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Si l’importance cruciale de la reconstruction écologique de nos sociétés n’est plus à démontrer et fait l’objet d’un large consensus, son ampleur, son financement et les modalités de sa mise en œuvre demeurent très largement discutés, ce qui en fait un objet politique de toute première importance. Une véritable reconstruction écologique suppose en effet des moyens financiers importants, difficiles à mobiliser sans une action déterminée de l’État, des banques centrales et des institutions financières publiques afin de compenser ce que le marché seul ne pourra pas réaliser. Une telle action ne peut que reposer sur une vision différente de la politique monétaire et budgétaire sur les plans théorique et pratique. Cette note propose des solutions concrètes pour parvenir à un financement adéquat de la reconstruction écologique, en distinguant ce qui peut être effectué dans le cadre juridique et financier européen actuel et ce qui pourrait être obtenu en allant au-delà de ce cadre. Elle insiste également sur la différence d’ambition entre le Green deal présenté aujourd’hui au niveau européen et le Green New Deal tel qu’il est souhaité par de nombreux acteurs.
Absent de l'université du PS, l'ancien président de la République a, depuis Saint-Malo, appelé à une reconstruction du parti socialiste, qui "ne peut pas rester dans l'état où il est".
Le premier secrétaire Olivier Faure a plaidé en faveur de candidats communs de la gauche aux élections régionales et départementales de 2021, puis à l’élection présidentielle de 2022.
Plusieurs partenaires de gauche ont rendu visite aux universités d'été du Parti socialiste, ce week-end, pour promouvoir un "rassemblement" en vue de 2022.
Que de visites, à l'université d'été du Parti socialiste. Quasiment une caravane d'invités, avec notamment le passage des écologistes Yannick Jadot et Eric Piolle. En quelque sorte, le PS à Blois, la caravane passe.
Plusieurs ténors du parti socialiste ne sont pas convaincus par la stratégie d'alliance imaginée par le premier secrétaire du parti.
C’est un terme que le premier secrétaire du Parti socialiste répète à chaque interview: “rassembler”. Unir la gauche en vue de l’élection présidentielle de 2022 afin de ne pas laisser s’installer le duel annoncé entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Et pour y parvenir, Olivier Faure plaide pour que les autres formations -écologistes en tête- s’allient “avec” le PS, et non plus “derrière” le parti à la rose, comme c’était le cas par le passé.
Lors de la conclusion du séminaire des élus - qui précède l'université d'été - François Rebsamen, maire de Dijon, a lourdement mis en cause la stratégie «d'ouverture à gauche» du chef du PS, Olivier Faure. Ce dernier lui a répondu, sur le même ton.
Chez les socialistes, le week-end risque d'être vif. Réunis à Blois (Loir-et-Cher) pour leurs universités d'été, les cadres du parti sont parvenus à s'écharper... avant même le début officiel de l'événement. Tout est parti du discours vendredi midi de François Resbsamen, le maire de Dijon et également président de la fédération des élus socialistes (FNSER). Il concluait le traditionnel séminaire des élus qui a lieu avant chaque université d'été du parti.
POLITIQUE« Seul le rassemblement permettra de gagner en 2022, d’empêcher un nouveau duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen », a affirmé Olivier Faure, le patron des socialistes
Les socialistes font leur rentrée. Revigoré par ses bons résultats aux municipales, le Parti socialiste se retrouve à partir de vendredi à Blois pour trois journées de débats et de rencontres destinées à promouvoir un projet commun de la gauche en vue de la présidentielle.
Plus de 70 animations (tables rondes, débats, mais aussi concert, spectacle son et lumière…) jalonneront ces rendez-vous destinés à marquer « le premier pas » vers le retour espéré de la gauche et des écologistes au pouvoir en 2022.
