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Analyses - Page 165

  • L'OFCE ÉVALUE LE PROGRAMME PRÉSIDENTIEL POUR LE QUINQUENNAT 2017-2022

    Après l'élection présidentielle, le débat continue !

    L'OFCE évalue les principales mesures de politique économique du programme présidentiel pour mieux en préciser les enjeux économiques de court et de moyen terme, national et européen, pour les années à venir.

    Le dispositif :

    Du 26 juin au 12 juillet 2017, l'OFCE publiera des analyses sous forme de Policy Briefs ou de Posts de blog qui aborderont et étudieront par thèmes les principales mesures de politique économique proposées.

    Le 12 juillet, La Conférence de presse de l'OFCE conclura cette première phase d'évaluation du programme présidentiel, les Chercheur-e-s de l'OFCE y présenteront une synthèse des évaluations.

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  • Non Fiction - Chronique scolaire – L’école peut-elle se passer de discipline ?

    L’école républicaine encourt souvent le reproche, dans une société qui valorise la réalisation individuelle, de mouler les individus dans un cadre uniformisant impropre à répondre aux transformations économiques et à épanouir les individus.

    Certains reprochent à l’école de manquer d’autorité et prônent un « retour à la discipline ». D’autres, au contraire, proposent des modèles alternatifs au modèle républicain de l’enseignement public : ils tentent de penser une école qui, moins centrée sur la discipline de groupe, arriverait davantage à penser les individus et à se penser à partir d’eux.

    D’un point de vue théorique, en France, la question de la place de la discipline à l’école s’inscrit dans un débat ancien entre la tradition issue de la pensée philosophique de Rousseau et celle issue de la pensée philosophique de Kant ou de la sociologie de Durkheim. D’un point de vue historique, elle pose le problème du modèle scolaire qui se met en place en France au XIXe siècle, dans le sillage de la Révolution française.

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  • OFCE - par Henri Sterdyniak, Pour qui travaillons-nous ? Variations sur un thème de Milton Friedman

    2 août 2013

    Ainsi, donc, comme chaque année en juillet, certains instituts libéraux et certains journalistes reprennent-ils le thème du « jour de la libération fiscale ».

    Le calcul de l’association Contribuables associés est simple : la part des dépenses publiques dans le PIB devant être de 57,1 % en 2013, nous travaillons 57,1 %*365 = 208 jours par an pour l’Etat, donc jusqu’au 28 juillet. Ce n’est qu’à partir du 29 juillet que nous travaillons pour nous. Contribuables associés écrit ainsi : « Plus de la moitié du revenu moyen des Français est donc dépensé par des élus bien souvent clientélistes et une bureaucratie de plus en plus inefficace… Le 29 juillet marque le jour à partir duquel les Français deviennent, en moyenne, enfin libres du joug de la bureaucratie ».

    L’Institut Molinari fait un calcul légèrement différent : il rapporte le poids des cotisations sociales, de l’impôt sur le revenu et de la TVA au salaire super-brut  du salarié moyen. Aboutissant à 56,3%, il fixe le jour de libération fiscale et sociale des salariés français au 26 juillet.

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  • Fondation Jean Jaurès, Hervé Le Bras, Jérôme Fourquet - Le puzzle français. Un nouveau partage politique

    Décomposition, recomposition ou révolution : comment analyser l’ampleur du changement que le pays a vécu lors de cette séquence électorale hors norme ? Quelles sont les nouvelles géographies des votes ? Hervé Le Bras et Jérôme Fourquet y répondent avec un décryptage en profondeur des plus récentes données, mettant au jour le paysage électoral qui se dessine.

    Synthèse

    Hervé Le Bras, et Jérôme Fourquet procèdent dans ce livre à un examen en profondeur des primaires et de l’élection présidentielle de 2017 à grande comme à petite échelle territoriale.

    Le point de départ de ce chamboulement politique hors norme a été la crainte d’un score voisin de 30 %  pour Marine Le Pen après les 28,5 % de son parti aux dernières élections régionales en 2015. Dès lors, pour avoir une chance de figurer au second tour, la droite comme la gauche ne pouvaient que présenter un seul candidat, d’où l’organisation des primaires. Celle de la droite et du centre, qui rassemblait l’UDI et les LR, semblait capable d’assurer la victoire au vainqueur. Celles de la gauche était plus mal partie, coincée entre le dynamisme du mouvement En marche ! et celui de la France insoumise.

