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Analyses - Page 167

  • Le vent se lève - La robotisation n’aura pas lieu

    L’idée que les robots vont remplacer massivement le travail humain fait son chemin. L’auteur essaie de montrer que, si le progrès technique change effectivement le travail en profondeur, nous n’allons pas connaître de sitôt la « fin du travail » et la robotisation généralisée. Ce premier article (sur deux) donne les raisons pour lesquelles le progrès technique ne détruit pas forcément l’emploi.

    Le travail, c’est bientôt fini ! Des robots et des ordinateurs feront tout, ou presque, à notre place. C’est en tout cas une thèse à nouveau populaire ces derniers temps : une robotisation telle que combattre le chômage deviendrait illusoire – il n’y aurait plus moyen d’avoir de l’emploi pour tous. L’idée est particulièrement populaire parmi les partisans du revenu universel ou du salaire à vie, tels que les youtubers Usul ou DanyCaligula, ou le candidat à la primaire socialiste Benoît Hamon. Une vidéo de la très sérieuse émission DataGueule a beaucoup circulé, pour défendre cette idée. Je vais essayer de vous montrer que, malgré le sérieux habituel de cette émission, les arguments concernant « la faim du travail » sont très contestables.

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  • OFCE - Effets de bilan d’un éclatement de l’euro

    12 janvier 2017

    par Cédric Durand (Université Paris 13) et Sébastien Villemot

    Lorsqu’il a été introduit au tournant du millénaire, l’euro était largement perçu comme une réalisation majeure pour l’Europe. Les succès économiques apparents, conjugués à la convergence de plusieurs indicateurs économiques entre pays, ont nourri ce sentiment de succès. Quelques années plus tard, le tableau semble radicalement différent. La crise financière mondiale a révélé des déséquilibres qui ont conduit à la crise des dettes souveraines et ont amené la zone euro au bord de la dislocation. Les politiques d’austérité, qui sont devenues la norme sur le continent en 2011, ont alimenté une longue stagnation[1], avec des taux de croissance bien pâles en comparaison des États-Unis et du Royaume-Uni.

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  • Alternatives Economiques - Bilan Economie : pourquoi François Hollande a échoué Guillaume Duval

    Ainsi donc, ce n’est pas François Hollande qui défendra le bilan du quinquennat lors de l’élection présidentielle. Ce bilan reste cependant au cœur des débats de la primaire organisée par le Parti socialiste tandis que la droite comme l’extrême droite ou la gauche de la gauche continuent de le dénigrer. Alors, la France et les Français se portent-ils mieux qu’il y a cinq ans ? Un petit peu, mais pas suffisamment, notamment sur le terrain du chômage et de l’emploi.

    Pour comprendre où nous en sommes aujourd’hui, il faut remonter jusqu’à la crise de 2008. A ce moment-là, l’économie française avait mieux résisté que les autres : la récession a été quasiment deux fois moins marquée en France qu’en Allemagne ou au Royaume-Uni. La résilience de l’économie française a aussi été remarquable en 2010, lors de la crise de la monnaie unique. L’économie allemande a, elle aussi, tenu le choc, mais si l’Hexagone avait à ce moment-là suivi la pente des économies grecque, espagnole, portugaise ou encore italienne, l’euro n’existerait sans doute plus depuis longtemps. En devenant le « consommateur en dernier ressort » de l’Europe, la France a sauvé l’Union.

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  • Le vent se lève - Faillite des sondages, crise du PS, phénomènes Macron et Mélenchon : Entretien avec Jérôme Sainte-Marie

    Jérôme Sainte-Marie est politologue, et préside la société d’études et de conseil PollingVox. Il a récemment écrit Le nouvel ordre démocratique aux Editions du moment où il analyse la crise de confiance généralisée envers le système représentatif en France. Il a accepté de répondre à nos questions alors que les commentateurs traditionnels de la vie politique, dont les analyses ont été régulièrement démenties ces dernières années, font face à une remise en cause croissante de leur légitimité.

