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Immigration, sécurité, budget. Les obsessions de la plupart des politiques et des médias ne sont pas longues à résumer. Mais qu’en pensent réellement les citoyen·nes ? On leur a pourtant bien posé la question mais personne ne semble s’intéresser à leurs réponses. C’est tout le sujet du documentaire “les Doléances” de la réalisatrice Hélène Desplanques, basé sur les cahiers de doléances écrits en 2019 suite au mouvement des Gilets jaunes. Ce film, on le visionne ensemble et on discute avec elle et Lucie Castets !
Industrie : Quelle feuille de route pour le NFP ? Conclusion du colloque industrie par Lucie Castets
15 oct. 2024
Intervention de l'Etat et rôle des salariés pour une industrie écologique et sociale, conclusion de mon colloque sur l'industrie avec le NFP et Lucie Castets. Avec Charles Fournier (EELV), Alexandre Ouizille (PS), Fabien Gay (PCF) et Marina Mesure (LFI).
Dans une interview à Libération, la candidate de la gauche pour Matignon déplore de n’avoir pas pu «développer», mardi soir sur BFMTV, une pensée qui sorte de la binarité “tous ou pas tous”.»
Conditions de travail difficiles, perte de sens, manque de reconnaissance, accidents et maladies professionnelles, les maux du travail sont nombreux. Fondé sur les acquis des sciences du travail, le recueil de propositions « travailler Mieux » vise à répertorier les mesures susceptibles d’améliorer la qualité du travail en France.
Invitée mardi soir de BFMTV, la première-ministrable de la gauche a considéré que «les migrants sont stigmatisés en permanence» alors qu’ils «contribuent au fonctionnement de la société».
C’est un sujet pour le moins éruptif. Alors que le nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, chantre d’une fermeté sur l’immigration, entend, comme il l’a annoncé au Figaro, «mettre un coup d'arrêt aux entrées illégales, et augmenter les sorties», l’une des principales figures de l’opposition a pris le premier flic de France à rebours. Invitée mardi soir de BFMTV, Lucie Castets, la première-ministrable du Nouveau Front populaire (NFP), s’est montrée «plutôt favorable» à la régularisation de «tous les sans-papiers». Qu’ils travaillent ou pas.
Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a réagi ce mercredi 25 septembre sur BFMTV sur les propos tenus la veille par Lucie Castets, qui se disait "plutôt favorable" à la régularisation de "tous les sans-papiers".
Les socialistes ont annoncé ce mardi 24 septembre qu’ils ne voteront pas le texte du Rassemblement national qui prévoit d’abroger la réforme des retraites d’Emmanuel Macron, dont l’examen est prévu le 31 octobre.
Invité de la matinale de Public Sénat, Pierre Jouvet, député européen et porte-parole du Parti socialiste est revenu sur la composition du gouvernement et la nomination de Bruno Retailleau à l’intérieur. Ce dernier dénonce la communication du nouveau ministre, s’interrogeant sur la politique qu’il souhaite défendre sur le fond.
Entre le dogme présidentiel de l’impossibilité d’augmenter les impôts et le programme fiscal voué à l’échec du Nouveau Front Populaire (NFP), il doit exister une voie pour plus de justice fiscale et la prise en compte des contraintes budgétaires. C’est ce que propose la présente note, après avoir rappelé les urgences de la situation de nos finances publiques.
Le programme porté par le Nouveau Front Populaire (NFP) pendant la campagne des récentes élections législatives aura eu la vertu de remettre le sujet de la fiscalité des plus fortunés au centre des débats.
Il s’agit d’un sujet tout à fait légitime dans un contexte où la France va devoir réaliser un effort d’économies massif – de l’ordre d’une centaine de milliards d’euros[1] – rien que pour stabiliser son endettement.
L’outil fiscal doit néanmoins être manié avec prudence et agilité, en particulier quand il s’agit de prélever des recettes sur les plus fortunés, qui sont généralement bien conseillés et assez mobiles. En la matière, la gesticulation politique au mépris du droit, qui n’est que trop fréquente, ou la simple erreur technique, se payent cash.
