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Analyses - Page 180

  • Observatoire des inégalités - Les inégalités dans les pays de l’OCDE : l’écart entre riches et pauvres se creuse

    25 octobre 2016 - Depuis les années 1980, les inégalités de revenu ont augmenté dans la plupart des pays de l’OCDE. L’analyse des principales causes par Michael Förster, Odile Rouhban et Céline Thévenot de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), extrait de la revue Après-demain.


    Depuis les années 1980, les inégalités de revenus ont augmenté dans la plupart des pays de l’OCDE [1]. Ces évolutions n’ont pas été continues au cours du temps, mais ont eu lieu par à-coups dans un certain nombre de pays, aussi bien en période de croissance qu’en période de crise. L’augmentation de l’emploi atypique et précaire, le progrès technique biaisé en faveur des travailleurs qualifiés [2] et l’affaiblissement des systèmes redistributifs, sont soulignés comme principaux facteurs responsables de cette montée des inégalités. Promouvoir la création d’emplois de qualité, soutenir la participation des femmes au marché du travail, garantir l’accès à une éducation de qualité pour tous et renforcer l’efficacité des systèmes de redistribution sont des moyens de remédier à ce creusement des inégalités entre riches et pauvres

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  • Alter Eco, Guillaume Duval - Comprendre l’élection de Trump : l’illusion du plein emploi américain

    Avec leurs 6,5 millions d'inscrits à Pôle emploi, les Français ont du mal à comprendre pourquoi les Américains ont élu président un personnage aussi improbable que Donald Trump dans un pays où le chômage est passé sous la barre des 5 % depuis plus d'un an déjà. 

    Pour saisir l'ampleur du mécontentement outre Atlantique, il faut en fait s'intéresser plutôt au nombre des emplois dans l'économie américaine, et plus particulièrement à ce qu'on appelle le taux d’emploi, c'est-à-dire à la proportion des Américains d'un âge donné qui occupent un emploi.

    En effet aux Etats-Unis, l'assurance chômage étant peu généreuse et durant nettement moins longtemps qu'en Europe, de nombreux sans-emplois ne se déclarent pas comme chômeurs. 

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  • Le Monde, Les décodeurs - Les propositions d’Emmanuel Macron mélangent gauche, droite, neuf et vieux

    Nous avons examiné plusieurs des premières propositions formulées par l’ancien ministre et presque candidat à la présidentielle dans une interview à « L’Obs ».

    Emmanuel Macron défend dans L’Obs, jeudi 10 novembre, des propositions présentées comme le cœur de son programme présidentiel – alors qu’il n’a pas encore déclaré officiellement sa candidature. De quoi cerner un peu mieux la ligne politique de l’ancien ministre de l’économie ? Pas forcément. Dans le détail, on y trouve en effet quelques idées nouvelles et d’autres plus récurrentes dans le débat politique. Le tout en mélangeant des mesures considérées comme étant « de gauche » et d’autres « de droite ».
     
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  • Marianne - L’arnaque au programme d’Emmanuel Macron

    Emmanuel Macron nous annonce, avec son aplomb habituel, une « aventure de refondation politique », avec de bien pauvres propositions…
    Alléluia ! Nous avions déjà le messie avec Emmanuel Macron, celui qui allait sauver le pays, l’emmener vers la modernité, celui qui sait marcher sur une eau ni de droite ni de gauche. Nous commençons à recevoir cette semaine son Evangile, selon L’Obs, le journal qui veut faire le pont entre Pierre Mendès France et Macron, l’ancien et le nouveau testaments enfin réunis… La Bonne Nouvelle, un mois et demi avant Noël, quelle cadeau !
     
    La cover est alléchante : « MACRON dévoile ENFIN son programme ». On sent d’abord un soulagement dans le mot « enfin », qui souligne à quel point certains journalistes n’en pouvaient plus de suivre des meetings de « bilan » ou de « diagnostic partagé » des Marcheurs… Puis très vite, on perçoit l’arnaque dans le mot « programme » !
     
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  • La Vie des Idées - La dette, cet artefact À propos de : Benjamin Lemoine, L’ordre de la dette. Enquête sur les infortunes de l’État et la prospérité du marché, La Découverte, 2016.