L'université d'été du PS se tient à Blois à partir de ce vendredi 28 août. Les socialistes espèrent une rentrée politique sous le signe de la renaissance. C'est l'occasion de retrouver sa légitimité en tant que principal parti de gauche après 3 ans de crise et des municipales satisfaisantes.
Elle n’est pas si lointaine, l’époque où à chaque rentrée les « éléphants » du Parti socialiste affichaient leurs ambitions personnelles et étalaient leurs divisions sur les quais de La Rochelle. Une période révolue. Le PS, qui ne possède plus guère de pachydermes dans sa ménagerie et qui a bien maigri ces dernières années, veut tourner la page. Ces jours-ci, du 28 au 30 août, c’est dans une ambiance moins maritime et beaucoup plus modeste qu’il organise son université d’été à Blois.
L’université d’été du Parti socialiste avait été inaugurée à La Rochelle en 1993. Cette année, le parti à la rose a préféré se réunir du 28 au 30 août à Blois, plus représentative d’une union de la gauche que la ville de la Charente-Maritime.
Ouverture de l'Université du PS à Blois et des hostilités entre tenants d'une alliance élargie à gauche et défenseurs de l'héritage socialiste. Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, est accusé notamment par les amis de François Hollande de vouloir brader le parti aux écologistes d'EELV.
Il y’a eu le plan d’urgence, pour 57 milliards si l’on exclue les opérations de prêt garantis. Il y a maintenant le plan de relance, pour 100 milliards, soit un peu plus de 4 point de PIB sur deux ans. Le premier avait pour but de stabiliser l’économie à court terme, en épongeant les pertes des agents privés. [...]
La série de contributions "Coronavirus : regards sur une crise" de Terra Nova s'efforce de mettre en partage des réflexions, témoignages et questionnements suscités par la pandémie de Covid-19 et ses multiples conséquences. Nous avons souhaité à cette occasion ouvrir nos pages à de nombreux partenaires extérieurs d'horizons variés, témoins, acteurs, experts et constituer ainsi un laboratoire intellectuel à ciel ouvert. Les idées qui y sont exposées ne reflètent pas toutes les positions collectives de Terra Nova. Le dossier de presse donnant un aperçu de la cinquantaine de contributions parues depuis le 23 mars dernier, avec plus de soixante experts mobilisés, et des multiples thèmes abordés (santé, économie, action publique, écologie, société...) est à télécharger ci-dessous. Ce cycle se poursuit, et sera enrichi dans les prochaines semaines de nouvelles publications.
Un des aspects qui ressort le plus fortement dans la crise actuelle est la sursaturation des hôpitaux face aux besoins d’accueil des patients gravement atteints. Deux graphiques, que j’ai confectionnés à partir de la base de données de l’OCDE, peuvent éclairer ce contexte de plongeon, depuis 1980, des capacités d’accueil dans les hôpitaux dans la plupart des grands pays du monde mis à une diète néolibérale forcée où tous les services publics ont trinqué.
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Devant un kiosque à journaux parisien, des clients réagissent à la republication des caricatures de Mahomet par "Charlie Hebdo", le jour où s'ouvre le procès de l'attentat qui a décimé sa rédaction, en janvier 2015.
Benjamin Coriat, Professeur de Sciences économiques à l'Université Paris 13 et membre du collectif des Économistes atterrés, rend hommage à Bernard Maris, décédé lors de l'attentat de Charlie Hebdo.
L’exercice est inédit à cette échelle en France. Cent cinquante citoyens tirés au sort, représentatifs de la population française, ont élaboré pendant neuf mois, après avoir auditionné de nombreux experts et acteurs de terrain, des propositions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans un esprit de justice sociale. Ils ont construit ensemble, avec leurs différences, un lot cohérent de propositions qui, si elles sont mises en œuvre, nous feront changer de braquet. Ils ont démontré la capacité d’une assemblée de citoyens dans plusieurs domaines. Interrompue par la crise du Covid, la Convention citoyenne pour le climat a remis dimanches ses propositions au gouvernement. Que peut-on en retenir ?
