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Analyses - Page 184

  • Fondation Jean Jaurès - Une troisième guerre mondiale sociale ? Entretien avec Bernard Thibault

    Dans le cadre des rencontres de l’Observatoire du dialogue social de la Fondation Jean-Jaurès, son directeur Jean Grosset reçoit Bernard Thibault, ancien secrétaire général de la CGT et désormais membre de l’Organisation internationale du travail (OIT), pour une présentation de son livre La troisième guerre mondiale est sociale (Editions de l’Atelier, 2016).

  • Libé - Peter Wagner : «La crise est un appel à la réflexion collective et au progrès»

    De la crise migratoire au changement climatique en passant par la lutte contre les inégalités et les discriminations, nombreux sont les fronts sur lesquels l’enlisement nous guette. Pour avancer, le sociologue allemand renouvelle l’idée du progrès : agir collectivement, sur la base d’une véritable démocratie.

    En ces temps pessimistes et de remise en cause des idéologies passées, il est presque devenu un gros mot. Parler de progrès, c’est passer au pire pour un vieux stal, au mieux pour un imbécile heureux. Dans son dernier ouvrage, paru le 6 octobre aux éditions La Découverte, le sociologue Peter Wagner, théoricien social et politique, professeur à l’université de Barcelone, propose de Sauver le progrès. Défini depuis les Lumières comme sens de l’histoire, il semble s’être arrêté, d’où une désorientation de la vie publique dans les sociétés occidentales. Malgré son abandon par la tradition marxiste comme par la tradition libérale, le progrès peut encore être pensé, estime le chercheur : via le développement d’actions collectives, la lutte contre les dominations sociales informelles et un combat de l’exploitation démesurée de l’être humain et de la nature.

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  • Non Fiction - Vivre ensemble, égaux et différents (François Dubet)

    Résumé : Comment le besoin de reconnaissance des individus discriminés interroge la représentation que la majorité se fait d’elle-même.

    Dans Ce qui nous unit, François Dubet  nous montre comment les discriminations alimentent la poussée identitaire qui s’est emparée de la société française. Il nous indique par la même occasion comment nous pourrions agir collectivement pour nous sortir de cette impasse.

    Des expériences ordinaires de discrimination

    Notre conception de la justice sociale fait désormais une place importante à la lutte contre les discriminations. Mais l’exigence d’égalité des chances à laquelle celle-ci se réfère rencontre également un puissant besoin de reconnaissance de la part d’individus ou de groupes discriminés. Or, ces deux revendications peuvent apparaître difficiles à concilier puisqu’il s’agit d’être à la fois égaux et différents.

    Prendre une mesure correcte de ce problème requiert de se tourner vers les épreuves effectivement subies par les personnes discriminées. Réutilisant les matériaux d’une enquête exposée dans un livre précédent , l’auteur brosse un tableau de la diversité des expériences ordinaires de ces dernières. Si les discriminations mettent toujours en cause l’égalité et l’identité des individus, celles-ci procèdent d’expériences toujours singulières. En effet, chaque individu peut être discriminé pour un ensemble de raisons.

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  • Slate - La «marque France»: le combat culturel de l'économie française, Gaël Brustier

    Une stratégie de marque pour la France? Définir une vision positive du récit national français aux yeux du monde est un des vrais enjeux stratégiques pour une France désormais plongée dans la mondialisation. Et une initiative intéressante du quinquennat de François Hollande.

    Les questions économiques, celles traitant de l’économie française, de sa place dans le marché mondial, nous sont en général présentées sous l’angle d’une litanie de chiffres, auxquels il est possible de faire dire à peu près ce que l’on veut. Surtout s’il s’agit d’épargner l’actionnaire et d’incriminer le salarié. Les «sacrifices» sont exigés avec une ardeur, qui n'a d'égale que celle des apôtres de «l’adaptation» de la France au marché mondial.

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  • Observatoire des inégalités - Riches, pauvres et classes moyennes : comment se situer ?

    20 octobre 2016 - Quels sont les seuils de pauvreté, de richesse et le niveau de vie des classes moyennes en France ? L’Observatoire des inégalités publie les toutes dernières données.


    A partir de quel niveau de vie est-on riche ou pauvre, appartient-on aux classes « populaires », « moyennes » ou « aisées » ? Pour fixer des seuils, nous avons adopté la définition du Crédoc, qui considère comme appartenant aux classes moyennes les personnes situées au-dessus des 30 % les plus pauvres et au-dessous des 20 % les plus riches. Nous fixons le seuil de pauvreté à la moitié du revenu disponible médian (après impôts et prestations sociales) et le seuil de richesse au double [1].

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  • OFCE - Jusqu’où les taux peuvent-ils être négatifs ? par Christophe Blot et Paul Hubert

    25 octobre 2016

    Le 11 juin 2014, la Banque centrale européenne décidait de fixer un taux négatif sur les facilités de dépôts ainsi que sur les réserves excédentaires détenues par les établissements de crédit de la zone euro. Ce taux a été ensuite réduit à plusieurs reprises et s’élève à -0,40 % depuis mars 2016. On peut s’interroger sur le fait que des agents, ici les banques commerciales, acceptent de payer un intérêt pour des dépôts laissés auprès de la BCE. Dans un article sur les causes et conséquences des taux négatifs, nous expliquons comment la banque centrale parvient à imposer des taux négatifs, quel est leur limite à la baisse et discutons des coûts de cette politique pour les banques.

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  • Paul Alliès - Les limites des Primaires

    Le débat en cours sur et dans la Primaire de la Droite porte sur leurs limites politiques: doivent-elles aller jusqu'à l'électorat de gauche et de l'extrême-droite ? Ce faisant ce débat occulte un autre type de limite, celle sociale, de la population qui s'intéresse à elle et y participe.

