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Analyses - Page 163

  • Observatoire des inégalités - La misère persiste en France, l’un des pays les plus riches au monde

    5 septembre 2017 - La France compte deux millions de personnes vivant avec moins de 672 euros par mois, 3,8 millions de mal-logés et 3,9 millions de bénéficiaires de l’aide alimentaire. La grande pauvreté persiste en France.

    Le seuil de pauvreté le plus utilisé en France vaut 1 000 euros mensuels. Sous ce seuil, on trouve à la fois de personnes qui vivent dans la misère, mais aussi des familles modestes qui disposent d’un logement et de conditions de vie décentes. Combien sont réellement les plus pauvres ? Plusieurs méthodes permettent de le savoir [1].

    En France, 2,3 millions de personnes vivent avec au mieux 672 euros par mois pour une personne seule, ce qui correspond au seuil à 40 % du niveau de vie médian, selon l’Insee (données 2014). Pour elles, il est quasiment impossible notamment de se loger dignement sans compter sur des compléments de revenus : l’aide de parents, d’amis, des petits boulots ou du travail non déclaré.

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  • INSEE - Indicateurs pour le suivi des objectifs de développement durable17 objectifs de développement durable

    L’Assemblée Générale de l’ONU a adopté 17 objectifs de développement durable (ODD), déclinés en 169 cibles pour la période 2015-2030. Leur suivi s'appuie sur une première liste de 244 indicateurs.

    Ces objectifs et cibles constituent pour les États une feuille de route commune de la transition vers un développement durable. Une concertation sera prochainement engagée sous l'égide du Cnis pour proposer des indicateurs pertinents pour le suivi de la mise en œuvre nationale des ODD.

    Dans cette perspective, les indicateurs statistiques d'ores et déjà disponibles au niveau national, dans une version exacte ou approchée, parmi les 244 indicateurs internationaux, ont été recensés et collectés au sein du SSP, de la Banque de France et du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères.

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  • Centre d'Observation de la Société - Quel avenir pour la structure sociale de la France ?

    Où va le paysage social français ? L’Insee vient de livrer des données inédites pour la période 2003-2016 doublement intéressantes : elles portent sur l’ensemble de la population et permettent de mesurer l’évolution de la structure sociale depuis le début des années 2000 de façon détaillée. Ce qui permet de dresser des scénarios d’évolution.

    Premier intérêt de ces données, elles portent sur l’ensemble de la population de 15 ans et plus, non uniquement sur ceux qui ont un emploi comme c’est le cas le plus souvent : elles intègrent notamment les chômeurs et les retraités en fonction de leur dernier emploi occupé. De fait, ceux-ci n’abandonnent pas leur milieu social et leurs habitudes de vie en cessant de travailler. Seuls les chômeurs et les inactifs n’ayant jamais travaillé ainsi que les étudiants sont comptabilisés à part faute de pouvoir leur affecter un groupe social. Ces données permettent de mesurer le poids effectif des catégories sociales en France, indispensable pour comprendre les évolutions de notre société.

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  • LVSL - Comment le Brexit a sauvé le travaillisme anglais

    Le 8 juin dernier, lors des élections au Parlement britannique, les travaillistes ont remporté 40% des suffrages et près de treize millions de voix. Bien qu’insuffisants pour prendre le pouvoir, de tels résultats n’avaient pas été vus pour le Labour depuis la victoire de Tony Blair en 1997. Quels sont les clefs d’un succès qui pourrait déboucher sur un gouvernement travailliste en Grande-Bretagne dans les prochaines années ? Assurément, la refondation du Labour effectuée par Jeremy Corbyn depuis deux ans commence à porter ses fruits. Nul doute, cependant, que le vote du Brexit l’année dernière (suivi par la dissolution de l’extrême-droite anglaise) a permis aux travaillisme de dépasser ses hésitations sur la question de la souveraineté et de porter un discours social dénué d’ambiguïté europhile à l’attention des classes populaires du pays. 

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  • Atlantico - 10 ans après la crise, ces déséquilibres qui continuent de menacer l’économie mondiale

    Le Financial Times le considère comme l'auteur de la "meilleure analyse jamais lue" de la crise de la zone euro, mais aussi comme un des plus grands experts de l'économie chinoise, l'économiste Michael Pettis répond aux questions d'Atlantico.

    Atlantico : 10 ans après le début de la grande récession, quels sont les déséquilibres macro-économiques encore en place au sein de l'économie mondiale?

    Michael Pettis : Malheureusement, les déséquilibres de l’économie mondiale se sont surtout maintenus, ce qui explique que la demande mondiale soit restée faible et que celle-ci n’ait pu être soutenue que par la hausse de la dette. Au cours des dernières décennies, une distorsion significative de la répartition des revenus a laissé une part importante et croissante du revenu sous le contrôle d'un petit groupe de ménages riches. Une situation qui a été exacerbée, dans certains pays, par un processus de transferts de richesses des ménages ordinaires vers les entreprises ou vers les gouvernements locaux.

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  • Centre d'observation de la Société - Comprendre la mobilité sociale

    « Ascenseur en panne », « mobilité bloquée », « déclassement » : le concept de mobilité sociale est très souvent invoqué dans le débat public, rarement de façon très claire. Il mérite quelques explications.

