Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Analyses - Page 182

  • Terra Nova - Police et population : pour des relations de confiance

    La confiance que les citoyens ont dans la police est une condition de sa légitimité et donc de son efficacité. Présidé par Jacques de Maillard, ce groupe de travail propose quatre postulats et six axes de réformes qui pourront redonner du sens à l’action policière et réconcilier durablement les Français avec leur police.

    Ce rapport de Terra Nova, issu d’un groupe de travail présidé par Jacques de Maillard, porte sur la police du quotidien, la police de tranquillité et de sécurité publique. Il renvoie aux missions essentielles des policiers, celles qui, tous les jours, touchent la majeure partie de la population : assurer la protection des biens et des personnes, prévenir la délinquance et les troubles à l’ordre public, veiller à la tranquillité publique et à l’exécution des lois.

    Si ce rapport se focalise plus particulièrement sur la police nationale (plus importante numériquement, elle opère dans les territoires urbains où les rapports avec le public sont particulièrement tendus), sa vocation est plus large : il vise à améliorer les relations entre la population et la police, au sens général du terme, incluant dès lors l’ensemble des forces publiques et privées, nationales et locales, qui œuvrent à la tranquillité et à la sécurité publique. Dans ce sens, ce rapport réaffirme que la légitimité et la confiance que le public accorde aux forces de police constituent une condition centrale de leur action. Avoir confiance, c’est considérer que la police a de bonnes intentions et qu’elle a les compétences pour faire ce qu’elle fait

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • Jean Gadrey - Trump, Brexit : les naufragés du « libre-échange »

    La victoire de Trump annonce un futur recul des droits humains, des droits des femmes, des droits des minorités, des droits environnementaux et de la protection sociale dans un pays où cette dernière est déjà d’une grande faiblesse et où l’ère Obama n’a pas vu de recul des inégalités en dépit d’une croissance plus ou moins retrouvée. Mais à la question de savoir comment une majorité de votants a choisi ce candidat, il ne suffit pas de répondre en mettant en avant un réflexe « populiste » ou « anti establishment ». Il faut aussi se demander quels facteurs ont pu l’encourager.

    Or l’un de ces facteurs, même s’il en existe évidemment d’autres, se trouve également présent dans le Brexit et dans la montée en Europe du vote d’extrême droite. C’est le fait que l’establishment de droite ou de gauche s’est fait presque partout et depuis longtemps l’avocat du soit disant libre-échange, c’est-à-dire d’une mondialisation néolibérale au service des multinationales et de la finance. Est-ce un hasard si des élections ont signé des défaites de ces avocats dans les deux pays qui sont allés le plus loin dans la célébration du « libre-échange » ? Malheureusement des défaites dont une droite socialement dure ou extrême a bénéficié, mais des défaites quand même.

    Lire la suite
    _________________
    _________________

  • Le Monde, Les décodeurs - 6 idées reçues sur la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine

    Nettement gagnant en termes de grands électeurs, Donald Trump pourrait recueillir au total moins de voix que Hillary Clinton.

    Donald Trump a réussi son pari. Le milliardaire a battu sa rivale Hillary Clinton dans les urnes, mardi 8 novembre, devenant ainsi le 45e président des Etats-Unis. En l’attente des résultats définitifs, voici six réponses à des idées reçues qui circulent sur ce suffrage.

    1. Donald Trump n’est pas élu « triomphalement »

    La victoire de M. Trump est incontestable : le candidat républicain a déjoué les pronostics et dispose d’une avance confortable en termes de grands électeurs sur sa rivale (il pourrait dépasser le seuil des 300 grands électeurs, là où 270 suffisaient à assurer sa victoire). Un succès comptable qui s’explique notamment par sa victoire dans quatre Etats de poids où il partait en outsider : la Floride (29 grands électeurs), la Pennsylvanie (20), la Caroline du Nord (15) et le Wisconsin (10).

