Le Parti social-démocrate aura rarement été aussi divisé. Deux mois et demi après les élections fédérales, le SPD a décidé, jeudi, lors d'un congrès à Berlin, d'engager des discussions «ouvertes» avec la CDU/CSU pour donner à l'Allemagne un gouvernement mais sans préjuger de leur résultat. Traumatisé par sa défaite, la pire de son histoire (seulement 20,5 % de voix), en crise existentielle, le SPD hésite et tremble: la base redoute une nouvelle grande coalition, les élus plaident pour gouverner au nom de «la responsabilité», d'autres cherchent une voie intermédiaire comme «tolérer» un gouvernement minoritaire d'Angela Merkel, quelques-uns, très rares, préféreraient de nouvelles élections.
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