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Analyses - Page 168

  • Acteurs Publics - J.-M. Eymeri-Douzans : “La politisation fonctionnelle de la haute administration française tendra à s’accroître”

    Réduction de la taille des cabinets ministériels, question de confiance posée aux directeurs d’administration, nouvelle gouvernance au sommet… Pour Jean-Michel Eymeri-Douzans, professeur des universités à Sciences-Po Toulouse, cette volonté de faire travailler les ministres et les directeurs en “comité de direction” pose la question du rôle de l’Élysée dans les nominations.

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  • Début de quinquennat : emploi dynamique, chômage élevé

    24 mai 2017

    Département Analyse et Prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois d’avril 2017, publiés par Pôle emploi, font apparaître une baisse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (-37 700 personnes en France). Cette baisse fait suite à une forte hausse au mois de mars, après deux mois de relative stabilité. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), l’évolution mensuelle d’avril indique une hausse des demandeurs d’emploi de 30 900 personnes.

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  • Centre d'observation de la société - Insécurité : moins d’actes mais une société plus sensible

    Les crimes et délits enregistrés par les services de police et de gendarmerie ont fortement progressé entre cette période et le début des années 1980, puis ont suivi des mouvements d’oscillation pour diminuer au début des années 2000. Au total, depuis trente ans, le taux de crimes et délits varie autour de 60 pour 1 000 habitants. Ce chiffre global rassemble des faits très différents : des homicides à la falsification de documents d’identité en passant par les cambriolages… Si on observe les sous-catégories (voir ci-dessous), on remarque d’abord l’impact de la hausse des vols dans les années 1970 et 1980 : la France entre alors dans la société de consommation. C’est aussi alors que les assurances se développent : de plus en plus de vols sont déclarés, car ils sont indemnisés… Les vols se stabilisent dans les années 1980 et diminuent de façon assez marquée depuis le début des années 2000. Les infractions économiques et financières ont diminué dans les années 1980, notamment du fait d’une sécurisation accrue des transactions. En revanche, le nombre de crimes et délits contre les personnes a nettement augmenté notamment à partir des années 1990, mais pour les actes les moins graves : les homicides diminuent, les coups et blessures progressent. Ce phénomène peut résulter du développement des violences, mais aussi de déclaration de faits qui hier ne l’étaient pas. Enfin, l’ensemble « divers » comprend notamment les infractions à la législation sur les stupéfiants de plus en plus nombreuses.

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  • Observatoire des inégalités - Les pauvres vivent dans les grandes villes, pas en périphérie

    17 mai 2017 - 65 % des personnes pauvres vivent dans les grandes villes, là où habitent aussi les plus riches et où les inégalités de revenus sont les plus élevées.


    Les deux tiers des personnes dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté (fixé ici à 60 % du niveau de vie médian) vivent dans les grands pôles urbains qui regroupent 57,8 % de la population française. Ces personnes pauvres sont réparties de manière relativement équilibrée entre les villes-centres (31,4 %) et leurs banlieues (33,8 %). 16,6 % vivent dans le périurbain, 12,8 % dans les petites et moyennes aires urbaines ainsi que leurs couronnes et 5,3 % dans les zones rurales isolées.

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  • Observatoire des inégalités - Quelles sont les villes les plus inégalitaires de France ?

    19 mai 2017 - Le classement des villes les plus inégalitaires est composé pour l’essentiel de villes très aisées de la banlieue ouest de Paris. S’y ajoutent quelques communes où des personnes très pauvres cohabitent avec une population mieux lotie. Un article extrait du Centre d’observation de la société.


    Neuilly-sur-Seine, Paris, Boulogne-Billancourt : tel est le trio des villes les plus inégalitaires selon le rapport dit « interdécile » qui divise le revenu minimum des 10 % les plus riches [1] par celui maximum des 10 % les plus pauvres. Neuilly-sur-Seine, la ville la plus inégalitaire, surclasse les autres : le seuil d’entrée au sein des 10 % les plus riches y est presque huit fois supérieur au revenu maximum des 10 % les plus pauvres. Paris, seconde au classement, n’est « qu’à » 6,6 fois plus. Dans les villes qui suivent (Boulogne-Billancourt, Annemasse, etc.), le seuil des 10 % les plus riches est 5 fois supérieur au plafond des 10 % les plus pauvres, contre 3,5 fois en moyenne pour la France métropolitaine.

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  • Observatoire des inégalités - Grandes villes, le cœur des inégalités

    16 mai 2017 - Les zones rurales isolées affichent le niveau de vie le plus faible. Mais c’est dans les villes-centres que les inégalités de revenus sont les plus fortes. La grande richesse de quelques quartiers favorisés y côtoie l’extrême pauvreté.


    Les zones rurales isolées sont celles où le niveau de vie médian est le moins élevé : 1 495 euros par mois, selon les données 2012 de l’Insee [1]. Les territoires les plus aisés sont les banlieues des grands pôles urbains (1 718 euros) et leurs couronnes (1 748 euros). Avec 1 561 euros, les villes-centres occupent une position intermédiaire. Les couronnes périphériques des grandes villes sont le plus souvent occupées par des ménages des couches moyennes qui disposent d’un niveau de vie leur permettant d’accéder à la propriété individuelle. Le milieu rural isolé est, lui, en partie composé de ménages d’agriculteurs âgés avec de faibles retraites du fait notamment de l’inactivité (officielle) des femmes.