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________



  • Le Monde - « Il y aura d’autres grandes vagues d’innovation »

    Pour l’économiste Philippe Aghion, la thèse de la « stagnation séculaire » oublie que l’offre et la demande de produits et de services innovants sont énormes. La prochaine révolution technologique viendra, mais on ne peut pas prévoir quand...

    Philippe Aghion est titulaire de la chaire Economie des institutions, de l’innovation et de la croissance au Collège de France.

    Des économistes comme Robert Gordon ou Larry Summers estiment que l’économie mondiale est entrée dans une phase de stagnation durable. Partagez-vous ce diagnostic ?

    Philippe Aghion.- Il est vrai que les pays développés, en particulier les Etats-Unis, n’ont pas le taux de croissance qu’ils devraient avoir, alors qu’ils continuent à innover. Robert Gordon pense que ce phénomène va durer parce que les vagues récentes d’innovations comme celle du numérique n’ont pas le même impact sur la croissance que les précédentes (charbon, chimie, électricité, moteur à explosion…).

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • Le Monde - « Il faut développer des indicateurs complémentaires qui appréhendent le bien-être et la qualité de la vie des citoyens » Par Martine Durand, chef statisticienne de l’OCDE

    Si le cadre conceptuel et comptable du PIB n’apparaît pas déficient, le numérique et l’internationalisation des activités économiques posent des problèmes de mesure auxquels il est important de répondre si l’on veut suivre les évolutions et comprendre les économies d’aujourd’hui, explique l’économiste Martine Durand.

    L’été dernier, l’Institut national de la statistique irlandais a publié les chiffres de croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) pour 2015, montrant que l’économie irlandaise avait progressé à un rythme de 26,3 % par rapport à 2014, de loin la plus forte croissance de tous les pays de l’OCDE.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

     
  • L'Obs - L'erreur économique de François Hollande, par Daniel Cohen

    Bien que "la croissance et l'emploi aient fini par repartir", l'économiste estime que "les Français ont perdu leurs illusions sur le mérite des politiques menées."

    La publication d'une centaine d'heures d'entretiens entre le président et des journalistes du "Monde" a créé un sentiment étrange. Loin d'en éclairer l'action, elle en a épaissi le mystère. "Pourquoi cet homme, intelligent, affable et, jusqu'à preuve du contraire, intègre, a-t-il pu devenir le président le plus impopulaire de la Ve République ?" (Gérard Davet et Fabrice Lhomme, "Un président ne devrait pas dire ça…") Pourquoi, en effet ?

    La chronique du divorce avec les Français est elle-même simple à établir. Le choc fiscal a d'entrée brisé la popularité du président en même temps que la croissance. Puis, alors même que le "ras-le-bol fiscal" était déjà avéré, Hollande a lancé le CICE puis le pacte de responsabilité, alourdissant la charge pesant sur les ménages pour réduire celle des entreprises.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • Le Monde - Il faut « refonder les institutions de sécurité sociale » Par Dana Filipova, cofondatrice de OuiShare, doctorante à TelecomParisTech et écrivain

    L’« ubérisation » contraint à revoir les instruments de la solidarité et de la protection sociale. La réforme n’aura pas lieu sans débat idéologique, selon l’économiste Dana Filipova.

    On pouvait espérer de l’irruption du concept d’« ubérisation » – c’est-à-dire le basculement de la création de valeur vers les utilisateurs non salariés d’une plate-forme – qu’il provoque une prise de conscience de la nécessité d’une véritable politique du travail adaptée aux enjeux du XXIe siècle.

    L’inadaptation des institutions à ces nouveaux paradigmes a été largement soulevée par maints rapports, dont celui du député Pascal Terrasse (PS) et de l’Inspection générale des affaires sociales. Mais à l’exception notable de la création du compte professionnel d’activité (CPA), le gouvernement a choisi de mobiliser les vieilles recettes (« flexisécurité ») et la réglementation répressive, comme en témoignent la loi El Khomri et la récente proposition de loi Grandguillaume concernant les taxis et les VTC.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________

  • Le Monde - « L’investissement public » est la clé de la reprise économique Par Xavier Ragot, chercheur au CNRS et président de l’Observatoire français des conjonctures économiques

    Hausse d’impôts et réduction des déficits ont cassé la reprise. Une hausse de la dette peut être un signal positif pour les marchés... à condition d’en débattre, explique l’économiste Xavier Ragot.

