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Qui succédera à Angela Merkel ? Les sociaux-démocrates d’Olaf Scholz et les conservateurs d’Armin Laschet sont dans un mouchoir de poche, autour de 25 %, selon des estimations.
Les instituts de sondage annonçaient des résultats serrés. C’est le cas. Les sociaux-démocrates et les conservateurs sont au coude-à-coude en Allemagne, selon des projections à la sortie des urnes communiqués dimanche 26 septembre. Les deux partis prétendent l’un comme l’autre vouloir former le prochain gouvernement.
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Les Allemands partagent traditionnellement leurs voix entre deux blocs. Ce vote “stratégique” a pu favoriser des petits partis. On peut ainsi prendre l’exemple des libéraux du FDP, qui ont ainsi pu facilement dépasser le seuil des 5%, faire leur entrée au Bundestag et y endosser le rôle de faiseurs de roi dans les négociations de formation des coalitions.
Cependant, le jeu politique allemand s’est désormais spectaculairement complexifié. Les scénarios de formation de coalition sont cette fois-ci difficilement lisibles, ce qui complique la réflexion des Allemands au moment de décider de leur vote. Une difficulté qui touche même les électeurs les mieux informés.
Cette complexification du jeu politique allemand s’explique en partie par le déclin du Lagerkampf, la “lutte des camps”. Il fut en effet un temps où la politique allemande se divisait entre un bloc conservateur – les chrétiens-démocrates de centre-droit de la CDU, les Bavarois de l’Union chrétienne-sociale (CSU) et les libéraux du FDP – et un bloc “progressiste” constitué des sociaux-démocrates du SDP et des Verts. Cette frontière s’est depuis largement brouillée : les deux derniers gouvernements ont été formés autour de “grandes coalitions” incluant à la fois la CDU/CSU et le SPD. Ces alliances contre-nature entre deux blocs idéologiques antagonistes ont pu donner à une partie de l’électorat des deux camps le sentiment d’avoir été trompé.
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Kevin Kühnert, le président des jeunes sociaux-démocrates a suscité de vives réactions à droite comme à gauche, à moins de trois semaines des élections européennes, que son parti aborde en situation de faiblesse
A trois semaines des élections européennes du 26 mai, c’est une polémique qui devrait compliquer un peu plus la campagne, déjà difficile, du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD). En se déclarant favorable à la « collectivisation » de grandes entreprises telles que BMW, Kevin Kühnert, le président des « Jusos », les jeunes socialistes, a ouvert une discussion passionnée outre-Rhin, y compris au SPD où ses propos risquent de relancer le débat sur la participation de celui-ci à « grande coalition » d’Angela Merkel.
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Elue lors du congrès du SPD, dimanche, Andrea Nahles devra présider une formation qui gouverne avec ses adversaires, les conservateurs
Au lendemain de l'accord des sociaux-démocrates allemands avec les conservateurs de la CDU, où va la social-démocratie ? Quel avenir pour les socialistes français alors que se prépare le congrès de la "refondation". Pour en parler, Emmanuel Maurel, candidat de l'aile gauche du PS pour en prendre la tête, était l'invité de #LaMidinale.
Le Parti social-démocrate aura rarement été aussi divisé. Deux mois et demi après les élections fédérales, le SPD a décidé, jeudi, lors d'un congrès à Berlin, d'engager des discussions «ouvertes» avec la CDU/CSU pour donner à l'Allemagne un gouvernement mais sans préjuger de leur résultat. Traumatisé par sa défaite, la pire de son histoire (seulement 20,5 % de voix), en crise existentielle, le SPD hésite et tremble: la base redoute une nouvelle grande coalition, les élus plaident pour gouverner au nom de «la responsabilité», d'autres cherchent une voie intermédiaire comme «tolérer» un gouvernement minoritaire d'Angela Merkel, quelques-uns, très rares, préféreraient de nouvelles élections.
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Comment analyser les résultats du SPD à l’issue des élections fédérales en Allemagne, le 24 septembre 2017 ? Arrivé second avec un peu plus de 20% des voix, le SPD a atteint son plus bas score.
Si les résultats sont décevants, Christian Petry, député SPD au Bundestag, porte-parole adjoint du groupe parlementaire, chargé des affaires européennes, y voit, néanmoins, l’occasion de saisir de cette opportunité pour incarner la principale force politique d’opposition.
L'entretien est traduit en français par Isabelle Fagard.
Les partis socialistes d’Europe s’interrogent après la déroute de Benoît Hamon au premier tour de l’élection présidentielle.
Le #17h, épisode 79 - Le regard Daniel Stich... par PartiSocialiste