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  • Observatoire des inégalités - Quelles prestations sociales unifier ?

    18 juillet 2017 - De nombreux projets politiques plaident en faveur d’une unification des prestations sociales. D’autres préconisent un revenu universel. Ces projets touchent à la justice sociale dans notre pays. Par Julien Damon, sociologue, professeur associé à Sciences Po Paris. Extrait de l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? ».


    L’idée d’une allocation sociale unique, allant parfois jusqu’à un revenu dit « universel », a alimenté la campagne présidentielle récente. Certains candidats, de droite et de gauche, l’ont proposée. À gauche, simplifier le système des prestations ne laisse pas indifférent. Le député socialiste Christophe Sirugue a rendu au Premier ministre, en avril 2016, un rapport sur la rationalisation des minima sociaux (RSA, etc.). Fin 2015, la Cour des comptes suggérait, de son côté, un rapprochement des principaux minima sociaux avec les prestations logement.

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  • L'Humanité - Nikos Smyrnaios : « Facebook façonne l’idée que l’on se fait du monde »

    Facebook et Google sont devenus les principaux intermédiaires entre le public et l’information. Un pouvoir politique énorme, soumis à leur quête du profit. Le chercheur Nikos Smyrnaios analyse comment ils ont bâti un tel oligopole.

    Nikos Smyrnaios est enseignant-chercheur au laboratoire d’études et de recherches ­appliquées en sciences sociales de l’université Toulouse-III. Spécialiste de la presse en ligne et de l’utilisation politique des réseaux socionumériques, il vient de publier les Gafam contre l’Internet, une économie politique du numérique

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  • The Conversation - Morts et résurrections de l’État islamique en Irak

    Le 10 juillet 2017, le premier ministre irakien Haïdar al-Abadi annonçait, non sans un certain triomphalisme, une « victoire totale » à Mossoul, « pour l’Irak et l’ensemble des Irakiens ». De toute l’histoire du conflit irakien, cette bataille restera indiscutablement l’une des plus âpres et des plus sanglantes. Marque-t-elle toutefois la « défaite » de l’État islamique, comme s’aventurent à le conjecturer les plus optimistes ? Rien n’est moins sûr, et les raisons de cette incertitude sont multiples.

    Des ressources pour se régénérer

    L’organisation djihadiste dispose tout d’abord d’une assise solide en Irak, temporelle comme spatiale, et c’est dans ce pays que ses figures les plus influentes (dont un grand nombre disparu aujourd’hui) ont fait leurs armes dès la période d’occupation étrangère (2003-2011). Malgré de lourds revers essuyés au cours des derniers mois, ses membres conservent des convictions intactes, façonnées par une idéologie qui a déjà survécu à ses déboires passés et continuera de projeter son ambition panislamiste au-delà d’une matérialisation territoriale mise en défaut.

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  • Alternatives Economiques, Anne Eydoux - La dérégulation de l’emploi permet-elle de réduire les inégalités ?

    La thèse des économistes libéraux selon laquelle les réformes du marché du travail permettent de lutter contre le chômage a perdu de sa superbe, en raison des contre-performances de la flexibilité de l’emploi. Elle laisse place à une autre thèse, selon laquelle ces réformes réduiraient les inégalités dans l’emploi, ou ce qu’il est convenu d’appeler la « segmentation du marché du travail ». D’où vient cette thèse ? Est-elle empiriquement fondée ?

    Les tenants de l’économie dominante justifient la dérégulation de l’emploi par une analyse singulière de la segmentation de l’emploi. Que certains travailleurs soient exposés à des trajectoires d’emploi précaires tandis que d’autre parviennent à faire carrière dans leur entreprise ou leur profession serait le résultat de régulations « rigides » (inscrites par exemple dans notre volumineux code du travail) ou de contraintes institutionnelles au mieux inutiles (nos coûteuses cotisations sociales). Cette analyse a été d’abord formulée dans un ouvrage d’Assar Lindbeck et Dennis Snower imputant ces raideurs du marché aux « insiders », les travailleurs stables, qui auraient surprotégé leur contrat de travail. Le maillon faible de l’emploi, les outsiders, les précaires, devraient donc leur sort à ces insiders, CDI et autres fonctionnaires, ayant fait le choix de défendre leur propre carrière au détriment des travailleurs plus fragiles 1.

