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  • Fondation Jean Jaurès - Comment le triomphe annoncé du Front national n’a pas eu lieu 26/05/2017 6’ Adrien Abecassis, Marie Gariazzo, Chloé Morin

    Pourquoi le Front national est-il finalement, contre toute attente, arrivé deuxième au premier tour de l’élection présidentielle ? Comment a-t-il échoué au second, alors qu’il était parvenu depuis plusieurs années, et plus encore depuis janvier 2015, à imposer ses thèmes et à faire des questions identitaires et sécuritaires l’alpha et l’oméga du débat politique ? Analyse de l’Observatoire de l’opinion.

    I - La digue et la vague

    La digue a donc, finalement, tenu. Contrairement au Royaume-uni. Contrairement aux États-unis. Dans le face-à-face tant redouté entre la digue et la vague, en France ce fut finalement la digue la plus forte.

    Pourtant, la vague était là, et bien là. D’une puissance indéniable. Le Front national a ainsi obtenu au second tour plus de voix qu’il n’en a jamais recueillies dans son histoire. Les scores des quatre principaux candidats témoignent des fractures profondes qui traversent la société. L’exigence de réussite qui pèse sur les épaules du nouvel exécutif est donc immense, les attentes gigantesques, la colère qui s’est exprimée dans les urnes ne disparaîtra pas d’un coup de baguette magique.

    Pourquoi le Front national est-il finalement, contre toute attente, arrivé deuxième au premier tour ? Comment a-t-il échoué au second, alors qu’il était parvenu depuis plusieurs années, et plus encore depuis janvier 2015, à imposer ses thèmes, et à faire des questions identitaires et sécuritaires l’alpha et l’oméga du débat politique ?

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  • L'Obs - "Le FN, parti de la banqueroute", par Henri Weber

    L’application du programme économique et social de Marine Le Pen plongerait notre pays et l’Europe dans un chaos profond. Voici pourquoi.

    Henri Weber est membre du Parti socialiste, ancien sénateur et ancien député européen. Il dessine pour l"Obs" le scénario du retour au franc..s et son impact désastreux sur le pays. 

    "L’application du programme économique et social de Marine Le Pen plongerait notre pays et l’Europe dans un chaos profond. Le premier engagement de ce programme est la sortie de l’euro et le retour au franc. Le second est une augmentation massive de notre dépense publique (118 milliards d’euros par an).

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  • Envoyé spécial – Front national : les hommes de l’ombre – 16 mars 2017 (France 2)

    A quarante jours de l'élection présidentielle, le Front national est rattrapé par les affaires. Soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen, financement opaque du parti, détournement présumé d'argent public... Qui, au sein du FN, gère les flux financiers ? Une enquête du magazine "Envoyé spécial".
    Le magazine est disponible en direct vidéo ou en replay après sa diffusion pour voir et revoir les précédentes émissions à volonté sur YouTube ou directement sur le site de Franceinfo : http://www.francetvinfo.fr/replay-mag...

  • Libé - Interview «Face au FN, la gauche a choisi la solution de facilité»

    Responsable de la cellule de lutte contre le Front national au Parti socialiste, Sarah Proust critique les stratégies adoptées par la gauche. Et affirme qu’il faut prendre ses électeurs au sérieux.

    Elue parisienne du Parti socialiste, Sarah Proust dirige avec la Fréjusienne Elsa Di Méo le groupe de travail de lutte contre le Front national au sein du PS. Elle vient de publier chez la Fondation Jean-Jaurès Apprendre de ses erreurs, un petit ouvrage qui revient sur vingt ans d’impasse stratégique de la gauche face à l’extrême droite.

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  • La politique étrangère du Front national : la conclusion de Pervenche Berès

    Le débat co-organisé par la Délégation socialiste française au Parlement européen et l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès le 18 juillet 2016 s’est conclu par une allocution de Pervenche Berès, députée européenne et présidente de la Délégation, qui a remis en perspective les propositions du Front national en matière de politique étrangère et les liens tissés par ce parti à l’international.

  • Slate - Quand les commerces disparaissent, c'est le FN qui progresse, Gaël Brustier

    Une étude de l’Ifop montre que le vote en faveur du Front national est plus élevé dans les communes dont les petits commerces et les services sont absents. Une analyse qui éclaire la réalité mal connue et peu médiatisée de la France rurale contemporaine.