Pendant tout le mois d'août, priorité aux idées avec des textes ou des vidéos d'actualité ou une sélection parmi les posts mis en ligne au cours des 6 premiers mis de l'année. Pour l'actualité chaude, c'est cette revue de presse qui sera mise à jour en fonction des évènements. ______________________________________________________________________________________
Une vingtaine de professeurs et docteurs en médecine lancent un appel pour rendre obligatoire le port du masque dans tous les lieux clos collectifs.
Le Premier ministre Jean Castex a déploré mardi la dégradation de la situation sanitaire et a annoncé l’extension du port du masque dans l’espace public ainsi que la prolongation jusqu’au 30 octobre de l’interdiction des événements rassemblant plus de 5 000 personnes. Cette annonce vient s’ajouter aux décisions prises fin juillet d’imposer le port du masque dans tous les lieux publics fermés et d’en recommander le port en extérieur. Depuis lors, des centaines de municipalités ont pris des arrêtés dans ce sens. Si toutes ces décisions attestent d’une volonté d’agir, elles restent très insuffisantes pour endiguer la progression de l’épidémie. _________________
L’un vient de signer un éloge de l’écolier de demain. L’autre a fondé une école expérimentale qui propose des usages alternatifs du Web. Michel Serres et Bernard Stiegler comptent parmi les plus fins penseurs de la nouvelle alliance entre technologies et pédagogie. Dialogue tout en nuances. ________________
Une femme imam, Sherin Khankan, a ouvert à Copenhague la première mosquée 100% féminine d'Europe. Elle entend combattre l’influence de ces docteurs en religion qui s’appuient sur le Coran pour prôner l’assujettissement de l’épouse à l’époux, stigmatiser les non-croyants ou interdire les mariages interreligieux et homosexuels... ___________________
Philosophe, spécialiste de la Révolution française, la professeure de philosophie politique vient de publier un ouvrage au titre qui interroge : la Gauche contre les Lumières ? Dans ce livre, elle démonte les critiques radicales qui s’attaquent à l’héritage des Lumières et aux avancées rationalistes et universalistes. _____________________
TOUT JUSTE ÉLUS (10/10) - Un peu plus d’un mois qu’ils sont aux manettes : France Inter part à la rencontre des nouveaux maires qui font leurs premiers pas. Dixième et dernier épisode à Montpellier, l'une des villes de la "vague rose et verte".
Le nouveau maire de Montpellier, Mickaël Delafosse veut continuer de déposer ses enfants à l'école et d'enseigner."À la rentrée, j'aurai grand plaisir, et c'est très important pour moi, de retrouver mes élèves, dans un service réduit, ce que tout le monde peut comprendre, mais être élu, ça n'est pas un métier, c'est une fonction. Moi, mon métier, c'est professeur", affirme-t-il. ___________________
Après leurs alliés écologistes, c’est autour des élus de la majorité socialiste de s’exprimer sur le Tour de France. Marc Hervé, le premier adjoint, explique les raisons pour lesquelles la capitale bretonne n’a pas souhaité accueillir un grand départ en 2021.
« Les quatre étapes du Tour 2021 qui se dérouleront en Bretagne sont une excellente nouvelle pour notre terre de cyclisme, estime donc le premier adjoint. C’est la raison pour laquelle notre ville a exprimé sa disponibilité pour accueillir une étape. » Une étape plutôt que le grand départ, « et non le refus d’accueillir le Tour comme il a pu être dit de manière erronée », souligne Marc Hervé. ______________________
Condamné en 1978 pour plusieurs braquages de banques, il avait étudié la philosophie en prison. Penseur engagé à gauche, il prenait position contre les dérives libérales de la société.
