Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Analyses - Page 149

  • OFCE - L’indicateur avancé : croissance du PIB de 0,6 % au tournant de 2017 et de 2018

    La publication ce jour des indicateurs de confiance dans les différentes branches confirme l’optimisme des chefs d’entreprises interrogés par l’INSEE en décembre. Le climat général des affaires a rejoint son niveau de fin 2007, dépassant son pic de rebond de début 2011.  

    À partir de cette information qualitative, l’indicateur avancé anticipe une croissance de 0,6 % successivement au quatrième trimestre 2017 et au premier trimestre 2018, proche des prévisions de l’INSEE publiées le 19 décembre dernier. Selon l’indicateur, la croissance sur l’ensemble de l’année 2017 atteindrait 1,9 % et l’acquis de croissance pour l’année prochaine serait de 1,5 %. Notons cependant qu’une inconnue subsiste sur le premier trimestre 2018 avec un alourdissement transitoire de la fiscalité lié à la bascule cotisations sociales / CSG et à la hausse du tabac quand les mesures de soutien au pouvoir d’achat joueront plutôt dans la seconde moitié de l’année. Ces facteurs pourraient donner à l’activité un profil trimestriel un peu plus heurté que celui déduit des enquêtes de conjoncture qui décrivent plutôt une trajectoire sous-jacente, comme ce fut le cas ces dernières années.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Le Vent se lève - « La puissance étatique est l’instrument pour limiter les crises » – entretien avec Dany Lang

    Dany Lang est maître de conférences à l’Université Paris 13 et professeur à l’Université de Saint Louis (Belgique). Il enseigne actuellement la macroéconomie, l’économie européenne, la modélisation macroéconomique, les politiques économiques, et co-anime parallèlement l’axe « Dynamiques du capitalisme et analyses postkeynésiennes » du Centre d’Economie de Paris Nord (UMR CNRS). Membre actif des Economistes atterrés depuis leur création, il a participé à de nombreux ouvrages dont Changer l’Europe, L’Europe mal traitée, ou encore le Nouveau manifeste des économistes atterrés.

    LVSL – Vous faites partie d’un courant hétérodoxe de la pensée économique qu’on appelle les « post-keynésiens ». Quels sont les grands positionnements des économistes post-keynésiens au regard des économistes dominants ou des autres courants hétérodoxes (théorie de la régulation, économie des conventions, etc.) ?

    Aujourd’hui les Post keynesiens sont un courant majeur au sein de l’hétérodoxie, en particulier aux Etats-Unis et en France. Le plus grand post keynésien, le canadien Marc Lavoie, est aujourd’hui enseignant chercheur à Paris 13. L’objectif principal est de continuer les travaux menés par Keynes et ses principaux disciples : Joan Robinson, Nicholas Kaldor, Michal Kalecki et Hyman Minsky.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • OFCE - Italie : l’horizon semble s’éclaircir

    Avec une progression de 0,4 % au troisième trimestre 2017 (tableau infra), la croissance italienne semble avoir retrouvé des couleurs et profite de la reprise généralisée en zone euro. L’amélioration de la croissance est liée à plusieurs facteurs : d’abord, la poursuite de la fermeture de l’écart de production (output gap) qui s’était fortement dégradé après la double récession (2008-2009 puis 2012-2013). En outre, la politique budgétaire expansionniste en 2017 (+0,3 point d’impulsion budgétaire), essentiellement ciblée sur les entreprises, et le dynamisme de la consommation portée par la croissance de l’emploi et la hausse des salaires expliquent cette bonne performance. Par ailleurs, l’emploi progresse, sous l’effet de la baisse de cotisations sociales amorcée en 2015 et d’une amélioration de la croissance en 2016 et 2017.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Le Vent se lève - Le clivage gauche-droite est mort en Italie – Entretien avec Samuele Mazzolini

    Samuele Mazzolini est un intellectuel italien chercheur à l’université d’Essex au Royaume-Uni. Il est par ailleurs co-fondateur du mouvement italien Senso Comune, d’inspiration gramscienne et populiste. Nous l’avons interrogé sur la situation politique italienne, quelques mois avant les élections législatives, et sur le projet de Senso Comune.

