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Analyses - Page 175

  • Le Front national : entretien avec Joël Gombin

    A l’occasion de la sortie de son nouveau livre, Le Front national (Eyrolles, octobre 2016), Joël Gombin, chercheur et membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, revient sur quatre décennies d’histoire de ce parti et propose un état des lieux de ses évolutions, ses atouts, ses contradictions et ses perspectives.

  • Observatoire des inégalités - Revenus : qui gagne combien ?

    20 octobre 2016 - La moitié de la population vit avec moins de 1 700 euros par mois pour une personne seule après impôts et prestations sociales, 90 % perçoivent moins de 3 100 euros. Le niveau de vie des couches moyennes se situe aux alentours de 1 700 euros.


    10 % de la population vit avec 900 euros mensuels ou moins - pour une personne seule - et 30 % avec moins de 1 330 euros. Le niveau de vie des couches moyennes se situe aux alentours de 1 700 euros par mois. A partir de 2 000 euros, on entre dans le tiers le plus favorisé et à partir de 3 100 euros, on se distingue vraiment du lot en accédant au dixième le plus aisé.

    Ces données doivent être utilisées avec précaution. D’une part, il ne s’agit pas du salaire mais du niveau de vie, qui outre les salaires, comprend les revenus du patrimoine (immobilier, placements financiers ou autres) et les prestations sociales. On en déduit les impôts versés. D’autre part, il s’agit des revenus pour l’équivalent [1] d’une personne seule, non de ceux des couples ou des familles. Ces données ne prennent pas en compte le coût du logement. Un célibataire qui touche 1 700 euros ne vit pas de la même façon selon qu’il doit débourser 700 euros par mois à Paris ou 300 euros à Limoges.

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  • OFCE - Chômage : forte volatilité, faible baisse

    Les chiffres du chômage du mois de septembre 2016, publiés par Pôle emploi, font apparaître une baisse spectaculaire du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (-66 300 personnes en France métropolitaine). Cette forte baisse fait plus que compenser la hausse tout aussi spectaculaire du mois dernier (+50 200). Au total, sur trois mois, le recul du nombre de demandeurs d’emplois atteint 35 200, troisième baisse trimestrielle consécutive, ce qui n’avait plus été observé depuis le début de la crise au début de 2008. Le chiffre de septembre confirme ainsi le retournement progressif de la courbe des DEFM sur un horizon de temps plus long : depuis le début de l’année, les effectifs en catégorie A ont baissé de 90 000 personnes et de 59 500 sur un an. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), la baisse mensuelle est moins prononcée (-38 000 personnes), probablement parce qu’une partie des inscrits sans aucune activité a changé de catégorie après avoir retrouvé une activité réduite.

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  • OFCE - L’optimisme des banquiers centraux a-t-il un effet sur les marchés ?

    6 octobre 2016

    par Paul Hubert et Fabien Labondance

    Les « esprits animaux », aussi appelés « erreurs d’optimisme et de pessimisme » ou « sentiments » contribuent aux fluctuations macroéconomiques comme mis en lumière par Pigou (1927), Keynes (1936), ou plus récemment Angeletos et La’O (2013)[1]. La quantification de tels concepts inobservables apparaît cruciale pour comprendre comment les agents économiques forment leurs anticipations et prennent leurs décisions, qui à leur tour influencent l’économie. Dans un récent document de travail, nous étudions cette question en analysant la communication des banques centrales et en évaluant ses effets sur les anticipations de marchés de taux d’intérêt.

    Notre étude a pour objectif de quantifier le « sentiment » véhiculé par la communication des banques centrales à travers les déclarations de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et la Reserve fédérale américaine (Fed) puis nous testons si cet optimisme ou ce pessimisme transmis dans ces déclarations affecte la structure par terme des anticipations de taux d’intérêt à court terme.

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  • Fondation Jean Jaurès - L’évolution de la démocratie en Turquie depuis l’arrivée au pouvoir d’Erdogan en 2002

    Le durcissement du régime turc ne date pas du coup d’Etat raté du 15 juillet 2016. C’est ce que démontre Aydin Cingi, directeur de la SODEV (Fondation pour la social-démocratie, Turquie), qui analyse l’évolution de la situation politique du pays depuis l’arrivée au pouvoir en 2002 de l’AKP et de Recep Tayyip Erdogan.

  • Jean Gadrey - S’intéresser aux coûts économiques des inégalités : un piège politique et éthique ?

    C’est en tout cas ce que laissent entendre le titre (« Discriminations : le piège du calcul économique ») et la conclusion de l’article de Marc Chevalier, rédacteur en chef adjoint d’Alternatives économiques, sur l’excellent site AlterEcoPlus. La conclusion s’appuie sur les jugements sévères de deux personnes dont j’apprécie beaucoup les travaux, Hélène Périvier (économiste à l’OFCE) et Réjane Sénac, avec qui j’ai déjà eu une controverse non polémique sur le même sujet : voir cet article sur le site de l’Observatoire des inégalités.