La période actuelle semble devoir marquer une profonde mutation de la Ve République, pour le meilleur mais aussi pour le pire. Si l’absence de majorité aux ordres nous rappelle que nous sommes dans un vrai régime parlementaire, l’épisode actuel démontre aussi de vraies failles dans notre édifice constitutionnel. Par Benjamin Morel, professeur de droit public.
La Ve République est un vrai régime parlementaire. Nous l’avons oublié, et pourtant, le texte constitutionnel ne saurait être plus clair sur ce point. Le gouvernement est responsable devant le Parlement. Le Président dispose certes de pouvoirs importants, mais ce sont des pouvoirs d’exception. Dire que le Président est fort parce qu’il peut déclencher l’article 16 (pleins pouvoirs), l’article 12 (dissoudre l’Assemblée nationale) ou utiliser le feu nucléaire relève du sophisme.
Le député de Corrèze et ancien président de la République a qualifié dimanche le gouvernement Barnier de « fragile » et dénoncé « un attelage qui paraît déjà brinquebalant ».
Le sénateur socialiste Patrick Kanner se dit "déçu pour les Français".
"La clarification est devant nos yeux : on va passer d'un gouvernement de centre-droit et de droite à un gouvernement de droite et de centre-droit", a dénoncé, jeudi 20 septembre sur franceinfo, le patron des sénateurs socialistes, Patrick Kanner, alors que Michel Barnier a proposé une architecture de gouvernement à Emmanuel Macron.
Les critiques de François Ruffin contre La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon rouvrent certaines fractures existant au sein du Nouveau Front populaire. Si certains regrettent l'étalage des divergences en public, les élus semblent se réjouir de la capacité retrouvée des partis de gauche à discuter.
En 2016, le groupe Les Républicains avaient tenté une procédure similaire contre le président socialiste après la parution du livre « Un président ne devrait pas dire ça ».
La candidate à Matignon des quatre partis du NFP était à l’Agora de la fête de l’Humanité, vendredi, devant un public dense et attentif.
C’est d’abord pour battre en brèche le narratif servi par Emmanuel Macron que Lucie Castets s’est exprimée à l’agora de l’Humanité. Des éléments de langage distillés par son entourage et ses ministres démissionnaires, martelant que si Macron n’a pas nommé Lucie Castets à Matignon, c’est parce que la gauche aurait été censurée aussitôt.
À gauche, rien ne va plus entre François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon. Le député de la Somme accuse l’ancien candidat à la présidentielle d’autoritarisme et d’avoir abandonné une partie de l’électorat rural.
Parmi les sujets d'opposition au sein de la gauche figure notamment la procédure de destitution portée par La France insoumise, et dont la recevabilité sera examinée mardi par le bureau de l'Assemblée.
La candidate malheureuse du Nouveau Front populaire à Matignon réalise une percée éclair dans l'électorat de gauche, montre le baromètre Elabe pour « Les Echos ». Elle devient la deuxième personnalité préférée de son camp.
S’il y a bien une gauche qui n’a rien fait pour gouverner après que le NFP est arrivé en tête aux législatives, c’est bien celle qui veut renouer avec le hollando-cazeneuvisme. La principale bataille des temps prochains sera de maintenir l’unité du Nouveau Front populaire.
ll a beaucoup été reproché aux insoumis de ne pas vouloir gouverner. En tout cas, pas maintenant. Jamais on ne s’interroge sur la volonté réelle des socialistes rebelles – ceux qui n’ont pour projet que de critiquer leur premier secrétaire et de renouer avec le hollando-cazeneuvisme – de prendre le pouvoir. Pourtant, depuis la Nupes, dont ils ne voulaient pas, jusqu’au Nouveau Front populaire (NFP), dont ils ne voulaient guère plus, ceux qu’on appelle les anti-Faure – d’Anne Hidalgo à Nicolas Mayer-Rossignol ou encore Hélène Geoffroy – n’ont eu de cesse de saboter les initiatives du NFP et son aspiration à gouverner le pays, avec Lucie Castets pour hôte de Matignon.
