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Actualités socialistes - Page 323

  • Idées d'été - 5 croyances économiques majeures démystifiées sous nos yeux [Olivier Passet]

    Au début de la crise sanitaire et du premier confinement, la stupeur face à l’inconnu a produit une fièvre spéculative sur le « monde d’après », comme un fantasme de navigateurs inquiets avant d’affronter la grande traversée. [...]

  • Idées d'été - LVSL - Agroécologie et PAC : l’impossible équation ?

    Le modèle agricole conventionnel est de plus en plus critiqué pour son impact sur le réchauffement climatique et l’environnement, mais aussi pour son incapacité à assurer des revenus suffisants aux producteurs. Les propositions en faveur d’un modèle agroécologique se multiplient, comme en attestent les mesures portées par la Convention citoyenne pour le climat relatives à l’alimentation et l’agriculture. La Politique Agricole Commune (PAC), qui alloue des fonds européens aux agriculteurs, continue quant à elle de promouvoir un modèle productiviste et agro-exportateur. Les gouvernements possèdent cependant une marge de manœuvre importante quant à l’utilisation de ces subventions. La France devra bientôt présenter un « plan stratégique national » définissant les interventions et les modalités de mise en œuvre de la PAC à l’échelle nationale.

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  • Idées d'été - Le vent se lève - Nouveaux visages de la guerre économique et impuissance volontaire de la France

    Guerre économique. L’expression fait florès depuis l’élection de Donald Trump, mais elle recouvre une réalité qui structure le monde occidental depuis des décennies. ONG, fondations privées et réseaux médiatiques sont autant de pions avancés par les grandes puissances, États-Unis et Chine en tête, pour asseoir leur domination économique. Dans cette guerre aux méthodes nouvelles mais aux objectifs anciens, la France se trouve en piteuse posture. C’est la thèse que défend Nicolas Moinet dans Soft Powers, deuxième volet des Sentiers de la guerre économique. Spécialiste de l’intelligence économique, professeur des universités à l’IAE de Poitiers, Nicolas Moinet a contribué au rapport Martre de 1994. Il a travaillé avec Christian Harbulot dans le groupe parapublic Défense Conseil International, qui a développé l’Intelligence économique de 1993 à 1998. Dans le sillage de cette structure appelée Intelco sont nées deux formations : le master Intelligence économique de l’Université de Poitiers et l’École de Guerre Économique. Les lignes suivantes sont extraites de son ouvrage.

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  • Ides d'été - Fondation Jean Jaurès - Les luttes de l’Unef : ne pas confondre le ressenti et l’interdit, Michel Debout

    La confirmation récente par la présidente de l’Union nationale des étudiants de France (Unef) de la tenue de réunions non-mixtes a provoqué plusieurs réactions condamnant les paratiques de ce syndicat. Michel Debout, professeur émérite de médecine légale et de droit de la santé, ancien membre du Conseil économique, social et environnemental et membre fondateur de la Fondation, livre son point de vue dans cette tribune, témoignant en tant qu’ancien adhérent de l’Unef et président de l’Assemblée générale des étudiants de Lyon AGEL/Unef de 1964 à 1966.

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  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - D’où vient le mot « riche » ?

    Être riche, est-ce une question de pouvoir ou une question d’argent ? À partir de quel niveau est-on riche ? Les principaux éléments de définition et de débat, par Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    L’origine du mot « riche » vient de la racine germanique rik. À l’origine, et en ancien français, le riche est un puissant. Au fil du temps, le puissant va se transformer en possédant, celui qui détient « beaucoup » de biens. Le puissant est-il toujours riche et le riche toujours puissant ? L’un va rarement sans l’autre, et c’est souvent sous-entendu, mais la nuance est intéressante. Nos données ne portent pas sur la puissance, même si nous en donnons quelques indications : être maître de son temps, se faire servir, etc. sont autant d’éléments de la richesse en conditions de vie.

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  • L'actualité de juillet mise à jour le 31 juillet

    Alternatives Economiques - Michel Husson : derrière l’économiste, l’homme par Jean-Marie Harribey

    Michel Husson nous a quittés. La nouvelle nous laisse sans voix. Faut-il rendre d’abord hommage à l’économiste hors pair qu’il était ou bien à l’homme pétri de gentillesse et d’humour ravageur, doté d’un sens pédagogue peu commun pour décortiquer les études les plus techniques ?