    Comment la dette est-elle devenue un élément central du débat public ? Conçue dans la France de l’après-guerre comme un produit financier qu’il faut vendre, elle devient progressivement un mot d’ordre justifiant l’austérité. La dette est donc avant tout, suggère le sociologue B. Lemoine, une question politique.

    Recensé : Benjamin Lemoine, L’ordre de la dette. Enquête sur les infortunes de l’État et la prospérité du marché, Paris, La Découverte, 2016, 308 p., 22€.

    Parmi les entités qui ont envahi l’espace public depuis une trentaine d’années, la dette occupe une place centrale. D’une part, elle s’étendrait temporellement du passé au futur, accrochant entre elles des générations par un lien étroit, fait de culpabilité ou de solidarité selon les versions qui la promeuvent. D’autre part, elle relierait socialement l’État, les banques, les ménages, les investisseurs et les marchés financiers sans nette distinction. La dette, dans sa mise en scène contemporaine dont l’ouvrage important de Benjamin Lemoine retrace pas à pas la genèse, aurait donc quelque chose de total.

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  • Le Monde - L’écrasante responsabilité de la gauche dans la victoire de Donald Trump, Par Dominique Méda, sociologue, professeure des universités

    Pourquoi les gauches se font-elles tailler des croupières presque partout dans le monde par des partis qui prétendent mettre au cœur de leurs préoccupations les oubliés, les invisibles, les damnés de la mondialisation, les sans-grade, les déclassés ?

    L’énigme semble complète : pourquoi les pauvres et les ouvriers ont-ils voté pour un milliardaire qui ne s’est donné que la peine de naître – un don conséquent de son père lors de son entrée dans la vie adulte lui ayant permis de construire son empire – et non pour la candidate démocrate ?

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  • OFCE - Exit la croissance ?

    4 novembre 2016

    Département analyse et prévision (équipe internationale)

    Ce texte s’appuie sur les perspectives 2016-2018 pour l’économie mondiale et la zone euro dont la version intégrale est disponible ici.

    Après avoir évité le Grexit pendant l’été 2015, les Européens devront faire face au Brexit. Au-delà de l’impact qui devrait être significatif sur l’économie du Royaume-Uni se pose la question des effets de ce choc sur les autres pays. Alors que tous les clignotants semblaient s’être mis au vert permettant à la zone euro de sortir d’une double récession liée à la crise financière de 2007-2008 puis à la crise des dettes souveraines, la perspective du Brexit ne risque-t-elle pas d’interrompre ce mouvement de reprise ? Cette crainte est d’autant plus fondée que la reprise tardive n’a pas permis de résorber l’ensemble des déséquilibres qui ont résulté des années de crise. Le taux de chômage de la zone euro dépassait encore 10 % au deuxième trimestre 2016. Un coup d’arrêt sur la croissance ne ferait qu’accentuer la crise sociale et alimenterait en retour les doutes – et donc la défiance – sur la capacité de l’Europe à satisfaire ses ambitions inscrites en préambule du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et rappelées à Lisbonne en  2000.

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  • La Tribune - Quels "populismes" en Europe ? Par Romaric Godin

    En Europe, la victoire de Donald Trump a été saluée par les mouvements autoritaires d'extrême-droite qui espèrent profiter de ce précédent. De fait, ces mouvements ont actuellement le vent en poupe en Europe.

    ..... La crise débutée en 2007, la plus violente depuis 1929, a naturellement laissé des traces politiques. Dix ans après, les effets s'en font encore sentir, en termes d'inégalités de revenus et de territoire, mais aussi en termes de richesses créées. Partout, les classes moyennes se sentent menacées d'une paupérisation que les classes les plus modestes éprouvent déjà au quotidien. Ceux qui ont géré cette crise, et qui sont pour la plupart issus des grands partis traditionnels de l'après-guerre, sont naturellement sur la sellette. Dès lors, des partis alternatifs utilisent cet échec des élites en place pour tenir un discours contre « l'establishment » et promettent de « rendre le pouvoir au peuple » pour effacer les erreurs d'élites qui seraient coupées de la réalité. Ces mouvements sont souvent qualifiés de « populistes » en ce qu'ils opposent une élite qu'ils rejettent à un peuple qu'ils entendent incarner. Mais ils représentent aussi une alternative à un jeu politique traditionnel qui, en donnant l'impression de « tourner à vide », se montre incapable de répondre aux attentes de l'opinion.