    Impossible de commencer sans évoquer la crise de légitimité que traverse actuellement le milieu du sondage politique. Que ce soit dans le cas du Brexit, des élections aux États-Unis ou de la primaire de la droite en France, les pronostics se sont presque toujours avérés faux. Vous dirigez vous-même un institut de sondage, comment analysez-vous cette situation ?

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  • Le vent se lève - La robotisation n’aura pas lieu #2

    L’idée que les robots vont remplacer massivement le travail humain fait son chemin. L’auteur essaie de montrer que, si le progrès technique change effectivement le travail en profondeur, nous n’allons pas connaître de sitôt la « fin du travail » et la robotisation généralisée. Ce second article (qui peut être lu séparément du premier) montre pourquoi la robotisation sera beaucoup plus lente que beaucoup ne le pensent. Pour le premier volet, c’est ici.

    L’erreur qui me paraît peut-être la plus fondamentale, du rapport Nora-Minc hier (cf. précédent article) comme de l’étude Frey-Osborne aujourd’hui, réside en une phrase : ce n’est pas parce qu’une technologie existe qu’elle s’impose automatiquement ! Il y a de multiples contraintes à la mise en place d’une technologie.

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  • Jean Gadrey - Le revenu de base début 2017 : une bulle et un leurre

    Je développe dans ce billet trois idées faisant suite à ma série de posts sur le revenu de base (RB) : 1) c’est malheureusement devenu une bulle politico-médiatique qui va éclater d’ici peu ; 2) on peut en expliquer la formation, et 3) cette bulle fonctionne comme un leurre masquant d’autres enjeux cruciaux auxquels il faut revenir. Sans pour autant remiser le débat sur le RB, mais sans en faire un cache-sexe ou un cache-misère politique.

    1) Depuis quelques mois, le revenu de base fait l’objet d’une bulle politico-médiatique. Elle va éclater après ou avant les élections de 2017, et ce n’est pas forcément bon pour une réflexion sereine et de long terme sur les qualités et les défauts du RB. Y mettre plus de passion (ou de propagande politique) que de raison ne servira ni cette idée ni les idées adverses. Les bulles boursières font des dégâts quand elles éclatent, les bulles politico-médiatiques aussi. Les bulles boursières sont déconnectées de l’économie réelle et lui nuisent. Les bulles médiatiques sur le RB sont, elles aussi, déconnectées des pistes réalistes permettant d’atteindre certaines finalités légitimes des projets de RB.

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  • Le vent se lève - La crise est un scandale, car l’argent coule à flots

    Bien avant 2008 et la « crise des subprimes », le terme était rentré dans l’imaginaire collectif. C’est comme ça, c’est la crise. Il faut se serrer la ceinture, c’est la crise. Et puis merde à la fin, c’est la crise. 

    Pourtant, pour les millionnaires et les milliardaires, en passant par les gros actionnaires, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le fossé a rarement été aussi grand entre la base de la population, paupérisée, et le haut de la pyramide qui se gave comme jamais. Qu’on soit de gauche, de droite ou d’ailleurs, difficile de justifier les inégalités du monde actuel.

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  • Non Fiction - Le réveil improbable des classes moyennes (Nathalie Quintane)

    Résumé : En écrivain expérimental, Nathalie Quintane se saisit d’un concept central de la sociologie pour décrypter la situation politique.

    Si on a pu se demander Que faire des pauvres ?  ou encore Que faire des riches ?  et que des réponses ont été apportées à ces questions sur lesquelles il serait trop long de s’étendre ici, ne pourrait-on pas se demander de la même manière Que faire des classes moyennes ? Qu’à cela ne tienne, cherchant à combler ainsi un manque évident, Nathalie Quintane  a décidé de relever ce défi. 