Le 20 juin 1944, trois miliciens viennent chercher Jean Zay à la maison d’arrêt de Riom où l’ancien ministre du Front populaire est incarcéré depuis 1941 et l’assassinent dans un bois près d’une carrière à Molles, dans l’Allier.
Pour le régime de Vichy et la presse collaborationniste, Jean Zay est une figure honnie. Ce radical, né en 1904 à Orléans, issu d’une famille juive, mais élevé dans la foi protestante, franc-maçon et membre de la Ligue des droits de l’homme, est pour le camp nationaliste l’incarnation même de cette IIIe République abhorrée et rendue responsable du désastre de 1940.
Depuis la nomination de Michel Barnier à Matignon, la ligne du Parti socialiste opposée à Olivier Faure multiplie les prises de parole tenant sa direction pour responsable dans l’échec de la nomination de Bernard Cazeneuve. Une accusation dont elle se défend, alors que le parti à la rose souhaite peser davantage à gauche.
Les élus des quatre partis de gauche font leur rentrée parlementaire en promettant de tout mettre en œuvre pour censurer le futur gouvernement. La France insoumise veut même destituer le chef de l'Etat. Sans assurance, pour l'instant, d'arriver à ses fins.
Le NFP est apparu victorieux lors du résultat des élections législatives, mais se présente désormais comme le grand perdant. En refusant tout compromis, la gauche a-t-elle manqué à son devoir de parti de gouvernement? A-t-elle encore seulement les moyens de gouverner?
Avec
Stéphanie Roza Chargée de recherches au CNRS, spécialiste des Lumières et de la Révolution française.
Frédéric Sawicki Professeur de science politique à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Le 23 juillet, après deux semaines de tergiversations, Lucie Castets était désignée candidate du Nouveau Front populaire (NFP) au poste de première ministre. Matignon est désormais occupé par Michel Barnier, issu de la droite LR (Les Républicains), qui gouverne en alliance avec les macronistes. Le tout sous surveillance de l’extrême droite... Le NFP, qui déposait ce mardi sa première motion de censure contre le gouvernement Barnier, aurait-il pu éviter ce scénario ? C'est en tout cas ce qu’affirment plusieurs figures du Parti socialiste (PS) ou de Place publique qui réclament de rompre avec La France insoumise (LFI). Après la grande mobilisation électorale du début de l’été, les partis de gauche auraient-ils oublié qu’ils ne feront pas plus de 30 % aux élections s’ils ne sont pas unis et décidés à convaincre davantage d’électeurs et électrices ?
Les critiques de François Ruffin contre La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon rouvrent certaines fractures existant au sein du Nouveau Front populaire. Si certains regrettent l'étalage des divergences en public, les élus semblent se réjouir de la capacité retrouvée des partis de gauche à discuter.
En 2016, le groupe Les Républicains avaient tenté une procédure similaire contre le président socialiste après la parution du livre « Un président ne devrait pas dire ça ».
La candidate à Matignon des quatre partis du NFP était à l’Agora de la fête de l’Humanité, vendredi, devant un public dense et attentif.
C’est d’abord pour battre en brèche le narratif servi par Emmanuel Macron que Lucie Castets s’est exprimée à l’agora de l’Humanité. Des éléments de langage distillés par son entourage et ses ministres démissionnaires, martelant que si Macron n’a pas nommé Lucie Castets à Matignon, c’est parce que la gauche aurait été censurée aussitôt.
À gauche, rien ne va plus entre François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon. Le député de la Somme accuse l’ancien candidat à la présidentielle d’autoritarisme et d’avoir abandonné une partie de l’électorat rural.
Parmi les sujets d'opposition au sein de la gauche figure notamment la procédure de destitution portée par La France insoumise, et dont la recevabilité sera examinée mardi par le bureau de l'Assemblée.
La candidate malheureuse du Nouveau Front populaire à Matignon réalise une percée éclair dans l'électorat de gauche, montre le baromètre Elabe pour « Les Echos ». Elle devient la deuxième personnalité préférée de son camp.
