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Actualités socialistes - Page 324

  • PS - Rapport de la fondation Abbé-Pierre : pour que le logement fasse (enfin) irruption dans le débat national !

     

    - Mercredi 2 février 2022 

    Nathalie Appéré, secrétaire nationale au Logement, Politique de la ville et Rénovation urbaine

    Cédric Van Styvendael, secrétaire national au Logement, Politique de la ville et Rénovation urbaine

    Thomas Chevandier, secrétaire national adjoint au Logement

    Camille Vielhescaze, secrétaire national adjoint à la Politique de la ville

    La fondation Abbé-Pierre publie ce jour son 27e rapport annuel sur la situation du mal-logement en France. Celui-ci met une nouvelle fois en lumière une crise sociale massive, touchant plus d’1 Français sur 5 :

    • 4 millions de Français mal-logés (c’est-à-dire sans domicile, ou en hôtel, chez un proche, en sur-occupation lourde) ;

    • 12 millions de Français en situation de fragilité dans leur propre logement (c’est-à-dire en incapacité de payer leur loyer, subissant des coupures de gaz ou d’électricité, en situation de sur-occupation légère) ;

    • 2,2 millions de ménages en attente d’un logement social ;

    • 5,7 millions de personnes subissent un effort financier excessif pour payer leur loyer.

    Le rapport juge très sévèrement l’action de la présidence Macron. À juste titre. Pendant 5 années, l’actuelle majorité a effectué près de 15 milliards de sombres coupes budgétaires, inventant l’impôt sur les HLM et fragilisant de manière inédite la situation du logement social, celle des bailleurs sociaux et celle des allocataires des APL. Baisse des aides au logement dès 2017 ; ponction sur les bailleurs sociaux ; hausse de la TVA sur la construction de logements sociaux… De mesures budgétaires jamais annoncées par le candidat de 2017 aux renoncements sur le logement étudiant ou à l’échec de la promesse présidentielle que « plus personne ne dorme dans la rue avant la fin 2017 », jamais depuis 1984, l’effort pour le logement n’aura été aussi faible dans le budget de l’État (1,4 % du PIB).

    L’inquiétude serait déjà suffisamment grande, si ne venaient pas s’y ajouter les réticences de nombreux maires aujourd’hui à continuer de construire puisqu’ils n’y sont pas assez financièrement incités, puisque la densité urbaine pourtant indispensable fait l’objet de contestations fortes. L’inquiétude serait déjà suffisamment importante si ne venaient pas s’y ajouter des postures politiques qui ne peuvent que conduire à amplifier cette crise, de la droite et son haro sur le logement social, à certains à gauche qui embolisent la situation en refusant constructions et densité au nom de mauvais prétextes écologiques qui servent de faux-nez aux conservatismes. Répondre aux besoins sans étaler la ville ne saurait se faire sans assumer avec courage le débat sur la sobriété foncière et des densités désirables.

    Dans cette situation mortifère, il faut d’urgence réhabiliter l’acte de construire. Face à cette crise sociale, il faut d’urgence réaffirmer la place centrale du logement, et du logement social en particulier, dans notre modèle sociétal.

    Après le rapport de la fondation Abbé-Pierre, avec le monde du logement qui ne cesse d’alerter depuis cinq ans, le Parti socialiste et sa candidate Anne Hidalgo appellent à l’irruption du logement dans le débat national et des présidentielles, et à une mobilisation nationale pour le logement :

    • Pour que soit réaffirmé l’effort de production nécessaire de logements, notamment sociaux, à hauteur d’au moins 150 000 par an (dont une part prépondérante de logements très sociaux) et l’exigence de solidarité nationale en la matière ;
    • Pour que soit pris à bras-le-corps l’enjeu de maîtrise des coûts (avec notamment la création de foncières publiques) et des prix (avec notamment l’encadrement des loyers) ;
    • Pour que soit engagée la lutte contre la précarité énergétique à travers un grand plan pluriannuel de rénovation des bâtiments et l’instauration d’un tiers payant qui permette de différer le remboursement des travaux au moment de la vente du bien ;
    • Pour en faire un enjeu de pouvoir d’achat par la mise en place d’un bouclier logement pour les locataires les plus fragiles.

