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Analyses - Page 157

  • Michel Crinetz - Vivement la prochaine grande crise financière ! La dernière avant une vraie réforme…

    Le système financier a montré qu’il n’était réformable qu’en période de crise. Plus forte la crise, plus profonde la réforme.

    Le capital financier est anonyme, irresponsable et versatile : ce sont les principaux ressorts de son efficacité, et aussi ses principaux dangers.

    Les sociétés anonymes à responsabilité limitée permettent aux spéculateurs de risquer de l’argent, qu’il leur appartienne ou pas, sans risque pénal, et avec le seul risque de le perdre : ils exigent donc de pouvoir le reprendre à tout moment ; c’est la sacro-sainte liquidité, en principe fournie par les marchés financiers, ou, à défaut, par les banques centrales.

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  • Jean Gadrey - Le krach financier qui se profile

    Le krach qui se prépare n’est pas forcément pour demain, mais on s’en approche. Personne ne sait quel en sera le facteur déclencheur (et donc quand cela se produira) car les candidats sont nombreux pour ce titre, mais tous les signaux sont au rouge foncé. L’année 2018 pourrait bien voir une réédition du plongeon de l’année 2008. En pire, car ce qui a été fait depuis dix ans est largement insuffisant, comme on va le voir, et les capacités des États (bien plus endettés qu’en 2008), des banques centrales et des banques privées à amortir le choc sont nettement moindres qu’en 2008.

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  • Le Monde - Quel serait l’impact de la fraude fiscale dans la vraie vie ?

    Le montant de la fraude fiscale est aujourd’hui évalué à 75 milliards d’euros par le syndicat Solidaires finances publiques. Ce chiffre conséquent résulte du simple fait que certaines personnes peu solidaires ne payent pas leurs impôts. Résultat, il y a moins d’argent dans les caisses de l’Etat, des collectivités et de la sécurité sociale. Pour rappel, les dépenses publiques annuelles s’élèvent à 1 250 milliards d’euros. En comparaison, les 75 milliards de la fraude représentent 6 % de tout ça. Cela semble peu. Mais que se passerait-il si on enlevait 75 milliards à l’ensemble des dépenses. Pour se faire une idée, imaginons l’état d’une France où 6 % d’argent public ont disparu.

  • Observatoire des inégalités - Tous temps de travail confondus, quels sont les écarts de salaires ?

    Données 24 novembre 2017

    Tous temps de travail confondus, les écarts de salaires sont plus élevés qu’en comparant les salaires à temps plein. Les cadres supérieurs touchent en moyenne trois fois plus que les employés.

    Tous temps de travail confondus, un salarié touche 1 700 euros nets mensuels en moyenne (Insee, données 2014). Il s’agit du « revenu salarial » qui inclut les personnes en temps plein mais aussi les personnes employées en temps partiel et celles qui n’ont travaillé que quelques mois dans l’année [1]. Le revenu salarial montre concrètement de combien les salariés disposent chaque mois pour vivre.

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  • Observatoire des inégalités - Inégalités : que peuvent nous dire les économistes ?

    Alors que les biens et les services sont désormais échangeables internationalement, faut-il taxer les richesses accumulées ou intervenir en amont sur les inégalités de revenus ? Petite leçon d’économie appliquée aux inégalités. Par Pierre-Noël Giraud, économiste, enseignant à MINES ParisTech et à l’université Paris Dauphine. Extrait de l’ouvrage Que faire contre les inégalités ?.

    La question des inégalités, leurs causes, leurs évolutions, leurs conséquences, leur caractère naturel ou social, juste ou injuste, les moyens de les combattre convoquent l’ensemble des sciences économiques et sociales, ainsi que la philosophie morale et politique. L’économie n’en aborde que certains aspects. Elle mesure certaines inégalités – de revenus, de patrimoine, d’accès à l’éducation, à la santé, au logement, à la culture, etc. – et propose une explication de leurs évolutions. Si les inégalités sont jugées excessives – un jugement, on le verra, entièrement politique – elle propose des moyens de politique économique pour les réduire.

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  • OFCE : Une nouvelle Grande Modération ?

    27 novembre 2017

    Département analyse et prévision

    Ce texte s’appuie sur les perspectives 2017-2019 pour l’économie mondiale et la zone euro dont une version complète est disponible ici.

