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  • Loi ELAN : retrouvez le contre-projet des socialistes !

  • Un peu d'histoire : RFI - France: il y a 50 ans, les accords de Grenelle

    Le 27 mai 1968, il y a tout juste 50 ans, étaient signés en France les accords de Grenelle qui préfiguraient la fin de la plus grave crise politique et sociale depuis la guerre. Les syndicats négocient une hausse du salaire minimum et une meilleure représentation dans les entreprises. Un épisode qui conserve une résonnance bien des années plus tard.

    Le 25 mai 1968, alors que la France est en grève depuis plusieurs semaines, le gouvernement accepte de se mettre à la table des négociations. Georges Pompidou, Premier ministre du général de Gaulle, discute lui-même avec les syndicats et le patronat. « Nous sommes arrivés à un ensemble de conclusions positives et dont on peut dire qu'elles constituent un accord », annonce-t-il le surlendemain.

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  • Telos - Le macronisme: une verticale du pouvoir incomplète, Laurent Bouvet

    Il est particulièrement périlleux de tenter de dresser le bilan d’une action politique, a fortiori d’un mandat présidentiel, au bout d’un an. Il est même impossible de le faire si l’on s’en tient aux résultats de la politique menée par le président de la République, son gouvernement et sa majorité. À la fois parce que ceux-ci sont dus en partie au pouvoir précédent et parce qu’ils ne sont pas encore assez significatifs pour donner un éclairage net sur la pertinence des choix revendiqués. L’angle des politiques publiques n’est donc pas le bon si l’on veut dessiner les contours (pour le moment hypothétiques) d’un « macronisme », un an seulement après l’élection de celui qui en est à la fois l’inspirateur et la principale incarnation.

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  • Emmanuel Maurel - Contre-feux républicains

    En France, les Républicains ne sont pas à la fête. Certes, personne ne remet en cause la République comme régime politique. Mais les principes qui la fondent sont en revanche malmenés, voire contestés, aussi bien par le pouvoir en place que par une partie croissante  du monde politique.

    Oui, le « modèle républicain», fait l’objet d’attaques insidieuses ou frontales. Et l’exemple vient d’en haut. En libéral assumé, Emmanuel Macron s’en prend logiquement aux protections (droit du travail, assurance chômage) et au patrimoine collectif (privatisations, réforme de la SNCF), au risque de fissurer la cohésion sociale. Mais sa volonté transformatrice ne se limite pas à la sphère économique et sociale. A l’instar de Thatcher, le président pense que la société n’existe pas. Seuls valent les individus, qu’il convient d’armer pour la compétition et la concurrence. D’où une défiance pour les corps intermédiaires (syndicats, élus locaux, parlementaires, associations) qui, traditionnellement, contribuent à organiser l’action collective. D’où aussi une tentation, celle de renvoyer les individus ainsi plongés dans le grand bain libéral à une ultime bouée, la communauté supposée première, c’est à dire ethnico-religieuse.

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  • Observatoire des inégalités - Les maîtres du temps prospèrent grâce aux flexibles

    Travail à la chaîne, le dimanche, la nuit, en horaires décalés... Les inégalités dans l’usage et le contrôle du temps façonnent nos modes de vie. Les plus favorisés réclament toujours plus de flexibilité pour les autres, au nom de la modernité. Par Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Que faites-vous pour les vacances de février ou à Pâques ? Si vous avez la chance de pouvoir vous affranchir de votre travail pendant une semaine, vous êtes probablement du bon côté. Celui de la minorité qui dispose de plus de cinq semaines légales de congés payés par an et des moyens pour prendre le large. Les inégalités dans l’usage et le contrôle du temps façonnent nos modes de vie.