S’il y a bien une gauche qui n’a rien fait pour gouverner après que le NFP est arrivé en tête aux législatives, c’est bien celle qui veut renouer avec le hollando-cazeneuvisme. La principale bataille des temps prochains sera de maintenir l’unité du Nouveau Front populaire.
ll a beaucoup été reproché aux insoumis de ne pas vouloir gouverner. En tout cas, pas maintenant. Jamais on ne s’interroge sur la volonté réelle des socialistes rebelles – ceux qui n’ont pour projet que de critiquer leur premier secrétaire et de renouer avec le hollando-cazeneuvisme – de prendre le pouvoir. Pourtant, depuis la Nupes, dont ils ne voulaient pas, jusqu’au Nouveau Front populaire (NFP), dont ils ne voulaient guère plus, ceux qu’on appelle les anti-Faure – d’Anne Hidalgo à Nicolas Mayer-Rossignol ou encore Hélène Geoffroy – n’ont eu de cesse de saboter les initiatives du NFP et son aspiration à gouverner le pays, avec Lucie Castets pour hôte de Matignon.
Le 20 juin 1944, trois miliciens viennent chercher Jean Zay à la maison d’arrêt de Riom où l’ancien ministre du Front populaire est incarcéré depuis 1941 et l’assassinent dans un bois près d’une carrière à Molles, dans l’Allier.
Pour le régime de Vichy et la presse collaborationniste, Jean Zay est une figure honnie. Ce radical, né en 1904 à Orléans, issu d’une famille juive, mais élevé dans la foi protestante, franc-maçon et membre de la Ligue des droits de l’homme, est pour le camp nationaliste l’incarnation même de cette IIIe République abhorrée et rendue responsable du désastre de 1940.
Depuis la nomination de Michel Barnier à Matignon, la ligne du Parti socialiste opposée à Olivier Faure multiplie les prises de parole tenant sa direction pour responsable dans l’échec de la nomination de Bernard Cazeneuve. Une accusation dont elle se défend, alors que le parti à la rose souhaite peser davantage à gauche.
Les élus des quatre partis de gauche font leur rentrée parlementaire en promettant de tout mettre en œuvre pour censurer le futur gouvernement. La France insoumise veut même destituer le chef de l'Etat. Sans assurance, pour l'instant, d'arriver à ses fins.
Le NFP est apparu victorieux lors du résultat des élections législatives, mais se présente désormais comme le grand perdant. En refusant tout compromis, la gauche a-t-elle manqué à son devoir de parti de gouvernement? A-t-elle encore seulement les moyens de gouverner?
Avec
Stéphanie Roza Chargée de recherches au CNRS, spécialiste des Lumières et de la Révolution française.
Frédéric Sawicki Professeur de science politique à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Lucie Castets n'a pas été nommée Première ministre par Emmanuel Macron. La candidate du Nouveau Front populaire va d'abord prendre un peu de champ et ne retournera pas travailler à la mairie de Paris, où elle était directrice des finances.
Après avoir été très présente dans les médias tout l'été, Lucie Castets va lever le pied sur les interviews. Elle en est consciente, avec l'arrivée de Michel Barnier à Matignon, jeudi 6 septembre, on est dans une autre séquence. Continuer à courir les plateaux télé histoire de faire campagne pour devenir Première ministre n'aurait pas grand sens. La candidate déçue, et en colère, du NFP, va donc profiter des prochaines semaines pour se reposer, après un été à un rythme effréné
"Personne n'est prêt à ça. C'est une tâche immense, c'est vertigineux" a déclaré dans l'émission Sens politique, la candidate du NFP à Matignon à propos de sa propulsion sur le devant de la scène politique comme Première ministre putative de la Gauche.
Si les socialistes font bande à part en n’appelant pas à manifester le 7 septembre, le Nouveau Front populaire devrait tenir, renforcé par un pouvoir qui se droitise.
Michel Barnier, issu des LR, a été choisi par Emmanuel Macron comme successeur de Gabriel Attal. Une décision contestée au regard du résultat des élections législatives.
Dans l’article que nous reproduisons ci-dessous, « Alternatives Economiques » énumère « les chausse-trappes de la retraite à points ».
