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Analyses - Page 170

  • Centre d'observation de la société - Ces pauvres qu’on ne compte pas

    On comptabilise officiellement entre 5 et 8,8 millions de personnes pauvres selon le seuil utilisé. Mais ces données de l’Insee demeurent incomplètes. Elles portent sur les personnes qui occupent un logement et n’intègrent pas – par définition – l’immense majorité de ceux qui errent entre les squats, les bidonvilles ou la rue. Une partie des étrangers sans-papiers, notamment les demandeurs d’asile, échappent au dispositif statistique. Les « gens du voyage » sont eux-aussi mal recensés par ce type d’enquête.

    Ce n’est pas tout. Les données de l’Insee proviennent des déclarations d’impôts. Une partie de la population dispose de très faibles revenus mais dépasse le seuil de pauvreté en raison de la prise en compte de l’ensemble des ressources du ménage. Ces personnes ne vivent pas dans la pauvreté mais le serait sans l’apport d’un revenu tiers. C’est le cas des femmes inactives dont le conjoint dispose d’un revenu suffisant pour que l’ensemble du ménage se situe au-dessus du seuil de pauvreté (1 500 euros après impôts et prestations sociales pour un couple par exemple), mais qui, par elles-mêmes, n’ont pas de ressources.

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  • Centre d'observation de la société - Le nombre d’allocataires de minima sociaux diminue enfin

    Le nombre de ménages allocataires du RSA diminue depuis le printemps 2016. Entre décembre 2015 et décembre 2016, il a baissé de 91 000, ce qui marque une inflexion assez nette (-5 %). Le nombre de foyers qui perçoivent le RSA socle 1 était en effet passé de 1,3 à 1,8 million entre décembre 2008 2 et décembre 2015, une progression de 40 %. Il est beaucoup trop tôt pour en conclure un retournement de tendance. Mais l’évolution favorable de l’emploi se retrouve dans celles des titulaires de minima sociaux. La variation du nombre de chômeurs se répercute après un certain délai sur le nombre d’allocataires du RSA, en fonction des règles d’indemnisation du chômage.

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  • L'Opinion - Emmanuel Maurel: Macron et le second tour, un conte de printemps

    Après le premier tour, les Français sont en proie aux mêmes interrogations que le chœur d’Emilie Jolie dans le merveilleux conte musical de Philippe Chatel. « Est-ce la fin du début ou le début de la fin ? »

    Des « partis de gouvernement », nombreux sont ceux qui prévoient le début de la fin et pronostiquent l’éclatement ou la disparition. Les plus optimistes évoquent une possible renaissance, voire une refondation. Il faut dire que l’élimination des candidats du PS et de LR, si elle était attendue, n’en est pas moins inédite. Le régime semi-présidentiel français a ceci de particulier qu’il rend possible, à la faveur de l’élection phare au suffrage universel, cette tabula rasa politique qui est moins fréquente dans les régimes parlementaires classiques, qui valorisent les partis là où nous privilégions les hommes (et en l’occurrence, les femmes), qu’ils soient soutenus ou non par une grande formation.

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  • Alternatives économiques - La très libérale madame Le Pen

    Mention spéciale aux communicants de la candidate frontiste. Ils ont presque réussi le tour de force de faire passer le programme de La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon pour un copié-collé de celui du Front national. Contre Emmanuel Macron, le candidat « du système, des banques, de l’argent, de l’Europe et de la mondialisation », Marine Le Pen se revendique sociale, proche du peuple et surtout des laissés-pour-compte. Elle promet aux ouvriers de Whirlpool que leur usine ne fermera pas. Elle brandit le bouclier du patriotisme économique pour tenter de convaincre les « perdants » de la mondialisation qu’il faut glisser un bulletin frontiste dans les urnes le 7 mai prochain. Plus ambitieuse que Pierre Gattaz, le patron de Medef qui arborait son pin’s à 1 million d’emplois, elle affirme pouvoir en créer près de deux fois plus en trois ans.

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  • OFCE - Sortir de l’euro ?

    28 avril 2017

    par Christophe Blot, Jérôme Creel, Bruno Ducoudré, Paul Hubert, Xavier Ragot, Raul Sampognaro, Francesco Saraceno, et Xavier Timbeau

    L’évaluation des effets de la sortie de la France de la zone euro (Frexit) est un exercice des plus délicats tant les voies en sont multiples et les effets incertains. Cependant, cette proposition étant avancée dans un débat plus général sur les coûts et bénéfices de l’appartenance à l’Union européenne et à l’euro, il est utile de discuter et estimer les mécanismes en jeu.

    La question de l’appartenance à l’euro s’ancre sur plusieurs points de diagnostic peu consensuels. D’une part, les bénéfices liés à la monnaie unique 18 ans après sa création ne sont pas perçus comme flagrants ; d’autre part l’hétérogénéité de la zone monétaire ne s’est pas réduite de façon évidente et, ce qui peut être lié, les déséquilibres de balance courante qui se sont accumulés dans la première décennie de la zone euro et qui ont été amplifiés ensuite par les conséquences de la crise financière globale de 2008 contraignent les politiques économiques.

