En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Les pays membres de l’Opep se réunissent mercredi 2 février pour discuter d’une nouvelle hausse de la production de pétrole, alors que les prix sont au plus haut depuis sept ans.
Charbon, pétrole et gaz : le monde est plus que jamais accro à ces énergies fossiles, qui représentent 80 % des émissions de CO2 mondiales. Et malgré l’urgence climatique, qui appelle à une diminution immédiate et rapide de leur utilisation, les dirigeants des plus grands pays du monde continuent d’engluer l’humanité dans un avenir brun.
Lire la suite ____________________ ____________________
Le chômage baisse depuis 2016 et les inégalités en termes d’emploi se résorbent en partie. Les ouvriers, les jeunes, les moins diplômés restent toutefois beaucoup plus exposés au chômage. Une analyse d’Anne Brunner et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités
Après avoir culminé à 10,3 % de la population active en 2015, le taux de chômage diminue depuis 2016 pour atteindre 8 % en 2020. Les effets du ralentissement économique de 2020 ont déjà été effacés : au troisième trimestre 2021, le taux a retrouvé son niveau d’avant la pandémie.
Lire la suite ________________________ ________________________
À propos de : Laura Seguin, Apprentissages de la citoyenneté. Expériences démocratiques et environnement, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme
Comment le souci pour l’environnement affecte-t-il les modes de participation démocratique ? Comparant un dispositif délibératif dans le Poitou et une mobilisation citoyenne en Ardèche, une enquête ethnographique éclaire les rapports des citoyens au politique et à la conflictualité.
Alors qu’un large éventail d’acteurs – institutionnels, académiques ou militants – soutient qu’il est nécessaire de donner davantage de pouvoir aux citoyen·nes, au-delà du vote, les modalités de cette évolution de la démocratie demeurent floues. D’un côté, les citoyen·nes peuvent être considéré·es comme des acteurs centraux des contre-pouvoirs, contestant et protestant contre les actions et les dirigeants politiques à travers divers modes d’engagement, des plus techniques (contre-expertise) aux plus agonistiques (manifestations, désobéissance civile). De l’autre, la montée d’un « impératif délibératif » (Blondiaux et Sintomer, 2002) participe à la construction d’une figure de citoyen·ne capable de coproduire des politiques publiques, à travers des dispositifs au sein desquels, formé·es à des sujets parfois très complexes, des participant·es tiré·es au sort délibèrent sur un certain nombre de propositions ou de recommandations. La Convention Citoyenne pour le Climat, inaugurée en octobre 2019, a familiarisé les Français avec ces mini-publics délibérants, en contribuant à les présenter comme des outils crédibles permettant de répondre à la pluralité des crises démocratiques.
Lire la suite ____________________ ____________________
Le 9 décembre 2021, Christian Gollier délivrait sa leçon inaugurale, « Entre fin du mois et fin du monde : économie de nos responsabilités envers l’humanité »[1] en tant que professeur invité, titulaire de la chaire annuelle 2021-2022 Avenir commun durable. Le matin, invité sur France Culture dans l’émission L’invité(e) des Matins, il avait déjà donné un aperçu du message dont il était porteur et qu’il ne cesse de reprendre dans les médias qui lui ouvrent largement leurs portes. Celui qu’il avait développé dans son livre publié en 2019[2], puis dans le rapport de la commission Blanchard-Tirole sur les grands défis économiques, en tant qu’un des rédacteurs (avec Mar Reguant) du chapitre sur le climat, un des trois grands défis considérés. Une telle présence sur une question devenue incontournable, celle de la lutte contre le réchauffement climatique, ne peut qu’inciter à regarder de près les propositions de cet expert pour juger de leur pertinence.
Lire la suite _______________________ _______________________
Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne, est l’invité ce mercredi de Raphaël Ruffier-Fossoul, dans les Coulisses du Grand Lyon. L’émission est enregistrée dans le respect des gestes barrières, avec, notamment une glace de Plexiglas entre les deux protagonistes.
Cédric Van Styvendael est un homme occupé. Maire de Villeurbanne et vice-président de la Métropole de Lyon en charge de la Culture, il fait face à quelques polémiques. Comme les départs coup sur coup de Dominique Hervieu (Maison de la Danse) et de François Bordry (Biennale de Lyon). A propos de ce dernier, Cédric Van Styvendael estime que ce "faux départ organisé" est une "escroquerie" et une "manière de faire qui fragilise les Biennales"
Lire la suite _________________________ _________________________
Les 10 % des Français les plus riches captent près d’un quart de la masse globale des revenus après impôts et prestations sociales. C’est presque sept fois plus que les 10 % les plus pauvres.
