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Analyses - Page 169

  • Les décodeurs du Monde - François Hollande laisse-t-il le pays dans une situation meilleure qu’en 2012 ?

    Après avoir quitté l’Elysée, l’ancien chef de l’Etat s’est félicité devant ses soutiens de laisser la France dans un meilleur état qu’elle ne l’était il y a cinq ans. Qu’en est-il ?

    A peine a-t-il quitté l’Elysée que l’heure est au bilan. Un an après le « ça va mieux » qu’il avait martelé au printemps 2016, François Hollande n’en démord pas : « Je laisse un pays dans un état bien meilleur que celui que j’ai trouvé », a-t-il affirmé devant ses fidèles, réunis au siège du Parti socialiste, rue de Solférino, à Paris.

    Il y a un an, il faisait déjà référence à la situation économique du pays. L’augmentation de la croissance ou l’amélioration de la santé des entreprises laissait croire à une embellie, après un quinquennat marqué par une croissance atone et un chômage record. Mais la reprise de l’économie restait très fragile. L’année qui vient de s’écouler a cependant confirmé la tendance. Tour d’horizon chiffré de l’économie à la fin du quinquennat Hollande.

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  • Huffington Post, Chloé Morin Directrice de l'Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès- Le Parti socialiste a-t-il encore une place dans le paysage politique français?

    La question de l'avenir du Parti socialiste s'est en réalité posée dès le soir du premier tour de la présidentielle.

    Le premier tour de la campagne présidentielle a donné le coup d'envoi d'une recomposition politique souhaitée par le Président de la République Emmanuel Macron, d'une ampleur sans doute inédite dans l'histoire politique récente. Pour la première fois, les candidats des deux partis de gouvernement totalisent moins de 30% des voix au premier tour (pour mémoire, Lionel Jospin et Jacques Chirac avaient fait 36,06% à eux deux en 2002). Derrière les polémiques qui agitent les députés des deux "ex-partis de gouvernement" depuis le soir du second tour sur la ligne à suivre, c'est la question de l'espace politique que le PS et LR sauront conserver ou non, et donc de leur utilité politique et de leur avenir, qui est désormais posée. A ce titre, les élections législatives de juin vont revêtir une importance cruciale.

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  • Observatoire des inégalités - Éducation : les politiques territoriales servent-elles à quelque chose ?

    11 mai 2017 - Comme souvent en France, la multiplication des annonces et des dispositifs masque une incapacité à agir. En matière d’éducation, les politiques territoriales n’ont pas les moyens de leurs ambitions. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait de la revue Constructif .


    La politique de la ville a-t-elle un impact en matière de réussite scolaire ? Soyons clairs : on ne sait pas vraiment le mesurer. La complexité des dispositifs, leur multiplication et l’enchevêtrement avec la politique d’éducation prioritaire [1] rend impossible une évaluation globale. « Programmes personnalisés de réussite éducative » (Éducation nationale) et les « programmes de réussite éducative » (politique de la ville) coexistent, avec les réseaux d’aides spécialisées, l’accompagnement éducatif, les parcours d’excellence, les internats de la réussite, etc. Seuls quelques experts peuvent comprendre quelque chose à cet enchevêtrement et savoir ce qui s’y passe [2].

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  • Libé - Paris : grand récit simplificateur et coûts cachés Par Mathieu Flonneau, spécialiste d’histoire urbaine et des mobilités, maître de conférences à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne

    Le procès en illégitimité de l’automobilisme en vue d'une piétonnisation croissante du centre de la capitale est idéologique et ne dit pas les conséquences réelles sociales et politiques qu'implique un tel projet.

    L’Histoire, et mieux même, le «sens de l’Histoire» sont fréquemment mobilisés, au prix parfois de quelques approximations et anticipations flagrantes, quant à l’hypothétique suppression prochaine de l’automobile individuelle en ville. A Paris, la fermeture du tronçon central de la voie express rive droite et l’ouverture officielle du parc «Rives de Seine» en avril 2017 nous semblent emblématiques d’un phénomène «moderne» dont les contradictions et les effets pervers – notamment sous formes de coûts sociaux cachés – ne sont que trop rarement évoqués.

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  • Paul Alliès, Mediapart - Macron et la question démocratique: surprises?

    Emmanuel Macron a consacré une bonne part de ses ultimes propos sur Mediapart vendredi soir, à la question démocratique. Cela vaut qu’on y revienne tant il était resté quasi muet sur le sujet durant sa campagne.

     Face à l’insistance et à la précision des questions, le nouveau président de la République a déroulé une série de propositions qui ne manquent pas d’intérêt: garantir la moralité des candidats aux législatives (exigence d’un casier judiciaire vierge); instaurer « avant la fin de l’année » la proportionnelle pour l’Assemblée Nationale (en tout ou partie ?); réduire le nombre de parlementaires pour qu’ils exercent un mandat unique (et contrôlent mieux le gouvernement); « muscler » les commissions permanentes pour améliorer le travail législatif; transformer le Conseil Economique, Social et Environnemental en chambre de représentation de la vie associative et civile. Cette ouverture parlementaire des institutions de la V° République trouverait son débouché dans une réforme des institutions européennes qui devrait commencer par la parlementarisation de la zone Euro.
     
