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Analyses - Page 190

  • France Culture - Finance et politique : les liaisons dangereuses

    Révélée en milieu de semaine dernière, l’arrivée de José Manuel Barroso chez Goldman Sachs a soulevé une vague de protestations… mais d’ordre très différent.

    Pour certains c’est, en soit, le passage de l’ancien président de la Commission Européenne à une banque d’affaire qui pose problème. Il n’est certes pas le premier mais prête le flanc de façon caricaturale à l’accusation d’appartenir à ces élites déconnectées au service de la finance plutôt que de l’intérêt général.

    D’autres se sont montrés plus nuancés : c’est le choix de Barroso d’aider spécifiquement Goldman Sachs à gérer l’après Brexit qui est critiqué. L’éthique personnelle aurait dû guider le Portugais à refuser d’intégrer cette banque qui a largement participé à la crise des subprimes et s’est illustré, dans le maquillage des comptes Grecs.

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  • OFCE - Le référendum britannique du 23 juin 2016 : le saut dans l’inconnu Par Catherine Mathieu

    13 juillet 2016

    Le 23 juin 2016, les Britanniques ont décidé (par 52% contre 48%) de sortir de l’Union européenne. Après avoir longtemps critiqué le fonctionnement de l’UE et les contraintes qu’il faisait porter sur le Royaume-Uni, David Cameron avait obtenu, le 19 février 2016, un accord censé permettre le maintien du Royaume-Uni dans l’UE, mais cela n’a pas suffi à convaincre les électeurs. Dans le Policy Brief de l’OFCE (n°1 du 13/07), nous montrons que plus que des arguments économiques, c’est le souci des Britanniques de préserver (ou de retrouver) leur souveraineté politique qui a compté.

    La sortie de l’UE est, pour reprendre l’expression de David Cameron, « un saut dans l’inconnu », et l’on ne peut qu’élaborer des scénarios sur la base d’hypothèses quant à l’issue des négociations qui vont s’engager avec l’Union européenne : scénario rose où les deux parties voudront maintenir au maximum les liens existants, scénario noir où l’UE voudrait faire un exemple et le Royaume-Uni deviendrait un paradis fiscal et réglementaire.

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  • Non Fiction - Dossier : La Turquie d'Erdogan, au-delà du coup d'Etat

    Après l'échec de la tentative de coup de force qui a secoué la Turquie dans la nuit du 16 au 17 juillet, Nonfiction vous propose de redécouvrir certains de nos articles consacrés à la Turquie et à son actuel président, Recep Tayyip Erdogan.

    Pour mieux comprendre les clivages qui partagent la société turque et les grands enjeux politiques de la Turquie. Pour replacer l'actualité brûlante dans le temps long. Mais aussi pour soumettre les analyses passées à l'épreuve du temps.

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  • Le Monde - « Les putschistes ont ouvert un boulevard à Erdogan » Par Ahmet Insel (Politologue et chef du département économie à l’université de Galatasaray)

     La Turquie a frôlé une très grande catastrophe. La tentative de coup d’Etat, qui a fort heureusement échoué, aurait entraîné le pays dans une guerre civile dévastatrice. À une échelle beaucoup plus réduite, c’est ce que nous avons vécu durant environ une demi-journée, dans la nuit de vendredi à samedi : les policiers affrontant les rebelles militaires avec des armes lourdes, des militaires loyalistes se battant contre les putschistes, des soldats tirant sur la foule, des scènes de lynchages de soldats putschistes désarmés, des avions bombardant des bâtiments publics, notamment le parlement… Le bilan humain de cette folle nuit est lourd. Il nous donne un aperçu terrifiant de ce qu’auraient été, dans toute la Turquie, les conséquences de ce coup d’Etat s’il avait un tant soit peu triomphé.
     
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  • Regards - Rémi Lefebvre : « L’exécutif veut faire l’économie du PS, voire s’en débarrasser »

    Adeptes du 49.3 à l’Assemblée, les dirigeants socialistes ne semblent pas plus apprécier le débat au sein de leur propre parti. Un constat confirmé par l’annulation de l’université d’été par Jean-Christophe Cambadélis ? Entretien avec Rémi Lefebvre.

    Rémi Lefebvre est professeur de sciences politiques à l’université de Lille 2, et chercheur au CERAPS. Spécialiste du Parti socialiste, il décrit son « autodestruction » en cours.

    Regards. Il y a encore peu de temps, Jean-Christophe Cambadélis affirmait ne pas craindre les débordements en marge de l’université d’été du PS. Pourquoi ce soudain revirement ?

    Rémi Lefebvre. Il y a d’abord eu le lobbying de la maire de Nantes contre l’organisation de cette université d’été, notamment en raison de ce qui se passe à Notre-Dame-des-Landes. Le PS est encore assez implanté dans la région Pays-de-la-Loire, où il conserve beaucoup d’élus. Cela a dû jouer. La deuxième raison est de l’ordre de la communication. Une université d’été marque la rentrée d’un parti politique. Entamer cette rentrée sur des images de contestation très forte du gouvernement, alors que la campagne des primaires va commencer, serait un mauvais signal envoyé. Cela a beaucoup pesé. Enfin, reste un point sur lequel je suis moins affirmatif : on a l’impression que Cambadélis souhaite complètement liquider le PS pour ne pas laisser de prise à la contestation interne. Il ne veut pas donner d’occasion aux frondeurs de se manifester à l’intérieur du parti. On semble être dans une stratégie d’effacement du parti. Il va y avoir des primaires aux contours flous, il n’y a pas d’université d’été… On a un peu l’impression que le parti se désagrège.

