Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Analyses - Page 160

  • Alternatives Economiques, Philippe Frémeaux - Il est possible d’entreprendre, de produire et de consommer autrement !

    Avec 2 373 000 salariés en 2016, soit 10,5 % de l’emploi total en France, elle pèse aujourd’hui d’un poids considérable. Et par ses modes de gouvernance, par ses finalités, l’ESS témoigne qu’on peut entreprendre autrement, que la voie capitaliste n’est pas la seule possible et que notre société ne se réduit pas à une collection d’individus mus par leur seul intérêt économique.

    A l’origine des structures de l’économie sociale et solidaire, on trouve toujours une volonté de répondre à un besoin que le secteur privé marchand ou la collectivité ne satisfait pas, ou mal. Qu’il s’agisse de venir en aide à des personnes ayant des problèmes de logement, de santé, d’emploi, etc., ou de se regrouper pour s’émanciper, accéder à la sécurité ou à l’autonomie économique, comme l’ont fait au fil du temps les salariés, les agriculteurs, les artisans ou les commerçants à travers des coopératives et des mutuelles.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Alternatives économiques - Des technologies anti-sociales

    « Nous voyons qu’une machine douée d’une force merveilleuse, capable de réduire l’effort et d’effectuer un travail humain fécond, mène à la famine et à l’épuisement. » Ce constat de Marx (dans un discours prononcé en 1856) est-il encore d’actualité aujourd’hui où les mutations technologiques et leurs applications (robotisation, plates-formes, intelligence artificielle, etc.) bouleversent les méthodes de production, les modes de consommation, voire les relations sociales ?

    On sait que les « techno-optimistes » (sic) nous annoncent de massives destructions d’emplois. Mais ces prévisions cataclysmiques oublient de se demander, comme le fait Birgit Mahnkopf « à qui les producteurs vendront tous leurs "produits intelligents" ». Elles servent sans doute à construire un discours appelant les salariés à se préparer (et à se soumettre) aux inéluctables « disruptions créatrices ».

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Jean Gadrey - Un billet invité d’Alain Grandjean en réponse à mes deux billets récents sur le nucléaire

    Propos liminaires par Jean Gadrey

    Je me réjouis que ce débat ait lieu sur ce blog, et je remercie sincèrement Alain d’avoir proposé cette réponse non polémique et très argumentée à mes deux billets critiques. Je ne compte pas faire de « réponse à la réponse » : les lecteurs/trices sont assez malins pour se forger une opinion sur la base de nos arguments et de bien d’autres. Je souhaite, sans pouvoir le garantir, que les commentateurs éventuels de nos billets adoptent cette même posture d’explicitation tranquille de « désaccords féconds ». Voici maintenant le texte que m’a transmis à l’instant Alain Grandjean.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Slate, Fabien Escalona - Populisme et radicalité: la confusion souveraine

    Dans son nouvel ouvrage «Peuple souverain», l'historien Pascal Ory se livre à une réflexion autour des notions de populisme et de radicalité. Peu confrontée aux travaux les plus récents sur le sujet, elle aboutit à des rapprochements douteux et n’évite pas certains poncifs.

    Vendredi 20 octobre, beaucoup d’auditeurs de la matinale de France Inter ont sursauté, tout comme Nicolas Demorand, le journaliste animateur de la tranche, face aux propos de son invité. En cause, une analogie douteuse de l’historien Pascal Ory, qui n’a pas hésité à qualifier Mussolini, le dirigeant fasciste ayant commencé sa carrière au sein du Parti socialiste italien, de «Mélenchon de 1914». Venu défendre son nouvel essai publié par Gallimard, Peuple souverain, Ory n’appartient pourtant pas à la tribu des polémistes médiatiques n’existant que par ce genre de saillies.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Terra Nova - Gouverner l’assurance-chômage : entre étatisation et tripartisme de façade, quel chemin de réforme ?

    Ce rapport propose une évolution de la gouvernance de l'assurance chômage cohérente avec la volonté actuelle de réviser la place du « paritarisme de gestion » dans son organisation. Après avoir souligné les limites, mais aussi les réussites de cette organisation, ses auteurs écartent la piste d'une simple étatisation et envisagent deux chemins de réforme.

    Synthèse

    Le présent rapport propose une évolution de la gouvernance de l'assurance chômage cohérente avec la volonté du chef de l'État de réviser la place du « paritarisme de gestion » dans son organisation. Après avoir souligné les limites, mais aussi les réussites de cette organisation, nous écartons la piste d'une simple étatisation et nous envisageons deux chemins de réforme. Le premier consiste à maintenir le rôle des partenaires sociaux dans la définition des règles de l’assurance-chômage, mais en complétant le système actuel de l’agrément par un cadrage préalable par le gouvernement. Celui-ci pourrait ainsi définir les objectifs ou les grands principes qui devraient, selon lui, guider la convention et poser le cadre financier de la négociation, avec l’appui d’un comité d’experts. 

