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Actualités socialistes - Page 458

  • PS - Pour une réouverture responsable, négociée et différenciée des lieux de culture

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Sylvie Robert, secrétaire nationale aux Relations avec le monde culturel et artistique

    Olivier Bianchi, secrétaire national à la Culture

    Clément Sapin, délégué national à la Culture
     

    Aujourd’hui, Olivier Faure, Premier secrétaire, Clément Sapin, délégué national à la culture, Sylvie Robert et David Assouline, sénateurs, étaient à la Bastille aux côtés des artistes, professionnel·e·s de la culture, élu·e·s, pour manifester contre la décision du gouvernement de ne pas autoriser la réouverture des lieux culturels au public.

    Pourtant, l’espoir suscité était grand, tant pour le monde culturel que pour la population.

    Tout d’abord, nous ne pouvons que dénoncer le mépris montré par le gouvernement vis-à-vis des artistes, équipes et intermittents. Comme précédemment, aucun contact préalable n’a été pris avec leurs représentants pour leur annoncer ce revirement brutal. La sanction, improvisée, est tombée comme un couperet. Quand on sait tout le travail réalisé pour élaborer des protocoles sanitaires renforcés, souvent reconnus comme exemplaires par les autorités de l’État, le sentiment de frustration et d’exaspération qui traverse le monde de la culture s’avère compréhensible et légitime.

    Surtout, il est difficile de ne pas pointer les incohérences du gouvernement. Notre priorité politique demeure évidemment la résolution de la crise sanitaire et la santé des Français. Mais nous constatons tous que le brassage de population est toléré, voire encouragé, dans de multiples lieux. C’est pourquoi, aux fermetures drastiques et aux ouvertures débridées, nous prônons les ouvertures raisonnables, dans un esprit de concertation avec les professionnels et de responsabilité. Nous ne voulons aucunement opposer les uns et les autres, mais nous voulons des mesures justes et équitables pour tous, y compris pour le secteur culturel qui ne mérite aucunement ce qui s’apparente à une punition collective alors qu’il contribue largement à la création de richesse et d’emplois dans notre pays.

    Aujourd’hui, nous craignons que l’imposition générale de mesures de fermeture, sans discernement, ne porte un coup fatal à de nombreux lieux de diffusion, festivals et compagnies. Car la culture a besoin d’aides financières, bien sûr, mais elle a surtout besoin de liberté, d’échanges avec le public, d’émotions et de confrontations pour maintenir sa vigueur. Son fonctionnement étant intrinsèquement fondé sur l’anticipation et la programmation, elle a aussi besoin d’une forme de visibilité. Si l’exercice est complexifié par la crise, il n’en est pas moins impossible : c’est l’intérêt des négociations liées aux protocoles renforcés.

    La mise sous cloche sine die des lieux de culture ouverts au public devient désormais dramatique et entraînera un appauvrissement sans précédent de la vitalité artistique et culturelle en France. C’est aussi une privation amère pour des millions de Françaises et de Français.

    Enfin, nous pensons qu’il ne revient nullement au gouvernement de décréter ce qui est essentiel pour tout un chacun. Aucune crise n’impose ce dépassement. Et nous pensons que si la culture et tous ceux qui la font vivre ne sont pas plus essentiels que d’autres, ils ne le sont certainement pas moins. Nous défendons la culture, car aujourd’hui, les choix du gouvernement traduisent un projet politique et sociétal uniquement fondé sur le consumérisme et la réouverture arbitraire de lieux qui lui seraient plus légitimes. Ce n’est pas notre vision, ce n’est pas notre projet politique.

    Pour tout cela, Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, Madame la Ministre de la Culture, nous vous demandons, avec les artistes, les professionnel·e·s de la culture et avec des millions de Françaises et de Français, la réouverture responsable, négociée et différenciée des lieux de culture ouverts au public.