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  • Observatoire des inégalités - Agir contre les inégalités en Europe en respectant les spécificités nationales

    5 juillet 2016 - Les volontés de préserver les systèmes sociaux nationaux expliquent la faiblesse des outils européens dans le domaine social. Cet obstacle n’est pas insurmontable, mais encore faut-il que les États s’accordent autour de la reconnaissance de droits sociaux ambitieux et de moyens pour les garantir. Par Cédric Rio, philosophe.

    Officiellement, les États membres détiennent le pouvoir en ce qui concerne les questions sociales au sein de l’Union européenne. Dans les faits pourtant, les institutions européennes, et en particulier la Commission, ont été dotées d’outils de politique publique permettant d’agir dans ce domaine. La politique de cohésion, nommée aussi « politique régionale », a pour objet de favoriser la convergence socio-économique entre les régions européennes, en permettant aux régions économiquement moins avancées de « rattraper leur retard ».

    La politique européenne de cohésion

    Concrètement, les trois fonds structurels inclus au sein de cette politique de cohésion – le Fonds de cohésion sociale (FCS), le Fonds européen de développement régional (FEDER), et le Fonds social européen (FSE) – ont été principalement étendus au profit des régions moins développées pour financer des projets de grande ampleur (réseaux routiers, éducation, etc.), ou pour soutenir des politiques favorables à l’emploi et à l’inclusion sociale. Ces fonds peuvent également être utilisés pour atteindre des objectifs spécifiques : la « garantie jeunes » proposée récemment par le gouvernement français est, dans les faits, une application d’une initiative européenne financée en grande partie par le Fonds social européen.

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  • Le Monde - Loi travail : quatre mois de bras de fer, et « une défaite pour le gouvernement »

    Après l’adoption de la loi travail en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, mercredi 6 juillet, la fin de plus de quatre mois d’affrontement social semble se dessiner. Françoise Fressoz, éditorialiste au Monde, retient surtout l’échec du gouvernement « à convaincre ses troupes que cette loi était une loi de progrès social ».

  • Observatoire des inégalités - Les plus aisés sont davantage aidés pour partir en vacances

    24 juin 2016 - De nombreuses aides existent pour partir en vacances mais elles ne réduisent que faiblement les inégalités entre catégories sociales. En cause : les différences de statut dans l’emploi, la taille de l’entreprise pour les salariés, mais aussi le réseau social, le niveau de vie ou le diplôme. Par Valérie Schneider.


    Rien de tel qu’un coup de pouce financier pour faire ses valises. Là où le bât blesse, c’est que les plus fortunés sont davantage aidés que les plus pauvres, en raison des critères de distribution des aides financières, mais aussi de la capacité à mobiliser son réseau familial et amical. Sans comité d’entreprise, sans soutien des organismes sociaux, ou sans famille ou amis pour vous mettre à disposition un hébergement, les vacances peuvent se révéler vite inabordables. Soixante-dix ans après les premiers congés payés, les écarts liés aux vacances persistent.

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  • Laurent Bouvet - Les trois paradoxes de la gauche française

    La gauche française vit, alors même qu’elle exerce pour la quatrième fois depuis 1981 le pouvoir d’Etat, un de ces moments de crise aiguë dont elle est coutumière. Nouvel épisode, banal au fond, de la longue et insoluble crise identitaire qui la caractérise diront certains ; ultime soubresaut avant son indispensable refondation diront d’autres. Sans doute un peu des deux risquera-t-on, tant les tensions actuelles qui se manifestent en son sein témoignent d’une accumulation de paradoxes qu’il lui faudra résoudre si elle veut prétendre continuer de jouer un rôle historique dans le devenir du pays. On peut en identifier, au moins, trois.
     
    L’exercice toujours décevant du pouvoir
     
    Le premier est institutionnel, c’est le mieux connu. La gauche doit conquérir et exercer le pouvoir si elle veut changer sinon la vie du moins améliorer l’existence de millions de Français qui comptent sur elle. Mais l’exercice du pouvoir déçoit, immanquablement, car il se fait toujours, plus ou moins, au détriment des idéaux qui le motivent à l’origine. Aucun gouvernement se réclamant de la gauche en France n’a, comme on le sait, jamais été réélu : ni le Cartel de 1924, ni le Front populaire de 1936, ni le Front républicain de 1956, ni évidemment depuis 1981, que ce soit en 1986, 1993 ou 2002. Et il se pourrait bien qu’il en aille de même, une fois de plus, en 2017.
     
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  • Les Matins / Brexit : un séisme économique ?


    Les Matins / Brexit : un séisme économique ? par franceculture

    Daniel Cohen
    Économiste
    Directeur du département d'économie de l'Ecole Normale Supérieure