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  • La vie des idées - Les juges, gardiens de la paix

    À propos de : M. Barberis, Non c’è sicurezza senza libertà. Il fallimento delle politiche antiterrorismo, Il Mulino

    On entend souvent que, face au terrorisme, les démocraties auraient à trouver le bon équilibre entre sécurité et liberté, comme s’il s’agissait de poids dans une balance. La métaphore ne sert-elle qu’à justifier de nouvelles mesures de sécurité ? Comment concevoir l’arbitrage entre ces valeurs ?

    La lutte contre le terrorisme est un domaine particulièrement prolifique en apories apparentes. Dans le discours public comme académique, il n’est pas rare d’entendre que les mesures de lutte contre le terrorisme sont contraires aux principes de l’État de droit ou qu’il est nécessaire de trouver un équilibre entre les valeurs de la sécurité et la liberté, posées sur les plateaux d’une balance métaphorique. Dans le premier cas, on se limite à regretter que la réalité ne suive pas la théorie idéale, dans le deuxième on parle d’un nouvel équilibre entre sécurité et liberté sans en dire davantage sur la manière d’opérer cet arbitrage. Doit-il nécessairement se faire au détriment de la liberté ?

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  • Il a photographié la Commune de Paris : Bruno Braquehais premier photo-reporter de l'Histoire de France

    Ses images sont gravées dans notre mémoire collective, et pourtant, Bruno Braquehais est méconnu du grand public. Ce photographe dieppois, sourd muet, a réalisé cent quarante clichés sur l'épisode insurrectionnel de la commune en 1871. Vingt-huit d'entre eux, issus des collections du Musée de Seine-Saint-Denis, sont présentés à la médiathèque de Dieppe (Seine maritime) jusqu'au 22 avril 2018.

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  • France Culture : Opposition à l’action d’Emmanuel Macron : quel espace pour le PS ? avec Boris Vallaud

    Avec son entretien accordé dimanche soir, Emmanuel Macron vient de clore la séquence médiatique qui doit lui permettre de remonter une pente sondagière devenue glissante depuis que s’est installée l’idée d’un « président des riches » coupé des préoccupations des classes populaires.

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  • La vie des idées - L’autoritarisme prospère

    À propos de : Stephan Haggard, Robert R. Kaufman, Dictators and Democrats. Masses, Elites, and Regime Change, Princeton University Press

    Pourquoi certains pays réussissent-ils à se démocratiser ? Sur la base d’une étude regroupant près d’une centaine de cas, deux politistes insistent sur l’importance des institutions et de la redistribution dans le succès des transitions démocratiques.

    Le dernier rapport publié par l’ONG Freedom House dresse un tableau sombre de l’état de la démocratie dans le monde. Selon son directeur, Michael J. Abramovitz,

    les droits politiques et les libertés civiles à travers le monde ont décliné jusqu’à leur plus bas niveau depuis plus d’une décennie en 2017. [1]

    Pendant ces douze dernières années, les pays subissant un déclin de leur environnement démocratique étaient chaque année plus nombreux que ceux dont la démocratisation progressait [2]. L’échec des « Printemps arabes », à l’exception de la révolution tunisienne, nous oblige d’autant plus à nous interroger sur ce retour à l’autoritarisme, mais également sur les déterminants favorisant la réussite des processus de démocratisation. C’est ce que proposent Robert R. Kaufman et Stephan Haggard – respectivement professeurs aux Universités Rutgers et de Californie - dans Dictators and Democrats. Les deux politistes explorent les conditions favorables et défavorables à l’enracinement de la démocratie.

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  • Slate - Emmanuel Macron, président des premiers de la classe

    Les valeurs de la méritocratie scolaire figurent au coeur du macronisme.

    Un an après son élection, après de multiples réformes (droit du travail, extension de la CSG), et en pleine grève des cheminots liée au projet de réforme de la SNCF, les cadres soutiennent sans cesse davantage le président de la République (65 % de soutien, en hausse de 6 %), et les couches populaires de moins en moins (27 %, en baisse de 7 %) (sondage Elabe/Les échos le 3-4 avril 2018).