     

    Mardi 15 décembre 2020

  • France Inter, Thomas Legrand - La démission de Michèle Rubirola : un acte rare, à rebours de la voracité politique habituelle

    En 32 ans de carrière de journaliste dont 20 en politique, c’est bien la première fois que je vois un responsable de premier plan s’apercevoir de lui-même qu’il n’est pas faite pour le premier plan, ou qu’il n’en a pas la santé, ou qu’il ne supporte plus la tambouille politicienne… et préfère dire, ‘je passe la main'. 

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  • Télérama - Urgence des Arts : Débats politiques culturelles le 16 décembre à 18h

    Journalistes : Yasmine Youssi et Fabienne Pascaud  Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture et de la communication  Roselyne Bachelot, ministre de la culture  Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe, ancien ministre de la culture

  • La culture crie sa colère dans la rue contre les fermetures dues au coronavirus

    Face à la décision du gouvernement de laisser les lieux culturels fermes, les professionnels du monde du spectacle se sont rassemblés place de la Bastille pour dire leur désarroi et leur crainte de voir disparaître l'exception culturelle française.

  • France Culture - Labour : Keir Starmer, le gentleman prolétaire qui pourrait succéder à Corbyn

    À 57 ans, le "monsieur Brexit" du Parti travailliste, se lance dans la course à la succession de Jeremy Corbyn, qui abandonnera la direction du parti le 4 avril prochain. Avec ses airs mi-populaire, mi-aristocrate, il pourrait bien devenir le nouvel homme fort de la gauche britannique.

    Après sa débâcle aux dernières législatives, la pire défaite qu’ait connu le parti britannique depuis 1935, le Labour se cherche un nouveau meneur. Tenant de la ligne gauche élu à la surprise générale, Jeremy Corbyn abandonnera son poste le 4 avril prochain, plombé aussi par des accusations d'antisémitisme. La campagne pour lui succéder a démarré officiellement ce mardi, avec quatre femmes candidates pour cette formation toujours dirigé par des hommes et un favori incarnant une ligne plus au centre : Keir Starmer.

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  • Les ruines du futur : ce passé qui vaut plus cher que l'avenir [Olivier Passet]

    L’histoire des taux d’intérêt depuis 30 ans, c’est celle d’un long affaissement au fil des cycles et des crises successives qui ont ébranlé les économies développées. Un affaissement des taux  sur toutes les échéances qui conduit à un écrasement structurel de la courbe des taux. [...]

  • Fondation Jean Jaurès - La primaire, l’escargot et l’entonnoir

    Ce titre n’est pas celui d’une fable de La Fontaine, mais bien une proposition que font Émeric Bréhier et Sébastien Roy aux formations politiques qui décideraient de désigner leur prochain candidat à l’élection présidentielle par le processus des primaires. En quoi consiste-t-elle ?

    Comme nous l’avons rappelé lors d’un présent article[1], le processus de désignation d’un candidat à l’élection présidentielle, la primaire, n’a pas bonne presse au sein des différentes familles politiques qui composent aujourd’hui notre spectre politique. Pour des raisons bien différentes.

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  • France Info - Baisse des gaz à effet de serre : comment les vaches françaises se sont retrouvées sur le marché carbone

    Le principe de la "compensation carbone volontaire" permet à des entreprises de réduire leur bilan carbone, en achetant des tonnes de CO2 économisées par les agriculteurs.

    Cinq ans après la signature des accords de Paris, les vaches en France font leur entrée sur le marché carbone : 300 éleveurs vont très bientôt être rémunérés pour diminuer les émissions de gaz à effets de serre dans leurs exploitations. L'agriculture en France est responsable d’un cinquième de ces rejets.

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  • Il a filmé le maquis en pleine guerre | History Catchers : Seconde Guerre mondiale | ARTE

    Félix Forestier est cameraman et résistant. Il travaille pour une organisation clandestine : le Comité de libération du cinéma français. Été 1944 il est dans le Vercors, là,  il filme les rares images d'un maquis de la Résistance française. Quelles images a-t-il réussi à tourner dans ce maquis devenu uns des hauts lieux de la lutte armée contre l'ennemi ?