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Analyses - Page 161

  • OFCE - Au-delà du taux de chômage. Comparaison internationale depuis la crise - 16 mai 2017 par Bruno Ducoudré et Pierre Madec

    En France, selon les chiffres de l’INSEE publié le 12 mai 2017, l’emploi marchand non agricole a augmenté (+0,3%) au premier trimestre 2017 pour le huitième trimestre consécutif. Sur une année, l’emploi marchant a cru de 198 300 postes. Malgré l’amélioration observée depuis 2015 sur le front de l’emploi, les effets de la crise se font encore ressentir. Depuis 2008, les évolutions de l’emploi au sein des pays de l’OCDE ont été très différentes. Les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont retrouvé des taux de chômage proches de ceux observés avant le début de la crise, tandis que les taux de chômage français, italien et plus encore espagnol sont encore au-dessus des niveaux d’avant-crise. L’évolution du chômage résulte de l’écart entre l’évolution de la population active et l’évolution de l’emploi. Une amélioration sur le front du chômage peut dès lors masquer des évolutions moins favorables sur le marché du travail, en termes de comportements d’activité (évolution du taux d’activité et du « halo du chômage »), ou de progression de l’emploi précaire (temps partiel subi, …). Dans ce billet, nous revenons sur la contribution de l’évolution des taux d’activité et des durées du travail à l’évolution des taux de chômage, et sur une mesure élargie du taux de chômage qui englobe le « halo du chômage » et le temps partiel subi.

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  • Slate - Le grand écart culturel d'Emmanuel Macron

    Ni bourge, ni beauf? De Molière à Magic System, le nouveau président de la République incarne à la perfection la nouvelle culture des classes supérieures, marquée par une aisance à passer du registre cultivé à des références commerciales et anglo-saxonnes.

    Ancien assistant du philosophe Paul Ricœur, j'ai étudié le piano au conservatoire d'Amiens, je suis fan des Tontons Flingueurs et je cite Georges Bernanos sur TF1, je parle l'anglais de start-up couramment et je peux donner mon avis sur les suites pour violoncelle de Bach. Je suis, je suis... Je suis bien sûr Emmanuel Macron, huitième président de la République française.

    Comment définir l’univers culturel du macronisme sans sombrer dans les caricatures faciles?

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  • "L'Europe est le grand malade de l'économie mondiale". Entretien avec Christophe Ramaux, membre des Économistes Atterrés

    Le festival Parole Vive a débuté hier avec la conférence du professeur d'économie à la Sorbonne. Débats et spectacles ponctuent cette semaine autour de cette question "Faut-il en finir avec le libéralisme ?"

    Que défendez-vous au sein du collectif "Les économistes atterrés" ?

    Nous venons de vivre une décennie perdue, c'est la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale. Le PIB en France a à peine retrouvé son niveau de 2008. Nous sommes dans la plus grande crise après celle des années trente qui n'est pas liée à la dépense publique mais à la crise du libéralisme. Résultat, nous sommes face à un choc négatif de la demande.

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  • L'Humanité, Jérôme Sainte-Marie - « Emmanuel Macron incarne la réunification de la bourgeoisie »

    Pour le politologue Jérôme Sainte-Marie, Emmanuel Macron rassemble libéralisme économique et libéralisme culturel, satisfaisant un bloc élitaire qui se sent menacé. Entretien.

    Vous affirmiez quelques jours avant le second tour que la bourgeoisie avait trouvé son candidat en Emmanuel Macron. Dans le même temps, celui-ci a été considéré comme le rempart de la République face à l’extrême droite. Qui a gagné dimanche dernier ? La bourgeoisie ou la République ?

    Jérôme Sainte-Marie C’est en effet ce que j’ai dit même si je suis un peu sorti de mon rôle ! (Rires.) Commençons par le contenu idéologique de l’offre d’Emmanuel Macron, qui est très clair : il s’agit de la réunification de tous les libéralismes, le libéralisme économique et le libéralisme culturel.

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  • Slate, Gaël Brustier - Emmanuel Macron et Edouard Philippe construisent l’opposition de gauche

    Emmanuel Macron élu et son Premier ministre Edouard Philippe nommé, le système partisan de la Ve République apparaît en voie d’effondrement, nous assistons à une mutation plus ou moins rapide des différentes familles politiques. La gauche ne fait pas exception.

    Léon Trotski disait que «la révolution avance sous les coups de fouet de la contre-révolution». Emmanuel Macron, élu président de la République après avoir été ministre de François Hollande, a nommé Edouard Philippe, proche d’Alain Juppé, membre de l’UMP et de LR, successeur du très chiraquien Antoine Rufenacht à la mairie du Havre. Chacun incarne, à sa manière, les élites du pouvoir de la Ve République, issues de sa technostructure et partageant les grandes orientations du régime. En première ligne dans son sauvetage, ils sont aussi ceux qui, sous les coups de fouet de la politique qu’ils entendent mener, peuvent sauver la gauche de la déroute et faire avancer la gauche d’après. Insoumis, écologistes, communistes et socialistes, tous peuvent profiter du front ouvert par Emmanuel Macron à droite de l’échiquier politique. 

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  • Les décodeurs du Monde - François Hollande laisse-t-il le pays dans une situation meilleure qu’en 2012 ?

    Après avoir quitté l’Elysée, l’ancien chef de l’Etat s’est félicité devant ses soutiens de laisser la France dans un meilleur état qu’elle ne l’était il y a cinq ans. Qu’en est-il ?