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  • Analyse du vote Front national au premier tour de l’élection présidentielle 2017

    Une conférence de presse à destination des médias étrangers s’est tenue à la Fondation Jean-Jaurès le 25 avril 2017, deux jours après le premier tour de l’élection présidentielle 2017, pour analyser le vote Front national. Elle réunissait Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, et deux membres de l'Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès : son directeur Jean-Yves Camus, politologue, et Nicolas Lebourg, historien, chercheur associé au Centre d'études politiques de l'Europe latine.

  • OFCE - Le bâtiment a fière allure …

    28 avril 2017

    par Pierre Madec

    Les chiffres du premier trimestre 2017 publiés le 28 avril par l’INSEE ont confirmé le redressement du secteur de la construction à l’œuvre depuis maintenant plusieurs trimestres : le nombre de logements mis en chantier a atteint 379 000 unités, dépassant ainsi sa moyenne observée depuis 2000 (375 000). Dans le même temps, le nombre de logements autorisés à la construction frôle la barre symbolique des 450 000.

    Très dégradée depuis 2012, la confiance des professionnels du secteur poursuit également son redressement. Au premier trimestre 2017, les perspectives de mises en chantier et la demande de logements neufs sont proches de leur moyenne de long terme et les perspectives de mises en chantier de logements sociaux affichent, elles, des valeurs proches de celles observées en 2009 lors du plan de soutien au secteur social entrepris par Nicolas Sarkozy.

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  • Slate - Macron vole les mots de Le Pen, et c’est une excellente stratégie

    L’heure de la riposte idéologique a-t-elle sonné?

    «Le Front national ce n'est pas le parti des patriotes, c'est le parti des nationalistes! Et le nationalisme, c'est la guerre!», a lancé Emmanuel Macron, mercredi, en meeting à Arras.

    Ce n'est pas la première fois qu’Emmanuel Macron utilise le terme de patriote. «Je souhaite dans 15 jours devenir votre président, le président de tout le peuple de France, le président des patriotes, face à la menace des nationalistes», a-t-il déclaré lors de son discours après le 1er tour des élections présidentielles, dimanche 23 avril. Il avait aussi tweeté à ce sujet le 1er avril.

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  • France Info - Présidentielle : "Il est probable qu'il y ait une mort du PS" après la claque reçue par Hamon

    Au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle, le Parti socialiste se réveille avec la gueule de bois. La claque est immense. Son candidat, Benoît Hamon, n'a obtenu que 6,35% des voix, un score historiquement bas. Si l'aventure du député des Yvelines se conclut dans la douleur après une primaire triomphante, le calvaire du PS, lui, ne fait que commencer.

    Le Parti socialiste, héritier de la SFIO de Jean Jaurès et Léon Blum, peut-il mourir ? Franceinfo a posé la question à Renaud Payre, professeur de sciences politiques et directeur de Sciences Po Lyon. 

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  • Centre d'observation de la société - Le taux d’activité des hommes et des femmes en baisse

    Au cours des quarante dernières années, le taux d’activité des 15-64 ans est d’une étonnante stabilité, il est quasiment toujours resté aux environ de 70 %. Ce phénomène est le résultat de très nombreux facteurs qui évoluent dans des sens différents : l’élévation de l’activité féminine, l’allongement de la durée des études puis de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, l’impact du chômage, etc. Depuis quelques années, on assiste à une diminution.

    Si l’on observe les quarante dernières années (1975-2015), le taux d’activité des 25-49 ans a progressé de dix points 78 à 88 %. A cet âge, exercer une activité rémunérée à la fois la condition de l’autonomie économique, mais aussi un élément du statut social. La progression a surtout eu lieu entre 1975 et 1995 et résulte pour l’essentiel de la progression de l’activité féminine. Elle traduit principalement la baisse du nombre de « femmes au foyer » : une fois scolarisées, les jeunes filles se dirigent désormais dans leur immense majorité vers l’emploi.

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  • Pour réduire les inégalités à l’école, il faut repenser le rapport au savoir

    13 avril 2017 - Pour sortir du débat stérile entre les conservateurs et les pédagogues en matière d’inégalités scolaires, il faut s’intéresser à la façon dont le rapport au savoir se construit à l’école. Par Alain Beitone et Raphaël Pradeau, professeurs de sciences économiques et sociales.


    Le constat est désormais largement partagé : les inégalités scolaires en France sont particulièrement élevées. Les études nationales et internationales (dont on peut toujours discuter les méthodes) convergent : non seulement le niveau moyen des élèves stagne ou régresse, mais les inégalités se creusent. Plus grave encore peut-être, selon ces enquêtes, la France est l’un des pays où l’origine sociale des élèves influence le plus fortement les inégalités des résultats et des parcours scolaires.

    De nombreuses pistes ont été explorées quant à la lutte contre ces inégalités : réduire de façon ciblée la taille des classes, lutter contre la ségrégation voire l’apartheid scolaire, combattre les inégalités économiques (notamment les inégalités d’accès au logement), s’opposer à la logique de concurrence des marchés scolaires (entre établissements). Les pistes d’action sont bien connues, ne manque que la volonté politique.

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