Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Analyses - Page 177

  • "Un président ne devrait pas dire ça..." : quel est l'objectif poursuivi par François Hollande ?


    "Un président ne devrait pas dire ça..... par francetvinfo

  • Thomas Piketty: "Le plus important c'est de contraindre les candidats à s'engager précisément sur les questions de fond: la mixité à l'école, la réforme fiscale, la refondation européenne"


    Thomas Piketty: "Le plus important c'est de... par franceinter

  • Telos - La solitude du président Gérard Grunberg 28 septembre 2016

    Dans sa récente interview à la revue Le Débat (n°191, septembre/octobre 2016), François Hollande regrette d’avoir manqué de partenaires et d’alliés pour pouvoir mener sa politique. Il soulève à ce propos un point important qu’il analyse comme l’un des vices de la Ve République : « En France, le président, même avec une majorité absolue à l’Assemblée nationale, est minoritaire dans le pays, par la nature même du système politique et des clivages structurés par l’élection présidentielle. » Il remarque en effet que le parti majoritaire ne représente dans le pays qu’entre un quart et un tiers des voix. « À la différence des pays parlementaires, poursuit-il, où les dirigeants, grâce à des coalitions, peuvent s’appuyer sur des majorités larges, le président français ne bénéficie en réalité que d’une assise étroite dans le pays ». Cette situation du président sera demain sans issue, ajoute-t-il, puisqu’élu face au Front national, il le sera « par défaut et non par adhésion. La contestation de son action est inscrite dans les données du scrutin », conclut-il.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • François Dubet répond aux questions d'Ali Baddou


    François Dubet répond aux questions d'Ali Baddou par franceinter

  • Slate - Comment Cambadélis est devenu la machine à punchlines du quinquennat

    Depuis toujours, l'ancien trotskiste est en roue libre et régale journalistes et politiques de ses bons mots. Pour le meilleur, et parfois pour le pire.

    Ce qu'il aime avant tout, Jean-Christophe Cambadélis, ce sont les métaphores. Évoquant la gauche et le risque de division, le premier secrétaire du Parti socialiste exhortait ainsi ses camarades, le 23 septembre: «Il ne s'agit pas de jouer perso, sinon on termine comme Ben Arfa.» Transféré cet été au PSG, le footballeur connu pour ses dribbles chaloupés a été écarté du groupe par son entraîneur... Motif: il ne travaille pas assez!

    Puis évoquant la droite, qui occupe tous les radars médiatiques de ce début de primaire, avec Nicolas Sarkozy en guest star, Jean-Christophe Cambadélis osait carrément: «Les quatre Dalton de la droite –et je ne vous dirais pas qui est Joe– sont dans la surenchère.» Tout le monde aura reconnu l'allusion à l'ancien chef de l'Etat, connu pour lancer une polémique par jour: Gaulois, Gabon, migrants, tout y passe... Face au cador médiatique, Cambadélis fait ce qu'il sait faire: régaler la galerie pour allumer des contre-feux.

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • OFCE - Le CICE est-il le bon instrument pour améliorer la compétitivité française ?

    3 octobre 2016

    par S. Guillou, T. Treibich, R. Sampognaro, L. Nesta

    Le 29 septembre 2016, France Stratégie a remis son rapport d’évaluation des effets du CICE. Le rapport conclut à une absence d’effet de court terme sur les exportations, allant à l’encontre de l’effet attendu du CICE sur la compétitivité des entreprises françaises. Parallèlement, la dégradation du solde commercial français qui se poursuit en 2013 et 2014 ne contredit pas ce résultat.  Faut-il en conclure que le CICE n’est pas un bon outil pour améliorer la compétitivité et augmenter la valeur des exportations ? Nos résultats montrent qu’on devrait s’attendre à terme à un effet positif du CICE sur les exportations compris entre 1,5 et 5,0 milliards d’euros grâce à une baisse du coût du travail équivalente à la créance CICE de 2013, soit 1% de la valeur exportée ou 0,25% du PIB. Cet effet de moyen terme ne contredit pas les résultats des autres équipes évaluant le CICE (TEPP et LIEPP). Nous privilégions en effet la thèse de l’attentisme des entreprises face à cette mesure nouvelle pour expliquer les faibles effets de court terme.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • OFCE - Prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu et année de transition : quel impact pour les finances publiques et l’équité fiscale?

    27 septembre 2016

    par Gilles Le Garrec et Vincent Touzé

    Dans le cadre du Projet de Loi de Finance 2017 présenté et discuté à l’Assemblée nationale à partir du mois d’octobre, le gouvernement Valls propose une réforme fiscale majeure avec la mise en place d’un prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu dès le mois de janvier 2018.

