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nucleaire

  • La revue de presse du 11 au 17 février

    Les Gauches en campagne (semaine du 11 au 17 février)

    Les sondages de la semaine du 11 au 17 février

    HERITAGE

    Observatoire des inégalités - L’impôt sur l’héritage est-il vraiment aussi impopulaire qu’on le dit ?

    Analyses 11 février 2022

    Les droits de succession ne jouent pas leur rôle de réduction des inégalités. Mais leur réforme serait politiquement inenvisageable, si l’on en croit les sondages. Faut-il s’en tenir à ce lieu commun ? Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    L’affaire semble entendue. Selon les sondages, près de 90 % des Français rejettent une hausse des taxes sur l’héritage. Tous les experts et journalistes, même ceux qui y sont le plus favorables, sont convaincus d’un rejet massif de cette mesure par « l’opinion ». Est-ce si simple que ça ? Le débat sur la taxation des successions en dit long sur l’emprise des sondages sur le débat public, et en particulier sur les partis politiques.

    OFCE - Droits de succession : pourquoi les économistes ne sont-ils pas écoutés ? par Guillaume Allègre

    Le 12 décembre 2021 le Centre d’Analyse Economique, instance pluraliste de conseil du Premier ministre sous l’autorité de celui-ci, publiait une note, Repenser l’héritage, plaidant notamment pour l’augmentation des droits de succession. Le diagnostic est relativement consensuel. La valeur du patrimoine relative au revenu a fortement augmenté (300% du revenu national en 1970, 600% en 2020) ; le patrimoine est très concentré, beaucoup plus que le revenu, et il n’est pas consommé en fin de vie mais transmis. Par conséquent la part de l’héritage dans le patrimoine total est passée de 35% au début des années 1970 à 60% aujourd’hui. Ceci pose un problème d’équité dans la constitution du patrimoine, d’autant plus grand que sa valeur est élevée et que certains actifs ne sont plus accessibles sans apport. À l’image du discours de Vautrin repris par Piketty dans son livre Le Capital au XXIe siècle, pour avoir une bonne position économique dans la société, il vaut mieux épouser une héritière que de trouver un travail bien rémunéré.

    CONVOI DE LA LIBERTE

    Charlie - « Convoi de la liberté » : confusion des colères, Jean-Yves Camus

    Inédit de par son mode opératoire, le « convoi de la liberté » incarne aussi une certaine confusion des luttes.

    En termes de participation, le « convoi de la liberté » est une relative réussite, et marque le retour de manifestations dans l’esprit des premiers « gilets jaunes ». Son mode opératoire est toutefois inédit, et pose un autre défi aux forces de l’ordre. Pour reprendre un mot connu depuis les manifestations algériennes du Hirak contre le pouvoir, il s’agit en partie d’une mobilisation contre ce qui est ressenti comme la hogra (le « mépris », le « dédain ») du gouvernement en place. Avec cette nuance importante que la colère des manifestants vise un homme précisément : le président de la République. 

    CULTURE

    La Gazette des communes - Culture : affrontement entre deux conceptions de l’aide publique dans les Yvelines

    La suppression de la classique subvention de fonctionnement au profit d’une autre forme de soutien a déclenché une levée de boucliers chez les acteurs culturels du département, soutenus par cinq organisations professionnelles nationales.

    Le conseil départemental des Yvelines vient de donner une nouvelle orientation à sa politique culturelle, en supprimant les subventions de fonctionnement. Cette décision provoque le mécontentement des structures qui dénoncent une anticipation trop courte, bien qu’elles en aient été informées il y a trois ans.

    LOGEMENT

    Institut Rousseau - Un quinquennat qui aura amplifié la crise du logement

    À moins de trois mois de l’élection présidentielle, la Fondation Abbé Pierre a publié  son 27e rapport annuel sur « L’état du mal-logement en France ». Alors que le pays est encore marqué par la crise sanitaire, ce rapport dessine un portrait marqué par la précarisation de couches les plus précaires de la population, avec des conséquences visibles sur le mal-logement. Quand la crise sanitaire et la crise du logement se superposent, les ménages à bout de souffle sont déstabilisés de manière durable. Pourtant malgré les alertes répétées, la crise du logement est loin d’être suffisamment prise en compte par les responsables politiques et continue de fracturer en profondeur notre société.

     Reporterre - Enquête — Étalement urbain Le rêve français de la « maison avec jardin » détruit les terres agricoles

    En France, plus de la moitié des logements sont des habitations individuelles. Et les constructions de maisons neuves continuent, malgré le coût écologique de l’étalement urbain.

