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Analyses - Page 166

  • L'Obs - L'islam, facteur aggravant de radicalité chez les lycéens

    Une étude menée à l’automne auprès de 6828 lycéens souligne le lien très net entre appartenance à la religion musulmane et sensibilité aux idées radicales. Des résultats peu politiquement corrects, à interpréter avec délicatesse.

    Quelle est donc cette matière fissible que viennent ce lundi de nous livrer les deux sociologues depuis les salons Empire du CNRS, dans le 16e arrondissement ? Eh bien, il s’agit des résultats d’une enquête "les Lycéens et la radicalité" menée à l’automne dernier, en réponse à l’appel à projet "attentats-recherche" lancé par l’organisme public, au lendemain des attentats du 13-Novembre… Une étude qui souligne, statistiques à l’appui, que, plus que tout autre déterminant, l’appartenance revendiquée à la religion musulmane rend les jeunes lycéens sensibles aux idées radicales, "en rupture avec le système politique, social et économique, et plus largement avec les normes en vigueur dans la société".

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    Le journal du CNRS - Une vaste enquête sur la radicalité chez les lycéens

    Les sociologues Anne Muxel et Olivier Galland ont dévoilé ce matin les premiers résultats d’une étude qu’ils coordonnent auprès de plus de 7 000 lycéens pour mieux comprendre les facteurs d’adhésion des jeunes à la radicalité politique et religieuse.

  • Slate, Gaël Brustier - La Ve République est morte, vive l'hyper Ve République

    L’élection d’Emmanuel Macron n’a de signification politique véritable qu’au regard de la crise de régime rampante qui ronge la Ve République depuis la crise de 2008, sinon depuis l’instauration du quinquennat au début des années 2000.

    Ce premier tour des élections législatives a été marquée par une abstention record. 51,29% des électeurs inscrits ne se sont pas rendus aux urnes. Du jamais vu. 48,71% de participation. Pour bien comprendre, rappelons quelques taux de participation au même scrutin au cours des dernières décennies. Rappel de la participation aux élections législatives de 1978: 83%. Aux élections de 1986: 78,5%. Aux élections de 1988: 66% (dissolution consécutive à la réélection de François Mitterrand face à Jacques Chirac). Aux élections de 1997, consécutives à la dissolution par Jacques Chirac et voyant la victoire de la gauche plurielle: 68%. L’abstention à ce premier tour des élections législative est un symptôme de la désaffection d’un nombre croissant de citoyens pour la Ve République.

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  • Non Fiction - La démocratie : nouveau champ de bataille de la gauche

    Les élections nationales de 2017 acteront-elles la fin du clivage droite-gauche ? Pour le Front National, l’alternance de partis de gouvernement issus de la gauche et de la droite et menant peu ou prou la même politique une fois au pouvoir  aurait signé l’arrêt de mort de celui-ci. Nos débats politiques se reconfigureraient-ils alors autour d’une opposition entre souverainistes et mondialistes, réactionnaires et progressistes, voire pessimistes et optimistes, pour ne citer que les nouvelles appellations les plus commentées ? A première vue, le second tour de l’élection présidentielle, en écartant les candidats des principaux partis incarnant l’alternative qui structure notre vie politique depuis la Révolution française, apparaît confirmer que ce clivage a cessé d’être pertinent. La complexe recomposition politique à l’œuvre ouvre la voie à différents scénarios, que les économistes Bruno Amable et Stefano Palombarini ont esquissés dans L'illusion du bloc bourgeois. Alliances sociales et avenir du modèle français.

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  • Centre d'observation de la société - La part de la population vivant en ville plafonne

    48,8 millions de personnes – plus des trois quarts de la population – habitent en ville, selon les données 2012 de l’Insee. Depuis 2007, une tendance nouvelle semble se dégager : le plafonnement de la population urbaine. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le processus d’urbanisation de la France s’accélère. La part de la population urbaine passe de 53 % en 1946 à 70 % en 1968 : l’emploi agricole s’écroule sous l’effet de la modernisation et les ruraux viennent grossir la population des villes portées par la progression de l’industrie et des services.

    A partir des années 1970, l’urbanisation ralentit : la population urbaine atteint déjà les trois quarts de la population totale au milieu des années 1990. L’immigration (le plus souvent accueillie en ville) est ralentie, la croissance économique se réduit : l’essor de la ville est alors lié au phénomène de périurbanisation qui comble les espaces ruraux en grande périphérie, fait passer des bourgs ruraux au statut de petite ville. Comme le note l’Insee, l’espace urbain grignote d’anciennes communes rurales. L’urbanisation s’étend surtout dans l’Ouest et au Sud-Est de la France.

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  • Paul Alliès - «Que peut-on attendre pour 2017 et après ?»