    Prélever l’IR à la source s’inscrit dans une démarche de simplification fiscale. Son principal attrait est d’offrir une meilleure synchronisation entre le moment où le revenu est perçu et celui où il est taxé, notamment au moment de la retraite ou à la suite d’un licenciement engendrant une baisse de revenu. La simplification fiscale est totale si le contribuable n’a plus de déclaration à faire et si le prélèvement à la source est libératoire, c’est-à-dire quand l’imposition est définitive et le revenu net perçu est libéré de toute obligation fiscale.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Observatoire des inégalités - Faire réussir tous les enfants

    15 septembre 2016 - Il est urgent de mettre plus de moyens là où se concentrent les difficultés, en rehaussant l’aide sociale à l’école d’une part, et en réorganisant, d’autre part, les pratiques pédagogiques notamment de l’éducation prioritaire. Par Jean-Paul Delahaye, auteur du rapport « Grande pauvreté et réussite scolaire ».

    Seuls 5 % des décrocheurs à l’école sont des enfants de cadres contre 48 % d’enfants d’ouvriers. Notre élitisme « républicain » est surtout un élitisme social. Pourquoi est-ce si difficile en France de bâtir un système éducatif qui soit organisé pour que tous les enfants réussissent et qui ne soit pas essentiellement concentré sur la fonction de sélection des meilleurs ? Le problème n’est pas seulement social, il est aussi pédagogique. Pour une école plus juste, il faut aider, par des actions sociales et de santé, les élèves pauvres à entrer plus sereinement dans les apprentissages et refonder l’organisation pédagogique de l’école pour un système éducatif plus inclusif.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Observatoire des inégalités - Un million de pauvres de plus en dix ans

    6 septembre 2016 - La France compte entre 5 et 8,8 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2004 et 2014, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million au seuil à 50 % du revenu médian comme au seuil de 60 %, principalement sous l’effet de la progression du chômage.


    La France compte 5 millions de pauvres au seuil à 50 % du revenu médian [1] et 8,8 millions à celui de 60 %, selon les données 2014 de l’Insee (dernière année disponible). Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,1 %, dans le second de 14,1 %. Quelque soit le seuil retenu, le taux de pauvreté s’élève de 1,2 point. Au cours des dix dernières années (2004-2014), le nombre de pauvres a augmenté de 950 000 au seuil à 50 % et de 1,2 million au seuil à 60 %.

    La pauvreté a fortement progressé à partir de 2008, avec l’accentuation des difficultés économiques liées à la crise financière. Entre 2008 et 2012, le nombre de pauvres, au seuil à 50 % comme à 60 %, a augmenté de 800 000. Le taux de pauvreté à 50 % s’est élevé de 7 à 8 %, celui à 60 % de 13 à 14 %. Depuis 2012, le taux et le nombre de pauvres stagnent selon l’Insee.

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • Observatoire des inégalités - Jeunesse : le soutien financier de la famille change tout

    9 septembre 2016 - 88 % des enfants de cadres âgés de 18 à 24 ans reçoivent une aide financière de leurs parents, contre 61 % des jeunes dont le père est ouvrier. Et les premiers reçoivent des montants bien plus importants que les seconds.


    Sept jeunes âgés de 18 à 24 ans sur dix reçoivent une aide financière de leurs parents selon une étude de l’Insee [1] qui dévoile les résultats d’une enquête inédite menée en 2014 sur les revenus des jeunes. Mais 88 % des enfants de cadres reçoivent un tel soutien, contre 61 % des enfants d’ouvriers. Les premiers peuvent compter sur 400 euros (l’équivalent d’un tiers de Smic) par mois en moyenne, tandis que les seconds touchent 160 euros [2].

    Cette aide peut pendre plusieurs formes : un versement monétaire (pour 37 % d’entre eux) ou une participation à leurs dépenses en téléphonie mobile ou liées à Internet (51 %), ainsi qu’à leurs frais de transports (36 %). Les jeunes en cours d’études qui n’habitent plus chez leurs parents sont particulièrement concernés et bénéficient des plus gros montants (plus de 500 euros par mois). Ces derniers sont les plus nombreux à utiliser ce montant pour payer leur loyer (57 %). Il faut ajouter qu’un jeune sur deux qui n’habite plus chez ses parents et qui reçoit un revenu social (bourse d’études, allocation chômage, aide au logement, etc.) perçoit une aide au logement. Parmi eux, sept sur dix bénéficient aussi d’une aide de leurs parents.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Telos - La pensée magique de la mixité sociale, Olivier Galland 15 septembre 2016

    Dans un article de son blog du Monde sur la mixité sociale Thomas Piketty ne propose rien de moins que de mettre en place un système d’affectation des élèves dans les collèges, y compris les collèges privés, qui fasse en sorte qu’on aboutisse dans chaque établissement à un taux d’élèves défavorisés compris entre 10% et 20%. Cette proposition pose deux problèmes que l’article de Piketty laisse totalement de côté : la mixité sociale augmente-t-elle véritablement les chances de réussite des élèves défavorisés ? Peut-on dans une société démocratique contraindre à ce point les choix individuels pour faire le bonheur des gens – si tant est que la réponse à la première question soit positive – à leur place ?

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________