    Beaucoup a été dit sur la géographie électorale du Front National. De sa faiblesse dans les idéopôles à sa force dans la «France périphérique», du lien entre sa puissance et la désindustrialisation, de l’adhésion à ses thèses et de la réalité du déclassement, de l’ampleur du vote FN et de son lien avec l’absence de transports en commun (c’est vrai, par exemple, en Seine-et-Marne) ou avec la distance par rapport à la ville-centre, beaucoup d’aspects permettent de comprendre comment ce vote se déploie. Cette quête de connaissance d’un phénomène électoral de l’ampleur de celui du FN dans la séquence qui s’est ouverte depuis 2011 renseigne également sur bien des aspects de l’organisation territoriale et sociale  de notre pays.

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  • Témoignage Chrétien, Nov 2015 - Hervé Le Bras, Le vote FN décrypté (2/3)

    TC : Donc, au fond, on pourrait dire que les grands changements des années 1970 donnent un sentiment de gain en certains endroits, et de perte, de décomposition ou d’angoisse en d’autres. Et que c’est là que s’enracine le vote FN.

    Oui. Bien sûr, personne ne se dit: «Le problème, c’est le supermarché.» La perte de liens sociaux génère un sentiment d’insécurité. La force de Le Pen, c’est de faire admettre comme cause l’immigré, l’étranger puis l’insécurité. Or, il y avait des étrangers, et en grand nombre depuis très longtemps, dans les régions où il obtient ses meilleurs scores sans que cela génère un vote d’extrême droite. C’est à la fin du XIXe siècle que l’immigration se généralise dans ces régions (Est et Sud-Est). Au recensement de 1931, la proportion d’étrangers en France est plus forte qu’actuellement et on était alors beaucoup plus durs avec eux(1) . Traditionnellement aussi, la criminalité est plus élevée dans les régions de population groupée. Le Front national a façonné une obsession anti-immigration, une xénophobie, une peur et une fixation sur la sécurité alors que ce n’est pas le nouveau problème. Mais ça s’incruste dans l’esprit des gens et, à partir du moment où c’est dans la tête, ça rejoint autre chose qui est lié à la circulation des rumeurs. J’ai toujours une petite méfiance à l’égard des sondages mais, dans l’un d’eux, on voyait que, plus on était dans les campagnes, plus on avait peur pour la sécurité, alors que c’est là qu’il y a en fait le moins de problèmes: pas d’immigrés et une plus faible criminalité.

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  • Contre-courant : Le FN, vu par Jacques Rancière

    Après la nouvelle percée du FN aux élections régionales, Alain Badiou et Aude Lancelin reçoivent le philosophe Jacques Rancière.

  • La Croix, Hervé Le Bras - Le vote FN décrypté (1/3)

    Hervé Le Bras, démographe et historien, s’est penché sur le vote Front national. Une enquête passionnante et surprenante, qui bouleverse nombre d’idées reçues.

    TC: On lit votre livre un peu comme on déchiffrerait une énigme, le mystère du vote du Front national; et, comme les bons écrivains de thrillers, vous emmenez vos lecteurs sur de fausses pistes ou demi-fausses pistes.

    Hervé Le Bras: Effectivement, au départ, il faut écarter des fausses pistes. Mon projet n’était pas de partir des discours politiques, comme on le fait le plus souvent, mais de chercher pourquoi les électeurs votaient ainsi et le faisaient avec constance. C’est ce que j’ai montré avec les vingt et une cartes qui ouvrent le livre. Cette constance, on ne peut pas l’imputer à du «mécontentement», pas pendant trente ans! Première fausse piste. La deuxième serait d’imputer ce vote à une tradition plus ancienne de vote d’extrême droite. Or, si l’on observe deux moments électoraux particuliers – le vote boulangiste (même si le général Boulanger n’était certainement pas un fasciste) et, plus près de nous, le vote poujadiste –, on ne distingue pas de corrélation. Et pourtant, ce vote Le Pen à plus de 12% surgit comme de nulle part en 1984, alors qu’aux Européennes de 1978, Le Pen était à 0,2%. Voilà donc les termes de l’énigme.

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