    [1/4 — Pour l’écologie, en finir avec la « maison avec jardin »] De nouveaux pavillons individuels sont construits chaque année et grignotent les espaces naturels. Pour préserver le climat et la biodiversité, des alternatives aux maisons neuves existent : utiliser les logements vacants, promouvoir les habitats collectifs...

    Observatoire des inégalites - Plus de quatre millions de mal-logés : de quoi parle-t-on ?

    Données 4 février 2022

    Plus de quatre millions de personnes sont considérées comme mal logées par la Fondation Abbé Pierre. Près d’un million n’ont pas de domicile personnel, 100 000 vivent dans une habitation de fortune toute l’année. Article extrait du Centre d’observation de la société.

    Plus de quatre millions de personnes sont mal logées en France, selon le rapport 2022 de la Fondation Abbé Pierre [1]. Du sans domicile fixe au jeune contraint de revenir chez ses parents, en passant par le couple qui vit avec son enfant dans un studio, ce chiffre rassemble des populations logées de manières très différentes. Pour essayer de mieux comprendre cette réalité, nous avons détaillé trois grandes formes de mal-logement : l’habitat inconfortable, le manque d’espace et l’absence de logement à soi.

    ENERGIES

    IDDRI - Énergie citoyenne : une ambition politique forte, qui exigera des moyens supplémentaires

    Les projets d’énergies renouvelables à gouvernance locale (également appelés projets « citoyens »1) se fondent sur une implication forte des citoyens et des collectivités locales dans la gouvernance et le financement des projets sur leur territoire. Ils constituent à ce titre un véritable levier d’appropriation locale de la transition énergétique. En se fondant sur les travaux d’un groupe de travail coordonné par le ministère de la Transition écologique, l’Ademe et l’Iddri en 2021, la ministre a présenté en novembre 2021 dix mesures en faveur des énergies renouvelables citoyennes. Le gouvernement souhaite notamment développer 1 000 nouveaux projets d’ici 2028, ce qui reviendrait à multiplier par au moins 5 leur développement dès cette année, tout en maintenant le niveau d’aides publiques dédiées a priori inchangé. Comment atteindre cet objectif ? Et quels défis pour la suite ?

    OFCE - Gaz naturel : pourquoi ça flambe ?

    Entre décembre 2020 et décembre 2021, le prix du gaz naturel sur le marché à terme TTF, référence européenne pour le marché de gros, a été multiplié par sept pour atteindre le record de 108 euros/MWh. Historiquement, l’intérêt porté à cette source d’énergie est souvent passé au second plan pour plusieurs raisons : le mode de fixation de ses prix (contrats de très long terme, indexation sur le prix du pétrole), ou encore sa substituabilité à d’autres sources d’énergie à moyen terme. En effet, le gaz est en concurrence avec les autres sources d’énergie dans ses usages directs (chauffage, cuisson) et indirects (production d’électricité). Cette substituabilité n’est cependant vraie qu’à moyen terme pour les usages directs : il est par exemple nécessaire que le coût de remplacement du gaz par l’électricité (coûts d’installation, de résiliation d’abonnement, etc.) soit supérieur au gain lié au différentiel de prix entre les deux énergies sur plusieurs années pour qu’un ménage opère la substitution. 

    Reporterre - Nucléaire : le naufrage de la classe dirigeante française

    Emmanuel Macron a annoncé la construction de six nouveaux EPR, et huit autres en projet, le 10 février à Belfort. Cette annonce traduit l’incapacité de la classe dirigeante de ce pays à penser le monde actuel.

    La classe dirigeante de ce pays est d’un confondant irréalisme. Elle vit dans un royaume magique où la science, la technique et l’économie n’existent pas. Il aura suffi à cette classe dirigeante — qui depuis trois décennies ne fait quasiment rien contre le changement climatique, qui continue à construire des autoroutes, à agrandir des aéroports, à multiplier les dispositifs de consommation énergétique —, il lui aura suffi qu’un lobby appuyé par quelques communicants habiles lui dise depuis quelques années « Le nucléaire n’émet pas de CO2 », pour qu’elle croie avoir trouvé la solution à cet entêtant défi : comment éviter l’aggravation du changement climatique ?

    LAICITE

    La Gazette des communes - Déféré-suspension laïcité : la circulaire est publiée

    La loi Séparatisme a introduit la possibilité, pour les préfets, de demander la suspension de l'exécution d'un acte d'une collectivité qui porterait gravement atteinte aux principes de laïcité et de neutralité des services publics. Dans une circulaire du 31 décembre, le gouvernement donne les modalités d'application de ce nouveau et délicat déféré-suspension laïcité.