    C’est la question que posait Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle de 2012 dans un article souvent cité depuis le 7 mai dernier, paru dans la revue Esprit en Mars 2011. Il n’est pas sans intérêt de la reposer après ces élections législatives, à l’aune des considérations de celui qui est devenu président de la République.
    On s’en tiendra à ses opinions sur la démocratie et les institutions. Elles se fondent sur un diagnostic critique de leurs mécanismes et de leurs effets, en particulier «  une présidentialisation du régime particulièrement tangible à l’approche des élections ; le débat politique se cristallise autour des présidentielles et a du mal à prendre en dehors, tandis que les partis passent l’essentiel de leur temps à débattre de l’identité et de la pérennité du candidat qui, non seulement doit gagner les élections, mais de facto, emmener dans son sillage les parlementaires qui, désormais plus que naguère, dépendent de lui. (…)  Le temps politique vit dans la préparation de ce spasme présidentiel autour duquel tout se contracte et lors duquel tous les problèmes doivent trouver une réponse »......
     
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  • Le Vent se lève - Réforme du code du travail : vers un « capitalisme western » ? – Entretien avec David Cayla

    Les contours de la nouvelle Loi Travail, affichée comme la priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont été esquissés cette semaine par le gouvernement. Sans surprises, le projet laisse présager une déréglementation accrue du marché du travail et l’accélération de la course au moins-disant social. Quels en sont les enjeux ? A quel impact peut-on s’attendre sur l’activité économique et les salariés ? Décryptage avec David Cayla, maître de conférences en économie à l’Université d’Angers et membre des Économistes Atterrés

    Emmanuel Macron prévoit de légiférer par ordonnances pour réformer en profondeur le droit du travail français. Ce nouveau projet intervient moins d’un an après l’entrée en vigueur des principales mesures prévues par la Loi El Khomri. Quelles sont les implications de cette première Loi Travail ?

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  • La Tribune - Code du travail : "L'existence d'un socle commun de protections est en question"

    Alors que démarre véritablement la concertation entre l'exécutif et les partenaires sociaux ce vendredi, Emmanuel Dockès, professeur de droit du travail à l'université Paris-Ouest Nanterre, estime que les réformes voulues par l'exécutif pourraient remettre en question les protections minimales des salariés.

    Le gouvernement d'Edouard Philippe ouvre ce vendredi la concertation avec les partenaires sociaux, comme convenu dans son programme, pour fixer dans le détail la réforme du code du travail qu'il compte finaliser avant l'automne. L'objectif affiché est de donner plus de fluidité au marché du travail afin de réduire le chômage.

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  • Le Monde - La gauche déchirée par le « racisme antiraciste » Par Jean Birnbaum

    Analyse. L’usage militant de notions comme « la race » ou l’« islamophobie » suscite un malaise croissant dans le mouvement social.

    De mémoire anarchiste, ce fut une soirée plus agitée que les autres. Le 28 octobre, à Marseille, la librairie Mille Bâbords fut le théâtre d’une bagarre inédite. Un débat organisé sur le thème « S’opposer au racialisme » fut interrompu, non par les habituels « nervis fascistes » mais par… d’autres libertaires !

    Après avoir provoqué un tohu-bohu dans le local, une trentaine d’activistes se présentant comme des « personnes racisées » diffusèrent un tract qui mettait en garde les « anti-racialisateurs » et autres « petits gauchistes blancs de classe moyenne » : « Nous saboterons toutes vos initiatives », prévenaient les auteurs dudit tract, qui venaient déjà de joindre la pratique à la théorie, puisque les tables avaient été retournées, les livres éparpillés, des boules puantes lancées et une vitrine brisée…

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  • Alternatives Economiques - Entretien La « société civile », bel outil de marketing politique

    La liste des investis pour La République en Marche, donnée grande gagnante des scrutins des 11 et 18 juin pour les législatives, est marquée par la surreprésentation des cadres dans ses rangs. De son nom officiel « Association pour le renouvellement de la vie politique », le parti fondé par Emmanuel Macron prétend, avec ces candidats, ramener la « société civile » sur le devant de la scène politique. Entretien avec le sociologue Etienne Ollion, qui y voit surtout un coup de marketing.

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  • Le Figaro - Luc Rouban : « Derrière l'illusion du renouvellement, on se dirige vers une Assemblée élitiste»

    Si les élections législatives annoncent une majorité parlementaire LREM confortable pour Emmanuel Macron, Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS (Cévipof), estime que la représentation nationale présente un risque de décalage face aux attentes réelles du pays. Le spectre d'une législature élitiste se dessine. Explications.


    Directeur de recherches au CNRS-Cevipof, Luc Rouban est aussi l'auteur de Quel avenir dans la fonction publique? (éd. la Documentation Française, 2017). L'enquête de Luc Rouban intitulée «Le profil des candidats investis par La République En Marche: un renouveau limité» est consultable sur le site du Cévipof.

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  • Brice Teinturier et Jacques Lévy répondent aux questions de Patrick Cohen sur France Inter


    Brice Teinturier et Jacques Lévy répondent aux... par franceinter