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  • David Cayla - Qu'est-ce que le néolibéralisme ?

    Pour des nombreux intellectuels, les élections de Margaret Thatcher en 1979 au Royaume-Uni et de Ronald Reagan en 1980 aux États-Unis ont conduit à transformer le rôle de l’État dans l'économie en ouvrant une ère "néo-libérale" fondée sur une confiance aveugle dans les mécanismes de marché. Inspiré des travaux d'économistes tels que Milton Friedman ou Friedrich Hayek, le nouvel art néolibéral de gouverner a effectivement transformé le monde en profondeur. Néanmoins, il est sans doute réducteur de caractériser le néolibéralisme comme une simple réduction du rôle de l’État. En pratique, la gouvernance néolibérale s'apparente davantage à une "gouvernance par les nombres" (pour reprendre l'expression d'Alain Supiot) qui s'appuie sur un État fort. Son objectif principal est de mettre en œuvre un management tendant à développer des mécanismes incitatifs afin d'optimiser les comportements individuels. Dans ce cadre, la mondialisation et l'extension des marchés tiennent un rôle central.

  • Mr Mondialisation - Populisme et Néolibéralisme : « Les deux faces d’une même pièce »

    Dans son dernier ouvrage : Populisme et Néolibéralisme, l’économiste David Cayla cherche à faire la connexion entre ces deux phénomènes mondiaux que tout semble opposer mais qui ne sont, en réalité, que « les deux faces d’une même pièce ». Entretien.

    C’est un habitué de nos colonnes que nous retrouvons aujourd’hui pour nous parler de son dernier livre. Nous avions déjà rencontré l’auteur à deux reprises. La première fois, c’était pour la publication de L’Economie du réel, un ouvrage brillant dans lequel David Cayla s’attelait à détricoter les grands principes du néolibéralisme. La seconde fois, c’était en compagnie de la regrettée Coralie Delaume. L’occasion d’analyser ensemble les failles de l’Union européenne.

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  • Marianne - David Cayla : "Le populisme est le produit d'une double impuissance : celle des citoyens et celle de leurs dirigeants"

    Économiste enseignant à l’université d’Angers, David Cayla vient de publier « Populisme et néolibéralisme : Il est urgent de tout repenser » (De Boeck Supérieur), livre dans lequel il analyse le rôle de notre système économique dans la crise économique et politique que nous vivons.);

    Marianne : Pouvez-vous revenir sur ce qu’est le néolibéralisme et sur ses quatre piliers ?

    David Cayla :Le néolibéralisme est un ensemble de doctrines politiques qui visent à organiser et à normaliser les interventions de l’État dans l’économie de manière à permettre au marché de fonctionner dans des conditions optimales. L’origine des néolibéralismes remonte aux années 1930, au moment du colloque Lippmann qui se tient en 1938.

  • Le Vent se lève - David Cayla : « Une grande partie de la gauche est incapable de s’extraire de la pensée néolibérale »

    La crise économique, conséquence de la pandémie du Covid-19, qui touche la quasi-totalité des économies du monde, a relancé le débat quant au rôle de l’État en France. Le système néolibéral, dominant toutes les sphères de pouvoir depuis le début des années 1980, semble toucher à sa fin pour David Cayla. Le maître de conférences en économie à l’Université d’Angers, dans son ouvrage Populisme et néolibéralisme, tente de montrer en quoi les conséquences d’une gestion néolibérale de l’État et de nos économies permet l’apparition de populismes qu’il rejette. Dans cet entretien, nous avons souhaité revenir sur le rôle de l’Union européenne dans la construction du système néolibéral, les formes de populismes en action en Europe ainsi que sur l’incapacité des forces situées à gauche de proposer une alternative crédible aux idées néolibérales. Entretien réalisé par Valentin Chevallier.

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  • Revue de pressse du 6 au 12 novembre

    Alternatives Economiques - A quoi servent les économistes ? Christian Chavagneux

    Les économistes sont sans nul doute utiles au débat démocratique. Pourtant leurs méthodes de travail font l’objet ces dernières années de nombreuses critiques.

    « J’ai observé plus de trois décennies de régression intellectuelle. » Lorsque l’économiste américain Paul Romer propose en 2016 un bilan de la science économique contemporaine, il n’y va pas de main morte ! La critique est d’autant plus forte qu’elle provient d’un membre à part entière des élites dominantes américaines, alors économiste en chef de la Banque mondiale et futur prix de la Banque de Suède en économie en 2018 1.