    RAOULT

    LICRA - Shoah et passe vaccinal. Les parallèles douteux de Didier Raoult

    Didier Raoult se livre régulièrement à des parallèles douteux entre la Seconde Guerre mondiale et la politique sanitaire du gouvernement. Passe vaccinal et vaccination riment ainsi pour lui avec Shoah, nazisme et collaboration.

    Dans une vidéo du 01/02, Raoult cite les travaux de Milgram et d’Arendt pour alerter sur les dangers de l’obéissance: ils aideraient à comprendre la « torture », la « déportation »…et donc, le danger du respect des mesures sanitaires (vaccination…) ! (Source : https://www.youtube.com/watch?v=eiwiH40AAjE)

    EHPAD

    Le Monde - Maltraitances en Ehpad : cacophonie dans le suivi des alertes et des contrôles

    Le gouvernement ne donne pas de chiffres sur les signalements de mauvais traitements dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Il s’est pourtant doté dès 2004 d’outils pour faire remonter ces informations.

    Sur les 7 500 établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) que compte la France, combien sont contrôlés chaque année ? « Je suis incapable de vous le dire comme ça », a reconnu Brigitte Bourguignon, la ministre déléguée chargée de l’autonomie, mardi 1er février sur France Inter.

     OCEANS

    Basta - Ocean Summit : « Construire une aire marine protégée n’est pas qu’un simple coup de stylo ou une annonce »

    Ancien responsable scientifique de l’Agence des aires marines protégées, Pierre Watremez est aujourd’hui retraité mais actif concernant la protection des océans. Communication du gouvernement, aires marines protégées, exploitation minière des grands fonds... ce spécialiste nous répond.

    Reporterre - À Brest, un îlot de résistance contre la surexploitation des océans

    Pendant trois jours, à Brest, les Soulèvements de la mer ont préparé la résistance face au One Ocean Summit, un sommet mondial qui réunira, dès mercredi, des chefs d’États, entreprises et ONG pour discuter « croissance bleue ».

    Cette semaine se tiendra à Brest le One Ocean Summit, un sommet international de la mer qui réunira chefs d’État et différents acteurs de la mer. Au cœur des échanges : la protection des océans, « l’économie bleue », et un traité sur la haute mer pour donner un cadre juridique aux activités maritimes sur cette surface « sans gouvernance » qui représente 45 % de la planète.

    DESCOLA

    À propos de : Philippe Descola, Les formes du visible, Seuil

    Les images ne sont que les figurations de notre rapport au monde – de nos manières de faire monde. P. Descola le montre dans une étude monumentale, qui fait droit à la diversité des cultures, des époques et des œuvres d’art.

    Parmi les qualités admirables de la pensée de Philippe Descola, les moins contestables sont sans doute sa régularité et sa constance. Régularité : un peu moins de dix ans séparent son ouvrage-manifeste, Par-delà nature et culture (2005), d’une première formulation de l’argument dans un petit article de 1996 ; un peu plus de dix ans encore séparent son dernier livre, Les Formes du visible (2021), d’une première proposition comparative sur l’anthropologie des images, parue en 2010 en marge d’une exposition au musée du Quai Branly. Constance : Les Formes du visible se place dans le prolongement exact de Par-delà nature et culture, dont il continue de dérouler le programme comparatif des « formes de mondiation » et dont il reprend le modèle en quatre ontologies (animisme, totémisme, analogisme, naturalisme), introduisant seulement, à la faveur de deux « variations », la possibilité d’une hybridation entre certaines d’entre elles.

    HOSPITALITE

    La Vie des Idées - Stéphanie, les liens de l’hospitalité

    La vie de Stéphanie prend un tournant majeur le jour où, face à l’afflux de migrants fuyant la Syrie ou l’Afghanistan, elle ouvre sa porte à de jeunes sans-papiers. Après cinq ans de cohabitation qui ont entamé son intimité domestique, elle se réjouit pourtant d’avoir construit une nouvelle famille.

    Stéphanie n’aime pas parler d’elle. Elle préfère parler des autres, en particulier de Georges, de Marvin et d’Ahmed. Ces trois jeunes, il y a 5 ans isolés, étrangers et vulnérables, qu’elle a hébergés chez elle. Aujourd’hui, ils ont leur vie, leurs amis et travaillent, mais elle continue de les guider dans leur parcours de jeunes adultes. Stéphanie n’aime pas parler d’elle, mais lorsqu’elle raconte sa relation avec ces trois garçons, elle dit comment son engagement d’hébergeuse solidaire de jeunes exilés isolés a transformé sa vie. Émotive, « hypersensible peut-être » se justifie-t-elle, l’idée qu’on puisse écrire sur elle la met mal à l’aise. Elle se prête néanmoins à l’entretien par respect pour les étudiants, les journalistes, la recherche et pour la cause.

