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Analyses - Page 186

  • Observatoire des inégalités - Jeunesse : le soutien financier de la famille change tout

    9 septembre 2016 - 88 % des enfants de cadres âgés de 18 à 24 ans reçoivent une aide financière de leurs parents, contre 61 % des jeunes dont le père est ouvrier. Et les premiers reçoivent des montants bien plus importants que les seconds.


    Sept jeunes âgés de 18 à 24 ans sur dix reçoivent une aide financière de leurs parents selon une étude de l’Insee [1] qui dévoile les résultats d’une enquête inédite menée en 2014 sur les revenus des jeunes. Mais 88 % des enfants de cadres reçoivent un tel soutien, contre 61 % des enfants d’ouvriers. Les premiers peuvent compter sur 400 euros (l’équivalent d’un tiers de Smic) par mois en moyenne, tandis que les seconds touchent 160 euros [2].

    Cette aide peut pendre plusieurs formes : un versement monétaire (pour 37 % d’entre eux) ou une participation à leurs dépenses en téléphonie mobile ou liées à Internet (51 %), ainsi qu’à leurs frais de transports (36 %). Les jeunes en cours d’études qui n’habitent plus chez leurs parents sont particulièrement concernés et bénéficient des plus gros montants (plus de 500 euros par mois). Ces derniers sont les plus nombreux à utiliser ce montant pour payer leur loyer (57 %). Il faut ajouter qu’un jeune sur deux qui n’habite plus chez ses parents et qui reçoit un revenu social (bourse d’études, allocation chômage, aide au logement, etc.) perçoit une aide au logement. Parmi eux, sept sur dix bénéficient aussi d’une aide de leurs parents.

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  • Telos - La pensée magique de la mixité sociale, Olivier Galland 15 septembre 2016

    Dans un article de son blog du Monde sur la mixité sociale Thomas Piketty ne propose rien de moins que de mettre en place un système d’affectation des élèves dans les collèges, y compris les collèges privés, qui fasse en sorte qu’on aboutisse dans chaque établissement à un taux d’élèves défavorisés compris entre 10% et 20%. Cette proposition pose deux problèmes que l’article de Piketty laisse totalement de côté : la mixité sociale augmente-t-elle véritablement les chances de réussite des élèves défavorisés ? Peut-on dans une société démocratique contraindre à ce point les choix individuels pour faire le bonheur des gens – si tant est que la réponse à la première question soit positive – à leur place ?

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  • OFCE - Assurance chômage des seniors, peu de problèmes, beaucoup de solutions

    9 septembre 2016

    par Bruno Coquet (IZA et OFCE)

    Depuis le début des années 1960 les seniors bénéficient d’un accès privilégié à l’assurance chômage et de dispositions spécifiques d’indemnisation, notamment une durée potentielle de leurs droits très étendue. Ce type de pratique est commun à de nombreux régimes d’assurance chômage dans le monde.

    Jusqu’au milieu des années 1990 ces règles n’ont pas suscité de débat. Les seniors étaient en effet très souvent orientés vers des dispositifs de préretraites qui occultaient les comportements indésirables que peuvent susciter – tant de la part des employeurs, des salariés que des chômeurs – des règles d’assurance chômage inadaptées ou mal contrôlées. Avec l’abandon des préretraites, ces comportements sont apparus plus clairement, créant un débat sur la responsabilité et la suppression des règles d’indemnisation du chômage spécifiques aux seniors.

    Les droits dont bénéficiaient les chômeurs seniors ont en conséquence été progressivement réduits ; leur suppression totale figure toujours parmi les demandes de réforme les plus régulièrement mises en avant, que ce soit au nom de la rectification des comportements indésirables qu’elles engendrent ou du redressement des comptes de l’Unedic. C’est cette question qu’analyse la Note de l’OFCE n°XX.

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  • On va plus loin : La nation rend hommage aux victimes des attentats / Islam : Des études pour quoi faire ? / Louis Gallois est l'invité du Grand Entretien (19/09/2016)


    On va plus loin : La nation rend hommage aux... par publicsenat

    Les titres :
    La nation rend hommage aux victimes des attentats
    Islam : Des études pour quoi faire ?
    Louis Gallois est l'invité du Grand Entretien
    Fausse alerte à Paris : Un mineur arrêté

    Avec :
    Laurent BOUVET : Politologue, Professeur d'Université Auteur de "L'insécurité culturelle" Ed. Fayard,
    Laurent JOFFRIN : Directeur de la publication de Libération,
    Jean GARRIGUES : Historien Président du Comité d'histoire parlementaire et politique,
    Samia MAKTOUF : Avocate de familles de victimes,
    Alain MERGIER : Sociologue Auteur de "2015, année terroriste" Ed. Fondation Jean Jaurès,
    Gérard LOPEZ : Association française des victimes du terrorisme,
    Louis GALLOIS : Ancien dirigeant d'entreprises Président de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion.
    Présenté par Sonia MABROUK.