    Emmanuel Macron président des riches? En France, cette incantation magique fait mouche auprès des insurgés de tous bords. Un examen attentif permet pourtant d’affirmer que «Jupiter» représente d’abord le monde des hyper diplômés, cercle plus composite que celui du 1% de super riches. Ce sont eux les insiders de l’économie du XXIeme siècle, une économie qui repose sur les talents sélectionnés par les institutions universitaires d’élite.

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  • Le Point - PS : Olivier Faure place ses soutiens

    La nouvelle équipe dirigeante, présentée ce dimanche par Olivier Faure, regroupe l'essentiel de ses soutiens. Mais aucun représentant des autres courants.....

    Si Olivier Faure a choisi de réduire drastiquement le nombre de secrétaires nationaux – 24 contre 80 dans la précédente direction –, il n'a pas fait le choix d'une direction représentative des différentes mouvances du parti. Aucun des anciens candidats à la direction n'y a sa place ni aucun de leurs soutiens. Emmanuel Maurel se contente de le constater lapidairement. « Il a fait le choix d'un secrétariat homogène, seuls des membres de sa motion y participent. C'est son choix, on verra ce que cela donne. » Luc Carvounas se montre moins clément : « Mes amis et moi-même aiderons loyalement, assure l'ancien candidat. Je regrette qu'Olivier Faure, qui parle de rassemblement, n'ait pas voulu le faire dans sa direction et qu'il soit resté dans le périmètre de ses seuls soutiens. Ce n'est pas un joli signal pour nos militants. »

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  • Le Nouveau Magazine Littéraire - BlaBlaCar peut-il tuer le mouvement des cheminots ?

    Quel rôle joue le numérique dans les mobilisations sociales ? Éléments de réponse avec Fabien Granjon, sociologue spécialiste des médias et des technologies numériques.

    Sur la plateforme BlaBlaCar, 184 000 places ont été proposées au cours de la journée du 3 avril, un record. Les plateformes comme BlaBlaCar ou Uber amortissent-elles la portée de la grève ? 

    Non, pas vraiment. D'abord parce que les millions de voyageurs qui sont touchés par cette grève perlée des cheminots ne peuvent pas se reporter massivement vers les services que vous citez ou d’autres, qui ne sont en aucun cas adaptés pour absorber ces flux habituellement pris en charge par les transports ferroviaires. Si, lors d’un week-end, vous pouvez éventuellement prévoir de remplacer le rail par un covoiturage tarifé, il est évidemment impossible de procéder de la sorte s’agissant, par exemple, de trajets professionnels quotidiens, surtout quand ils se déploient sur des longues distances. 

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  • La Vie des idées - Le socialisme peut-il être expérimental ?

    À propos de : Axel Honneth, L’idée du socialisme, Gallimard

    Comment redonner une impulsion au projet socialiste ? Pour répondre à cette question, A. Honneth mobilise la théorie de la reconnaissance et invite, peut-être à tort, à de nouvelles expériences sociales.

    Dans le courant des années 1970, le secrétaire général du Parti communiste italien, Enrico Berlinguer, déclarait que la « force propulsive » de la révolution de 1917 était désormais tarie, voulant signifier par là qu’une nouvelle phase du socialisme démocratique s’ouvrait en Europe, libérée de toute hypothèque à l’égard du modèle du socialisme soviétique. Près de 50 ans plus tard, à l’heure où les partis socialistes européens ne cessent d’accumuler de retentissants échecs, la question remonte d’un cran et l’on se demande avec insistance si ce n’est pas l’idée même du socialisme qui a perdu sa force propulsive. Le spectre du communisme hantait l’Europe de 1848, celui du socialisme ne semble plus l’effrayer ni même l’attirer en 2018.

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  • Et si les GAFAM faisaient faillite ? [Olivier Passet]

    Et si les GAFAM faisaient faillite… pure spéculation bien sûr. Les géants du numérique qui surdominent la cote américaine depuis quelques années recouvrent des domaines d’activité, des modèles d’affaires et des degrés de maturité très différents. Pronostiquer la faillite en bloc des GAFAM n’a aucun sens. [...]