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Analyses - Page 181

  • Altereco - Activité réduite Le chômage baisse, la qualité de l’emploi aussi

    Baissera ? Baissera pas ? Tous les mois, les projecteurs sont braqués sur la courbe du chômage. Et c’est le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi en catégorie A qui retient toute l’attention, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas du tout travaillé dans le mois précédent. Et ça fait deux mois coup sur coup que la ministre du Travail Myriam El Khomri a le sourire : le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a diminué de 27 800 entre août et octobre (– 2,8 % sur un an). Au total, ils n’étaient plus « que » 3 478 000 en France métropolitaine.

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  • Altereco - Un bon point et un défi dans la lutte contre les inégalités

    L’Insee vient de publier son Portrait social de la France pour 2015. Parmi l’important ensemble de données ou d’analyses que contient ce document, j’en retiendrai deux : l’un parce qu’il s’agit d’un bon point, l’autre parce qu’il s’agit d’un défi.

    Le premier concerne l’évolution vraisemblable des niveaux de vie depuis 2012. Vraisemblable, parce que les évolutions en 2014 et 2015 ne s’appuient pas sur l’enquête détaillée sur les revenus à laquelle procède l’Institut chaque année, dont les résultats ne sont encore que très partiellement connus pour 2014 et pas du tout pour 2015, mais sur des actualisations prenant en compte les évolutions de la législation sur les prélèvements et les prestations. Il convient donc de demeurer prudent.

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  • OFCE - François Hollande a-t-il gagné son pari sur le chômage ?

    24 novembre 2016

    Par le Département analyse et prévision (équipe France)

    Les chiffres du chômage du mois d’octobre 2016, publiés par Pôle emploi, font apparaître une poursuite de la baisse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A ( –11 700 personnes en France métropolitaine après –66 300 en septembre). Sur un an, la baisse des DEFM s’établit à 101 300, évolution qui porte le nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A à son plus bas niveau depuis novembre 2014. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), la baisse mensuelle est encore plus importante (–19 400 personnes), ce qui laisse augurer une évolution positive de l’emploi en octobre.

    Le point négatif du chiffre du mois d’octobre est que la baisse observée n’arrive pas à bénéficier aux chômeurs de longue durée. Au final, la baisse du chiffre de Pôle emploi s’explique essentiellement par les DEMF inscrits depuis moins de 6 mois (–33 800).

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  • Altereco - Le long chemin de la démocratisation scolaire

    En 1958, un peu moins de 1,2 million d’élèves étaient scolarisés au collège, et moins de 700 000 dans l’enseignement secondaire. En 2014, ils étaient respectivement près de 3,2 millions et plus de 2 millions, soit environ trois fois plus… Voilà de quoi saisir l’ampleur des bouleversements qu’a connus le système scolaire depuis une soixantaine d’années, souvent désigné sous le terme de « massification ». Le phénomène est d’autant plus impressionnant qu’il s’est en fait produit sur une période plus courte : les effectifs atteignent leur apogée dès la fin des années 1980, ne faisant plus que fluctuer depuis.

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  • Le Monde, Les décodeurs - François Fillon repeint en rose les années Thatcher

    François Fillon, héritier de Margaret Thatcher ? Le favori du deuxième tour de la primaire à droite lui-même ne rejette pas la comparaison avec la première ministre conservatrice, qui dirigea le gouvernement britannique de 1979 à 1990. « Je n’ai jamais de problème à être comparé à une personne qui a sauvé son pays », a-t-il répondu sur BFM-TV, mardi 22 novembre.

    Invité d’Europe 1 mercredi, le Sarthois a été interrogé sur le bilan économique de Margaret Thatcher, présenté de manière assez peu flatteuse par les journalistes. « N’importe quoi », a répondu le candidat, assez remonté. A tort ou à raison ?

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  • La Vie des Idées - Les nouvelles classes populaires À propos de : Yasmine Siblot, Marie Cartier, Isabelle Coutant, Olivier Masclet et Nicolas Renahy, Sociologie des classes populaires contemporaines, Armand Colin.

    Un ouvrage collectif dresse un panorama des classes populaires dans la France d’aujourd’hui. Les sociologues montrent que, si la catégorie conserve sa pertinence conceptuelle, son flou descriptif entretient aussi les instrumentalisations politiques.

    Recensé : Yasmine Siblot, Marie Cartier, Isabelle Coutant, Olivier Masclet et Nicolas Renahy, Sociologie des classes populaires contemporaines, Paris, Armand Colin, 2015, 368 p., 34€.
     
    La société française contemporaine est-elle structurée en classes sociales ? Et comment décrire la population, statistiquement majoritaire, composée des ouvriers, des employés et des petits indépendants (commerçants, artisans et agriculteurs) ? Est-il pertinent, encore aujourd’hui, de parler de classes populaires ? Voici une série de questions sociologiques fondamentales, qui animent un grand nombre de recherches empiriques. L’ampleur du questionnement suscite pourtant le plus souvent des travaux éparpillés, focalisés sur une dimension du problème, ne permettant d’offrir que des réponses partielles et insuffisantes. L’impressionnant ouvrage que proposent les cinq auteurs de Sociologie des classes populaires contemporaines est, dès lors, fort bienvenu. À la suite d’autres entreprises récentes de synthèse, mais dans des formats plus succincts [1], il apporte une contribution déterminante aux débats contemporains sur les classes populaires et sur la structure sociale dans la France contemporaine.
     