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  • Terra Nova - Police et population : pour des relations de confiance

    La confiance que les citoyens ont dans la police est une condition de sa légitimité et donc de son efficacité. Présidé par Jacques de Maillard, ce groupe de travail propose quatre postulats et six axes de réformes qui pourront redonner du sens à l’action policière et réconcilier durablement les Français avec leur police.

    Ce rapport de Terra Nova, issu d’un groupe de travail présidé par Jacques de Maillard, porte sur la police du quotidien, la police de tranquillité et de sécurité publique. Il renvoie aux missions essentielles des policiers, celles qui, tous les jours, touchent la majeure partie de la population : assurer la protection des biens et des personnes, prévenir la délinquance et les troubles à l’ordre public, veiller à la tranquillité publique et à l’exécution des lois.

    Si ce rapport se focalise plus particulièrement sur la police nationale (plus importante numériquement, elle opère dans les territoires urbains où les rapports avec le public sont particulièrement tendus), sa vocation est plus large : il vise à améliorer les relations entre la population et la police, au sens général du terme, incluant dès lors l’ensemble des forces publiques et privées, nationales et locales, qui œuvrent à la tranquillité et à la sécurité publique. Dans ce sens, ce rapport réaffirme que la légitimité et la confiance que le public accorde aux forces de police constituent une condition centrale de leur action. Avoir confiance, c’est considérer que la police a de bonnes intentions et qu’elle a les compétences pour faire ce qu’elle fait

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  • Jean Gadrey - Trump, Brexit : les naufragés du « libre-échange »

    La victoire de Trump annonce un futur recul des droits humains, des droits des femmes, des droits des minorités, des droits environnementaux et de la protection sociale dans un pays où cette dernière est déjà d’une grande faiblesse et où l’ère Obama n’a pas vu de recul des inégalités en dépit d’une croissance plus ou moins retrouvée. Mais à la question de savoir comment une majorité de votants a choisi ce candidat, il ne suffit pas de répondre en mettant en avant un réflexe « populiste » ou « anti establishment ». Il faut aussi se demander quels facteurs ont pu l’encourager.

    Or l’un de ces facteurs, même s’il en existe évidemment d’autres, se trouve également présent dans le Brexit et dans la montée en Europe du vote d’extrême droite. C’est le fait que l’establishment de droite ou de gauche s’est fait presque partout et depuis longtemps l’avocat du soit disant libre-échange, c’est-à-dire d’une mondialisation néolibérale au service des multinationales et de la finance. Est-ce un hasard si des élections ont signé des défaites de ces avocats dans les deux pays qui sont allés le plus loin dans la célébration du « libre-échange » ? Malheureusement des défaites dont une droite socialement dure ou extrême a bénéficié, mais des défaites quand même.

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  • Le Monde, Les décodeurs - 6 idées reçues sur la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine

    Nettement gagnant en termes de grands électeurs, Donald Trump pourrait recueillir au total moins de voix que Hillary Clinton.

    Donald Trump a réussi son pari. Le milliardaire a battu sa rivale Hillary Clinton dans les urnes, mardi 8 novembre, devenant ainsi le 45e président des Etats-Unis. En l’attente des résultats définitifs, voici six réponses à des idées reçues qui circulent sur ce suffrage.

    1. Donald Trump n’est pas élu « triomphalement »

    La victoire de M. Trump est incontestable : le candidat républicain a déjoué les pronostics et dispose d’une avance confortable en termes de grands électeurs sur sa rivale (il pourrait dépasser le seuil des 300 grands électeurs, là où 270 suffisaient à assurer sa victoire). Un succès comptable qui s’explique notamment par sa victoire dans quatre Etats de poids où il partait en outsider : la Floride (29 grands électeurs), la Pennsylvanie (20), la Caroline du Nord (15) et le Wisconsin (10).

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