Le philosophe Bernard Stiegler est mort à l’âge de 68 ans, a annoncé jeudi 6 août le Collège international de philosophie. « Une voix singulière et forte, un penseur de la technique et du contemporain hors du commun, qui a cherché à inventer une nouvelle langue et de nouvelles subversions », salue l’institution dans un message publié sur Facebook.
Le philosophe engagé à gauche est mort à l’âge de 68 ans. Condamné en 1978 pour plusieurs braquages de banques, il avait étudié en prison. Il est l'auteur d'une œuvre hybride et pionnière sur la technique et le numérique.
Bernard Stiegler est philosophe, professeur et directeur de l’Institut de recherche d’innovation (IRI) du Centre Pompidou. Ses travaux portent sur les mutations industrielles et technologiques, notamment dans le domaine numérique. Il a également été directeur général adjoint de l’Institut national de l’audiovisuel (Ina).
Pourquoi la mémoire est-elle devenue, à vos yeux, le principal enjeu politique et économique d’aujourd’hui ?
La mémoire est devenue le moteur de l’économie. C’est ce qu’on appelle l’économie des data qui est en réalité une économie de la mémoire. Le traitement de données de masse permet de réaliser des analyses comportementales à travers les parcours d’internautes. Notre société repose désormais sur l’analyse, le contrôle et la production des comportements. Or le comportement est conditionné par la mémoire. ________________
Les milliardaires américains paient aujourd'hui moins d’impôts que les 10 % les plus pauvres. Ce constat fiscal en dit long sur l'évolution d'un système de répartition qui n'aura eu de cesse depuis les années 1950 d'avantager les groupes sociaux les plus privilégiés. Il n'en a pourtant pas toujours été ainsi. C'est en étudiant en détail l'histoire fiscale des Etats-Unis que Gabriel Zucman et Emmanuel Saez démontent cette injustice autant économique que politique dans leur livre édité au Seuil, et proposent des recommandations de corrections précises, pragmatiques et argumentées. _______________
Politologue et professeur de sciences politiques à la Sorbonne, Loïc Blondiaux, co-auteur de « La démocratie des émotions » et membre du comité de gouvernance de la Convention citoyenne pour le climat, revient sur cette expérience inédite. Entretien.
Que pensez-vous de cette tribune des maires, qui veulent eux-mêmes appliquer la feuille de route issue de la Convention citoyenne pour le climat ?
Je pense que cette démarche témoigne du fait que les propositions des citoyens ont été prises au sérieux. La convention, finalement, s’est imposée comme un nouvel acteur politique dans le débat public, et c’est une bonne chose. Et toutes les propositions des citoyens ne concernaient pas le niveau national, il y avait des propositions qui pouvaient intéresser les acteurs locaux. ___________________
L’accord sur le plan de relance adopté mardi est adossé au budget pluriannuel de l’UE. Mais ce dernier n’est pas à la hauteur, selon une large majorité des eurodéputés, qui brandissent la menace d’un blocage.
Dans une résolution votée par une très large majorité, le Parlement européen a menacé, jeudi 23 juillet, de ne pas approuver l’accord trouvé par les Vingt-Sept lors d’un sommet marathon relatif au budget de l’Union européenne (UE) s’il n’était pas « amélioré », mettant notamment en cause les « coupes » prévues dans plusieurs secteurs.
L’accord conclu mardi matin par les chefs d’Etat et de gouvernement pour un plan de relance de 750 milliards d’euros est allé de pair avec un accord sur le budget 2021-2027 de l’Union. Ce dernier plan pluriannuel a été raboté, ce qui ne plaît guère au Parlement européen, ni à la présidente de la Commission européenne. __________________
C'était l'une des promesses de François de Rugy au ministère de l'Agriculture. A moins de six mois de l’échéance prévue, le flou commence à se dissiper autour de cette mission délicate.