    Réaffirmons dans le débat national que le logement est au cœur des préoccupations quotidiennes et du pouvoir d’achat des Français ! Réaffirmons avec Anne Hidalgo qu’il est avant tout un droit universel et un bien commun dans notre société, et qu’il nous faut bâtir une nouvelle sécurité sociale du logement.

  • Le Vie des idées - Critique de la belle équipe

    À propos de : Simon Cottin-Marx, C’est pour la bonne cause ! Les désillusions du travail associatif, les Éditions de l’Atelier

    Tiers-lieu entre le secteur privé à but lucratif et le secteur public, le milieu associatif est loin d’un monde du travail idéal. Le sociologue Simon Cottin-Marx met en évidence les relations complexes entre bénévoles et salariés, avant d’ébaucher quelques propositions régulatrices.

    Dans son récent livre, le sociologue Simon Cottin-Marx propose une étude des paradoxes du travail dans le monde associatif en explorant le décalage entre les valeurs prônées, ce qu’il nomme « la mythologie associative », et les conditions de travail réelles et souvent dégradées du secteur. Cet ouvrage synthétise, grâce à cette focale transversale sur le travail, des éléments clés de compréhension du monde associatif aussi éclaté et complexe qu’hétérogène en croisant de nombreux travaux scientifiques et témoignages de salariés associatifs.

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  • Observatoire des inégalités - Revenus : quels sont les pays les plus inégalitaires au monde ?

    Données 21 janvier 2022

    L’Afrique du Sud, l’Inde et le Brésil ont un niveau d’inégalités de revenus très élevé. Les pays les plus égalitaires sont tous situés en Europe. La France se place entre la Suède et l’Allemagne. Le coefficient de Gini permet de le mesurer.

    Quels sont les pays où les inégalités de revenus sont les plus fortes ? Leur niveau est extrême en Inde et au Brésil, où le coefficient de Gini dépasse 0,6 selon les données 2019 du Word Inequality Datase. Cet indicateur d’inégalités culmine à 0,75 en Afrique du Sud où la fin de l’apartheid en 1992 n’a pas réduit les immenses écarts de revenu entre les Blancs les plus riches et les Noirs les plus pauvres.

    Les pays où les inégalités de revenus avant impôts sont les moins grandes sont situés en Europe occidentale, selon ce coefficient de Gini. Il est par exemple de 0,44 en France. D’autres pays font mieux, comme la Suède (0,39). Nos voisins britanniques et allemands sont à un niveau légèrement supérieur (respectivement 0,47 et 0,49).

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  • "La parole forte de Mme Taubira aurait pu être plus utile dans un soutien à Anne Hidalgo." P. Kanner

  • Sceneweb - Présidentielle 2022 : le Syndeac et la FNCC mettent la culture sur la table

    Le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) et la Fédération nationale des collectivités pour la culture (FNCC) tentent, chacun de leur côté, d’inscrire la politique culturelle à l’agenda des candidates et candidats à la prochaine élection présidentielle. Passage en revue de leurs propositions.

    2022 ne fait pas exception à la règle : la culture s’impose, pour l’heure, comme la grande absente des débats en vue de l’élection présidentielle. Pour tenter de faire émerger cette thématique dans le discours des candidates et des candidats, le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) et la Fédération nationale des collectivités pour la culture (FNCC) ont, chacun de leur côté, souhaité leur soumettre un ensemble de propositions compilées dans deux documents distincts : l’ouvrage Pour un service public de l’art et de la culture, pour le premier, et le manifeste Pour une République culturelle décentralisée, pour la seconde.

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  • Midi Libre - "Il y a un besoin de gauche, ses valeurs ne sont pas périmées", estime Carole Delga

    La présidente PS de la Région évoque l’actualité politique, la présidentielle et l’avenir du Parti socialiste dans lequel elle souhaite jouer un rôle majeur après les élections législatives de juin. 