Guillaume Duval, journaliste à « Alternatives Economiques », dans son article daté du 4 septembre 2019 inventorie des questions sur le projet de réforme des retraites qui valident une partie des interrogations de la CFDT.
Même si l’analyse et les appréciations ne sont évidemment pas identiques, nous relayons cet article qui fait le choix de « nourrir le débat, sans condamner la réforme. »
Que propose le NFP en matière d’éducation ? Alors que les deux ministres démissionnaires Gabriel Attal et Nicole Belloubet ont choisi de se déplacer -séparément- dans des écoles du 92 – deuxième département le plus riche de France-, Lucie Castets a passé la journée de la rentrée dans le 93, département le plus pauvre et le plus jeune de l’hexagone. La communauté éducative du 93, parents d’élèves et professeurs, luttent pour un plan d’urgence depuis des mois sans être entendus. La FCPE, lors de sa conférence de presse qui s’est tenue le matin-même, a fait le même constat de Bondy, dans le 93 également. C’est donc dans le 93 que la candidate du Nouveau Front Populaire Lucie Castets a présenté la vision et le projet du NFP pour l’école. Pour elle, c’est un changement de cap « de fond mais aussi de méthode ».
Dans un article, « Marianne » évoque un devis de 51 000 euros pour elle et ses équipes transmis aux quatre partis de l’alliance de gauche.
Pas un euro touché. Lucie Castets, désignée par le Nouveau Front Populaire pour revendiquer Matignon, assure n’avoir jamais été rémunérée par les partis de gauche pour sa nouvelle activité politique. Ce, alors qu’un article de Marianne évoquait un devis et une estimation de rémunération à partir de septembre.
Le nom du président du Conseil économique social et environnemental (Cese) est apparu ce lundi 2 septembre dans la liste des prétendants pour Matignon. Selon «l’Obs», l’ancien patron de la Fédération nationale de la mutualité française a accepté le poste dimanche soir.
Le président de la République doit recevoir Bernard Cazeneuve, mais aussi Xavier Bertrand et Nicolas Sarkozy, toujours à la recherche d'un nouveau Premier ministre.
Les courants minoritaires du PS souhaitent que le parti poursuive les discussions à l'Elysée et se montre "constructif" vis-à-vis d'Emmanuel Macron. Une stratégie rejetée par Olivier Faure, le patron des socialistes.
A Blois, son nom était sur toutes les lèvres. Mais l’idée de voir l’ex-Premier ministre de François Hollande nommé à Matignon par Emmanuel Macron divise le Parti socialiste.
Il arrive sur le jingle des JO qui continue d’ambiancer le pays. « Le 26 juillet, en regardant la cérémonie d’ouverture, j’ai cru un temps que la gauche gouvernait la France. Et puis, je me suis réveillé », lance ce samedi 31 août Olivier Faure dans la Halle aux grains de Blois, en clôture du campus d’été du Parti socialiste.
Malgré le refus d’Emmanuel Macron de la nommer à Matignon ; malgré les premières failles dans l’union qui soutient sa « candidature », au sein du Parti socialiste ; malgré la rumeur Bernard Cazeneuve de plus en plus persistante, Lucie Castets affirme auprès de Paris Match qu’elle n’abandonnera pas. Entretien.
Avant un meeting organisé autour d’elle ce vendredi soir à Blois, Lucie Castets a multiplié les entretiens avec les responsables socialistes. Car le PS est tiraillé : une partie des dirigeants affirment désormais qu’il faut reprendre les discussions avec Emmanuel Macron, sans se limiter à son nom à elle pour trouver un Premier ministre…
Décidée à « préserver l’union de la gauche » et à briguer Matignon, malgré le refus d’Emmanuel Macron de la nommer, l’actuelle directrice des finances de la capitale, s’est jusqu’ici engagée publiquement sur ses congés d’été.
Afin de continuer à incarner l’alliance des partis de gauche, par lesquels elle se « sent toujours soutenue », la candidate commune du Nouveau Front populaire (NFP) pour Matignon, Lucie Castets, a annoncé qu’elle comptait « mettre fin à [ses] fonctions de directrice des finances à la ville de Paris », jeudi 29 août au micro de BFM-TV/RMC.