    Il est vrai que l’article de Marc Chevalier est principalement dédié au récent rapport de France Stratégie sur le « coût économique des discriminations » éducatives et professionnelles. On y trouve des résultats assez spectaculaires, surtout en ce qui concerne l’impact négatif des discriminations professionnelles entre les femmes et les hommes sur le PIB et sur les comptes publics. Or ce rapport, sur lequel je reviendrai, est à la fois digne d’intérêt et digne de critiques. Un seul exemple : considérer que les moins bons résultats scolaires des garçons par rapport aux filles relèvent d’une discrimination dont ces pauvres garçons seraient victimes est pour le moins original et inédit ! Je n’ose imaginer les bonds que ferait, s’il apprenait cette nouvelle, mon vieil ami Christian Baudelot, auteur avec Roger Establet du livre « Allez les filles » en 1992…

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  • Le grand mythe de la baisse massive du nombre de fonctionnaires Par Olivier Passet - Directeur des synthèses, Xerfi

  • Altereco - RTT : quand la politique se cache derrière la science Guy Démarest et Michel Montigné

    « Réduire le temps de travail ne crée pas d’emplois, c’est scientifiquement prouvé. » Cette affirmation de Pierre Cahuc et André Zylberberg est reprise en boucle par certains médias, et ceux qui la contestent sont traités de « négationnistes » (le magazine Challenges publie une liste de ces hérétiques, tous de gauche ou centre gauche, mais leurs accusateurs ne font pas de politique…).

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  • Revue Projet, Nonna Meyer - Les constantes du vote Front national

    L’électorat du Front national progresse, mais évolue peu : très à droite au plan idéologique, il recrute davantage dans les milieux populaires et peu instruits. Phénomène nouveau, il perce aussi dans la fonction publique, chez les catholiques, dans les tranches d’âge intermédiaires, et tend à se féminiser.

    Depuis que Marine Le Pen est à sa tête, le Front national (FN) a connu une progression électorale spectaculaire, frôlant 28 % des suffrages exprimés au premier tour des régionales de 2015 et rassemblant 6,8 millions de voix au second. Et il a fidélisé son électorat[1]. Mais ce dernier n’est pas fondamentalement différent de celui que mobilisait son père, malgré la stratégie de « dédiabolisation » mise en œuvre par sa présidente et sa volonté affichée de diversifier ses soutiens[2]. La comparaison du profil idéologique (tableau I) et sociodémographique (tableau II) des électeurs du FN aux régionales de 2015 avec celui des électeurs de Jean-Marie Le Pen puis de sa fille aux scrutins présidentiels depuis 1988 est à cet égard éclairante.

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  • La Vie des Idées - La gloire de nos pères À propos de : Louis Chauvel, La spirale du déclassement. Essai sur la société des illusions, Seuil. par Christian Baudelot

    La France en général, et ses classes moyennes en particulier, sont touchées par un phénomène de déclassement systémique. Dans un essai tonique, Louis Chauvel contribue à l’analyse des inégalités en y intégrant la prise en compte de la fracture générationnelle.

     
    Recensé : Louis Chauvel, La spirale du déclassement. Essai sur la société des illusions, Seuil, Paris, 2016, 147 p., 16 €.
     
    La société française subit depuis une quarantaine d’années des transformations en profondeur, dont la persistance d’un niveau élevé de chômage n’est que l’un des signes. Aucun pays sur la planète n’échappe à cette lame de fond dont les retentissements se font sentir dans la vie quotidienne de tous les citoyens. Le monde, à l’évidence, est entré dans une nouvelle phase à laquelle chaque État fait face à sa manière. Il est donc urgent pour les sciences sociales d’identifier et d’analyser en profondeur ces transformations et de tenter d’en comprendre les causes, les logiques et les conséquences. Les travaux de Thomas Piketty [1] apportent déjà une pierre substantielle à l’édifice explicatif en montrant que, dans la conjoncture actuelle, une croissance faible et des rendements du capital supérieurs au taux de croissance tendent à déséquilibrer les sources et le partage de la richesse. Le capital accumulé dans le passé reprend peu à peu la place et le rôle hégémonique qu’il avait conquis au cours des siècles antérieurs à la seconde moitié du XXe siècle. Avec toutes les conséquences de ce retour au passé sur la composition de la société française.
     
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  • Attac - Revenu d’existence, une nouvelle piste pour les politiques néolibérales par Stéphanie Treillet

    Le « revenu d’existence » (RE), ou « allocation universelle », semble avoir le vent en poupe. Une vague de rapports, tribunes, et projets d’expériences locales dans différents pays contribue à installer l’idée qu’il faudrait voir là la solution à l’échec patent des politiques de l’emploi et à l’extension du chômage et de la précarité. Pourtant nombre de questions, théoriques, politiques et pratiques, soulevées par ces propositions, restent obstinément sans réponse, ou appellent des réponses inquiétantes.

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