Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Analyses - Page 166

  • Observatoire des inégalités - Qui va partir en vacances ?

    30 juin 2017 - 80 % des cadres supérieurs partent en congés chaque année, contre 50 % des ouvriers. Et encore, entre catégories, on ne part ni aussi souvent, ni aussi longtemps, ni dans les mêmes conditions.


    Près des deux tiers des Français déclaraient partir en vacances [1] au milieu des années 1990, selon le Crédoc. Le taux de départ en vacances a ensuite diminué petit à petit jusqu’à tomber à quasiment 50 % en 2008. Depuis 2011, il repart à la hausse et a atteint 60 % en 2014 (dernières données disponibles) [2].

    Qui sont les chanceux qui vont faire leurs valises ? Pour partir, il faut en avoir les moyens. 40 % des personnes aux revenus inférieurs à 1 200 euros mensuels ont quitté leur domicile pour des congés en 2014, contre 86 % de celles qui disposent de plus de 3 000 euros. Un « budget vacances » pour une famille peut représenter plusieurs milliers d’euros : impossible pour la majorité des bas salaires. Les plus pauvres ne sont pas les plus aidés et les plus aisés ont davantage l’occasion de bénéficier d’hébergements gratuits dans la famille ou chez des amis.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • Observatoire des inégalités - Les maladies professionnelles touchent les moins qualifiés

    27 juin 2017 - Le nombre de patients souffrant de maladies professionnelles reconnues est 37 fois plus élevé chez les ouvriers que chez les cadres. Les femmes des catégories populaires sont particulièrement touchées par les troubles musculo-squelettiques.

    Les maladies professionnelles [1] frappent avant tout les milieux populaires. Sur 52 500 cas en 2012 (dernière année disponible), près des trois quarts concernent des ouvriers. 23 % touchent des employés et 4 % seulement, des cadres supérieurs ou des professions intermédiaires [2]. Les secteurs les plus exposés sont l’industrie de la viande, de l’habillement, des équipements du foyer, la blanchisserie, les activités d’hypermarchés et de supermarchés, l’aide à domicile et la construction, des secteurs qui emploient une grande part de salariés non qualifiés.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Réforme du code du travail : vers un « capitalisme western » ? – Entretien avec David Cayla

    Les contours de la nouvelle Loi Travail, affichée comme la priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont été esquissés cette semaine par le gouvernement. Sans surprises, le projet laisse présager une déréglementation accrue du marché du travail et l’accélération de la course au moins-disant social. Quels en sont les enjeux ? A quel impact peut-on s’attendre sur l’activité économique et les salariés ? Décryptage avec David Cayla, maître de conférences en économie à l’Université d’Angers et membre des Économistes Atterrés. 

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • OFCE - Climat : Trump souffle le chaud et l’effroi

    16 juin 2017

    Par Aurélien Saussay

    Donald Trump a donc une nouvelle fois respecté une de ses promesses de campagne. Le retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris ne semblait pourtant pas acquis.

    Des personnalités centrales du lobby pétrolier américain comme le Secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, ancien patron d’Exxon-Mobil, son actuel PDG, Darren Woods, ou encore le gouverneur du Texas, principal Etat producteur de pétrole aux Etats-Unis, conseillaient au président de maintenir les Etats-Unis au sein de l’accord – ne serait-ce que pour en influencer l’application.

    Ce retrait n’est assurément pas une bonne nouvelle. Il n’en constitue pas pour autant la catastrophe que l’on pourrait redouter.

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

     

  • Slate - La France n’est pas un pays scandinave (Surprise!) Gaël Brustier

  • Slate - La guerre de position de la France insoumise - Gaël Brustier

    Alors que le Parti socialiste et le PCF peinent à définir une stratégie pour le quinquennat et à renouveler leur identité, La France Insoumise s’affirme comme le moteur de l’opposition à Emmanuel Macron.

    Avec 17 élus sur 577, la France Insoumise (LFI) entre à l’Assemblée Nationale. Élu à Marseille, Jean-Luc Mélenchon siégera au Palais Bourbon avec seize de ses camarades et désormais collègues. Souvent jeunes, ils seraient aux yeux des Français (d’après l’IFOP) les représentants de la première force d’opposition à la Présidence Macron et au gouvernement Philippe. La France Insoumise a obtenu sept millions de voix pour son candidat en avril. Elle conquiert un groupe parlementaire en juin. Elle reste donc à l’offensive. Son cri de ralliement –«Résistance!»– sonne presque dans ce contexte comme un contresens ou comme l’aveu que la vocation majoritaire de LFI n’est pour l’heure pas encore évidente aux yeux de ses propres animateurs.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Le Monde, Les décodeurs - Age, parité, expérience… explorez le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe

    Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.

    Le remaniement était attendu après les élections législatives, qui ont donné une large majorité au mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, à l’Assemblée nationale. Il a été plus important que prévu après les annonces successives des départs de Richard Ferrand (jusque-là ministre de la cohésion des territoires), de Sylvie Goulard (armées), de François Bayrou (justice) et de Marielle de Sarnez (affaires européennes), cités dans des affaires judiciaires.
     
