Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

gaël brustier

  • Slate - Philippe Séguin, une autre Ve République était possible par Gaël Brustier

    Vingt-cinq ans après la campagne référendaire sur le traité de Maastricht, le destin de l’un de ses principaux pourfendeurs donne un éclairage passionnant sur les mutations qui ont frappé notre vie politique....

    Comme le rappelle la récente biographie de l’historien Arnaud Teyssier Philippe Séguin, le remords de la droite, son destin politique est indissociable des questionnements fondamentaux que le régime de 1958 a dû affronter: qu’est ce que la politique à l’heure de la mondialisation? Quel rapport entretenir avec le processus d’intégration européenne, initiée à Messine sous la IVe République mais assumé par la Ve République?

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Slate, Gaël Brustier - Hors des partis, la pensée de gauche (radicale) s'épanouit

    À la marge des partis politiques traditionnels et des organisations syndicales, la «gauche hors les murs» s'appuie sur un solide réseau de médias et de maisons d'édition.

    Les effets de la crise touchent chaque famille politique, chaque famille de pensée. À gauche, quelque part loin au-delà du PS, à l’extérieur des partis politiques mais sans jamais perdre le contact avec eux (avec le Front de Gauche, EELV ou le NPA), en lien avec de nombreux mouvements sociaux, existe un espace intellectuel et militant mis au défi par la crise de 2008.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Slate, Gaël Brustier - La façon se vêtir contribue à la mise en scène du combat politique

    Le corps d’un homme politique contribue aussi à faire progresser un message qui ne passe pas que le débat raisonné mais aussi par des affects ainsi stimulés.

    Quelques épisodes récents de notre vie parlementaire et autres choix vestimentaires successifs du président de la République nous rappellent une réalité: la mise en scène du corps de l’homme politique contribue à sa lutte pour le pouvoir.

    Le Palais Bourbon est aussi un théâtre… et parfois un showroom. Le refus de Jean-Luc Mélenchon et de plusieurs députés de la France insoumise de porter la cravate a suscité moult commentaires à l’occasion de la séance du 27 juin dernier. Depuis, le bureau de l’Assemblée nationale est revenu sur une obligation vieille de quelques décennies. S’y soustraire était une manière de susciter des affects et un débat, de tracer une frontière politique, de faire entrer certains clivages à l’Assemblée.

    Lire la suite
    _________________
    _________________

  • Slate - La «marque France»: le combat culturel de l'économie française, Gaël Brustier

    Une stratégie de marque pour la France? Définir une vision positive du récit national français aux yeux du monde est un des vrais enjeux stratégiques pour une France désormais plongée dans la mondialisation. Et une initiative intéressante du quinquennat de François Hollande.

    Les questions économiques, celles traitant de l’économie française, de sa place dans le marché mondial, nous sont en général présentées sous l’angle d’une litanie de chiffres, auxquels il est possible de faire dire à peu près ce que l’on veut. Surtout s’il s’agit d’épargner l’actionnaire et d’incriminer le salarié. Les «sacrifices» sont exigés avec une ardeur, qui n'a d'égale que celle des apôtres de «l’adaptation» de la France au marché mondial.

    Lire la suite
    _________________
    _________________

  • Gaël Brustier : "Nuit Debout n'est pas une simple dénonciation de la loi Travail"


    Gaël Brustier : "Nuit Debout n'est pas une... par Europe1fr

  • Slate - Quand les commerces disparaissent, c'est le FN qui progresse, Gaël Brustier

    Une étude de l’Ifop montre que le vote en faveur du Front national est plus élevé dans les communes dont les petits commerces et les services sont absents. Une analyse qui éclaire la réalité mal connue et peu médiatisée de la France rurale contemporaine.

    Beaucoup a été dit sur la géographie électorale du Front National. De sa faiblesse dans les idéopôles à sa force dans la «France périphérique», du lien entre sa puissance et la désindustrialisation, de l’adhésion à ses thèses et de la réalité du déclassement, de l’ampleur du vote FN et de son lien avec l’absence de transports en commun (c’est vrai, par exemple, en Seine-et-Marne) ou avec la distance par rapport à la ville-centre, beaucoup d’aspects permettent de comprendre comment ce vote se déploie. Cette quête de connaissance d’un phénomène électoral de l’ampleur de celui du FN dans la séquence qui s’est ouverte depuis 2011 renseigne également sur bien des aspects de l’organisation territoriale et sociale  de notre pays.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Slate, Gaël Brustier - La fin de la fronde

    Alors que Pablo Iglesias affirme espérer dans L’Obs que la social-démocratie européenne acceptera la main que les gauches radicales du Sud de l’Europe lui tendent, la «Fronde» se dégonfle comme une baudruche. Autopsie d’une longue parade vers le vide, précipité de l’impasse de la gauche française par rapport à la crise européenne.

    Dans un entretien à L’Obs, Pablo Iglesias, leader de Podemos, affirme espérer que la social-démocratie européenne acceptera la «main tendue» des gauches radicales du Sud de l’Europe. On sait la social-démocratie européenne confrontée à une très grave crise et, comme l’avaient bien montré Fabien Escalona et Mathieu Vieira, à quatre dilemmes: celui de l’unité de cette famille politique en Europe (Est et Ouest), celui de son électorat, de son projet et de son rapport à l’intégration européenne. Le destin de la gauche –qu’il s’agisse d’ailleurs de la gauche radicale ou de la social-démocratie européenne– ne peut se comprendre sans un retour sur le rapport entretenu avec la construction européenne, dimension très superficiellement abordée par les «Frondeurs», qui ont pourtant attiré l’essentiel de l’attention médiatique cette dernière année.

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Non Fiction : Le vertige de la gauche face à la Manif pour tous (Gaël Brustier)

    Résumé : Une enquête passionnante qui nous plonge au coeur d'une France catholique que l'on croyait endormie.
     
    .... Pour mieux comprendre ce phénomène qui mêle sentiment religieux, conviction anthropologique et récupération politique, Gaël Brustier, chercheur au CEVIPOL et membre de l’ORAP (Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès) s’est penché sur les acteurs et les réseaux qui ont animé ce mouvement de masse inédit tout en tentant d’en identifier les soubassements intellectuels et, de fait, les enjeux politiques et idéologiques qu’il soulève. La Manif pour tous, explique Brustier, a enclenché une profonde recomposition de la droite française. Loin de l’essoufflement que certains lui prédisait, ce mouvement de grande ampleur s’est révélé plus persistant que prévu et a rythmé la vie politique française de ces deux dernières années. C’est de cette émergence dont il est question dans Le Mai 68 conservateur, un ouvrage riche et très informé qui remet en perspective dans le temps long un événement souvent mal compris et plus connu pour les réactions épidermiques qu’il a suscité.
     
    ________________________
    ________________________

  • Gaël Brustier, Au coeur du « Mai 68 conservateur »

    Dans « Le Mai 68 conservateur », l'essayiste Gaël Brustier s'interroge sur les suites, notamment politiques, du mouvement social conservateur né de la contestation de l'ouverture du mariage aux couples de même sexe.


    Gaël Brustier, Au coeur du « Mai 68 conservateur » by Mediapart