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • Observatoire des inégalités - La pauvreté ne frappe pas au hasard les catégories sociales

    8,2 % des ouvriers et 10,7 % des employés sont pauvres, contre 1,8 % des cadres supérieurs. 60 % des pauvres sont ouvriers ou employés. La pauvreté ne frappe pas au hasard les milieux sociaux.

    Dans les ménages dont la personne de référence est active [1], le taux de pauvreté est de 8,2 % chez les ouvriers, 10,7 % chez les employés, contre 1,8 % chez les cadres supérieurs (selon l’Insee, au seuil à 50 % du niveau de vie médian). Ces moyennes masquent des écarts encore plus grands quand on observe les données détaillées : le taux de pauvreté des ouvriers et employés qualifiés est de l’ordre de 6 %, mais il atteint 25 % chez les personnels de services aux particuliers (femmes de ménage notamment).

    Lire la suite
    _________________
    _________________

  • Jean Gadrey - Évasion fiscale : 11 milliards ou 200 milliards par an de pertes pour les finances publiques en France ?

    La formidable enquête du consortium international de journalistes fait beaucoup parler d’elle et j’espère que cela va durer plus de quelques jours. Mais il faut admettre qu’en lisant la presse, on s’y perd dans les estimations globales des déficits de recettes publiques liées à l’évasion fiscale sous toutes ses formes.

    Or dans ce domaine un ordre de grandeur, même grossier, est très important. Selon que cette perte est de 10 milliards/an ou de 100 voire 200 milliards, il est clair que ce qu’on pourrait faire en récupérant à court terme ne serait-ce que la moitié de ces montants est très différent. Est-il sérieux d’affirmer, comme les altermondialistes dont je fais partie, qu’on pourrait financer une ambitieuse transition écologique, énergétique et climatique et créer un million d’emplois utiles en quelques années (voir la fin de ce billet) rien qu’avec le « recyclage » de l’évasion fiscale ? Certainement pas si elle se situe autour de 10 à 20 milliards de manque à gagner.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Jean Gadrey - Non, Alain Grandjean, le report de la fermeture des centrales nucléaires n’est pas « réaliste » (1). C’est une défaite politique, écologique et morale

    Alain Grandjean est un avocat efficace et depuis longtemps de la lutte contre le dérèglement climatique mais aussi contre le dérèglement… de la finance. Il fait d’ailleurs partie comme moi des « économistes atterrés » qui se sont constitués initialement contre les dérives destructrices de la finance libéralisée. Je l’ai rencontré à diverses reprises, y compris dans le cadre de ce qui était alors la Fondation Nicolas Hulot dont il était un acteur important, et j’ai eu l’occasion de débattre longuement avec lui sur France Culture en 2013 sur le thème « écologie et capitalisme ». Nous convergeons sur l’essentiel, bien que je sois nettement plus « capitalo-sceptique » que lui…

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Observatoire des inégalités - La pauvreté en Europe

    17 % des Européens vivent sous le seuil de pauvreté de leur pays (à 60 % du revenu médian). Cette proportion varie du simple au double, de 12 % de la population aux Pays-Bas à 25 % en Roumanie.

    17,3 % des Européens, soit 87 millions de personnes selon l’institut Eurostat, vivaient sous le seuil de pauvreté en 2014 [1], si l’on prend en compte le seuil à 60 % du revenu médian national (voir encadré ci-dessous). Les Pays-Bas (11,6 %), la Norvège (11,9 %) et le Danemark (12,2 %) font partie des pays où le taux de pauvreté est le plus faible. Avec un taux à 13,6 % selon Eurostat, le niveau de la pauvreté en France est également parmi les plus bas d’Europe. Il est le plus faible des pays les plus peuplés.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Les décodeurs du Monde - Dangerosité, toxicité, utilité : le débat sur le glyphosate résumé en discussion pour/contre

    La Commission européenne et les Etats membres se sont mis d’accord… pour ne pas être d’accord sur le glyphosate. Revue des arguments des deux parties.
     
    Après un premier vote reporté le 25 octobre pour cause de difficultés à se mettre d’accord, le vote qui a eu lieu le 9 novembre n’a pas permis de dégager une majorité pour décider de l’avenir du glyphosate sur le continent. Le glyphosate, c’est la molécule contenue dans le Roundup, pesticide phare de la société Monsanto. Cet herbicide, commercialisé depuis 1974, devait faire l’objet d’une nouvelle autorisation de mise sur le marché en 2016 jusqu’en 2031, en toute logique.
     
    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • Les décodeurs du Monde - La concentration de CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 40 % depuis l’an 1000

    Les carottages dans les glaces et glaciers permettent aujourd’hui de connaître l’évolution des rejets de ce gaz sur de très longues périodes.
     
    En pleine COP 23, la conférence pour le climat, à Bonn (Allemagne), la question de la concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère est centrale pour limiter les effets du changement climatique.

    Ce gaz, dont la concentration dans l’atmosphère a augmenté de plus de 40 % depuis l’an 1000, favorise l’effet de serre et donc le réchauffement climatique. Il est incolore, inodore, à la saveur piquante selon la Société chimique de France, et s’il n’est pas intrinsèquement mauvais pour la santé, il l’est pour le climat.

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________