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Analyses - Page 154

  • Fondation Jean Jaurès, JC Cambadelis - La gauche de demain sera girondine

    Si Jean-Christophe Cambadélis a quitté la tête du Parti socialiste, il reste convaincu de la pertinence de l’idée socialiste. Une idée à rénover, à refonder, à réinventer. C’est ce à quoi il s’attelle ici, en présentant un projet de société – le nouveau progressisme – et en appelant l’ensemble des forces de gauche à le construire, sans conditions et avec convictions. Vingt et une précisément, et une en particulier : l’urgence de bâtir une France radicalement décentralisée. Une tâche exaltante pour la gauche de demain, qui devra être girondine.

    Sommaire
    Refonder le progressisme
    L’autre France
    21 convictions pour un nouveau progressisme

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  • Fondation Jean Jaurès, Rémi Lefebvre - Après la défaite. Analyse critique de la rénovation au Parti socialiste (2002-2007-2017)

    2002, 2007, 2017 : le Parti socialiste a subi trois grandes défaites ces quinze dernières années. À chaque fois, le même diagnostic. À chaque fois, la même réponse, qui tient en un mot : rénovation. En 2002 et 2007, les dirigeants socialistes ont donné le change sans changer la donne : le changement annoncé n’a pas été pas au rendez-vous. Qu’en sera-t-il en 2018, où la refondation a remplacé la rénovation ? Le parti dépassera-t-il l’incantation alors que son existence même est désormais en jeu ? Rémi Lefebvre propose ici une analyse critique des discours de l’organisation sur ses défaites.

    Le Parti socialiste a essuyé en avril et juin 2017 une double défaite historique. Le candidat socialiste Benoît Hamon est arrivé en sixième position à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, avec 6,36 % des suffrages exprimés. À l’issue des élections législatives, le groupe parlementaire socialiste, rebaptisé Nouvelle Gauche, a atteint un étiage historique, passant de 284 à 31 députés. Les conséquences de la défaite sont immédiates et tangibles. Le 19 septembre, l’annonce est faite de la vente du siège de Solférino. 

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  • Télos - Une intrigante contradiction dans le modèle économique des plateformes numériques

    On n’a guère parlé de la différence majeure entre le modèle économique des taxis traditionnels et celui des plateformes VTC à la Uber. Le contrat entre Uber et ses chauffeurs relève d’une commission définie en pourcentage de la recette brute du chauffeur (égale à 25% dans le cas d'Uber) tandis que celui du taxi traditionnel est une commission ou un loyer fixe. Ce dernier loue sa plaque en France, ou son Medallion aux États-Unis, ou encore – cas plus fréquent en France – il l’achète et l’amortissement de l’emprunt représente son coût fixe. Si sa recette dépasse ce coût fixe, il empoche 100% du gain additionnel. Dans le cas d’Uber, quoi qu’il fasse, le chauffeur ne touche que 75% de ce gain[1].

    Ce fait est à relier avec uneinformation passée sous silence : les apprentis chauffeurs ont tendance ces derniers temps en France, lors de l’examen d’homologation, à choisir d’être taxis traditionnels plutôt que de travailler en VTC. Un article publié récemment sur Vox-EU du 8 décembre 2017 par trois économistes (l’un d’entre eux étant le chef économiste d’Uber) fait la même observation pour les États-Unis : les chauffeurs très performants préfèrent quitter Uber et travailler sous le régime du Medallion (via des réseaux qui disposent désormais des mêmes logiciels de réservation et de cartographie qu’Uber – ce n’est donc plus un trait distinctif des nouveaux acteurs dits numériques).

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  • OFCE - Sur la double nature de la dette

    Les crises financière et économique de 2008 ont été fortement liées à la dynamique de la dette. En fait, une étude de Ng et Wright (2013) rapporte qu’au cours des trente dernières années, toutes les récessions américaines avaient des origines financières.

    La figure 1 montre que les dettes des entreprises privées non financières (ligne verte) et les prêts immobiliers (ligne bleue) ont augmenté régulièrement aux Etats-Unis depuis les années 1960 et jusqu`à la fin du XXe siècle. De plus, dans les années 2000, la dette liée au prêts immobiliers est passée d’environ 60% à 100% du PIB en moins d’une décennie. Cette situation est devenue insoutenable en 2008 avec l’explosion de la bulle des crédits hypothécaires (les subprime). Ensuite les prêts immobiliers ont fortement diminué tandis que le ratio dette publique / PIB des États-Unis (ligne rouge) est passé de 60% à un niveau légèrement supérieur à 100% en moins de 5 ans, comme conséquence de la réponse de la politique budgétaire à la Grande Récession.

