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Analyses - Page 180

  • Le Monde - Loi travail : quatre mois de bras de fer, et « une défaite pour le gouvernement »

    Après l’adoption de la loi travail en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, mercredi 6 juillet, la fin de plus de quatre mois d’affrontement social semble se dessiner. Françoise Fressoz, éditorialiste au Monde, retient surtout l’échec du gouvernement « à convaincre ses troupes que cette loi était une loi de progrès social ».

  • Observatoire des inégalités - Les plus aisés sont davantage aidés pour partir en vacances

    24 juin 2016 - De nombreuses aides existent pour partir en vacances mais elles ne réduisent que faiblement les inégalités entre catégories sociales. En cause : les différences de statut dans l’emploi, la taille de l’entreprise pour les salariés, mais aussi le réseau social, le niveau de vie ou le diplôme. Par Valérie Schneider.


    Rien de tel qu’un coup de pouce financier pour faire ses valises. Là où le bât blesse, c’est que les plus fortunés sont davantage aidés que les plus pauvres, en raison des critères de distribution des aides financières, mais aussi de la capacité à mobiliser son réseau familial et amical. Sans comité d’entreprise, sans soutien des organismes sociaux, ou sans famille ou amis pour vous mettre à disposition un hébergement, les vacances peuvent se révéler vite inabordables. Soixante-dix ans après les premiers congés payés, les écarts liés aux vacances persistent.

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  • Laurent Bouvet - Les trois paradoxes de la gauche française

    La gauche française vit, alors même qu’elle exerce pour la quatrième fois depuis 1981 le pouvoir d’Etat, un de ces moments de crise aiguë dont elle est coutumière. Nouvel épisode, banal au fond, de la longue et insoluble crise identitaire qui la caractérise diront certains ; ultime soubresaut avant son indispensable refondation diront d’autres. Sans doute un peu des deux risquera-t-on, tant les tensions actuelles qui se manifestent en son sein témoignent d’une accumulation de paradoxes qu’il lui faudra résoudre si elle veut prétendre continuer de jouer un rôle historique dans le devenir du pays. On peut en identifier, au moins, trois.
     
    L’exercice toujours décevant du pouvoir
     
    Le premier est institutionnel, c’est le mieux connu. La gauche doit conquérir et exercer le pouvoir si elle veut changer sinon la vie du moins améliorer l’existence de millions de Français qui comptent sur elle. Mais l’exercice du pouvoir déçoit, immanquablement, car il se fait toujours, plus ou moins, au détriment des idéaux qui le motivent à l’origine. Aucun gouvernement se réclamant de la gauche en France n’a, comme on le sait, jamais été réélu : ni le Cartel de 1924, ni le Front populaire de 1936, ni le Front républicain de 1956, ni évidemment depuis 1981, que ce soit en 1986, 1993 ou 2002. Et il se pourrait bien qu’il en aille de même, une fois de plus, en 2017.
     
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  • Les Matins / Brexit : un séisme économique ?


    Les Matins / Brexit : un séisme économique ? par franceculture

    Daniel Cohen
    Économiste
    Directeur du département d'économie de l'Ecole Normale Supérieure
  • «Populisme» et référendum(s) Par Paul Alliès

    Depuis le Brexit, nous sommes entrés dans une nouvelle spirale inflationniste, celle de l’usage incontrôlé du terme de « populisme ». Il sert à dévaloriser toujours un plus la notion de référendum.

    Le terme « populisme » est, en France d’invention récente. C’est Michel Winock, un des chefs de file des « historiens du temps présent » qui l’a théorisé dans les années 80 pour caractériser le Front National. Combattant l’idée que celui-ci pouvait s’inscrire dans la tradition politique du fascisme, il usa de cette dénomination qui permettait d’inscrire La Pen dans la filiation du général Boulanger et de Pierre Poujade. Ceci allait bien à ces historiens qui défendaient toujours l’idée que la société française était restée allergique au fascisme dans les années 30 comme sous Vichy ( ce que contestaient avec vigueur des chercheurs comme Zev Sternhell ou Michel Dobry). 

    Ce rappel n’est pas qu’académique. La mise sur le marché « grand public » de ce « populisme » avait pour effet de circonscrire une droite autoritaire populaire caractérisée par ses échecs (notamment le 6 février 34), au contraire des véritables mouvements fascistes. Ce premier « coup du mépris » en entrainait un autre: la disqualification des mouvements populaires faits de protestation, mécontentement, frustration. Ils ne sauraient rassembler que des déclassés, des incultes, des catégories sociales désorientées qui ne pouvaient ou ne savaient se situer ou se mouvoir dans le système démocratique. Ils ne parvenaient même pas à entrer dans le cadre de l’opposition loyale à la démocratie représentative. Ce « travail » d’exclusion de la « politique du peuple » allait à l’encontre de la quête rigoureuse d’historiens comme Roger Dupuy ou Sophie Wahnich qui recherchaient sous l’Ancien Régime ou dans la Révolution française les traces d’une expression politique de mouvements qui ne rentraient pas dans les cadres de la politique organisée ou institutionnalisée et qui avaient pourtant contribué à changer la société.

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  • Les Matins /Europe : le retour du peuple ou du populisme ?