    FEMINISMES

    L'Equipe - Pour une association féministe historique, les Hijabeuses sont des « pleurnicheuses »

    La Ligue du droit international des femmes ironise ce jeudi, dans un communiqué, sur l'action revendicative des Hijabeuses, qui réclament le droit de jouer voilées en compétition.

    Elle dénonce « le retour des pleurnicheuses » et ironise sur leur revendication principale, qui est de pouvoir jouer avec le voile en compétition. La Ligue du droit international des femmes (LDIF), une association créée en 1983 par Simone de Beauvoir, a publié un communiqué cinglant ce jeudi pour dénoncer l'action du collectif des Hijabeuses, fondé il y a deux ans sous la forme d'un « syndicat de footballeuses musulmanes ».

  • France Inter - Le Giec table-t-il vraiment sur une augmentation du nucléaire pour lutter contre le changement climatique ?

    De Yannick Jadot à Sandrine Rousseau en passant par Arnaud Montebourg, les interprétations des rapports du Giec diffèrent quand il s'agit de parler du nucléaire. Décryptage. 

    Le débat sur le nucléaire est redevenu central ces derniers mois, avant même que l’Élysée ne remette la question sur la table et réhabilite cette énergie. Elle est décriée par les Verts lors de la primaire, glorifiée par le candidat à la présidentielle Arnaud Montebourg. Chacun argumente et cite le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Mais chacun l’interprète aussi à sa manière pour légitimer ses propos.

    Le président Emmanuel Macron, lui, semble avoir acté le virage du pro-nucléaire. Le gouvernement attend la publication du très attendu rapport du gestionnaire de réseau RTE ce lundi 26 octobre. Six scénarios de mix de production à l’horizon 2050 seront présentés. De ses conclusions dépendent la construction ou non de futures centrales.

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  • Un peu d'histoire : Plogoff, le nucléaire conteste (INA, 1980)

    Reportage sur les remous provoqués par le projet d'implantation d'une centrale nucléaire à Plogoff (pointe du raz ). Ouverture d'une enquête publique sur le bien fondé du projet. Images nombreuses de la lande bretonne, paysage maritime, phare de Plogoff, église et village, maison rurale... Interview de Mr Guillou (habitant) très violemment anti nucléaire, de Mme KERVAL (pdte du comité de défense antinucléaire) contre le nucléaire dans toute la France... Qui se méfie de ce que peut dire la télé... Interview de Mr sergent (ancien conseiller général) qui a voté pour l'implantation. [Plan d'ensemble] mairie protégée par CRS, [très gros plan] pétition et signatures. [Différents plans] CRS en faction, off annonce des exactions commises par les forces de l'ordre. [Différents plans] route de Plogoff et panneaux antinucléaire. Altercation entre CRS et Bretons.

  • Jean Gadrey - Un billet invité d’Alain Grandjean en réponse à mes deux billets récents sur le nucléaire

    Propos liminaires par Jean Gadrey

    Je me réjouis que ce débat ait lieu sur ce blog, et je remercie sincèrement Alain d’avoir proposé cette réponse non polémique et très argumentée à mes deux billets critiques. Je ne compte pas faire de « réponse à la réponse » : les lecteurs/trices sont assez malins pour se forger une opinion sur la base de nos arguments et de bien d’autres. Je souhaite, sans pouvoir le garantir, que les commentateurs éventuels de nos billets adoptent cette même posture d’explicitation tranquille de « désaccords féconds ». Voici maintenant le texte que m’a transmis à l’instant Alain Grandjean.

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  • Le Monde - En France, sortir du nucléaire coûterait cher, y rester aussi

    Dans l’Hexagone, où la fission de l’atome fournit les trois quarts de l’électricité, une sortie complète du nucléaire, prônée par les candidats de gauche à l’élection présidentielle Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, coûterait 217 milliards d’euros d’ici à 2035. C’est le chiffre choc avancé, lundi 13 mars, par l’Institut Montaigne.

    ....... L’institut n’a toutefois fait le travail qu’à moitié, en ne chiffrant pas le coût de la poursuite du nucléaire. En février 2016, la Cour des comptes a estimé à 100 milliards d’euros le « grand carénage » destiné à prolonger l’exploitation des 58 réacteurs actuels au-delà de 40 ans et leur maintenance jusqu’en 2030.

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