    Et Romer est loin d’être le seul à exprimer ce constat. Alors que les économistes exercent une influence majeure sur la vie sociale par leur forte présence dans les médias et auprès des gouvernants qu’ils conseillent, leurs méthodes de travail ont fait l’objet ces dernières années d’une pluie de…
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    Paul Alliès - Le spectre des Primaires

    Jean-Luc Mélenchon a annoncé ce dimanche 8 novembre en 7 minutes sur TF1, sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Il y a mis une condition : réunir 150.000 parrainages, expression d’une « investiture populaire ».

    C’est ce codicille qui a constitué la seule surprise, aussitôt largement commenté. Il soulève deux questions, celle de la nature procédurale de l’opération et celle de sa portée politique.

    - La procédure de récolte des « parrainages » d’abord. Le chiffre de 150.000 « personnes » a de quoi interroger à plus d’un titre.

    Il est singulièrement bas : 2,12% des électeurs Mélenchon de 2017 ; 33% des adhérents (revendiqués) de la France Insoumise ; 7% des « followers » abonnés au compte Mélenchon sur Twiter ; 13% des signataires en faveur de la privatisation d’AdP en mars 2020 ; 0,32% du corps électoral.

    La qualité de simple « personne » requise pour être parrain aggrave les interrogations. Ce terme, privé de sens en droit électoral, signifie qu’il n’est pas besoin d’être « citoyen » et encore moins, « électeur » inscrit sur une liste. Il suffit de posséder une adresse électronique, sans vérification quelconque de l’identité des « parrains ».
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    Non Fiction - Entretien avec l'économiste David Cayla

    Pour réformer le néolibéralisme, il faut repenser l'économie et la débarrasser de la croyance en l'efficacité des marchés.

    David Cayla, maître de conférences en économie à l’université d’Angers et membre des Economistes atterrés, s’était fait remarquer avec son ouvrage précédent, L’économie du Réel (De Boeck Supérieur, 2018), où il examinait en détail la question de l’efficacité des marchés. Il y revient cette fois en partant des liens entre Populisme et néolibéralisme (De Boeck Supérieur, 2020) pour interroger la manière dont il conviendrait de reformer le second pour éloigner, ou sinon civiliser, le premier. Il a aimablement accepté de répondre à quelques questions pour présenter son livre pour nos lecteurs.
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    Observatoire des inégalités - Ouvriers et employés : un travail sous contrôle

    Données 10 novembre 2020

    Travail à la chaîne, tâches répétitives, contrôle hiérarchique permanent : ces contraintes sur le rythme de travail s’exercent de façon très inégale selon les catégories socioprofessionnelles. Ouvriers et employés ont peu d’autonomie dans le travail.

    Le travail à la chaîne, les contraintes automatiques et une surveillance hiérarchique régulière décrivent un contrôle strict du rythme du travail. Si la plupart des cadres supérieurs subissent peu ou pas ces contraintes, une part importante des ouvriers et des employés déclarent y être soumis.
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    À propos de : Alex Alber, Joël Cabalion, Valérie Cohen, Un impossible travail de déradicalisation, Erès

    Les centres de « déradicalisation », ouvert à grand bruit en 2016, ont rapidement capoté. Un livre revient sur les impasses de cette ambition qui prétendait remplacer le fanatisme religieux par la discipline militaire.

    En juillet 2016, le tout premier centre de « déradicalisation » français ouvre ses portes à Beaumont-en-Véron, en Indre-et-Loire. Baptisé « centre de prévention, d’insertion et de citoyenneté » (CPIC), l’établissement est brandi par l’exécutif comme le symbole de son action déterminée en matière de lutte contre le djihadisme. Objet d’une intense couverture médiatique, le centre, conçu comme une expérimentation pilote, a vocation à constituer le premier maillon d’une quinzaine de structures réparties sur l’ensemble du territoire national. Pourtant, un an à peine après son ouverture, le projet est définitivement abandonné. Il a, durant ce laps de temps, concentré de sévères critiques en provenance des champs politique et médiatique au point de devenir l’éclatante illustration de l’échec gouvernemental en matière de « déradicalisation ».
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    Lyon Capitale - Time For The Planet : le projet lyonnais ultra ambitieux pour répondre à l’urgence climatique

    Une équipe composée de plusieurs entrepreneurs, Lyonnais pour la plupart, s’est réunie autour du projet Time for the Planet afin de répondre à l’urgence climatique. Un appel à innovations sera lancé le 2 décembre prochain.

    Réunir un milliard d’euros afin de créer cent entreprises, réparties dans le monde entier, dédiées à la lutte contre le dérèglement climatique, par le biais d’investissements participatifs sans le moindre retour financier. À première vue, un projet certes plein de bon sens mais complètement fou, en décalage total avec la réalité du monde économique actuel.