    Dix ans après l’éclatement de la crise financière, pendant l’été 2007, l’économie mondiale semble enfin s’engager sur une trajectoire de croissance plus solide et commune aux pays industrialisés comme à la plupart des pays émergents. Les chiffres du premier semestre 2017 indiquent en effet une accélération de la croissance mondiale, ce qui devrait se traduire par une hausse du PIB de 3,3 % sur l’ensemble de l’année, en hausse de 0,3 point par rapport à l’année précédente. Certes, quelques incertitudes demeurent, sur l’issue du Brexit ou encore la capacité des autorités chinoises à maîtriser le ralentissement de leur économique mais il s’agit d’une forme d’incertitude irréductible et caractéristique du système économique, soumis à des chocs politiques, technologiques, économiques et financiers[1]. Au-delà de ces risques, qu’il ne faut pas sous-estimer, se pose la question de la capacité des économies à réduire les déséquilibres hérités de la crise. Si la croissance actuelle permet de réduire le taux de chômage ou d’améliorer le taux d’emploi, encore faut-il que ce régime soit durable pour retrouver le plein-emploi, réduire les inégalités, favoriser la réduction de la dette.

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  • Alternatives Economiques - Sophie Orange : « le plan étudiants comporte des risques »

    La ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Frédérique Vidal a présenté hier en Conseil des Ministres son « Plan Etudiants ». Appelé à être mis en oeuvre immédiatement, il prévoit une transformation significative des modalités d’orientation, d’affectation et de parcours au sein du premier cycle universitaire. Objectif affiché : améliorer la réussite de tous les étudiants. Mais selon la sociologue Sophie Orange1, cette réforme repose sur un diagnostic erroné, et risque d’aggraver au contraire les inégalités entre établissements et entre étudiants.

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  • Alternatives économiques, Christian Chavagneux - Banques Le hold-up devient digital !

    900 braquages de banque en France en 2001, 300 en 2009, 52 en 2016 : le hold-up avec gros pistolet sous le nez du caissier appartient de plus en plus au cinéma, si on en croit les dernières données de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). En revanche, la conjonction de la sécurisation croissante des agences et du développement des nouvelles technologies informatiques amène au développement des cyberattaques contre les institutions financières.

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  • Alternatives Economiques - Les cadences éreintantes d’Amazon

    «Merci de vous rendre au bureau des managers.» Elodie Kahit, préparatrice de commandes chez Amazon, voit s’afficher cette injonction sur son boîtier qui lui indique où aller chercher puis scanner les produits dans l’entrepôt. Son supérieur hiérarchique désapprouve le temps trop important qu’elle passerait à ne pas travailler. « Il y a des périodes où, selon les managers, faut pas trop aller aux toilettes. Sinon on doit demander », dénonce celle qui est également déléguée CGT pour le site de Chalon-sur-Saône.

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  • Alternatives Economiques, Philippe Frémeaux - Il est possible d’entreprendre, de produire et de consommer autrement !

    Avec 2 373 000 salariés en 2016, soit 10,5 % de l’emploi total en France, elle pèse aujourd’hui d’un poids considérable. Et par ses modes de gouvernance, par ses finalités, l’ESS témoigne qu’on peut entreprendre autrement, que la voie capitaliste n’est pas la seule possible et que notre société ne se réduit pas à une collection d’individus mus par leur seul intérêt économique.

    A l’origine des structures de l’économie sociale et solidaire, on trouve toujours une volonté de répondre à un besoin que le secteur privé marchand ou la collectivité ne satisfait pas, ou mal. Qu’il s’agisse de venir en aide à des personnes ayant des problèmes de logement, de santé, d’emploi, etc., ou de se regrouper pour s’émanciper, accéder à la sécurité ou à l’autonomie économique, comme l’ont fait au fil du temps les salariés, les agriculteurs, les artisans ou les commerçants à travers des coopératives et des mutuelles.

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  • Alternatives économiques - Des technologies anti-sociales

    « Nous voyons qu’une machine douée d’une force merveilleuse, capable de réduire l’effort et d’effectuer un travail humain fécond, mène à la famine et à l’épuisement. » Ce constat de Marx (dans un discours prononcé en 1856) est-il encore d’actualité aujourd’hui où les mutations technologiques et leurs applications (robotisation, plates-formes, intelligence artificielle, etc.) bouleversent les méthodes de production, les modes de consommation, voire les relations sociales ?

    On sait que les « techno-optimistes » (sic) nous annoncent de massives destructions d’emplois. Mais ces prévisions cataclysmiques oublient de se demander, comme le fait Birgit Mahnkopf « à qui les producteurs vendront tous leurs "produits intelligents" ». Elles servent sans doute à construire un discours appelant les salariés à se préparer (et à se soumettre) aux inéluctables « disruptions créatrices ».

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