    Michel Husson fait partie d’une génération d’économistes-statisticiens, formés à la rigueur scientifique tout en possédant une culture d’économie politique critique fondée à la meilleure source : Marx. Il compte parmi les quelques rares analystes ayant consacré leur travail à analyser l’évolution du capitalisme contemporain mondialisé et financiarisé en utilisant les concepts de suraccumulation du capital et de taux de profit dont l’évolution rythme les transformations du capitalisme. Des transformations dont les conséquences sur le travail, la répartition des revenus, la protection sociale ont été au centre de ses préoccupations pendant toute la période néolibérale. Michel Husson fut entre autres l’un les plus ardents défenseurs de la réduction du temps de travail et ses travaux récents montraient encore l’enjeu qu’elle représentait même au temps de la crise sanitaire. Et le moindre de ses mérites n’est pas de s’être dégagé d’une culture productiviste, trop longtemps véhiculé par les mouvements progressistes, pour prendre en compte la crise écologique et associer sa résolution à celle de la crise sociale.

    Institut Rousseau - Le bitcoin, mirage monétaire et désastre écologique par Jean-Michel Servet

    Dans le contexte de la crise de 2008-2009, l’avènement du bitcoin a pu séduire parce que, produit et géré avec un logiciel libre[1], il est supposé donner le pouvoir monétaire à ses utilisateurs grâce à sa gestion par une technologie plutôt que par une puissance centralisée (État et Banque centrale d’une part, banques commerciales de l’autre)[2]. Il serait « un outil crucial de libération individuelle face à un État omniprésent » (Lars 2021). Sa promesse était qu’il deviendrait une monnaie tant aux échelons nationaux qu’international et contrebalancerait, voire dépasserait, le monopole banco-financier des paiements. Chacun pourrait contribuer à partir de son ordinateur personnel à ce système décentralisé et ce système diminuerait même les coûts de transactions pour ses utilisateurs. Surtout, il mobiliserait un esprit à la fois communautaire[3] et pionnier. Le bitcoin aurait (re)fait de la monnaie un bien libre et un commun (Dupré, Ponsot, Servet 2015 ; Servet 2021a).

    Public Sénat - Les parlementaires socialistes favorables à la vaccination obligatoire plutôt qu’à l’extension du passe sanitaire

    Députés et sénateurs socialistes se sont prononcés lundi 19 juillet pour « la vaccination obligatoire » et contre « le passe sanitaire tel que proposé par le gouvernement », pour ne pas que « la moitié de la population contrôle l’autre moitié de la population ».

    Dans un communiqué commun, les parlementaires indiquent que si le gouvernement maintient l’extension du passe, ils saisiront le Conseil constitutionnel, à l’instar de la droite sénatoriale et des députés LFI.

    France Info - Projet de loi sur le pass sanitaire : les sénateurs PS ne le voteront pas "en l'état", estime Patrick Kanner

    Les sénateurs du Parti socialiste souhaitent la vaccination obligatoire "pour tous", déclare sur franceinfo le président du groupe PS au Sénat.

    Les sénateurs PS ne voteront "pas en l'état" le projet de loi du gouvernement portant notamment sur le pass sanitaire et la vaccination obligatoire des soignants. Sur franceinfo mardi 20 juillet, le sénateur du Nord Patrick Kanner, président du groupe PS au Sénat, juge que "les solutions imaginées ne sont pas à la hauteur de la flambée épidémique que nous connaissons aujourd'hui, qui est hors de contrôle."

    Le Monde - Présidentielle 2022 : candidat, Stéphane Le Foll réclame une primaire au Parti socialiste

    Le maire du Mans (Parti socialiste) déclare dans le « JDD » dimanche vouloir débattre avec la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a récemment reçu le soutien d’élus socialistes pour se porter candidate à l’Elysée.

    Le maire du Mans (Parti socialiste, PS), Stéphane Le Foll, annonce, dimanche 18 juillet, dans un entretien au Journal du dimanche, sa candidature en vue de l’élection présidentielle en 2022 pour laquelle il réclame une primaire au sein du PS.

    Questions clés 19 juillet 2021

    Les politiques de discriminations positives visent à favoriser certaines catégories de population désavantagées, pour rétablir l’égalité des chances.

    Une politique de discrimination « positive » consiste à traiter de manière préférentielle certaines catégories de population pour améliorer l’égalité des chances. On considère ainsi que pour établir une l’égalité réelle en pratique, il faut avantager les personnes défavorisées au départ.