«Sortir du glyphosate d’ici fin 2020», sans attendre que l’UE se décide en 2022. La promesse avait été lancée en 2018 par le ministre de la Transition écologique et solidaire d’alors, François de Rugy. Il s’était engagé à mettre fin aux principaux usages de l’herbicide, classé «cancérogène probable», dans les trois ans au plus tard, et dans les cinq ans pour l’ensemble des usages. «Objectif maintenu», a assuré Julien Denormandie en prenant ses fonctions au ministère de l’Agriculture lors du dernier remaniement.
Que le droit à la différence soit convoqué dans le cadre de la redécouverte socialiste d’une « conscience régionale » ou pour appuyer un discours de défense des minorités issues de l’immigration non plus seulement articulé autour de leur condition de travailleurs mais comme immigrés de « fraîche date, porteurs d’une autre culture », son irruption dans le paysage intellectuel socialiste soulève inévitablement étonnements et interrogations. Adrien Broche, politiste et chargé d’études à l’Institut Viavoice, opère un retour sur l’intégration de ces concepts depuis 1970. ___________________
Les déchets plastiques rejetés dans l’environnement pourraient tripler d’ici 2040 d’après une étude publiée par la revue «Science». Mais des solutions existent pour inverser la tendance, explique Julien Boucher, coauteur de l’étude.
Il est partout : dans les sols, les océans, les animaux, notre estomac… le plastique est un fléau dont il est difficile de se séparer. Ce matériau, fabriqué à base de pétrole ou de gaz, contient des substances chimiques et des additifs provoquant différentes maladies (cancer du sein, stérilité, puberté précoce, obésité, diabète…). Pourtant, il n’existe à ce jour aucune stratégie mondiale pour limiter les déchets plastiques. _________________
Depuis la prise de conscience fin février dernier de la diffusion de l’épidémie de coronavirus hors de Chine, foyer initial de la pandémie, et la mise en place courant mars de politiques de confinement des populations dans le monde, le paradigme conjoncturel a radicalement changé avec des PIB attendus en forte baisse durant l’année 2020. Concernant le premier trimestre 2020, pour lequel une première estimation des comptes nationaux est disponible, et même si des révisions plus importantes que d’habitude sont à attendre, la croissance de l’activité économique paraît pouvoir être rapprochée des mesures de restriction de l’activité prises au cours de la même période. ___________________
La « cancel culture » sévit de plus en plus sur Internet. Marie t'explique les mécanismes de cette « justice sociale » qui vire trop souvent au cyber-harcèlement.
Ça part d’une bonne intention : en dénonçant une personne au comportement qu’on considère « problématique », on espère l’empêcher de nuire.
Mais la cancel culture atteint-elle toujours ses objectifs ? Et surtout : à quel prix ?
La cancel culture, c’est quoi ?
Difficile de trouver un équivalent français à ce terme. « Culture de l’annulation » ne signifie pas grand-chose.
On peut aussi parler de « boycott », ou comme Wikipédia de « culture du call-out »… d’autres mots empruntés à l’anglais, car cette dynamique vient des États-Unis. __________________
L’adjoint à la culture de la Ville de Paris a démissionné jeudi à la suite de manifestations qui l’accusent d’avoir soutenu l’écrivain Gabriel Matzneff, mis en cause pour « viols sur mineurs ». La maire de Paris, qui soutient Christophe Girard, estime que de « graves injures publiques » ont été proférées.
La maire de Paris, Anne Hidalgo (Parti socialiste), a annoncé, vendredi 24 juillet, saisir la justice pour « les graves injures publiques » prononcées contre la mairie, au lendemain d’une manifestation qualifiant l’Hôtel de Ville de « Pédoland » et de la démission de Christophe Girard, son adjoint à la culture, visé par ces manifestations.
Les politiques de lutte contre le terrorisme entraînent-elles une augmentation des discriminations contre les musulmans ? Une étude quantitative montre que si le sentiment d’être discriminé augmente nettement chez les musulmans, il n’affecte pas leur confiance dans les institutions de l’État.