Si l’on découpe la population en dix tranches égales de 10 %, le dixième le plus riche touche près du quart (23,9 %) de la masse des revenus de l’ensemble des ménages, après impôts et prestations sociales, selon les données 2019 de l’Insee. Dit autrement, cette tranche de la population reçoit près de 2,4 fois plus que ce qu’elle devrait obtenir si la répartition des revenus était équitable (23,9 % divisés par 10 %). Les classes moyennes – dont les revenus sont situés entre les 30 % inférieurs et les 20 % supérieurs –, qui représentent donc la moitié de la population, reçoivent la moitié du revenu global, après impôts. À l’autre extrémité de l’échelle des revenus, les 10 % les plus pauvres perçoivent 3,5 % de l’ensemble des revenus, soit trois fois moins que leur part dans la population. Le « gâteau des revenus » est loin d’être découpé de façon équitable. Sauf pour les trois tranches situées entre les 50 % et les 80 % qui reçoivent en revenus une part proche de leur poids dans la population.
Lire la suite _________________________ _________________________
À propos de : Paul Sabin, Public Citizens. The attack on Big Government and the Remaking of American Liberalism, W.W. Norton & Company
L’historien Paul Sabin retrace l’histoire des mobilisations citoyennes qui, en militant pour les droits des consommateurs et la protection de l’environnement dans les années 1960-70, ont sapé l’ordre issu du New Deal, fait le lit du conservatisme et conduit à la dérégulation du libéralisme.
Encore une histoire sur les turbulentes années 1960 et 1970 aux États-Unis ? Certes, et pourtant, dans le livre de l’historien Paul Sabin, nous sommes loin des rues bruyantes envahies par les jeunes militants contre la guerre du Vietnam ou pour les droits civiques des Noirs américains. Dans Public Citizens, les batailles se livrent surtout dans les tribunaux. Sabin retrace l’histoire des mobilisations citoyennes qui ont donné naissance aux mouvements pour les droits des consommateurs et pour la protection de l’environnement. Il replace ces actions citoyennes dans un contexte plus large d’activisme pour des causes comme la réforme du gouvernement, contre le nucléaire ou pour la défense des centres urbains. Il explique aussi que, par ces mobilisations, les citoyens publics ont mis au point de nouvelles façons de faire de la politique aux États-Unis. Mais surtout, et c’est la thèse principale du livre, Sabin affirme que les citoyens publics ont fait basculer le capitalisme américain d’un libéralisme régulé et interventionniste hérité de l’administration Roosevelt des années 1930 au libéralisme économique dérégulé et orienté vers le marché des années 1980. L’intervention de ces citoyens publics s’est donc traduite par une défiguration du libéralisme américain contemporain – un mélange d’interventionnisme social et économique de l’État et de contre-pouvoirs puissants garants du pluralisme.
Lire la suite ________________________ ________________________
Retour en images sur la conférence « Géopolitique du numérique » qui a ouvert notre journée de conférences consacrée à la souveraineté numérique le 15 janvier dernier au centre Panthéon de l'Université Paris 2.
Avec les interventions de : • Tariq Krim, Entrepreneur et pionnier du web français. Fondateur de netvibes, jolicloud et polite. Initiateur du mouvement slow web. Ancien vice président du Conseil national du numérique. • Ophélie Coelho, spécialiste des enjeux géopolitiques du numérique, membre du conseil scientifique de l’Institut Rousseau. • Clotilde Bômont, Chercheure au centre de recherche et de formation GEODE et doctorante à l’Université Panthéon-Sorbonne • Jean-Paul Smets, PDG de Rapid.Space, co-fondateur de l'alliance Euclidia, fondateur de Nexedi et créateur du logiciel libre "'ERP5". Présentation : La lutte pour l'indépendance numérique engage désormais l'avenir industriel, démocratique et géopolitique des nations. Des données critiques de nos services publics (en particulier de santé et de sécurité) aux données de nos grandes entreprises industrielles, rien ne semble échapper à la prédation des géants numériques américains et à la culture de la forfaiture si répandue chez nos élites dirigeantes. De la maîtrise des infrastructures à la maîtrise des couches logicielles, une bataille culturelle s'impose aujourd'hui dans le champ technologique. Entre la conception défaitiste et dangereuse du "cloud de confiance" porté par le gouvernement, et la vision réaliste et volontaire de nos intervenants, ce colloque est l'occasion de sortir des préjugés sur "l'impuissance" des acteurs français et européens du numérique, pour écrire un nouveau récit mobilisateur. Celui de la souveraineté numérique de notre pays et de ses institutions critiques.
C'est la semaine de tous les dangers pour les salles parisiennes dont beaucoup ont pris le risque de lancer de nouvelles productions. Sur le dernier trimestre 2021, le manque à gagner est de l'ordre de 25 % par rapport à une année normale.
Sur les planches, ce n'est pas encore la fête, malgré des affiches riches en stars. Une enquête réalisée entre le 3 et le 7 janvier auprès des adhérents du Syndicat national du théâtre privé, qui fédère une soixantaine de salles dans la capitale, une dizaine en régions, et une trentaine de producteurs/tourneurs, révèle une situation très fragile, entre un public qui traîne les pieds pour revenir et le personnel touché par la pandémie. « Les deux-tiers des adhérents nous indiquaient début janvier que les réservations pour le début d'année étaient faibles ou très faibles… », souligne la déléguée générale du SNDTP, Isabelle Gentilhomme
Lire la suite _________________________ _________________________