    Un projet qui existe pourtant bel et bien, lancé il y a un peu moins d’un an et qui suscite un bel engouement depuis sa création car en phase avec l’un des enjeux cruciaux, si ce n’est le principal, des prochaines décennies. Un projet hors du commun, qui a vu le jour à Lyon.
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    Le Figaro - Présidentielle : Olivier Faure déplore l'«ambition égoïste» de Jean-Luc Mélenchon

    Le premier secrétaire du Parti socialiste estime que la candidature du chef des Insoumis, annoncé dimanche soir, «menace le rassemblement possible» de la gauche en 2022.

    Le rassemblement de la gauche est, une nouvelle fois, mal engagé pour la prochaine présidentielle. L'annonce de la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour 2022 dimanche 8 novembre a suscité des critiques chez les autres forces de gauche. Lundi matin sur LCI, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, qui prône depuis l'été dernier pour un «candidat commun» à gauche, s'est monté agacé.
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    Le Figaro - Présidentielle 2022: Vallaud (PS) plaide en faveur d’une large union de la gauche

    VIDÉO - Boris Vallaud, député PS des Landes, était l’invité du «Talk-Le Figaro» ce lundi.

    «Le Suspens n’était pas tout à fait insoutenable», a réagi Boris Vallaud lundi sur le plateau du «Talk-Le Figaro», au lendemain de l’annonce «attendue » de candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, qui était semble-t-il «suggérée par beaucoup d’indiscrétions». Conditionner sa candidature à une investiture populaire de 150.000 personnes plutôt qu’à 500 signatures de maires, permet surtout au leader Insoumis d’avoir une «assise populaire» pour «se lancer» estime le député PS des Landes qui, se gardant bien de toute appréciation définitive, a martelé que sa seule certitude dans la perspective de 2022, «c’est la nécessité d’une large union de la gauche en alternative crédible à Emmanuel Macron et Marine Le Pen». Le socialiste juge que «la discussion peut s’engager avec tout le monde», l’essentiel étant «de parler du fond des choses» sur des sujets très concrets «qui engagent la vie des gens».
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    OFCE - Europe / Etats-Unis : comment les politiques budgétaires ont –elles soutenu les revenus ?

    La forte chute de l’activité et ses conséquences sociales brutales ont conduit les gouvernements et les banques centrales à prendre des mesures ambitieuses de soutien afin d’amortir le choc qui s’est traduit par une récession mondiale inédite au premier semestre 2020, analysée dans le Policy Brief n° 78. Face à une crise sanitaire sans précédent dans l’histoire contemporaine, ayant nécessité des arrêts d’activité forcés pour freiner la propagation du virus, les gouvernements ont mis en place des mesures urgentes de soutien afin d’éviter l’enclenchement d’une crise incontrôlée susceptible d’altérer durablement la trajectoire économique[1]. Trois grands types de mesures ont été prises : certaines visent à maintenir le pouvoir d’achat des ménages malgré les arrêts d’activité ; d’autres à l’intention des entreprises tentent de préserver l’outil de production et enfin des mesures spécifiques au secteur de la santé. Les comptes nationaux trimestriels, disponibles à la fin du premier semestre, permettent de connaître à quel point le revenu disponible des agents privés a été préservé par la politique budgétaire à ce stade de la crise de la covid-19[2].
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    La Fondation Jean Jaurès - Repenser nos sociétés à l’aune des ODD : gouvernance et développement durable

    Alors que l’épidémie due au coronavirus questionne notre modèle économique et sociétal, cette crise et ces épreuves doivent être l’occasion de transformer notre société pour préserver notre humanité et rétablir l’équilibre de notre planète. Pour y parvenir, l’Agenda 2030 est un outil à exploiter, par la concertation et par une prise de conscience collective. C’est ce que proposent Jennifer De Temmerman et Alain Dubois en s’appuyant sur les expertises d’une vingtaine de personnalités ; celles-ci sont à retrouver dans quatre rapports dont le premier, présenté ici, porte sur les enjeux de gouvernance et développement durable.

    ODD : Objectifs de Développement Durable
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    Non Fiction - Mythes et réalités de la transition démocratique en Espagne

    L'Espagne, le Portugal et le Chili ont connu trois expériences particulières de transition vers la démocratie dans les années 1970 dont il convient d'analyser les succès et échecs.