Les politiques antiterroristes françaises ont un objectif simple : protéger l’ensemble de la population en prévenant les attaques sur le sol français. Tout le monde, ou presque, s’accorde sur leur nécessité. Mais lorsque l’on soulève la question de leurs possibles effets secondaires, non-anticipés, ou indésirables, le débat se polarise. D’un côté, pour les partisans d’une approche sécuritaire, la question est secondaire, voire sans importance. S’intéresser aux victimes collatérales de l’antiterrorisme revient à ne pas se concentrer sur ce qui compte – éviter les attaques. Peu importent en effet les dégâts collatéraux concernant quelques individus, pour peu que la majorité de la société soit protégée. Pour d’autres, en revanche, s’intéresser aux effets des politiques antiterroristes est tout à fait central. Telles qu’elles ont été mises en place et renforcées à partir des attentats de Toulouse en 2012, ces politiques participeraient en effet à la discrimination de toute une catégorie de la population française définie comme le nouvel ennemi intérieur : les musulmans de France. « Catégorie suspecte », ces derniers se sentiraient profondément discriminés par l’antiterrorisme. ________________
Ce n'est pas à la République de s'adapter aux religions, mais aux religions de s'adapter à l'ordre public républicain, affirme le philosophe Henri Peña-Ruiz, posant la question de la réforme du financement des cultes.
La commission d’enquête du Sénat sur la radicalisation islamiste a remis son rapport le jeudi 9 Juillet. Une occasion de manifester son désaccord avec le chef de l’État qui s'obstine à vouloir structurer la religion musulmane en France notamment par le moyen du financement, direct ou indirect. Violer la loi du 9 décembre 1905 qui interdit tout financement public des cultes c'est voler aux services publics l'argent qui leur revient. C'est aussi accorder un privilège aux religions, en leur donnant ce qu'on ne donne pas aux humanismes sans dieux. ____________
Entré dans la police en 1997, celui qui est désormais brigadier-chef a vu arriver après 2015 une jeune génération très marquée à l’extrême droite.
Sa carrure est impressionnante, tout comme sa détermination à ne plus «fermer sa gueule». Depuis lundi, Amar Benmohamed enchaîne les prises de parole médiatiques et les passages télé. En trois jours, son visage est devenu celui d’un lanceur d’alerte qui dénonce de graves dysfonctionnements au cœur du dépôt du tribunal de grande instance de Paris, là où transitent les personnes arrêtées dans l’attente de leur présentation à un magistrat, ou qui s’apprêtent à être jugées. Son témoignage, ainsi que plusieurs documents révélés par le site Streetpress, mettent en lumière des faits qui se dérouleraient au moins depuis 2017, dans les sous-sols des deux palais de justice parisiens. _______________
L’ex-directeur de Libération a présenté lundi son projet devant la presse. Il veut lancer un mouvement pour la «refondation d’une gauche réaliste, réformiste», mais cherche encore son positionnement.
Après un « teasing » assez réussi, on guettait la sortie en pleine lumière du projet porté par Laurent Joffrin. Un pari risqué quand le mois de juillet tire sur sa fin et que la capitale a déjà pris des airs de mois d'août. Mais l'ancien patron de la rédaction du Nouvel Obs puis de celle de Libération, qui avait fixé rendez-vous à la presse ce lundi 20 juillet dans un restaurant du XIe arrondissement, a su attirer du monde jusque sur le trottoir. La suite sera sans doute plus compliquée.
Sur le papier, le soutien de l'État a évité un asséchement de liquidité sans précédent et les défaillances en chaîne à laquelle la crise sanitaire condamnait inexorablement les entreprises. Compte tenu de l'effondrement des chiffres d'affaires, qui dans certains secteurs se solde par une perte sèche de plus de deux mois de recettes, l'appréciation que portent les entreprises sur leur situation de trésorerie en juillet tient du miracle. [...]