    A peine a-t-il quitté l’Elysée que l’heure est au bilan. Un an après le « ça va mieux » qu’il avait martelé au printemps 2016, François Hollande n’en démord pas : « Je laisse un pays dans un état bien meilleur que celui que j’ai trouvé », a-t-il affirmé devant ses fidèles, réunis au siège du Parti socialiste, rue de Solférino, à Paris.

    Il y a un an, il faisait déjà référence à la situation économique du pays. L’augmentation de la croissance ou l’amélioration de la santé des entreprises laissait croire à une embellie, après un quinquennat marqué par une croissance atone et un chômage record. Mais la reprise de l’économie restait très fragile. L’année qui vient de s’écouler a cependant confirmé la tendance. Tour d’horizon chiffré de l’économie à la fin du quinquennat Hollande.

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  • Huffington Post, Chloé Morin Directrice de l'Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès- Le Parti socialiste a-t-il encore une place dans le paysage politique français?

    La question de l'avenir du Parti socialiste s'est en réalité posée dès le soir du premier tour de la présidentielle.

    Le premier tour de la campagne présidentielle a donné le coup d'envoi d'une recomposition politique souhaitée par le Président de la République Emmanuel Macron, d'une ampleur sans doute inédite dans l'histoire politique récente. Pour la première fois, les candidats des deux partis de gouvernement totalisent moins de 30% des voix au premier tour (pour mémoire, Lionel Jospin et Jacques Chirac avaient fait 36,06% à eux deux en 2002). Derrière les polémiques qui agitent les députés des deux "ex-partis de gouvernement" depuis le soir du second tour sur la ligne à suivre, c'est la question de l'espace politique que le PS et LR sauront conserver ou non, et donc de leur utilité politique et de leur avenir, qui est désormais posée. A ce titre, les élections législatives de juin vont revêtir une importance cruciale.

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  • Observatoire des inégalités - Éducation : les politiques territoriales servent-elles à quelque chose ?

    11 mai 2017 - Comme souvent en France, la multiplication des annonces et des dispositifs masque une incapacité à agir. En matière d’éducation, les politiques territoriales n’ont pas les moyens de leurs ambitions. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait de la revue Constructif .


    La politique de la ville a-t-elle un impact en matière de réussite scolaire ? Soyons clairs : on ne sait pas vraiment le mesurer. La complexité des dispositifs, leur multiplication et l’enchevêtrement avec la politique d’éducation prioritaire [1] rend impossible une évaluation globale. « Programmes personnalisés de réussite éducative » (Éducation nationale) et les « programmes de réussite éducative » (politique de la ville) coexistent, avec les réseaux d’aides spécialisées, l’accompagnement éducatif, les parcours d’excellence, les internats de la réussite, etc. Seuls quelques experts peuvent comprendre quelque chose à cet enchevêtrement et savoir ce qui s’y passe [2].

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  • Libé - Paris : grand récit simplificateur et coûts cachés Par Mathieu Flonneau, spécialiste d’histoire urbaine et des mobilités, maître de conférences à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne

    Le procès en illégitimité de l’automobilisme en vue d'une piétonnisation croissante du centre de la capitale est idéologique et ne dit pas les conséquences réelles sociales et politiques qu'implique un tel projet.

    L’Histoire, et mieux même, le «sens de l’Histoire» sont fréquemment mobilisés, au prix parfois de quelques approximations et anticipations flagrantes, quant à l’hypothétique suppression prochaine de l’automobile individuelle en ville. A Paris, la fermeture du tronçon central de la voie express rive droite et l’ouverture officielle du parc «Rives de Seine» en avril 2017 nous semblent emblématiques d’un phénomène «moderne» dont les contradictions et les effets pervers – notamment sous formes de coûts sociaux cachés – ne sont que trop rarement évoqués.

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  • Paul Alliès, Mediapart - Macron et la question démocratique: surprises?

    Emmanuel Macron a consacré une bonne part de ses ultimes propos sur Mediapart vendredi soir, à la question démocratique. Cela vaut qu’on y revienne tant il était resté quasi muet sur le sujet durant sa campagne.

     Face à l’insistance et à la précision des questions, le nouveau président de la République a déroulé une série de propositions qui ne manquent pas d’intérêt: garantir la moralité des candidats aux législatives (exigence d’un casier judiciaire vierge); instaurer « avant la fin de l’année » la proportionnelle pour l’Assemblée Nationale (en tout ou partie ?); réduire le nombre de parlementaires pour qu’ils exercent un mandat unique (et contrôlent mieux le gouvernement); « muscler » les commissions permanentes pour améliorer le travail législatif; transformer le Conseil Economique, Social et Environnemental en chambre de représentation de la vie associative et civile. Cette ouverture parlementaire des institutions de la V° République trouverait son débouché dans une réforme des institutions européennes qui devrait commencer par la parlementarisation de la zone Euro.
     
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  • Le Parisien - Législatives : «Cette fois, le Parti socialiste peut disparaître», selon un politologue

    FAIT DU JOUR. Déchirée entre des lignes antagonistes, asphyxiée par la tentation Macron que Valls souhaite rejoindre, la maison socialiste se fissure. Les législatives risquent de lui donner le coup de grâce. Rémi Lefebvre, politologue spécialiste du parti, met pourtant en garde devant toute déclaration prématurée.

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