Paris Match - Lucie Castets : « Je n’enterre rien du tout, je ne lâcherai pas »
Malgré le refus d’Emmanuel Macron de la nommer à Matignon ; malgré les premières failles dans l’union qui soutient sa « candidature », au sein du Parti socialiste ; malgré la rumeur Bernard Cazeneuve de plus en plus persistante, Lucie Castets affirme auprès de Paris Match qu’elle n’abandonnera pas. Entretien.
Avant un meeting organisé autour d’elle ce vendredi soir à Blois, Lucie Castets a multiplié les entretiens avec les responsables socialistes. Car le PS est tiraillé : une partie des dirigeants affirment désormais qu’il faut reprendre les discussions avec Emmanuel Macron, sans se limiter à son nom à elle pour trouver un Premier ministre…
Public Sénat Meeting du NFP à Blois : la direction du PS affiche une image d’unité
Lors de ses universités d’été, le Parti socialiste a organisé un meeting de dernière minute, en présence de Lucie Castets et de représentants des autres partis du Nouveau Front populaire. Cet événement n’est pas étranger aux débats qui secouent le parti à la rose, dont deux tendances souhaitent prendre leur distance avec l’alliance des partis de gauche. Assez pour faire tanguer le NFP ?
L’ex-Insoumise désormais ralliée aux Ecologistes a épinglé ceux qui seraient tentés d’accepter de diriger Matignon sans le soutien du Nouveau Front populaire, visant directement Bernard Cazeneuve.
A défaut d’être invités à la tribune du meeting de Lucie Castets ce vendredi 30 août au soir, ils se sont incrustés sur la photo de famille juste avant, à l’arrivée de Lucie Castets à la Halle aux grains de Blois, au Campus d’été du Parti socialiste (PS). Les ex-Insoumis Alexis Corbière et Raquel Garrido tiennent à montrer qu’ils soutiennent le Nouveau Front populaire et sa toujours candidate à Matignon en dépit de ne pas avoir été investis aux législatives par Jean-Luc Mélenchon sous la bannière de la coalition.
Libé - Que pèsent les frondeurs anti-NFP au sein du Parti socialiste ?
Entre interventions médiatiques et réunion des instances, les expressions se multiplient dans le PS pour prôner une prise de distance avec La France insoumise et le refus de censurer tout gouvernement qui ne serait pas emmené par Lucie Castets.
Maintenant qu’Emmanuel Macron a écarté l’hypothèse d’un exécutif NFP dirigé par Lucie Castets, faut-il censurer tout gouvernement alternatif ? C’est la question qui alimente un désaccord profond au sein du Parti socialiste, dont les cadres sont réunis de ce jeudi 29 août à samedi à Blois (Loir-et-Cher), à l’occasion des universités d’été du parti. Tout en répétant que le Premier ministre doit être de gauche, Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, a estimé dans le Parisien que le PS devrait s’ouvrir «aux autres forces républicaines».
Public Sénat - A Blois, les socialistes se déchirent sur leur discours de la méthode
Aux universités d’été du parti socialiste, les désaccords internes sur la stratégie pour Matignon se laissent voir. En apparence, l’ambiance est joviale, mais les débats sont tendus. Si tous les socialistes s’accordent sur les mesures qu’ils veulent voir appliquées par un éventuel gouvernement de gauche, la méthode ne fait pas consensus.
La séparation des majorités présidentielle et parlementaire ouvre logiquement la voie à une nouvelle cohabitation qui permettrait à l’Assemblée nationale de retrouver son plein rôle dans la direction politique du pays. Pour la quatrième fois depuis 1958, le 7 juillet 2024 les Français n’élisent pas au Parlement une majorité décalquée de celle qui a élu le président.
Ce retour au schéma parlementaire voulu par la Constitution de 1958, fût-il rationalisé, permet de rétablir une part de l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif surdominé par le président et le Parlement. En tant qu’arbitre et garant de la continuité de l’État, le chef de l’État nomme le premier ministre et sur proposition de celui-ci les différents ministres.
France Info - "Gagner la bataille" : le Parti socialiste ouvre son université d'été à Blois, entre combativité et divisions internes
Fort d'un bon score aux Européennes et aux législatives, le PS se montre confiant pour cette rentrée politique. Mais il reste traversé par de profondes dissensions sur la stratégie à adopter face à Emmanuel Macron.
Les socialistes se retrouvent à Blois à partir du jeudi 29 août pour leur université d'été. Une rentrée politique dans un contexte particulier puisque la France n'a toujours pas de nouveau Premier ministre. Emmanuel Macron poursuit ses consultations, avec jeudi matin les
représentants des régions de France, après avoir écarté l'option Lucie Castets à Matignon, la candidate du Nouveau Front populaire, en début de semaine. Le PS qui, malgré les montagnes russes de ces dernières années, tient à montrer qu'il remonte la pente, et pèse à gauche.