28 septembre
Dans une interview à Libération, la candidate de la gauche pour Matignon déplore de n’avoir pas pu «développer», mardi soir sur BFMTV, une pensée qui sorte de la binarité “tous ou pas tous”.»
26 septembre
La Vie des idées - Travailler mieux, un recueil de propositions
Conditions de travail difficiles, perte de sens, manque de reconnaissance, accidents et maladies professionnelles, les maux du travail sont nombreux. Fondé sur les acquis des sciences du travail, le recueil de propositions « travailler Mieux » vise à répertorier les mesures susceptibles d’améliorer la qualité du travail en France.
Les Français sont parmi les Européens les plus attachés au travail, près de 70% d’entre eux affirmant que le travail est très important. Cependant, pour beaucoup, la vie au travail en France est difficile : le nombre d’accidents du travail y est largement supérieur aux moyennes européennes (3,32 accidents mortels pour 100 000 personnes en emplois en France en 2021, contre 2,66 en Italie, 1,54 en Pologne, 0,84 en Allemagne, 0,77 en Suède ou 0,33 aux Pays-Bas), les conditions de travail sont souvent moins bonnes qu’ailleurs en Europe ; de nombreuses personnes manquent de reconnaissance pour les tâches accomplies ; problèmes de santé au travail et perte de sens gagnent de nombreuses professions, y compris celles d’encadrement (perte de vocation des managers).
25 septembre
Invitée mardi soir de BFMTV, la première-ministrable de la gauche a considéré que «les migrants sont stigmatisés en permanence» alors qu’ils «contribuent au fonctionnement de la société».
C’est un sujet pour le moins éruptif. Alors que le nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, chantre d’une fermeté sur l’immigration, entend, comme il l’a annoncé au Figaro , «mettre un coup d'arrêt aux entrées illégales, et augmenter les sorties», l’une des principales figures de l’opposition a pris le premier flic de France à rebours. Invitée mardi soir de BFMTV, Lucie Castets, la première-ministrable du Nouveau Front populaire (NFP), s’est montrée «plutôt favorable» à la régularisation de «tous les sans-papiers». Qu’ils travaillent ou pas.
Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a réagi ce mercredi 25 septembre sur BFMTV sur les propos tenus la veille par Lucie Castets, qui se disait "plutôt favorable" à la régularisation de "tous les sans-papiers".
Les socialistes ont annoncé ce mardi 24 septembre qu’ils ne voteront pas le texte du Rassemblement national qui prévoit d’abroger la réforme des retraites d’Emmanuel Macron, dont l’examen est prévu le 31 octobre.
24 septembre
Invité de la matinale de Public Sénat, Pierre Jouvet, député européen et porte-parole du Parti socialiste est revenu sur la composition du gouvernement et la nomination de Bruno Retailleau à l’intérieur. Ce dernier dénonce la communication du nouveau ministre, s’interrogeant sur la politique qu’il souhaite défendre sur le fond.
Terra Nova - Quel rendement peut-on réellement attendre de la taxation des plus fortunés ?
Entre le dogme présidentiel de l’impossibilité d’augmenter les impôts et le programme fiscal voué à l’échec du Nouveau Front Populaire (NFP), il doit exister une voie pour plus de justice fiscale et la prise en compte des contraintes budgétaires. C’est ce que propose la présente note, après avoir rappelé les urgences de la situation de nos finances publiques.
Le programme porté par le Nouveau Front Populaire (NFP) pendant la campagne des récentes élections législatives aura eu la vertu de remettre le sujet de la fiscalité des plus fortunés au centre des débats.
Il s’agit d’un sujet tout à fait légitime dans un contexte où la France va devoir réaliser un effort d’économies massif – de l’ordre d’une centaine de milliards d’euros[1] – rien que pour stabiliser son endettement.
L’outil fiscal doit néanmoins être manié avec prudence et agilité, en particulier quand il s’agit de prélever des recettes sur les plus fortunés, qui sont généralement bien conseillés et assez mobiles. En la matière, la gesticulation politique au mépris du droit, qui n’est que trop fréquente, ou la simple erreur technique, se payent cash.
23 septembre
Le Vent se léve - Benjamin Morel - République en claire obscure
La période actuelle semble devoir marquer une profonde mutation de la Ve République, pour le meilleur mais aussi pour le pire. Si l’absence de majorité aux ordres nous rappelle que nous sommes dans un vrai régime parlementaire, l’épisode actuel démontre aussi de vraies failles dans notre édifice constitutionnel. Par Benjamin Morel, professeur de droit public.
La Ve République est un vrai régime parlementaire. Nous l’avons oublié, et pourtant, le texte constitutionnel ne saurait être plus clair sur ce point. Le gouvernement est responsable devant le Parlement. Le Président dispose certes de pouvoirs importants, mais ce sont des pouvoirs d’exception. Dire que le Président est fort parce qu’il peut déclencher l’article 16 (pleins pouvoirs), l’article 12 (dissoudre l’Assemblée nationale) ou utiliser le feu nucléaire relève du sophisme.
22 septembre
Le député de Corrèze et ancien président de la République a qualifié dimanche le gouvernement Barnier de « fragile » et dénoncé « un attelage qui paraît déjà brinquebalant ».