Entre interventions médiatiques et réunion des instances, les expressions se multiplient dans le PS pour prôner une prise de distance avec La France insoumise et le refus de censurer tout gouvernement qui ne serait pas emmené par Lucie Castets.
Maintenant qu’Emmanuel Macron a écarté l’hypothèse d’un exécutif NFP dirigé par Lucie Castets, faut-il censurer tout gouvernement alternatif ? C’est la question qui alimente un désaccord profond au sein du Parti socialiste, dont les cadres sont réunis de ce jeudi 29 août à samedi à Blois (Loir-et-Cher), à l’occasion des universités d’été du parti. Tout en répétant que le Premier ministre doit être de gauche, Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, a estimé dans le Parisien que le PS devrait s’ouvrir «aux autres forces républicaines».
Le maire socialiste de Saint-Ouen Karim Bouamrane, dont le nom circule pour Matignon, s'est dit vendredi "en capacité" de devenir Premier ministre en construisant des "compromis", mais a laissé entendre qu'il aurait besoin du feu vert préalable de son parti, et plus largement du Nouveau Front populaire.
Faute d’être parvenu à fracturer la gauche et les écologistes, Emmanuel Macron a décidé de ne pas nommer un Premier ministre qui mette en œuvre le programme du NFP. Comment les partis vont-ils réagir ?
La proposition surprise de Jean-Luc Mélenchon – cet homme a de la ressource en ce domaine – de soutenir sans participer un gouvernement du NFP aura eu le mérite d’éclaircir le jeu. La promesse de voter une motion de censure en cas de ministres insoumis était bien le prétexte pour s’opposer à la politique proposée par la gauche. Il est clair également qu’il ne peut y avoir de gouvernement NFP sans une de ses principales composantes. Imagine-t-on plus fragile gouvernement – déjà minoritaire à l’Assemblée nationale – tenant par le soutien d’un groupe extérieur à lui-même ? La modération de Lucie Castets face à cette proposition témoigne d’un gros doute. Le NFP ne peut réussir qu’en s’élargissant – y compris à des forces sociales au-delà des partis – et non en soustrayant. On attend des initiatives lisibles sur ce terrain.
Invitée mardi sur France Inter, la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon maintient que des "compromis" avec les autres groupes parlementaires restent possibles. Sa candidature au poste de Premier ministre a été écartée lundi par Emmanuel Macron.
La candidate choisie par le Nouveau Front populaire pour Matignon, et les chefs des parties du NFP ont écrit une lettre ouverte aux Français jeudi, à la veille de leur réunion à l'Elysée avec Emmanuel Mac
Après une baisse dans les années 1970 et 1980, les inégalités de revenus repartent à la hausse depuis la fin des années 1990. Notre synthèse avec les principaux indicateurs sur le sujet.
L’évolution des inégalités de revenu en France est sujet à de vifs débats. Pour comprendre le phénomène, il faut l’analyser sur le temps et utiliser différents indicateurs. Notre synthèse sur le sujet fait apparaitre un tournant à la fin des années 1990 qui sont marquées par une remontée des écarts. Observons les différents indicateurs.
Pour "le Nouvel Obs", les économistes Michaël Zemmour et Jean Pisani-Ferry ont échangé autour des principales mesures du programme économique du Nouveau Front populaire. Voici l'intégralité de leur débat.
INFO LE PARISIEN. Le président est ouvert à l’idée de recevoir les représentants du Nouveau front populaire (NFP) de manière groupée et… accompagnés de leur candidate à Matignon, « si c’est une demande collective ».
Le chef de l’Etat a invité les représentants des formations politiques à discuter afin de tenter de constituer un gouvernement et de nommer un Premier ministre, a fait savoir l’Elysée ce vendredi 16 août. Selon nos informations, la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon sera de la partie.
Socialistes, communistes, écologistes et Insoumis ont annoncé se rendre de manière unie à l’Élysée le 23 août. Ils seront accompagnés de Lucie Castets.