    Des incursions précédentes dans le champ de la philosophie politique – même si elle avait pris soin de marquer ses distances par rapport à une réflexion trop théorique et abstraite à son goût – l’avaient conduite à chercher à clarifier les concepts de « nous »  ou encore de « peuple » . Sa volonté de déchiffrer la situation politique actuelle, portée par un sentiment d’urgence, la pousse cette fois à s’attaquer à un concept central de la sociologie, les classes moyennes.

    Elle s’y emploie non pas en essayiste et a fortiori non plus en sociologue, mais en écrivain expérimental. La documentation qu’elle mobilise sur le sujet provient des sources arrivant en tête lorsqu’on utilise un moteur de recherche. Elle y puise la matière de questionnements successifs, qui sont autant de critiques des modes d’existence dont s’accommodent les classes moyennes, auxquelles elle reconnait du reste appartenir, prenant ainsi au passage sa part des critiques.

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  • Telos - Christophe Guilluy et la France périphérique, Olivier Galland 14 décembre 2016

    Christophe Guilluy avait publié en 2014 un petit ouvrage, La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires, qui avait connu un certain retentissement. Il récidive avec un nouvel opus, Le Crépuscule de la France d’en haut. C’est l’occasion de faire le point sur sa thèse.

    Celle-ci peut se résumer assez simplement. Les classes populaires sont précarisées et  reléguées, socialement et économiquement, et cette relégation sociale serait également une relégation territoriale. La montée des inégalités, le déclassement, la disparition de la classe moyenne, auraient une traduction territoriale clivant l’espace national entre la « France périphérique », une France populaire et socialement fragile, et la France des grandes métropoles urbaines concentrant toujours davantage les meilleurs emplois et les meilleurs revenus. Cette polarisation de l’espace serait le résultat de la mondialisation et opposerait ainsi les « gagnants de la mondialisation » des grands centres urbains aux perdants de la France périphérique.

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  • Ikhwan Info - Et si Valls avait raison ? Autain et les Frères musulmans...

    Accusé d'avoir parlé de "gauches irréconciliables" , Manuel Valls a dû rééexpliquer ce que visait son propos de février 2016. Non pas les frondeurs ou la gauche opposée à la loi Travail mais "ceux qui font des meetings avec Tariq Ramadan", c'est à dire ce camp du "ni Charlie ni Paris", ceux qui associent le droit au blasphème ou toute mesure antiterroriste à de "l'islamophobie", très souvent lors de raouts à Saint-Denis.

    De nouveau sommé de s'expliquer, Manuel Valls a assumé son désaccord, profond, avec «Clémentine Autain qui s'affiche et passe des accords avec Tariq Ramadan et les Frères musulmans.» C'est assez courageux car sitôt ce clivage assumé, toute la sphère pro-islamiste était bien sûr déchaînée. Sans parler de la presse aveugle qui s'est contenté de prendre fait et cause pour la version Clémentine Autain, jurant ses grands dieux que tout était faux, sans vérifier...

    Hélas, les faits sont têtus. Clémentine Autain s'affiche en effet, au niveau local et national, avec les Frères musulmans.

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  • Le Monde - Comment le numérique change la politique

    Le numérique nous fait entrer dans un nouvel âge du politique, avec les « civic tech », ces technologies qui doivent permettre aux citoyens de prendre part à la prise de décision publique et de se mobiliser pour l’intérêt général. Cette démocratie numérique demande à être maîtrisée.

    Le numérique nous fait entrer dans un nouvel âge du politique, avec les « civic tech », ces technologies qui doivent permettre aux citoyens de prendre part à la prise de décision publique et de se mobiliser pour l’intérêt général. Puissant facteur de désintermédiation, elles modifient le jeu des acteurs, à la fois sur le plan de la communication (court-circuitant les médias), de la construction des projets et des lois (court-circuitant les lobbies) et le message même qu’elles véhiculent, qui doit être plus personnalisé et jouer sur le registre de l’émotion. Ainsi, l’ubérisation de la politique serait en marche.
     
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