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  • Le « Monopoly des Inégalités » - vu par les profs

    Retours d'expériences de deux enseignantes ayant assisté ou animé une séance avec leurs élèves de collège et lycée, autour du « Monopoly des inégalités ». Découvrez leurs avis sur cet outil pédagogique.

  • Regards - C’est quoi cette abstention des députés insoumis sur le génocide ouïghour ?

    Jeudi 20 janvier 2022, sur proposition des députés socialistes, une résolution dénonçant le génocide ouïghour a été votée à la quasi-unanimité de l’Assemblée nationale. Seuls les députés insoumis et un député communiste se sont abstenus.

    À la tribune de l’Assemblée, Clémentine Autain a expliqué l’abstention de son groupe. Surprise et déception parmi les défenseurs de la cause ouïghoure : la députée LFI de Seine-Saint-Denis a continûment agi en faveur des Ouïghours, relayant même des mots d’ordre dénonçant le génocide contre ce peuple musulman, aux confins de la Chine. Aussi rappelait-elle dans son intervention le caractère « glaçant » (tortures, viols, travail forcé, détentions de masse, fœtus arrachés…) des témoignages qui nous proviennent de Chine, et parlait de « dynamique génocidaire » en cours.

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  • LVSL - La BCE crée-t-elle les conditions d’une nouvelle crise financière ?

    Du fait de la complexité des questions monétaires, le rôle de la Banque centrale européenne (BCE) n’a été que superficiellement médiatisé. Depuis 2015, elle se livre à une politique massive de rachat de titres de dettes, connue sous le nom d’assouplissement quantitatif (quantitative easing). Des milliers de milliards d’euros ont été ainsi gratuitement donnés aux détenteurs de ces titres de dettes. Cette politique généreuse à l’égard des banques et entreprises concernées a eu pour résultat d’alimenter des bulles spéculatives. Ironie du sort : pour éviter que les bulles n’explosent, un recours accru au même assouplissement quantitatif qui les a créées pourrait s’avérer incontournable… au risque de les faire grossir indéfiniment ? La BCE semble prise au piège de ce cercle vicieux, pourtant mis en évidence par d’innombrables travaux académiques…

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  • Telos - EDF: pour sauver la flottille des revendeurs, on coule le navire amiral!

    Déjà affaiblie par de nombreuses saignées et des conditions réglementaires adverses, EDF est commise d’office au secours de ses propres concurrents, au risque de sa propre survie.  Elle va voir augmenter le volume de l’Accès régulé à l’énergie nucléaire historique (ARENH), une disposition de la loi NOME qui permet aux fournisseurs alternatifs d'accéder à un prix régulé de l'électricité produite dans les centrales nucléaires. Or cette augmentation enferre davantage le pays dans le schéma tragique de la fausse concurrence. Elle met en péril EDF, et avec elle le modèle nucléaire.

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    Public Sénat - La colère d'EDF contre le gouvernement

  • Libé - Au Portugal, un triomphe absolu pour le socialiste António Costa

    Contraint à des élections anticipées à la suite d’une mésentente avec ses partenaires de gauche, le patron du Parti socialiste revient en force à l’Assemblée avec la majorité absolue des sièges. L’extrême droite devient la troisième force du pays.

    Plus que jamais, le sexagénaire António Costa mérite son surnom de «politique Duracell». Dimanche, le leader socialiste a déjoué tous les pronostics en emportant haut la main les législatives portugaises anticipées. Son parti obtient la majorité absolue au Parlement. Les sondages auguraient pourtant d’une lutte à l’arraché avec son rival de centre droit, Rui Rio. Selon des résultats partiels portant sur toutes les circonscriptions sauf celles de l’étranger, qui élisent quatre députés, le Parti socialiste est arrivé en tête avec 41,7% des voix et au moins 117 sièges sur un total de 230. Le PSD de Rui Rio est en net recul et pourrait contraindre son chef à la démission.

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