    Sophie Baby* revient ici sur les transitions démocratiques en Espagne et au Portugal. Dans le cas espagnol, la transition démocratique a longtemps été présentée comme un modèle à suivre. Pour autant, sans en faire une période apocalyptique, il convient de nuancer cette image puisque la période voit se superposer une culture du consensus à une culture du conflit. Si en 1982, la victoire du PSOE témoigne d’institutions démocratiques désormais bien ancrées, les sept années écoulées ne doivent plus être vues comme un processus linéaire conduisant inéluctablement à cette ultime étape. Ce thème est étudié en Première dans le cadre de l’Axe 2 du Thème 1 : « Avancées et reculs des démocraties »
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  • David Cayla : après la crise sanitaire, quelle crise économique ? [Clique TV - 17 avril 2020]

    "Pendant des années, le gouvernement Macron a dit ‘il n’y a pas d’argent magique’ et tout d’un coup on trouve des milliards d’euros pour sauver l’économie. Comment se fait-il que soudainement cet argent apparaisse ?"

  • PLAN DE RELANCE EUROPÉEN : L'ARNAQUE MACRON

    Une “Petite révolution” d’après le journal Le Monde, un “succès politique pour Emmanuel Macron” selon La Croix, un accord “historique” pour Les Échos… On aimerait nous faire croire que l’accord obtenu le 21 juillet sur le plan de relance européen censé permettre à l’Union européenne de surmonter la crise du Covid-19 est une victoire pour la France et une étape majeure dans la construction d’une union plus solidaire. Mais à y regarder de plus près, la réalité est bien différente. Les économistes David Cayla et Stefano Palombarini analysent ce plan pour Le Média.

  • David Cayla : après la crise sanitaire, quelle crise économique ? [Clique TV - 17 avril 2020]

    "Pendant des années, le gouvernement Macron a dit ‘il n’y a pas d’argent magique’ et tout d’un coup on trouve des milliards d’euros pour sauver l’économie. Comment se fait-il que soudainement cet argent apparaisse ?"

  • Yahoo - Coronavirus : Emmanuel Macron peut-il effacer la dette des pays d'Afrique ?

    Dans son allocution du 13 avril, Emmanuel Macron a abordé le sujet du déconfinement. Mais il a également parlé d’économie, en réclamant l’annulation massive des dettes des pays d’Afrique. En a-t-il le pouvoir ?

    Emmanuel Macron s’est adressé aux Français, lundi 13 avril. Dans ce discours très attendu, le chef de l’État a posé les bases d’un déconfinement futur, en avançant la date du 11 mai si les conditions sanitaires se sont améliorées d’ici là. Il a aussi été question du manque de préparation de la France face au nouveau coronavirus et des risques économiques liés à la crise.

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  • COVID-19 : ILS VEULENT NOUS FAIRE PAYER LA FACTURE

    Le coronavirus a mis à l’arrêt l’économie en France, en Europe et dans le monde. La crise économique et financière est déjà là. Emmanuel Macron a répété qu’il sauverait l’économie “quoi qu’il en coûte”. Mais déjà, le gouverneur de la Banque de France, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire et les responsables du MEDEF annoncent qu’il faudra faire “des efforts”. Mais qui les fera ? Le capital, gourmand et imprévoyant, sauvé plusieurs fois de ses turpitudes par le contribuable ? Ou alors les travailleurs, qui n’en peuvent plus d’être pressurisés et ne cessent de le dire dans la rue depuis au moins 2016 ?

    Interviewé par Le Média, l’économiste atterré David Cayla évoque les différents schémas d’absorption de la dette de l’Etat, mais aussi des pertes des banques et des entreprises. Et bien entendu, les solutions qui sont déjà discutées ne sont pas neutres. Pendant, avant et après le confinement, la lutte des classes continue. Focus sur les enjeux des futurs combats des peuples contre les oligarchies.

  • Marianne - Aéroports de Paris, Des intellectuels s'engagent contre la vente d'ADP : "On peut trouver 250 millions autrement qu'en privatisant une infrastructure stratégique"

    Avec l'essayiste Coralie Delaume, l'économiste David Cayla a lancé dimanche 24 février une pétition en ligne contre la privatisation des aéroports parisiens, prévue par la loi Pacte.

    David Cayla, enseignant-chercheur en économie à l'université d'Angers, est membre des Economistes atterrés. Avec l'essayiste Coralie Delaume, il a lancé ce dimanche 24 février une pétition en ligne contre la privatisation d'Aéroport de Paris, prévue dans la loi Pacte actuellement débattue au Parlement, et notamment défendue par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire et le Premier ministre Edouard Philippe. Elle a déjà obtenu près de 10.000 signatures. L'économiste nous explique les raisons de son opposition à ce projet.

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