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Analyses - Page 151

  • Observatoire des inégalités - Inégalités : que peuvent nous dire les économistes ?

    Alors que les biens et les services sont désormais échangeables internationalement, faut-il taxer les richesses accumulées ou intervenir en amont sur les inégalités de revenus ? Petite leçon d’économie appliquée aux inégalités. Par Pierre-Noël Giraud, économiste, enseignant à MINES ParisTech et à l’université Paris Dauphine. Extrait de l’ouvrage Que faire contre les inégalités ?.

    La question des inégalités, leurs causes, leurs évolutions, leurs conséquences, leur caractère naturel ou social, juste ou injuste, les moyens de les combattre convoquent l’ensemble des sciences économiques et sociales, ainsi que la philosophie morale et politique. L’économie n’en aborde que certains aspects. Elle mesure certaines inégalités – de revenus, de patrimoine, d’accès à l’éducation, à la santé, au logement, à la culture, etc. – et propose une explication de leurs évolutions. Si les inégalités sont jugées excessives – un jugement, on le verra, entièrement politique – elle propose des moyens de politique économique pour les réduire.

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  • OFCE : Une nouvelle Grande Modération ?

    27 novembre 2017

    Département analyse et prévision

    Ce texte s’appuie sur les perspectives 2017-2019 pour l’économie mondiale et la zone euro dont une version complète est disponible ici.

    Dix ans après l’éclatement de la crise financière, pendant l’été 2007, l’économie mondiale semble enfin s’engager sur une trajectoire de croissance plus solide et commune aux pays industrialisés comme à la plupart des pays émergents. Les chiffres du premier semestre 2017 indiquent en effet une accélération de la croissance mondiale, ce qui devrait se traduire par une hausse du PIB de 3,3 % sur l’ensemble de l’année, en hausse de 0,3 point par rapport à l’année précédente. Certes, quelques incertitudes demeurent, sur l’issue du Brexit ou encore la capacité des autorités chinoises à maîtriser le ralentissement de leur économique mais il s’agit d’une forme d’incertitude irréductible et caractéristique du système économique, soumis à des chocs politiques, technologiques, économiques et financiers[1]. Au-delà de ces risques, qu’il ne faut pas sous-estimer, se pose la question de la capacité des économies à réduire les déséquilibres hérités de la crise. Si la croissance actuelle permet de réduire le taux de chômage ou d’améliorer le taux d’emploi, encore faut-il que ce régime soit durable pour retrouver le plein-emploi, réduire les inégalités, favoriser la réduction de la dette.

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  • Alternatives Economiques - Sophie Orange : « le plan étudiants comporte des risques »

    La ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Frédérique Vidal a présenté hier en Conseil des Ministres son « Plan Etudiants ». Appelé à être mis en oeuvre immédiatement, il prévoit une transformation significative des modalités d’orientation, d’affectation et de parcours au sein du premier cycle universitaire. Objectif affiché : améliorer la réussite de tous les étudiants. Mais selon la sociologue Sophie Orange1, cette réforme repose sur un diagnostic erroné, et risque d’aggraver au contraire les inégalités entre établissements et entre étudiants.

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  • Alternatives économiques, Christian Chavagneux - Banques Le hold-up devient digital !

    900 braquages de banque en France en 2001, 300 en 2009, 52 en 2016 : le hold-up avec gros pistolet sous le nez du caissier appartient de plus en plus au cinéma, si on en croit les dernières données de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). En revanche, la conjonction de la sécurisation croissante des agences et du développement des nouvelles technologies informatiques amène au développement des cyberattaques contre les institutions financières.

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  • Alternatives Economiques - Les cadences éreintantes d’Amazon

    «Merci de vous rendre au bureau des managers.» Elodie Kahit, préparatrice de commandes chez Amazon, voit s’afficher cette injonction sur son boîtier qui lui indique où aller chercher puis scanner les produits dans l’entrepôt. Son supérieur hiérarchique désapprouve le temps trop important qu’elle passerait à ne pas travailler. « Il y a des périodes où, selon les managers, faut pas trop aller aux toilettes. Sinon on doit demander », dénonce celle qui est également déléguée CGT pour le site de Chalon-sur-Saône.

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  • Alternatives Economiques, Philippe Frémeaux - Il est possible d’entreprendre, de produire et de consommer autrement !

    Avec 2 373 000 salariés en 2016, soit 10,5 % de l’emploi total en France, elle pèse aujourd’hui d’un poids considérable. Et par ses modes de gouvernance, par ses finalités, l’ESS témoigne qu’on peut entreprendre autrement, que la voie capitaliste n’est pas la seule possible et que notre société ne se réduit pas à une collection d’individus mus par leur seul intérêt économique.

    A l’origine des structures de l’économie sociale et solidaire, on trouve toujours une volonté de répondre à un besoin que le secteur privé marchand ou la collectivité ne satisfait pas, ou mal. Qu’il s’agisse de venir en aide à des personnes ayant des problèmes de logement, de santé, d’emploi, etc., ou de se regrouper pour s’émanciper, accéder à la sécurité ou à l’autonomie économique, comme l’ont fait au fil du temps les salariés, les agriculteurs, les artisans ou les commerçants à travers des coopératives et des mutuelles.