    La polémique sur l'espace politique est assez vaine. Les Primaires ouvertes partent du principe qu'elles ne sauraient se fonder sur une discrimination idéologique quelconque. Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales (et parfois quelques autres catégories) peuvent librement y participer. Les partis organisateurs ont trouvé une formule pour limiter les risques de leur instrumentalisation par leurs adversaires. C'est la déclaration de principe préalable au vote lui-même par laquelle l'électeur dit partager "les valeurs républicaines de la droite et du centre" ou se reconnaitre "dans les valeurs de la Gauche et des écologistes" (formulation officielle des deux Primaires de 2016). Le flou de ces formules n'est pas de nature à empêcher une participation tactique d'électeurs aux convictions opposées, à l'une ou l'autre Primaire. En l'occurrence, c'est bien la question posée à l'UMP dont les candidats attirent inégalement les électeurs de gauche décidés à intervenir dans l'élection présidentielle dès cet avant-premier tour qu'est la Primaire pour ne pas avoir à affronter un deuxième tour où ils n'auraient ni candidat ni libre-choix pour éliminer Marine Le Pen. En réalité les partis français ont toujours eu peur de cet élargissement de leur électorat. Ce fut le cas au PS en 2011 (et cela semble être devenu un dogme chez Jean-Luc Mélenchon). Or l'expérience déjà ancienne des pays étrangers, des Etats-Unis à l'Italie, démontre que la loi du grand nombre (plusieurs millions d'électeurs) l'emporte et limite de manière infinitésimale les effets perturbateurs de la participation du camp adverse. En réalité la vraie limite du champ des Primaires est sociale.

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  • OCDE - Panorama de la société 2016 Les indicateurs sociaux de l'OCDE

    Le présent ouvrage est la huitième édition de Panorama de la société, recueil d’indicateurs sociaux de l’OCDE. Ce rapport s’efforce de répondre à la demande croissante de données quantitatives sur le bien-être social et ses tendances. Cette édition actualise certains indicateurs figurant dans les précédentes éditions publiées depuis 2001 et introduit plusieurs nouveaux indicateurs. Cette édition couvre 25 indicateurs au total. Y sont présentées des données pour les 34 pays membres de l’OCDE, ainsi que, lorsque les données sont disponibles, pour les partenaires clés (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde, Indonésie et Fédération de Russie) et pour les autres pays du G20 (Arabie Saoudite et Argentine). On trouvera dans le présent rapport un chapitre spécialement consacré aux jeunes déscolarisés, sans emploi et ne suivant aucune formation (chapitre 1), ainsi qu’un guide destiné à aider le lecteur à comprendre la structure des indicateurs sociaux de l’OCDE (chapitre 2).
    Tous les indicateurs sont disponibles sur le web et sous forme de publication électronique sur OECD iLibrary.

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  • Observatoire des inégalités - Neuf millions de pauvres, un chiffre exagéré

    20 octobre 2016 - La France compte 8,8 millions de pauvres, selon le seuil de pauvreté utilisé par l’Insee. Une conception discutable du phénomène. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.


    La France compte 8,8 millions de pauvres selon les données 2014 de l’Insee. Comment est-ce possible, dans l’un des pays les plus riches au monde ? A quoi correspondent ces chiffres que tout le monde utilise sans se préoccuper de la méthode de calcul, pourtant centrale ?

    Depuis 2008, l’Insee utilise la définition européenne de la pauvreté. Auparavant, le seuil de pauvreté le plus souvent utilisé était équivalent à la moitié du revenu médian, revenu qui partage en deux la population, autant gagne davantage, autant gagne moins. Mais dans les comparaisons européennes, le seuil le plus souvent pratiqué se situe à 60 % du revenu médian. Ce saut de 50 à 60 % change tout : il fait augmenter le seuil de 840 à 1 008 euros (pour une personne seule), le nombre de personnes concernées de 5 à 8,8 millions et le taux de 8,1 à 14,1 %

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  • Le Front national : entretien avec Joël Gombin

    A l’occasion de la sortie de son nouveau livre, Le Front national (Eyrolles, octobre 2016), Joël Gombin, chercheur et membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, revient sur quatre décennies d’histoire de ce parti et propose un état des lieux de ses évolutions, ses atouts, ses contradictions et ses perspectives.

  • Observatoire des inégalités - Revenus : qui gagne combien ?

    20 octobre 2016 - La moitié de la population vit avec moins de 1 700 euros par mois pour une personne seule après impôts et prestations sociales, 90 % perçoivent moins de 3 100 euros. Le niveau de vie des couches moyennes se situe aux alentours de 1 700 euros.


    10 % de la population vit avec 900 euros mensuels ou moins - pour une personne seule - et 30 % avec moins de 1 330 euros. Le niveau de vie des couches moyennes se situe aux alentours de 1 700 euros par mois. A partir de 2 000 euros, on entre dans le tiers le plus favorisé et à partir de 3 100 euros, on se distingue vraiment du lot en accédant au dixième le plus aisé.

    Ces données doivent être utilisées avec précaution. D’une part, il ne s’agit pas du salaire mais du niveau de vie, qui outre les salaires, comprend les revenus du patrimoine (immobilier, placements financiers ou autres) et les prestations sociales. On en déduit les impôts versés. D’autre part, il s’agit des revenus pour l’équivalent [1] d’une personne seule, non de ceux des couples ou des familles. Ces données ne prennent pas en compte le coût du logement. Un célibataire qui touche 1 700 euros ne vit pas de la même façon selon qu’il doit débourser 700 euros par mois à Paris ou 300 euros à Limoges.

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