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  • Fondation Jean Jaurès - La prison : alpha et oméga de la punition ? en direct le 1er juin à 18h30

    Alors que les autorités ont annoncé une refondation du système pénal, la Fondation Jean-Jaurès revient sur le rôle de la prison dans une société où le lien entre punition et détention est profondément ancré. Elle organise un débat avec :
    - Jérôme Fourquet, directeur du département "Opinion et stratégies d'entreprise", Ifop,
    - Adeline Hazan, contrôleure générale des lieux de privation de liberté,
    - Adrien Taquet, député des Hauts-de-Seine et responsable d’un groupe de travail sur les prisons à la Fondation,
    - Antoine Vey, avocat pénaliste, associé d’Éric Dupond-Moretti, et qui sera animé par Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation Jean-Jaurès.

  • OFCE - Le logement social diminue-t-il la ségrégation ? Les leçons ambiguës de l’immigration non-européenne en France

    La hausse du nombre d’immigrés non-européens résidant en logements sociaux en France a eu des effets ambivalents sur la ségrégation à leur égard. Si leur installation dans des cités de taille modeste a modéré leur concentration, leur installation dans les grands ensembles l’a renforcée, notamment parce qu’en même temps le nombre de natifs dans les logements privés de ces quartiers a chuté. La répartition des HLM entre quartiers a un impact important sur la mixité sociale.

    Depuis une trentaine d’années, l’immigration non-européenne domine les flux d’immigration en Europe, notamment en France. Or l’insertion de nombreux immigrés non-européens sur le marché du travail français reste fragile et, en 2016, l’INSEE indiquait qu’ils étaient trois fois plus victimes du chômage que les natifs[1]. De nombreuses études de terrain ont aussi alerté sur leur concentration croissante dans les grands ensembles HLM en périphérie des grandes villes[2]. La combinaison d’un accès difficile à l’emploi à une hausse de la ségrégation spatiale fait craindre un recul de l’intégration des nouvelles vagues d’immigrés se transmettant aux secondes générations.

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  • Libé - SPECIAL MAI 1968. Ce jour-là, jeudi 30 mai (fin). «Je ne me retirerai pas».

    De Gaulle réapparaît, requinqué. En quatre minutes, à la radio, il reprend les rênes de la nation. Le peuple de droite, soulagé, se rue sur les Champs-Elysées.

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  • OFCE - Les soubresauts du taux de chômage

    Les chiffres du chômage publiés par l’Insee pour le premier trimestre 2018 indiquent une remontée du taux de chômage de 0,3 point (0,2 point en France métropolitaine). Dans notre dernier exercice de prévision, nous avions anticipé un taux de chômage stable, tout en soulignant les risques à la hausse du chômage en ce début d’année (graphique 1).

    Comment expliquer la hausse du chômage sur un trimestre ? Le taux de chômage peut augmenter concomitamment à une hausse ou une baisse de l’emploi, en fonction des comportements d’activité : lorsque l’emploi augmente, le chômage baisse si la population active augmente moins vite que l’emploi. Par contre, il augmente si la population active augmente plus vite, ou dans le cas de destructions d’emploi si celles-ci ne s’accompagnent pas d’une baisse de la population active plus importante.

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  • Terra Nova - Dépendance : les enseignements oubliés du rapport du HCAAM "Assurance maladie et perte d'autonomie" (2011)

    Le vieillissement de la population, qui se traduit par des gains de temps de vie en bonne santé, crée aussi des situations plus fréquentes de pertes d'autonomie liées au grand âge. La prise en charge de cette dépendance est aujourd'hui insuffisante, malgré la création de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) en 2002. Le débat politique, plusieurs fois esquissé et reporté, sur la création d'un "cinquième risque" est longtemps resté au point mort, comme s'il inquiétait tous les acteurs. Il est essentiel, avant de parler budget et financement, de bien caractériser la spécificité de la prise en charge de la dépendance du grand âge afin de définir les formes collectives de solidarité les plus adaptées à la qualité de l'accueil et à la continuité des parcours de santé qui est le besoin essentiel des personnes âgées en perte d'autonomie. C'est ce que propose cette note qui invite notamment à réexaminer les analyses et conclusions d'un rapport de 2011 du Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie.

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