    L’étude de la mobilité sociale 1 cherche à mesurer les changements de position sociale entre les enfants et leurs parents. Pour mesurer cette position, l’Insee s’appuie sur les catégories socioprofessionnelles réparties en six grands groupes au niveau général : les agriculteurs, les artisans-commerçants-chefs d’entreprise, les cadres supérieurs, les professions intermédiaires, les employés et les ouvriers. Les statisticiens comparent le plus souvent la situation des hommes d’un âge donné à celle de leurs pères au même âge. L’Insee par exemple considérait habituellement les hommes de 40 à 59 ans mais a opté pour les 30-59 ans dans sa dernière étude qui porte sur l’année 2014 2.

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  • Le Monde - La fin du travail, le nerf de la guerre

    Retours sur le futur (5/5). Des auteurs ont tenté d’anticiper la société à venir. En 1997, Jeremy Rifkin théorisait ce qui allait inspirer la gauche française lors de nombreux débats politiques : « La fin du travail ».

    Michel Rocard ne s’y était pas trompé : ce livre est « effrayant ». Dans la préface de l’édition française, il écrit qu’il est sidéré par l’ampleur du défi lancé par l’auteur : La Fin du travail (Jeremy Rifkin, La Découverte, 1997. Publication originale : The End of Work, 1995). Depuis plus de cinq mille ans, l’homme courbe l’échine sous le poids de ses obligations, et voilà que Jeremy Rifkin, spécialiste de prospective, annonce sa libération.
     
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  • OFCE - N° 150 : Mobilité sociale et frustration

  • Centre d'observation de la société - Les trois quarts des pauvres vivent hors des quartiers prioritaires

    Moins d’un quart des personnes pauvres vivent dans un quartier dit « prioritaire » de la politique de la ville 1. C’est logique : ces territoires, si souvent mis en avant, ne rassemblent qu’une toute petite partie de la population : 4,8 millions sur 58,9 millions, soit 7,5 %. Dans ces quartiers, la part de personnes pauvres est très élevée : 42 % en moyenne, plus de trois fois la moyenne nationale. Certains quartiers prioritaires connaissent des situations bien pires, avec des taux de 60 % voire 70 %.  Mais, au total, deux millions de personnes pauvres vivent dans ces quartiers, moins du quart de l’ensemble (23 %). 6,8 millions de pauvres (77 %) vivent hors de ces territoires.

    Il y a quelques années, la mode (pas encore totalement dissipée) était à la pauvreté « périphérique », hébergée soi-disant par la France périurbaine, des petites villes et du milieu rural. L’Insee a mis fin à ces spéculations en publiant les données du nombre de pauvres par territoire. Encore ne faudrait-il pas inverser l’analyse : pour beaucoup, la pauvreté se concentrerait dans les quartiers dits « prioritaires » situés en banlieue des grandes villes, victimes d’un «apartheid urbain ». Une façon de réduire les politiques pour pauvres à des politiques territoriales sur un périmètre limité, le raisonnement étant identique pour les difficultés scolaires. Ce faisant, on oublie alors l’immense majorité des pauvres qu’ils vivent en ville, dans le périurbain ou en milieu rural.

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  • INSEE - Malgré la progression de l’emploi qualifié, un quart des personnes se sentent socialement déclassées par rapport à leur père par Tiaray Razafindranovona, division Emploi, Insee

    Sur une génération, la structure sociale s’est modifiée vers le haut, avec notamment une progression de la proportion de cadres. Ainsi, en 2014-2015, près de quatre personnes de 30 à 59 ans sur dix considèrent que le niveau ou le statut de leur profession est plus élevé ou bien plus élevé que celui de leur père. À l’inverse, un quart des personnes expriment un sentiment de déclassement.

    La profession, le milieu d’origine et la trajectoire sociale expliquent avant tout ce ressenti. Ainsi, 36 % des ouvriers et employés non qualifiés et 53 % des personnes occupant une moins bonne position sociale que leur père se sentent déclassés. Le sentiment de déclassement, tout comme celui d’ascension sociale, concerne tous les milieux sociaux : environ un cadre sur cinq estime que sa position sociale est moins élevée que celle de son père ; environ un employé ou ouvrier non qualifié sur cinq considère occuper une meilleure position sociale que son père.

    Parmi les employés et les ouvriers, le sentiment de déclassement varie très fortement, de 16 % à 45 %, pouvant refléter des différences de conditions d’emploi, de rémunérations ou encore de prestige des professions.

    Par rapport à leur père, les femmes se sentent plus souvent déclassées que les hommes (27 % contre 23 %), en lien avec des situations plus défavorables sur le marché du travail. Mais par rapport à leur mère, seules 11 % se sentent socialement déclassées, reflet de la profonde transformation de la place des femmes sur le marché du travail sur une génération.

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  • Slate, Gaël Brustier - La façon se vêtir contribue à la mise en scène du combat politique

    Le corps d’un homme politique contribue aussi à faire progresser un message qui ne passe pas que le débat raisonné mais aussi par des affects ainsi stimulés.

    Quelques épisodes récents de notre vie parlementaire et autres choix vestimentaires successifs du président de la République nous rappellent une réalité: la mise en scène du corps de l’homme politique contribue à sa lutte pour le pouvoir.

    Le Palais Bourbon est aussi un théâtre… et parfois un showroom. Le refus de Jean-Luc Mélenchon et de plusieurs députés de la France insoumise de porter la cravate a suscité moult commentaires à l’occasion de la séance du 27 juin dernier. Depuis, le bureau de l’Assemblée nationale est revenu sur une obligation vieille de quelques décennies. S’y soustraire était une manière de susciter des affects et un débat, de tracer une frontière politique, de faire entrer certains clivages à l’Assemblée.

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