Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Analyses - Page 164

  • Fondation Jean Jaurès, Adrien Abecassis, Chloé Morin, Emmanuel Rivière - Qui sont les indécis ?

    Cette campagne présidentielle est marquée par une volatilité inédite des électorats. Nul ne saurait à ce stade prédire son issue. Mais il existe une méthode qui rend mieux compte des structures que les fluctuantes intentions de vote tout en analysant les dynamiques : ce qu’on appelle les « probabilités de vote ». Pour cette présidentielle, on distingue alors neuf électorats ayant des comportements de vote très différents : cinq sont solidement arrimés à un candidat et à un seul, quatre sont indécis.

    Dans cette campagne, les intentions de vote se succèdent, les électeurs peinent à se décider et beaucoup restent incertains de leur choix : l’actualité, il est vrai, ne les y aide pas.

    Nul ne saurait à ce stade prédire l’issue de la campagne. Mais il existe une méthode qui rend mieux compte des structures que les fluctuantes intentions de vote tout en analysant les dynamiques : ce qu’on appelle les « probabilités de vote » (cf. encadré plus bas). Cette méthode permet de distinguer les socles relativement solides de chaque candidat des réserves électorales mouvantes, c’est-à-dire des électeurs qui hésitent entre plusieurs choix. Ce sont ces électeurs, capables de passer facilement d’un candidat à l’autre, qui expliquent la volatilité des intentions de vote.

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • The Conversation (Patrick Criqui Directeur de recherche émérite au CNRS, Université Grenoble Alpes) - Quatre scénarios pour comprendre les programmes des candidats en matière d’énergie

    La nécessité de la transition énergétique, qui passe par une décarbonation profonde du système énergétique français, n’est aujourd’hui remise en cause par aucun des candidats connus à la présidentielle. Mais les solutions envisagées pour la réaliser diffèrent significativement, en particulier sur deux points : l’intensité de l’action à mener sur la maîtrise de la demande d’énergie ; le choix du mix de production d’électricité.

    Ces points sont essentiels pour l’avenir de l’énergie en France car les stratégies qu’ils permettent de structurer supposent des trajectoires de long terme extrêmement différentes. Or ces problématiques ont déjà été discutées en 2013 lors du Débat national sur la transition énergétique. On peut donc y revenir afin d’analyser les stratégies des prétendants à l’Élysée.

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • Le Monde - Vers une société hyper-industrielle ?

    On entend plus souvent parler de la fin de l’industrie que de sa renaissance. En s’intéressant au renouveau du capitalisme productif, l’ingénieur et sociologue Pierre Veltz (Wikipédia) livre, dans un ouvrage très synthétique pour l’excellente collection de la République des idées, un stimulant contrepoint.

    Pour lui, le discours sur la révolution numérique qui promet une transformation radicale de la modernité suscite, en dehors d’une petite frange enthousiaste, plus d’angoisses que d’espoirs. L’avenir, pourtant, explique-t-il, n’est pas la fin de l’industrie, mais son renouveau.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Slate, Jacques Gerstlé (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) - Les médias font-ils l’élection?

    L’impact des médias réside moins dans le poids des révélations sur tel ou tel candidat que dans l’orientation des électeurs sur certaines figures ou thèmes de campagne.

    On a longtemps cru que les médias étaient tout-puissants dans les campagnes électorales. Cela venait de croyances relatives à la propagande du début et de la moitié du XXe siècle. Quand les premières études «scientifiques» ont commencé à se développer sous l’impulsion de Paul Lazarsfeld et son équipe (1944), on s’est rendu compte que les médias n’avaient que des effets limités en termes d’influence directe sur le comportement électoral. 

    Paradoxalement, c’est au moment où la propagande nazie donnait à plein qu’on s’est rendu compte que les effets des médias n’étaient que limités dans les démocraties représentatives comme les États-Unis. Il est apparu que l’électeur était politiquement avant tout comme il était socialement.

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • Libé - Tribune : Sortir de l’austérité sans sortir de l’euro… grâce à la monnaie fiscale complémentaire Par Thomas Coutrot , Dominique Plihon , Wojtek Kalinowski , Bruno Théret , Gaël Giraud , Vincent Gayon , Jean-Michel Servet , Jérôme Blanc , Marie Fare

    Introduire des liquidités dans une économie en crise grâce à une monnaie complémentaire, adossée aux recettes fiscales à venir, permettrait d’imaginer d’autres politiques sans pour autant remettre en question la monnaie commune. Cela permettrait une stabilisation de la zone euro.

    Via les crédits qu’elles accordent, les banques commerciales privées disposent dans la zone euro d’un quasi monopole de création de la monnaie. Après les injections massives de liquidités à bas coût de la Banque centrale européenne (BCE) au système bancaire privé, il est clair que ce monopole enferme l’économie européenne dans une trappe déflationniste.

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • Centre d'obsrvation de la société - Les Français sont-ils de plus en plus racistes et xénophobes ?

    A la question « Pensez-vous qu’une lutte vigoureuse contre le racisme est nécessaire en France ? », les Français répondent sans ambiguïté : 71 % « oui », « tout à fait » ou « plutôt ». Seuls 9 % répondent « pas du tout », selon un sondage réalisé en 2016 dans le cadre du rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) 1. Ces réponses ont le mérite d’être claires et devraient engager à développer les politiques publiques dans ce domaine.