À peine né pour tenter de clore une longue crise politique, le gouvernement de Michel Barnier est déjà sous le feu des critiques, aussi bien de la gauche que du Rassemblement national (RN), mais pour différentes raisons. Ces derniers tiennent néanmoins la survie de ce nouveau gouvernement entre leurs mains, chaque camp se disant prêt à le censurer.
21 septembre
"La clarification est devant nos yeux : on va passer d'un gouvernement de centre-droit et de droite à un gouvernement de droite et de centre-droit", a dénoncé, jeudi 20 septembre sur franceinfo, le patron des sénateurs socialistes, Patrick Kanner, alors que Michel Barnier a proposé une architecture de gouvernement à Emmanuel Macron.
20 septembre
Les critiques de François Ruffin contre La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon rouvrent certaines fractures existant au sein du Nouveau Front populaire. Si certains regrettent l'étalage des divergences en public, les élus semblent se réjouir de la capacité retrouvée des partis de gauche à discuter.
19 septembre
En 2016, le groupe Les Républicains avaient tenté une procédure similaire contre le président socialiste après la parution du livre « Un président ne devrait pas dire ça ».
17 septembre
L'Huma- Lucie Castets : « Il est faux de dire que le NFP n’a pas tendu la main à d’autres forces »
La candidate à Matignon des quatre partis du NFP était à l’Agora de la fête de l’Humanité, vendredi, devant un public dense et attentif.
C’est d’abord pour battre en brèche le narratif servi par Emmanuel Macron que Lucie Castets s’est exprimée à l’agora de l’Humanité. Des éléments de langage distillés par son entourage et ses ministres démissionnaires, martelant que si Macron n’a pas nommé Lucie Castets à Matignon, c’est parce que la gauche aurait été censurée aussitôt.
16 septembre
France Info - Nouveau Front populaire : le torchon brûle entre François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon
À gauche, rien ne va plus entre François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon. Le député de la Somme accuse l’ancien candidat à la présidentielle d’autoritarisme et d’avoir abandonné une partie de l’électorat rural.
Le député picard a été pris à partie par des sympathisants insoumis lors d’un débat face au député LFI Raphaël Arnault.
Les Echos - SONDAGE EXCLUSIF - Lucie Castets, nouvelle coqueluche du peuple de gauche
La candidate malheureuse du Nouveau Front populaire à Matignon réalise une percée éclair dans l'électorat de gauche, montre le baromètre Elabe pour « Les Echos ». Elle devient la deuxième personnalité préférée de son camp.
13 septembre
Politis- L’unité à gauche, un bien précieux
S’il y a bien une gauche qui n’a rien fait pour gouverner après que le NFP est arrivé en tête aux législatives, c’est bien celle qui veut renouer avec le hollando-cazeneuvisme. La principale bataille des temps prochains sera de maintenir l’unité du Nouveau Front populaire.
ll a beaucoup été reproché aux insoumis de ne pas vouloir gouverner. En tout cas, pas maintenant. Jamais on ne s’interroge sur la volonté réelle des socialistes rebelles – ceux qui n’ont pour projet que de critiquer leur premier secrétaire et de renouer avec le hollando-cazeneuvisme – de prendre le pouvoir. Pourtant, depuis la Nupes, dont ils ne voulaient pas, jusqu’au Nouveau Front populaire (NFP), dont ils ne voulaient guère plus, ceux qu’on appelle les anti-Faure – d’Anne Hidalgo à Nicolas Mayer-Rossignol ou encore Hélène Geoffroy – n’ont eu de cesse de saboter les initiatives du NFP et son aspiration à gouverner le pays, avec Lucie Castets pour hôte de Matignon.
12 septembre
Le 20 juin 1944, trois miliciens viennent chercher Jean Zay à la maison d’arrêt de Riom où l’ancien ministre du Front populaire est incarcéré depuis 1941 et l’assassinent dans un bois près d’une carrière à Molles, dans l’Allier.
Pour le régime de Vichy et la presse collaborationniste, Jean Zay est une figure honnie. Ce radical, né en 1904 à Orléans, issu d’une famille juive, mais élevé dans la foi protestante, franc-maçon et membre de la Ligue des droits de l’homme, est pour le camp nationaliste l’incarnation même de cette IIIe République abhorrée et rendue responsable du désastre de 1940.
11 septembre
Public Sénat - Après la nomination de Michel Barnier, les secousses continuent au PS
Les élus des quatre partis de gauche font leur rentrée parlementaire en promettant de tout mettre en œuvre pour censurer le futur gouvernement. La France insoumise veut même destituer le chef de l'Etat. Sans assurance, pour l'instant, d'arriver à ses fins.
10 septembre
Radio France - La gauche a-t-elle laissé passer sa chance ?
Le NFP est apparu victorieux lors du résultat des élections législatives, mais se présente désormais comme le grand perdant. En refusant tout compromis, la gauche a-t-elle manqué à son devoir de parti de gouvernement? A-t-elle encore seulement les moyens de gouverner?
- Stéphanie Roza Chargée de recherches au CNRS, spécialiste des Lumières et de la Révolution française.
- Frédéric Sawicki Professeur de science politique à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne