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Slate, Gaël Brustier - La fin de la fronde

Alors que Pablo Iglesias affirme espérer dans L’Obs que la social-démocratie européenne acceptera la main que les gauches radicales du Sud de l’Europe lui tendent, la «Fronde» se dégonfle comme une baudruche. Autopsie d’une longue parade vers le vide, précipité de l’impasse de la gauche française par rapport à la crise européenne.

Dans un entretien à L’Obs, Pablo Iglesias, leader de Podemos, affirme espérer que la social-démocratie européenne acceptera la «main tendue» des gauches radicales du Sud de l’Europe. On sait la social-démocratie européenne confrontée à une très grave crise et, comme l’avaient bien montré Fabien Escalona et Mathieu Vieira, à quatre dilemmes: celui de l’unité de cette famille politique en Europe (Est et Ouest), celui de son électorat, de son projet et de son rapport à l’intégration européenne. Le destin de la gauche –qu’il s’agisse d’ailleurs de la gauche radicale ou de la social-démocratie européenne– ne peut se comprendre sans un retour sur le rapport entretenu avec la construction européenne, dimension très superficiellement abordée par les «Frondeurs», qui ont pourtant attiré l’essentiel de l’attention médiatique cette dernière année.

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