    Une enquête isolée n’a qu’une portée limitée. Au fond, les Français sont-ils de plus en plus racistes ou xénophobes, comme on le lit souvent ? Comme peuvent le laisser penser un certains nombres d’actes médiatisés et de discours sur les étrangers qui vivent en France. Mesurer l’évolution de ce type de phénomène n’est pas chose aisée, mais on dispose d’un certain nombre d’indicateurs, qui permettent d’y voir plus clair si on considère leur évolution dans le temps long.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • OFCE - Chômage : évolutions contrastées

    24 février 2017

    Département Analyse et Prévision (Équipe France)

    Les chiffres du mois de janvier 2017 publiés par Pôle Emploi font apparaître une quasi-stabilité (+800) du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) n’exerçant aucune activité (catégorie A). Si sur an le nombre de DEFM sans activité diminue (-89 300), il n’en reste pas moins que depuis deux mois celui-ci remonte, perturbant la baisse tendancielle enclenchée depuis février 2016.  Par ailleurs, les catégories C (DEFM en activité réduite longue) connaissent une forte augmentation au mois de janvier (+23 800). Et sur an, la hausse des DEFM en catégorie C (+113 800), et dans une bien moindre mesure des catégories B (+3 400), fait plus que compenser la baisse visible des DEFM en catégorie A, illustrant la possibilité d’un phénomène de vase communicant entre ces différentes catégories. Enfin, le nombre de chômeurs non tenus de rechercher un emploi (catégorie D) diminue pour la première fois depuis avril 2016. Or la hausse passée des DEFM en catégorie D, sous l’impulsion de la montée en charge du plan de formation de 500 000 chômeurs, a facilité la réduction du nombre de chômeurs en catégorie A. L’arrivée à maturité du dispositif ne devrait ainsi plus avoir d’effet sur la dynamique de baisse des catégories A.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Centre d'Observation de la Société - Le travail est-il en train de disparaître ?

    La question de la disparition du travail est un classique du débat public 1. On le comprend facilement : dans une société où l’abondance ne règne pas, le travail crée la valeur et reste le fondement de la répartition de la richesse. S’il disparaît, comment allons-nous pouvoir vivre ? En novembre 1831, les canuts lyonnais (ouvriers tisserands) se révoltent déjà contre l’introduction de métiers à tisser mécaniques. La crainte des “robots” se développe en même temps qu’eux, dès les années 1950. Aujourd’hui, l’essor des nouvelles technologies de l’information et de la communication et la faiblesse de la croissance relancent le débat.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • France Culture - Gauche radicale, Verts, droite : avec qui les socialistes s'allient le plus en Europe

    Yannick Jadot vient d'annoncer son ralliement à Benoît Hamon ; l'alliance avec Jean-Luc Mélenchon est en suspens. Avec quels partis la gauche sociale démocrate s'allie-t-elle le plus ailleurs en Europe ? Trois cartes présentent les coalitions nouées par les socialistes depuis 1990.

    Lire la suite
    _______________
    _______________

  • La Vie des idées - Produire jusqu’à l’épuisement À propos de : Robert J. Gordon, The Rise and Fall of American Growth : The U.S. Standard of Living since the Civil War, Princeton University Press.

    Dans un ouvrage documenté et limpide, Robert J. Gordon retrace le progrès économique aux États-Unis depuis 1870. La croissance soutenue de la productivité et du niveau de vie semble s’être épuisée depuis 1970 : la révolution numérique pourrait à cet égard n’être que mirage.

     
    Recensé : Robert J. Gordon, The Rise and Fall of American Growth : The U.S. Standard of Living since the Civil War, Princeton, Princeton University Press, 2016.

    Si les Trente glorieuses exercent sur nos contemporains une telle fascination, c’est qu’elles représentent l’âge d’or de notre modernité et que le rythme trépidant auquel s’y accomplirent les changements de nos modes de vie, fait cruellement défaut à notre époque. Au rebours des graphiques où les courbes des indicateurs semblent s’élever inexorablement, le livre de R. J. Gordon nous apporte la démonstration que le meilleur est derrière nous et que le monde développé est déjà entré, depuis une génération, dans la « longue stagnation ». Ce faisant, il nous invite à changer de perspective sur notre présent : le buzz qui entoure les nouvelles technologies nous masque les dynamiques souterraines actuelles. L’auteur reprend et généralise le fameux « kitchen test » de Paul Krugman, qui montre que nous exagérons à tort l’importance des nouveautés les plus récentes. À y regarder de près, c’est une erreur de perspective : une cuisine-type du début du 21e siècle partage en réalité beaucoup plus de traits avec une cuisine des années 1950 que cette dernière avec une cuisine du début du 20e siècle.

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • Le Monde - Présidentielle : la désagrégation du vote de gauche se poursuit

    L’ancrage électoral des catégories socioprofessionnelles dépasse le traditionnel clivage gauche-droite, selon Martial Foucault, le directeur du Cevipof.....

    La onzième vague de l’enquête du Cevipof confirme l’érosion d’un vote de classe, amplifiée par une recomposition de l’espace électoral autour de quatre ensembles de familles politiques (gauche, centre, droite et extrême droite). Lors de chaque scrutin se pose la question du vote des différentes catégories socioprofessionnelles avec son lot de polémiques. Pour répondre avec exactitude, il est important de distinguer l’effet de composition (sur cent ouvriers, y a-t-il une majorité d’entre eux qui s’expriment pour le Front national ?) et l’effet de structure (parmi cent électeurs de Benoît Hamon, combien sont ouvriers ?).
     
    Lire la suite
    ______________________
    ______________________