    Le débat économique en France oscille entre deux positions, sans s’arrêter à un point d’équilibre : l’économiste s’inquiète du chômage massif et des dettes publiques, qui atteignent des sommets historiques ; le scientifique observe la nouvelle forme numérique du progrès technique, qui bouscule les entreprises et l’administration.

    Or, réaliser les promesses de la technologie et résoudre les problèmes économiques nécessitent de relancer l’investissement public, d’en faire un projet d’amélioration des conditions de vie et de modernisation de la France.

    Lire la suite
    _________________
    _________________

  • Le Monde - « Le déficit de la “Sécu” n’a jamais été aussi bas depuis 2001 »

    A l’heure du vote du dernier budget de la Sécurité sociale du quinquennat, François Béguin, journaliste au « Monde », spécialiste de la santé, a répondu à vos questions sur le bilan de la ministre Marisol Touraine.

    Alors que les députés votent le dernier budget de la « Sécu » du quinquennat Hollande, Marisol Touraine, ministre de la santé, assure qu’elle a « fait le job » et veut vendre son bilan pour la campagne de 2017. La réalité est plus mitigée.
     
    Lire la suite
    ___________________
    ___________________
  • Matthieu Montalban - L’économie collaborative et la robotique : par-delà la science-fiction ?

    Le changement technique est source de transformations des rapports sociaux : Marx et Engels faisaient de la contradiction entre le développement des forces productives lié à la technique et les rapports de production existants la source des crises des modes de production. Mais une même technologie peut donner le meilleur et le pire selon les rapports sociaux dominants. Marx avait effectivement noté l’ambivalence de la technologie, qui peut autant accroître l’exploitation des travailleurs que leur offrir les conditions de leur émancipation. Marx et Schumpeter avaient bien compris que l’une des caractéristiques principales du capitalisme est un bouleversement permanent des conditions de production par l’utilisation systématique des technologies et de la science pour augmenter la productivité, une destruction créatrice permanente qui entraîne des cycles de longue période du produit par tête via la disparition douloureuse de secteurs, firmes et technologies obsolètes au profit de d’industries, d’organisations et de technologies nouvelles.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • OFCE - France : croissance malmenée

    28 octobre 2016

    par le Département Analyse et prévision

    Ce texte résume les perspectives 2016-2017 pour l’économie française. Cliquer ici pour consulter la version complète.

    La publication, le 28 octobre, d’une croissance de l’économie française de 0,2 % au troisième trimestre 2016 constitue un signal conjoncturel conforme à notre analyse de la conjoncture de l’économie française. Ce chiffre, proche de notre dernière prévision (+0,3% prévu au troisième trimestre), reste en ligne avec notre scénario de croissance à l’horizon 2018.

    En effet, après trois années de croissance très faible (0,5 % en moyenne sur la période 2012-14), un modeste rebond de l’activité s’est dessiné en France en 2015 (1,2 %), tiré par la baisse des prix du pétrole, la dépréciation de l’euro et une consolidation budgétaire moins forte que par le passé. Pour la première fois depuis 2011, l’économie française a renoué avec les créations d’emplois salariés dans le secteur marchand (98 000 sur l’ensemble de l’année), favorisées par les dispositifs fiscaux réduisant le coût du travail. Cumulées à une hausse des effectifs dans le secteur non-marchand (+ 49 000) et des créations d’emplois non-salariés (+56 000), le nombre de chômeurs au sens du BIT a diminué en 2015 (-63 000, soit -0,2 point de la population active). De son côté, dynamisé par le suramortissement fiscal sur les équipements industriels, l’investissement des entreprises a connu un redémarrage en 2015 (+3,9 % en glissement annuel). 

    Lire la suite
    __________________
    __________________