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  • OFCE - Au-delà du taux de chômage. Comparaison internationale depuis la crise - 16 mai 2017 par Bruno Ducoudré et Pierre Madec

    En France, selon les chiffres de l’INSEE publié le 12 mai 2017, l’emploi marchand non agricole a augmenté (+0,3%) au premier trimestre 2017 pour le huitième trimestre consécutif. Sur une année, l’emploi marchant a cru de 198 300 postes. Malgré l’amélioration observée depuis 2015 sur le front de l’emploi, les effets de la crise se font encore ressentir. Depuis 2008, les évolutions de l’emploi au sein des pays de l’OCDE ont été très différentes. Les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont retrouvé des taux de chômage proches de ceux observés avant le début de la crise, tandis que les taux de chômage français, italien et plus encore espagnol sont encore au-dessus des niveaux d’avant-crise. L’évolution du chômage résulte de l’écart entre l’évolution de la population active et l’évolution de l’emploi. Une amélioration sur le front du chômage peut dès lors masquer des évolutions moins favorables sur le marché du travail, en termes de comportements d’activité (évolution du taux d’activité et du « halo du chômage »), ou de progression de l’emploi précaire (temps partiel subi, …). Dans ce billet, nous revenons sur la contribution de l’évolution des taux d’activité et des durées du travail à l’évolution des taux de chômage, et sur une mesure élargie du taux de chômage qui englobe le « halo du chômage » et le temps partiel subi.

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  • Slate - Le grand écart culturel d'Emmanuel Macron

    Ni bourge, ni beauf? De Molière à Magic System, le nouveau président de la République incarne à la perfection la nouvelle culture des classes supérieures, marquée par une aisance à passer du registre cultivé à des références commerciales et anglo-saxonnes.

    Ancien assistant du philosophe Paul Ricœur, j'ai étudié le piano au conservatoire d'Amiens, je suis fan des Tontons Flingueurs et je cite Georges Bernanos sur TF1, je parle l'anglais de start-up couramment et je peux donner mon avis sur les suites pour violoncelle de Bach. Je suis, je suis... Je suis bien sûr Emmanuel Macron, huitième président de la République française.

    Comment définir l’univers culturel du macronisme sans sombrer dans les caricatures faciles?

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  • "L'Europe est le grand malade de l'économie mondiale". Entretien avec Christophe Ramaux, membre des Économistes Atterrés

    Le festival Parole Vive a débuté hier avec la conférence du professeur d'économie à la Sorbonne. Débats et spectacles ponctuent cette semaine autour de cette question "Faut-il en finir avec le libéralisme ?"

    Que défendez-vous au sein du collectif "Les économistes atterrés" ?

    Nous venons de vivre une décennie perdue, c'est la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale. Le PIB en France a à peine retrouvé son niveau de 2008. Nous sommes dans la plus grande crise après celle des années trente qui n'est pas liée à la dépense publique mais à la crise du libéralisme. Résultat, nous sommes face à un choc négatif de la demande.

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  • L'Humanité, Jérôme Sainte-Marie - « Emmanuel Macron incarne la réunification de la bourgeoisie »

    Pour le politologue Jérôme Sainte-Marie, Emmanuel Macron rassemble libéralisme économique et libéralisme culturel, satisfaisant un bloc élitaire qui se sent menacé. Entretien.

    Vous affirmiez quelques jours avant le second tour que la bourgeoisie avait trouvé son candidat en Emmanuel Macron. Dans le même temps, celui-ci a été considéré comme le rempart de la République face à l’extrême droite. Qui a gagné dimanche dernier ? La bourgeoisie ou la République ?

    Jérôme Sainte-Marie C’est en effet ce que j’ai dit même si je suis un peu sorti de mon rôle ! (Rires.) Commençons par le contenu idéologique de l’offre d’Emmanuel Macron, qui est très clair : il s’agit de la réunification de tous les libéralismes, le libéralisme économique et le libéralisme culturel.

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  • Slate, Gaël Brustier - Emmanuel Macron et Edouard Philippe construisent l’opposition de gauche

    Emmanuel Macron élu et son Premier ministre Edouard Philippe nommé, le système partisan de la Ve République apparaît en voie d’effondrement, nous assistons à une mutation plus ou moins rapide des différentes familles politiques. La gauche ne fait pas exception.

    Léon Trotski disait que «la révolution avance sous les coups de fouet de la contre-révolution». Emmanuel Macron, élu président de la République après avoir été ministre de François Hollande, a nommé Edouard Philippe, proche d’Alain Juppé, membre de l’UMP et de LR, successeur du très chiraquien Antoine Rufenacht à la mairie du Havre. Chacun incarne, à sa manière, les élites du pouvoir de la Ve République, issues de sa technostructure et partageant les grandes orientations du régime. En première ligne dans son sauvetage, ils sont aussi ceux qui, sous les coups de fouet de la politique qu’ils entendent mener, peuvent sauver la gauche de la déroute et faire avancer la gauche d’après. Insoumis, écologistes, communistes et socialistes, tous peuvent profiter du front ouvert par Emmanuel Macron à droite de l’échiquier politique. 

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