    Les Matins /Europe : le retour du peuple ou du... par franceculture

    Jacques Rancière
    Philosophe, professeur émérite à l'Université de Paris VIII (Saint-Denis)

    En deuxième partie :

    Vincent Descombes
    Directeur d'Etudes à l'EHESS, spécialiste de la philosophie du langage

    Hervé Le Bras
    Démographe, directeur d'études à l'INED (Institut national d'études démographiques), directeur de recherche à l'EHESS à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

  • Le Monde - Créer une culture de collaboration dans nos collèges: Est-ce possible ?

    Le palmarès des lycées ou les comparaisons de performances entre les collèges français ont le mérite de nous apporter chaque année de riches enseignements. Malheureusement, lorsque ces études sont rendues publiques, l’attention est polarisée sur les établissements collectionnant les médailles ou sur ceux se battant pour éviter le bonnet d’âne. Pourtant, ces classements nous indiquent aussi, par exemple, que deux établissements distants de quelques centaines de mètres, de populations comparables à la fois en termes de taille et de  niveau socio-économique obtiennent parfois des résultats diamétralement opposés. C’est un constat d’autant plus surprenant que ces établissements sont censés faire face aux mêmes difficultés et devraient donc obtenir des performances assez proches.

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  • Libé - Dominique Méda et Pierre Larrouturou: «Une véritable machinerie idéologique a été mise en place autour des 35 heures»

    Qui se souvient que le temps de travail annuel des salariés en France était de 2 700 heures il y a tout juste un siècle ? Après une longue décrue, ce temps n’est plus que de 1 387 heures. Durant toute cette période, et même avant, les pleurnicheries et autres grognes contre la réduction du temps de travail (RTT), accusée d’entretenir la fainéantise et de disloquer la compétitivité économique, n’ont cessé. Pourtant, comme le montrent la philosophe et sociologue Dominique Méda et l’économiste et homme politique Pierre Larrouturou dans leur dernier ouvrage, la réduction massive du temps de travail n’a pas seulement amélioré les conditions de vie depuis des décennies, elle est au cœur de la dynamique économique de tous les pays qui l’ont mise en œuvre. Voilà un livre qui tombe à point, en pleine discussion sur une loi El Khomri pour laquelle la RTT est loin d’être une priorité. S’appuyant sur une analyse finement documentée, les deux auteurs tournent le dos à des perspectives régressives qui tendent à vouloir déréguler encore plus le travail. «Il faut provoquer un choc de solidarité en passant à la semaine de quatre jours», estiment-ils. Loin des slogans sans fond, leur démonstration montre comment cette mesure peut créer des emplois sans coût supplémentaire pour les entreprises.

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  • OFCE - Chômage : la baisse fait une (petite) pause

    24 juin 2016

    Département Analyse et prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de mai 2016 publiés par Pôle Emploi font apparaître, après deux baisses consécutives enregistrées en mars (-60 000) et avril (-19 900), une hausse du nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité (catégorie A) de 9 200 personnes en France métropolitaine. Les statistiques mensuelles des demandeurs d’emplois en fin de mois (DEFM) sont habituellement volatiles, mais il n’en reste pas moins que l’inflexion de la trajectoire est perceptible. En 3 mois cette baisse est de 70 700. Elle se monte à 34 400 sur un an, après 22 500 le mois précédent. A noter cependant, la forte augmentation des DEFM en catégorie D au mois de mai (+4,9 % sur un mois, soit 13 800 personnes supplémentaires) liée à la mise en place du dispositif spécifique de formation pour les chômeurs de longue durée. Cela est également visible dans les statistiques de sorties de Pôle Emploi pour « entrée en stage » qui ont augmenté de 18 800 sur le mois.

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  • OFCE - Brexit : quelles leçons pour l’Europe ? Par Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak

    24 juin 2016

    Le vote britannique pour une sortie de l’UE accentue la crise politique tant en Europe que dans beaucoup de pays européens. La sortie de l’Europe devient une alternative possible pour les peuples européens, ce qui peut encourager les partis souverainistes. Mécaniquement, le départ du Royaume-Uni augmente le poids du couple franco-allemand, ce qui peut déstabiliser l’Europe. Si l’Ecosse quitte le Royaume-Uni pour adhérer à l’UE, des mouvements indépendantistes d’autres régions (Catalogne, Corse, ..) pourraient demander une évolution similaire. Mais la fragilité de l’Europe provient aussi de l’échec de la stratégie « discipline budgétaire/réformes structurelles ».

    Le départ du Royaume-Uni, farouche partisan du libéralisme économique, hostile à toute augmentation du budget européen comme à tout accroissement des pouvoirs des institutions européennes, comme à l’Europe sociale pourrait modifier la donne dans les débats européens, mais certains pays de l’Est, les Pays-Bas et l’Allemagne ont toujours eu la même position que le Royaume-Uni. Il ne suffira pas, à lui seul, à provoquer un tournant dans les politiques européennes. Par contre, la libéralisation des services et du secteur financier, que le Royaume-Uni impulse aujourd’hui, pourrait être ralentie. Le Commissaire britannique Jonathan Hill, responsable des services financiers et des marchés de capitaux devra être rapidement remplacé. Se posera la question délicate des fonctionnaires européens britanniques qui, en tout état de cause, ne pourront plus occuper de postes de responsabilité.

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