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  • Centre d'observation de la société - Le sentiment de déclassement s’accroît

    Le sentiment de déclassement augmente. Entre 2004 1 et 2011, la part de personnes qui estiment que la situation de leurs parents était meilleure que la leur a augmenté de 34 % à 46 % selon le baromètre d’opinion du ministère des Affaires sociales 2. Elle est restée stable entre 2011 et 2013 et a légèrement diminué depuis. Inversement, la part de ceux qui pensent que la situation de leurs parents était moins bonne a chuté de 41 % à 29 % au cours de la période 2004-2011.

    Pour expliquer une telle évolution, il faut se méfier des simplifications. Toute la population de 18 ans et plus est interrogée : on rassemble des générations  différentes, qui se comparent avec des générations de parents elles-mêmes très différentes… Les plus anciens des parents ont bénéficié des Trente Glorieuses alors que les parents des enfants les plus jeunes interrogés ont autour de 45-50 ans et sont entrés sur le marché du travail alors que le chômage était déjà à un niveau élevé.

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  • OFCE - 2010-2017 : un choc fiscal concentré sur les ménages

    14 novembre 2016

    par Raul Sampognaro

    Sous l’effet de la Grande Récession et du jeu des stabilisateurs automatiques, la France a connu un creusement important de son déficit public et de sa dette dans les premières années de la crise. Entre 2007 et 2010, le déficit public en France est passé de 2,5 à 6,8 % du PIB (avec un point haut en 2009 à 7,2 %) et la dette publique au sens de Maastricht a augmenté de 17,3 points, pour atteindre 81,7 % du PIB en 2010. Néanmoins, en 2010, sous la pression des marchés financiers et des règles budgétaires européennes, les gouvernements ont mis en place des politiques de réduction rapide des déficits structurels. Ce virage s’est traduit notamment par le renforcement des règles de la gouvernance budgétaire européenne.

    Entre 2011 et 2017, le solde public structurel s’est amélioré de 0,7 point de PIB en moyenne par an. Une grande part de cet ajustement a été réalisée par la hausse des prélèvements obligatoires (PO), particulièrement entre 2011 et 2013. Ainsi, le taux de PO s’établira fin-2017, selon le PLF 2017, à 44,5 % (soit 3,3 points au-dessus de son niveau de 2010) après avoir atteint son maximum historique en 2013 (à 44,8 %). Cette augmentation des PO reflète l’ampleur des mesures nouvelles mises en œuvre pendant la période, y compris celles qui sont prévues dans le PLF/PLFSS 2017[1], pour un montant cumulé de 71,4 milliards d’euros (tableau).

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  • Le Monde, Les décodeurs - Identité : quand Bernard Cazeneuve gonfle la fraude pour justifier son « mégafichier »

    Devant les députés, mardi, le ministre de l’intérieur a assuré que « 800 000 Français voient chaque année leur titre d’identité volé ou transformé frauduleusement ». Faux

    Du projet de carte d’identité électronique de 2011-2012 au nouveau « mégafichier » TES (pour « titres électroniques sécurisés ») censé rassembler les données de 60 millions de Français et créé par décret le 30 octobre, les exagérations et les approximations sur la réalité chiffrée de la fraude documentaire ou de la fraude à l’identité n’ont jamais manqué. Bernard Cazeneuve y a ajouté sa petite pierre, mardi 15 novembre, devant les députés. Pour démontrer l’ampleur de la fraude documentaire, le ministre de l’intérieur s’est un peu emporté lors de son propos liminaire.
     
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  • Réenclencher la RTT

    Résumé : L’augmentation de la richesse a cessé de s’accompagner de la diminution du temps de travail, pourtant nécessaire.

    Fruit de la réflexion de l’atelier « Travail » du Collectif Roosevelt, cet ouvrage prône la réduction du temps de travail comme solution aux problèmes dramatiques que sont le chômage de masse et la régression sociale. Il rejoint ainsi d’autres ouvrages, rapports, notes et articles qui sont parus récemment sur le sujet.

    Pédagogique, il commence par rappeler l’évolution, les chiffres et les effets du chômage. Puis, il retrace rapidement les mesures de politique de l’emploi qui ont été mises en œuvre pour le combattre depuis la fin des années 1970. Les auteurs concentrent ensuite leurs critiques sur les réformes du marché du travail opérées dans la dernière période, incluant la récente Loi Travail, qui visent à flexibiliser le travail et à réduire son coût, pour appeler, en ce qui les concerne, « à changer de cap économique ». Ils expliquent pourquoi, selon eux, réduire le coût du travail ne produira pas les effets attendus sur l’emploi, mais d’une manière qui, à notre avis, écarte encore trop rapidement les arguments contraires .

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