    Lire la suite
    ______________
    ______________
  • OFCE - Climat : Trump souffle le chaud et l’effroi

    Donald Trump a donc une nouvelle fois respecté une de ses promesses de campagne. Le retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris ne semblait pourtant pas acquis.

    Des personnalités centrales du lobby pétrolier américain comme le Secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, ancien patron d’Exxon-Mobil, son actuel PDG, Darren Woods, ou encore le gouverneur du Texas, principal Etat producteur de pétrole aux Etats-Unis, conseillaient au président de maintenir les Etats-Unis au sein de l’accord – ne serait-ce que pour en influencer l’application.

    Ce retrait n’est assurément pas une bonne nouvelle. Il n’en constitue pas pour autant la catastrophe que l’on pourrait redouter.

    Sur le plan international, la Chine a tout de suite renouvelé son engagement en remplaçant l’ancien axe sino-américain par une nouvelle alliance climatique sino-européenne.

    Malgré l’importance du charbon dans son mix énergétique, la Chine est en effet devenue la première puissance mondiale en matière d’énergie solaire, tant en puissance installée qu’en capacité de production de cellules photovoltaïques. Les dirigeants chinois n’ont aucune intention de tourner le dos à ce virage technologique, qui place leur pays dans une position enviable de leadership technologique et industriel.

    Par ailleurs, au-delà de la problématique globale du changement climatique, la réduction de la consommation de charbon est d’abord pour la Chine un enjeu majeur de politique locale.

    Lire la suite
    _________________
    _________________

  • L'Obs - L'islam, facteur aggravant de radicalité chez les lycéens

    Une étude menée à l’automne auprès de 6828 lycéens souligne le lien très net entre appartenance à la religion musulmane et sensibilité aux idées radicales. Des résultats peu politiquement corrects, à interpréter avec délicatesse.

    Quelle est donc cette matière fissible que viennent ce lundi de nous livrer les deux sociologues depuis les salons Empire du CNRS, dans le 16e arrondissement ? Eh bien, il s’agit des résultats d’une enquête "les Lycéens et la radicalité" menée à l’automne dernier, en réponse à l’appel à projet "attentats-recherche" lancé par l’organisme public, au lendemain des attentats du 13-Novembre… Une étude qui souligne, statistiques à l’appui, que, plus que tout autre déterminant, l’appartenance revendiquée à la religion musulmane rend les jeunes lycéens sensibles aux idées radicales, "en rupture avec le système politique, social et économique, et plus largement avec les normes en vigueur dans la société".

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

    Le journal du CNRS - Une vaste enquête sur la radicalité chez les lycéens

    Les sociologues Anne Muxel et Olivier Galland ont dévoilé ce matin les premiers résultats d’une étude qu’ils coordonnent auprès de plus de 7 000 lycéens pour mieux comprendre les facteurs d’adhésion des jeunes à la radicalité politique et religieuse.

  • Slate, Gaël Brustier - La Ve République est morte, vive l'hyper Ve République

    L’élection d’Emmanuel Macron n’a de signification politique véritable qu’au regard de la crise de régime rampante qui ronge la Ve République depuis la crise de 2008, sinon depuis l’instauration du quinquennat au début des années 2000.

    Ce premier tour des élections législatives a été marquée par une abstention record. 51,29% des électeurs inscrits ne se sont pas rendus aux urnes. Du jamais vu. 48,71% de participation. Pour bien comprendre, rappelons quelques taux de participation au même scrutin au cours des dernières décennies. Rappel de la participation aux élections législatives de 1978: 83%. Aux élections de 1986: 78,5%. Aux élections de 1988: 66% (dissolution consécutive à la réélection de François Mitterrand face à Jacques Chirac). Aux élections de 1997, consécutives à la dissolution par Jacques Chirac et voyant la victoire de la gauche plurielle: 68%. L’abstention à ce premier tour des élections législative est un symptôme de la désaffection d’un nombre croissant de citoyens pour la Ve République.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • Non Fiction - La démocratie : nouveau champ de bataille de la gauche

    Les élections nationales de 2017 acteront-elles la fin du clivage droite-gauche ? Pour le Front National, l’alternance de partis de gouvernement issus de la gauche et de la droite et menant peu ou prou la même politique une fois au pouvoir  aurait signé l’arrêt de mort de celui-ci. Nos débats politiques se reconfigureraient-ils alors autour d’une opposition entre souverainistes et mondialistes, réactionnaires et progressistes, voire pessimistes et optimistes, pour ne citer que les nouvelles appellations les plus commentées ? A première vue, le second tour de l’élection présidentielle, en écartant les candidats des principaux partis incarnant l’alternative qui structure notre vie politique depuis la Révolution française, apparaît confirmer que ce clivage a cessé d’être pertinent. La complexe recomposition politique à l’œuvre ouvre la voie à différents scénarios, que les économistes Bruno Amable et Stefano Palombarini ont esquissés dans L'illusion du bloc bourgeois. Alliances sociales et avenir du modèle français.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________