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  • La Vie des idées - Sorties d’usine Entretien avec Henri Eckert

    Fragilisée par le chômage de masse, l’insertion professionnelle difficile de ses jeunes, précarisée et individualisée, la classe ouvrière doit cependant encore être nommée et demeure, pour le sociologue Henri Eckert, une force politique à interroger.

    Sociologue, Henri Eckert est professeur émérite à l’Université de Poitiers et chercheur associé au Groupe de Recherches Sociologiques sur les Sociétés Contemporaines (GRESCO). Il a publié notamment L’Orientation professionnelle en Allemagne et en France. Utopie et réalité (L’Harmattan, 1993), Avoir vingt ans à l’usine (La dispute, 2006), et, en collaboration avec Sophie Béroud, Paul Bouffartigue et Denis Merklen, En quête des classes populaires. Un essai politique (La dispute, 2016).

    L’entretien a été réalisé le 31 mars 2017 à Bourges suite à la projection-débat du film d’Olivier Babinet, Swagger, organisée dans le cadre d’un partenariat entre le cinéma de la Maison de la Culture de Bourges, l’IUT de Bourges et le Centre d’Études pour le Développement des Territoires et l’Environnement (CEDETE) de l’Université d’Orléans.

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  • OFCE - L’expérimentation du revenu universel est-elle possible ?

    Dans une tribune intitulée « Revenu universel, l’impossible expérimentation », je souligne les limites des expérimentations en cours et à venir du revenu universel[1] : échantillons trop petits et non représentatifs, limites inhérentes au tirage au sort (absence des effets d’équilibre sur le marché du travail ; absence d’« effets de pair »[2]). Clément Cayol a répondu à ma tribune sur le site du Mouvement Français pour un Revenu de Base (« M Allègre : les expérimentations de revenu de base sont un chemin possible vers l’instauration »). Il propose d’expérimenter le revenu universel sur des « sites de saturation » (par exemple un bassin d’emploi). L’idée serait de choisir certains bassins d’emploi comme groupe de traitement (par exemple Toulouse et Montbéliard) et d’utiliser des bassins d’emploi qui ont des caractéristiques proches comme groupe de contrôle (Bordeaux et Besançon ?). En comparant les différences de comportement entre les deux groupes (en termes d’emploi, de temps partiel, de salaires…), on pourrait connaitre l’impact du revenu universel. Une telle expérimentation a lieu dans un village kényan.

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  • Le Vent se lève - Comment les multinationales sont en train de reprendre le pouvoir sur internet – Entretien avec Juan Branco

    Le monde de l’information traverse une période de mutations dont l’issue est incertaine. Face à l’influence déclinante des médias traditionnels, les réseaux sociaux s’imposent comme des plateformes incontournables ; longtemps considérés comme des îlots de liberté face aux médias officiels, ils sont pourtant investis par une logique de marchandisation et de contrôle de plus en plus étroit de la part des multinationales… Juan Branco est avocat de Wikileaks. Docteur en droit, il analyse les bouleversements auxquels est sujette l’information (et, plus largement, la politique) dans le monde de Facebook et Google.

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  • Boursorama : "Lors de la prochaine crise, les gens qui ont de l'argent devront renflouer les caisses" Paul Jorion

    Spéculation, surendettement, salaires trop faibles, dépendance aux machines : pour Paul Jorion, anthropologue, ancien trader, auteur de "À quoi bon penser à l’heure du grand collapse?" (Fayard), la prochaine crise est inévitable et dépassera le seul cadre économique. Ecorama du 28 novembre, présenté par David Jacquot sur boursorama.com

  • On ne comprend presque plus rien à la croissance potentielle [Olivier Passet)

    Le bon vieux concept de croissance potentielle, aussi critiqué soit-il, continue à imprimer sa marque sur nos raisonnements. La crise aurait sapé les potentiels des pays avancés. La vigueur de la reprise actuelle serait donc bornée par des capacités étriquées. Nous continuons ainsi à commenter nos économies, comme si elles étaient dominées par les lois physiques de l’industrie. Comme si les entreprises fonctionnaient essentiellement en puisant dans le panier fini des ressources humaines et financières nationales. Comme si la productivité et sa mesure relevaient d’une science exacte.[...]

  • Questions à Bernard GAZIER (Université Paris 1) - travail indépendant - cese

    Questions à M. Bernard GAZIER, professeur émérite de sciences économiques à l’Université Paris 1, rapporteur en 2016 d’un rapport au CNIS sur la diversité des formes d’emploi, auditionné par la section du travail et de l'emploi du CESE dans le cadre de la saisine gouvernementale : "Le travail indépendant".

  • Les inégalités font bondir le crédit et le risque de crise financière [Jérôme Héricourt]

    Xerfi Canal a reçu Jérôme Héricourt, Conseiller scientifique au CEPII et professeur à l'Université de Lille, pour parler de l'impact des inégalités sur le crédit aux ménages.