    Les politiques de discriminations positives ont été mises en place au début des années 1960 aux États-Unis par le président Kennedy, sous le nom d’affirmative action. Au départ, il s’agissait de s’assurer qu’il n’existait pas de discriminations raciales à l’embauche. À la fin des années 1960, pour réduire les écarts entre les minorités américaines et les Blancs, la loi impose de favoriser les minorités discriminées dans certains emplois publics. En France, de telles politiques existent aussi. Par exemple, un certain nombre de places sont réservées aux femmes lors des élections locales ou aux élèves boursiers parmi les futurs étudiants d’une formation.

    Charlie Hebdo - Laïcité : les jeunes profs confondent école et petit séminaire

    De plus en plus, chez les jeunes profs, c’est la génération « woke » qui émerge : relativisme culturel, laïcité « inclusive »… Une étude de l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès, publiée la semaine dernière, pointe cette évolution. Il s’agit du quatrième volet d’un baromètre sur les enseignants, publié depuis janvier dernier (et dont Charlie avait eu la primeur du premier volet). C’est assez édifiant, car cela trace les contours de ce que sera le corps professoral lorsque les plus anciens partiront à la retraite et, par la même occasion, de l’influence éventuelle qu’ils pourront avoir sur de jeunes élèves.

    Longtemps, ils furent les « hussards noirs de la République », les plus laïques d'entre les laïques. Mais les professeurs sont des ­citoyens comme les autres : les débats qui traversent la société les animent eux aussi, voire les déchirent, comme le prouve la nouvel

  • Idées d'été - Ré-encastrer le capitalisme de plateforme : l'apport de Karl Polanyi [Corinne Vercher-Chaptal]

    Xerfi Canal a reçu Corinne Vercher-Chaptal, professeur à Sorbonne Paris Nord, pour parler de l'apport de Karl Polanyi.

  • Splann - Les engrais azotés polluent l’air des Malouins / Enquête « Bretagne : bol d’air à l’ammoniac »

    [Les engrais azotés polluent l’air des Malouins : https://splann.org/ammoniac-engrais-a...] Filiale du géant des fertilisants Roullier, l’entreprise Timac a développé tout en discrétion sa fabrication d’engrais azotés, à Saint-Malo. Au moins quinze années d’une production émettant un gaz polluant, l’ammoniac, passée sous les radars des autorités. Surveillée depuis seulement 2017 pour ces rejets, l’entreprise a émis jusqu’en avril 2020 des doses dépassant jusqu’à quinze fois les seuils autorisés. Autopsie d’une longue carence des pouvoirs publics.

  • Mensonges et trucages des statistiques : de l'URSS à la Chine (et tant d'autres !) [A.Mirlicourtois]

    « Il y a trois sortes de mensonges, les mensonges, les gros mensonges et les statistiques », disait Mark Twain. En échos, l’histoire économique fourmille d’exemples, de grands falsificateurs. [...]

  • Idées d'été - Alternatives économiques - Stephanie Kelton : « Les déficits ne sont pas intrinsèquement dangereux »

    Le Covid a chamboulé votre vision du déficit et de la dette ? Vous n’avez encore rien vu. Figure de proue de la théorie monétaire moderne, Stephanie Kelton, professeure d’économie à l’université Stony Brook, prétend exposer une « révolution copernicienne » dans son livre Le mythe du déficit – la théorie moderne de la monnaie et la naissance de l’économie du peuple (Les Liens qui libèrent, 2021). Best-seller aux Etats-Unis, cet ouvrage, paru en France cette semaine, ne manquera pas d’alimenter le débat, déjà bien animé sur ce sujet de ce côté-ci de l’Atlantique.

    Car dans ces pages, celle qui a conseillé le démocrate Bernie Sanders lors des présidentielles américaines de 2016 et 2020 défend que, non, contrairement à ce que répètent les gouvernements depuis des décennies, les caisses publiques ne sont pas vides, c’est un mythe ! En réalité, un Etat qui a le pouvoir d’émettre la monnaie ne peut pas en être à court. Selon Stephanie Kelton, les gouvernements doivent s’efforcer d’équilibrer l’économie plutôt que leurs comptes, en assurant le plein-emploi et une inflation sous contrôle. Le Covid n’est-il pas en train de nous faire basculer dans ce monde ?

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