  • Gaël Giraud, de l'AFD, répond aux questions de Patrick Cohen


    Gaël Giraud, de l'AFD, répond aux questions de... par franceinter

  • Gaël Giraud, économiste répond aux questions des auditeurs de France Inter


    Gaël Giraud, économiste répond aux questions... par franceinter

  • Altereco+ - L’étrange bilan de François Hollande, Xavier Timbeau

    La politique économique des gouvernements de François Hollande aura suivi un cap constant. Baisse conséquente des prélèvements sur les entreprises suite au rapport Gallois, financée par des hausses de prélèvements sur les ménages ainsi qu’une (relative) maîtrise de la dépense publique. Avec l'objectif de réduire le déficit public et de passer en dessous du seuil de 3 % (voir le bilan publié récemment par l’OFCE ou cette note de blog).

    Constance donc, mais un résultat désastreux puisqu’il ne débouchera que sur une maigre inversion de la courbe du chômage quatre années après avoir été mis en œuvre. La raison ? Un effet récessif de la hausse des prélèvements sur les ménages et de la réduction de la dépense publique alors que les effets de la politique de l’offre sont d’abord dans les comptes des entreprises et ne se traduiront que plus bien tard sur l’activité.

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  • Observatoire des inégalités - Un million de pauvres de plus en dix ans

    6 septembre 2016 - La France compte entre 5 et 8,8 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2004 et 2014, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million au seuil à 50 % du revenu médian comme au seuil de 60 %, principalement sous l’effet de la progression du chômage.


    La France compte 5 millions de pauvres au seuil à 50 % du revenu médian [1] et 8,8 millions à celui de 60 %, selon les données 2014 de l’Insee (dernière année disponible). Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,1 %, dans le second de 14,1 %. Quelque soit le seuil retenu, le taux de pauvreté s’élève de 1,2 point. Au cours des dix dernières années (2004-2014), le nombre de pauvres a augmenté de 950 000 au seuil à 50 % et de 1,2 million au seuil à 60 %.

    La pauvreté a fortement progressé à partir de 2008, avec l’accentuation des difficultés économiques liées à la crise financière. Entre 2008 et 2012, le nombre de pauvres, au seuil à 50 % comme à 60 %, a augmenté de 800 000. Le taux de pauvreté à 50 % s’est élevé de 7 à 8 %, celui à 60 % de 13 à 14 %. Depuis 2012, le taux et le nombre de pauvres stagnent selon l’Insee.

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  • L’économiste Joseph Stiglitz : "L’Euro est à la limite de l’effondrement


    L’économiste Joseph Stiglitz : "L’Euro est à la... par franceinfo

  • OFCE - Italie et marché du travail : une embellie à nuancer

    8 septembre 2016

    Par Céline Antonin

    Depuis le début 2015, le retour de la croissance, la mise en œuvre de l’acte II du Jobs Act de Matteo Renzi, et la baisse des charges sur les entreprises, ont indéniablement contribué à l’embellie sur le front de l’emploi en Italie. Le dynamisme des créations d’emplois, notamment en CDI et la hausse de la population active, ont pu donner le sentiment que la libéralisation (partielle) avait résolu les faiblesses structurelles du marché du travail. Pourtant, au premier semestre 2016, les créations d’emplois en CDI se sont très fortement taries et c’est désormais l’augmentation des CDD et contrats indépendants qui contribue à la croissance de l’emploi. Par ailleurs, la productivité du travail a stagné avec un enrichissement de la croissance en emplois, en particulier dans le secteur des services. Par conséquent, en l’absence d’autres mesures complémentaires pour résoudre les fragilités structurelles de l’Italie, l’embellie sur le marché du travail risque de ne pas durer.

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  • Observatoire des inégalités - Les seuils de pauvreté en France

    6 septembre 2016 - En France, un individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 840 ou 1 008 euros selon le seuil de pauvreté adopté.


    En France métropolitaine, un individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 840 euros ou 1 000 euros après impôts et prestations sociales (Insee, données 2014), selon la définition de la pauvreté utilisée (seuil à 50 % ou à 60 % du niveau de vie médian). Depuis 2009, le seuil de pauvreté a diminué du fait de la baisse du niveau de vie médian [1]. Le seuil à 60 % a perdu 12 euros depuis 2009 ; le seuil à 50 %, 11 euros.

    Entre 1970 et 2009, le seuil de pauvreté à 50 % avait doublé de 400 à 850 euros (en euros constants, c’est-à-dire une fois que l’on a retiré l’inflation). Cette évolution est due à l’utilisation d’une définition relative de la pauvreté : le seuil de pauvreté dépend de la richesse de notre société. En dépit du ralentissement de la croissance à partir des années 1970, la France a continué à s’enrichir. Le seuil de pauvreté d’aujourd’hui, mesuré à 50 % du niveau de vie médian, est équivalent au niveau de vie médian de 1970. Une partie des pauvres d’aujourd’hui dispose de niveaux de vie proches de ceux des classes moyennes de l’époque.

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