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  • Retraites : le bel avenir est à portée de main. Contre les visions catastrophistes du COR par Christophe Ramaux et Henri Sterdyniak

    La France a l’un des systèmes de retraites les plus performants. Grâce à lui, le niveau de vie des retraités est similaire à celui du reste de la population. Grâce à lui, notre pays peut s’enorgueillir d’avoir l’un des taux de pauvreté chez les retraités les plus faible au monde. Le cœur de notre système est simple : nous avons fait le choix social de prélever chaque mois, sous formes de cotisations, une fraction de la valeur ajoutée afin de payer les pensions. C’est le choix politique de la répartition : une part de la richesse produite est prélevée pour être répartie afin de financer les retraites (mais aussi les prestations santé, chômage, famille…). Nulle accumulation financière ici. Et c’est heureux. Les fonds de pension sont nocifs : ils alimentent la financiarisation de l’économie, enrichissent inutilement les intermédiaires financiers et soumettent les pensions aux aléas de la spéculation. Un peu partout dans le monde, des fonds de pension sont au bord de la faillite. C’est notamment le cas de ceux des collectivités locales aux Etats-Unis. Un système de retraite par capitalisation prélève aussi sur la valeur ajoutée, mais sans garantie sociale et de manière très inégalitaire via la possession de titres financiers.

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  • OFCE - « Emplois francs » : que faut-il en attendre ?

    29 juin 2017

    par Paul Bauchet et Pierre Madec

    Dans le programme présidentiel d’Emmanuel Macron figurait une mesure visant à baisser le coût du travail pour les entreprises embauchant, en CDI ou en CDD, un habitant des quartiers dits prioritaires : « Lorsqu’une entreprise, où qu’elle soit située, embauchera un habitant des quartiers prioritaires de la politique de la ville en CDI, elle bénéficiera d’une prime de 15 000 euros, étalée sur les trois premières années : ce sera comme si elle ne payait plus de charges. En CDD, la prime sera de 5 000 euros sur les deux premières années ». L’objectif affiché de la mesure est de 150 000 contrats signés pour un budget prévu de 1 milliard d’euros par an.

    Bien que les contours de la mesure ne soient pas tout à fait identiques, le dispositif « d’emplois francs » a pour la première fois été mis en place sous le mandat de François Hollande. Le diagnostic posé sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville est en effet ancien. Avec une population plus pauvre, plus jeune, moins diplômée et plus enclavée, ces quartiers sont davantage exposés au chômage. Avant la réforme du zonage de la politique de la ville menée en 2014, les quartiers prioritaires, alors nommés Zones Urbaines Sensibles (ZUS), enregistraient un taux de chômage deux fois et demi supérieur au taux national et un taux de pauvreté trois fois supérieur (ONZUS, 2014). Malgré leur population plus jeune, le chômage de longue durée y était sur-représenté (+9,4 points de pourcentage de plus que la moyenne nationale hors ZUS)) (graphique 1).

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  • Observatoire des inégalités - Le nombre d’allocataires de minima sociaux baisse enfin

    4 juillet 2017 - Quatre millions de personnes sont allocataires de minima sociaux, dont 1,8 million touchent le RSA. Avec les ayants droit, un peu plus de six millions de personnes vivent de ce type de prestations. Ces chiffres sont en baisse depuis fin 2015, pour la première fois depuis 2008.


    1,8 million de personnes percevaient le RSA socle (voir encadré) fin 2016. Elles sont 500 000 de plus qu’en 2008, soit une hausse de 39 % sur l’ensemble de la période. Mais depuis la fin 2015, ce nombre baisse. Au cours de l’année 2016, on a enregistré 82 000 allocataires de moins, soit une baisse de 4,3 %. De la même façon que la hausse du nombre d’allocataires avait progressé sous l’effet de la montée du chômage, la reprise du marché du travail se traduit au niveau des minima sociaux.

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