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  • Alternatives économiques - Des technologies anti-sociales

    « Nous voyons qu’une machine douée d’une force merveilleuse, capable de réduire l’effort et d’effectuer un travail humain fécond, mène à la famine et à l’épuisement. » Ce constat de Marx (dans un discours prononcé en 1856) est-il encore d’actualité aujourd’hui où les mutations technologiques et leurs applications (robotisation, plates-formes, intelligence artificielle, etc.) bouleversent les méthodes de production, les modes de consommation, voire les relations sociales ?

    On sait que les « techno-optimistes » (sic) nous annoncent de massives destructions d’emplois. Mais ces prévisions cataclysmiques oublient de se demander, comme le fait Birgit Mahnkopf « à qui les producteurs vendront tous leurs "produits intelligents" ». Elles servent sans doute à construire un discours appelant les salariés à se préparer (et à se soumettre) aux inéluctables « disruptions créatrices ».

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  • Jean Gadrey - Un billet invité d’Alain Grandjean en réponse à mes deux billets récents sur le nucléaire

    Propos liminaires par Jean Gadrey

    Je me réjouis que ce débat ait lieu sur ce blog, et je remercie sincèrement Alain d’avoir proposé cette réponse non polémique et très argumentée à mes deux billets critiques. Je ne compte pas faire de « réponse à la réponse » : les lecteurs/trices sont assez malins pour se forger une opinion sur la base de nos arguments et de bien d’autres. Je souhaite, sans pouvoir le garantir, que les commentateurs éventuels de nos billets adoptent cette même posture d’explicitation tranquille de « désaccords féconds ». Voici maintenant le texte que m’a transmis à l’instant Alain Grandjean.

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  • Slate, Fabien Escalona - Populisme et radicalité: la confusion souveraine

    Dans son nouvel ouvrage «Peuple souverain», l'historien Pascal Ory se livre à une réflexion autour des notions de populisme et de radicalité. Peu confrontée aux travaux les plus récents sur le sujet, elle aboutit à des rapprochements douteux et n’évite pas certains poncifs.

    Vendredi 20 octobre, beaucoup d’auditeurs de la matinale de France Inter ont sursauté, tout comme Nicolas Demorand, le journaliste animateur de la tranche, face aux propos de son invité. En cause, une analogie douteuse de l’historien Pascal Ory, qui n’a pas hésité à qualifier Mussolini, le dirigeant fasciste ayant commencé sa carrière au sein du Parti socialiste italien, de «Mélenchon de 1914». Venu défendre son nouvel essai publié par Gallimard, Peuple souverain, Ory n’appartient pourtant pas à la tribu des polémistes médiatiques n’existant que par ce genre de saillies.

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  • Terra Nova - Gouverner l’assurance-chômage : entre étatisation et tripartisme de façade, quel chemin de réforme ?

    Ce rapport propose une évolution de la gouvernance de l'assurance chômage cohérente avec la volonté actuelle de réviser la place du « paritarisme de gestion » dans son organisation. Après avoir souligné les limites, mais aussi les réussites de cette organisation, ses auteurs écartent la piste d'une simple étatisation et envisagent deux chemins de réforme.

    Synthèse

    Le présent rapport propose une évolution de la gouvernance de l'assurance chômage cohérente avec la volonté du chef de l'État de réviser la place du « paritarisme de gestion » dans son organisation. Après avoir souligné les limites, mais aussi les réussites de cette organisation, nous écartons la piste d'une simple étatisation et nous envisageons deux chemins de réforme. Le premier consiste à maintenir le rôle des partenaires sociaux dans la définition des règles de l’assurance-chômage, mais en complétant le système actuel de l’agrément par un cadrage préalable par le gouvernement. Celui-ci pourrait ainsi définir les objectifs ou les grands principes qui devraient, selon lui, guider la convention et poser le cadre financier de la négociation, avec l’appui d’un comité d’experts. 

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  • Observatoire des inégalités - La pauvreté ne frappe pas au hasard les catégories sociales

    8,2 % des ouvriers et 10,7 % des employés sont pauvres, contre 1,8 % des cadres supérieurs. 60 % des pauvres sont ouvriers ou employés. La pauvreté ne frappe pas au hasard les milieux sociaux.

    Dans les ménages dont la personne de référence est active [1], le taux de pauvreté est de 8,2 % chez les ouvriers, 10,7 % chez les employés, contre 1,8 % chez les cadres supérieurs (selon l’Insee, au seuil à 50 % du niveau de vie médian). Ces moyennes masquent des écarts encore plus grands quand on observe les données détaillées : le taux de pauvreté des ouvriers et employés qualifiés est de l’ordre de 6 %, mais il atteint 25 % chez les personnels de services aux particuliers (femmes de ménage notamment).

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