Plus d’un mois après le second tour des élections législatives, les dirigeants des partis du Nouveau Front populaire et Lucie Castets ont écrit aux députés et aux sénateurs pour leur présenter leur « cinq grandes priorités », poursuivant leur rapport de force face à Emmanuel Macron.
La candidate du Nouveau Front populaire à Matignon a détaillé ce lundi 12 août son programme de travail dans un courrier adressé aux députés et sénateurs des «groupes républicains». Elle a notamment expliqué qu’elle souhaitait donner plus de force au pouvoir législatif.
La directrice financière de la mairie de Paris enchaîne les interviews et les déplacements sur le terrain pour imposer son nom à Matignon. Mais elle se heurte à une actualité dominée par les JO et un président de la République qui n'a pas l'intention de la nommer.
Qualifié pour la finale olympique du 5 000 m, l’athlète Hugo Hay a largement fustigé la politique d’Emmanuel Macron, ainsi que son attitude vis-à-vis des sportifs médaillés dans les colonnes de l’Humanité.
Quelques heures avant d’obtenir sa qualification pour la finale olympique du 5 000 m, le quotidien L’Humanité a publié une interview du demi-fondeur Hugo Hay, dans laquelle il développe largement ses opinions politiques. Et l’athlète français de 27 ans s’est montré très critique vis-à-vis d’Emmanuel Macron. « J’aurais deux-trois choses à lui dire », a-t-il embrayé en réponse à une question sur une éventuelle rencontre avec le président de la République en cas de médaille.
Dans des confidences accordées à Paris Match, la haute fonctionnaire révèle être mariée à une femme et mère d’un enfant en bas âge.
L’annonce a de quoi surprendre en plein cœur de l’été. Alors que la campagne de la «première ministrable» du Nouveau Front populaire (NFP) Lucie Castets peine à franchir le mur du son en cette parenthèse olympique, la haute fonctionnaire s’est livrée sur son parcours à Paris Match . Pour mieux se faire connaître des Français, cette proche d’Anne Hidalgo, inconnue du grand public lors de sa désignation par le cartel des gauches à la fin juillet, s’est épanchée sur sa vie privée. L’occasion de révéler publiquement son homosexualité.
Le nom de l’actuel président du conseil régional des Hauts-de-France, membre des Républicains, est de plus en plus cité par le camp présidentiel, toujours en quête d’un premier ministre.
La nomination du Premier ministre se rapproche et pourrait être très rapide après la cérémonie de clôture des JO. L’hypothèse Lucie Castets ne semble pas privilégiée par l’Elysée. Pourtant, la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon ne renonce pas.
Après une forte progression dans l'électorat de gauche le mois dernier, saluant le scellement du Nouveau Front populaire (NFP), les principales têtes d'affiche de l'alliance sont aujourd'hui pénalisées par leur échec à conquérir Matignon. Lucie Castets est déjà fortement rejetée en dehors de son camp.
l'essentiel Alors qu’Emmanuel Macron a bien indiqué qu’il ne nommerait pas de nouveau Premier ministre avant la fin des Jeux Olympiques de Paris, Lucie Castets est en campagne et multiplie les sorties médiatiques. Mais pour le politologue Benjamin Morel, la candidate du NFP à Matignon pourrait bien s’épuiser pour pas grand-chose…
Lucie Castet, candidate du Front Populaire au poste de Première Ministre s'entretient avec Sébastien Crépel co-directeur de la rédaction et Julia Hamlaoui, cheffe de l'Humatinale.
"Je suis très en colère, c'est une trahison. Le président de la République se place en cohabitation avec le Rassemblement national. Nous censurerons le gouvernement Barnier" Lucie Castets, candidate à Matignon du Nouveau Front Populaire, invitée de Thomas Sotto dans #RTLMatin (intégrale)
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste était l'invité du 8h30 franceinfo,lundi 26 août 2024. Il répondait à Bérengère Bonte et Hadrien Bect.
(Re)Découvrez le grand entretien avec Lucie Castets depuis les #Amfis2024. Un entretien mené par Manon Aubry et Hadrien Clouet. En présence de Mathilde Panot et Manuel Bompard.