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  • Le Parisien - Législatives : «Cette fois, le Parti socialiste peut disparaître», selon un politologue

    FAIT DU JOUR. Déchirée entre des lignes antagonistes, asphyxiée par la tentation Macron que Valls souhaite rejoindre, la maison socialiste se fissure. Les législatives risquent de lui donner le coup de grâce. Rémi Lefebvre, politologue spécialiste du parti, met pourtant en garde devant toute déclaration prématurée.

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  • Kantar - Les Français et les élections législatives 2017

    Alors qu’Emmanuel Macron vient d’être élu à la Présidence de la République, la question de la majorité parlementaire dont il pourrait disposer à l’issue des élections législatives de juin se pose avec acuité.

    Notre enquête Kantar Sofres-onepoint réalisée les 4 et 5 mai 2017 – soit avant le 2ndtour de la présidentielle – montre que, pour les Français, ces élections législatives ne donneront pas nécessairement à Emmanuel Macron une majorité claire pour gouverner. Dans le contexte d’entre-deux-tours et sans que soit connu le nom du Premier ministre, ni l’ampleur de la victoire d’Emmanuel Macron, une partie conséquente de l’électorat semble en effet tenté de faire de ces élection législatives les 3e et 4e tours de l’élection présidentielle et ainsi d’infléchir la politique conduite par le nouveau Président.

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  • Les décodeurs du Monde - « Majorité relative » ? 4 électeurs sur 10 ont voté pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle

    Le futur président a réuni plus de 65 % des suffrages exprimés au second tour, mais n’a pas réuni les votes d’une majorité d’électeurs inscrits. Explications.

    Malgré sa large victoire face à Marine Le Pen, Emmanuel Macron n’a pas remporté les suffrages d’une majorité des Français inscrits sur les listes électorales dimanche 7 mai. Le candidat d’En marche ! a certes obtenu environ 65,8 % des suffrages exprimés dimanche 7 mai face à Marine Le Pen, selon une estimation Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et Le Monde. Mais il ne dépassera pas la barre des 50 % des suffrages des électeurs inscrits.
     
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  • Jean Gadrey - Éloi Laurent, Ariel Français : la prospérité post-croissance ou la « bonne fortune »

    Il existe certes déjà de bons livres qui, d’une part, remettent en question le culte de la croissance économique, et qui, d’autre part, montrent que des perspectives désirables et crédibles existent pour en finir avec cette croyance économique qui « détruit plus qu’elle ne crée », comme l’affirmait avec aplomb en 2009 celui qui, un an plus tôt, voulait aller la chercher « avec les dents ». J’ai en particulier signalé sur ce blog le livre, publié l’an dernier, de Florence Jany-Catrice et Dominique Méda « Faut-il attendre la croissance ? ».

    Mais il faut croire que les réflexions sur ce thème sont en pleine croissance, quantitative et qualitative, car voici coup sur coup deux livres qui relancent, prolongent et précisent les précédents.

    Le premier est un petit livre de 70 pages, d’une lecture particulièrement agréable, pour tous publics, bourré d’exemples concrets et parlants. Son auteur est le prolifique économiste (OFCE, Stanford) Éloi Laurent, auquel je me suis très souvent référé parce qu’il est sans doute celui qui va le plus loin dans l’articulation du social et de l’écologie. Titre du livre : « Notre bonne fortune. Repenser la prospérité » (PUF, 12 euros).

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  • Les Echos - Emploi : la terrible prédiction de la Banque mondiale

    L’automatisation pourrait faire disparaître près de 70 % des emplois dans les pays en voie de développement, selon le directeur de l’institution.

    Voila de quoi relancer les polémiques sur la robotisation de l'économie. Le Président de la Banque mondiale Jim Yong Kim a annoncé lundi que les deux-tiers des emplois aujourd'hui existant dans les pays en voie de développement devraient disparaître avec l'automatisation de l'économie.

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  • Fondation Jean Jaurès - Les budgets participatifs, une révolution citoyenne : les introductions

    Comment renforcer la démocratie locale et améliorer la collaboration entre élus et habitants ? Les budgets participatifs sont l’une des réponses les plus prometteuses. Pour en parler, l’Observatoire de l’innovation locale de la Fondation Jean-Jaurès réunit l’élue parisienne chargée de les piloter, Pauline Véron, l’expert français sur le sujet, Antoine Bézard, et un spécialiste reconnu des questions démocratiques, Loïc Blondiaux. Retrouvez dans cette vidéo leurs exposés liminaires.