    LVSL : Les élections municipales de juin 2017 ont été remportées haut la main par les deux principaux partis de droite : Forza Italia de Silvio Berlusconi et la Ligue du Nord de Matteo Salvini. Bien que distancées dans les sondages nationaux par le Mouvement Cinq Etoiles (M5S) et le Parti Démocrate (PD), les droites italiennes semblent avoir le vent en poupe. Quelles sont les orientations et les stratégies respectives de ces deux formations ?

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • OFCE - Fin de partie pour les contrats aidés

    L’été 2017 a été marqué, sur le plan des politiques de l’emploi, par un changement de stratégie majeur du nouveau gouvernement par rapport au précédent quinquennat. La nouvelle politique de l’emploi donne désormais la priorité à la formation et à l’accompagnement des jeunes NEET (Not in Education, Employment or Training – ni en étude, emploi, ou stage) et des chômeurs les plus éloignés du marché du travail, et délaisse les contrats aidés comme outil de traitement du chômage. Cette nouvelle stratégie s’est opérée en deux temps. Premièrement le gouvernement a annoncé cet été qu’il n’y aurait pas de rallonge pour les contrats aidés au deuxième semestre et que le nombre de contrats prévus pour 2018 serait en forte baisse par rapport aux années précédentes. Puis le Plan Investissement Compétences (PIC), prévoyant notamment 15 milliards d’euros dédiés à la formation professionnelle sur cinq ans, a été présenté à la presse le 25 septembre. Dans ce billet, nous précisons quel devrait être l’effet de la baisse des contrats aidés sur l’emploi à partir du deuxième semestre 2017, effet pris en compte dans le dernier exercice de prévision de l’Ofce d’octobre 2017 pour 2017-2019.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Populiste ou Jacobin? Critique du populisme de gauche, Par Olivier Tonneau

    Il y a quelque chose qui cloche dans le «populisme de gauche» de Mouffe et Laclau. Oui, mais quoi? Une manière de répondre à cette question est de revenir au fondement de leur doctrine, qui réside dans l'interprétation de la Révolution française comme matrice des totalitarismes popularisée par François Furet.

    Hier soir, 14 décembre, j’assistais au Lieu-Dit à une réunion sur le thème : « Le populisme est-il l’avenir de la gauche ? » Intervenaient Chantal Mouffe, Jorge Lago, Lenny Benbara et Charlotte Girard. Chantal Mouffe prévint d’emblée : il ne s’agissait pas d’un débat contradictoire, les intervenants étant d’accord sur l’essentiel. La contradiction aurait pu venir de la salle si quelques minutes avaient été consacrées aux questions des auditeurs : malheureusement, ce ne fut pas le cas. Je suis donc resté sur ma faim, et ne suis pas sorti plus convaincu que je ne l’étais en entrant que le populisme soit l’avenir de la gauche, ou du moins qu’il soit davantage que le glaçage d’un gâteau dont il ne faut pas oublier de faire la pâte. J’étais venu avec l’envie de soulever ce qui me semble un problème de fond dans la théorie du populisme élaborée par Chantal Mouffe et Ernesto Laclau ; n’en ayant pas eu l’occasion, je me décide à le mettre sur le papier, en espérant que mes lecteurs m'aideront à le résoudre.
     
    Lire la suite
    _______________
    _______________
  • La Vie des Idées - La probité à petits pas Les lois « pour la confiance dans la vie politique » par Pierre Lascoumes

    Passées en urgence en septembre, les lois de moralisation de la vie politique parviendront-elles à restaurer la confiance des Français dans leurs élus ? Pour Pierre Lascoumes, elles sont surtout l’occasion manquée d’un assainissement en profondeur des pratiques politiques.

    Le nouveau Président de la République a tenu à faire des deux premières lois adoptées sous son mandat les symboles d’une nouvelle façon de gouverner et de la rupture avec des pratiques décriées. Cependant, les conditions dans lesquelles ces textes ont été préparés et discutés, ainsi que l’impasse faite sur un certain nombre de questions liées aux abus de fonction et à certains conflits d’intérêts, ôtent à ces textes le caractère décisif que le gouvernement prétendait leur attribuer. La méthode, comme le périmètre de ces lois, se situe dans la tradition française consistant à faire des choix de mesures incrémentales et de demi-mesures dans l’urgence, le dos au mur. Et donc à se condamner à des résultats insatisfaisants.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • France Culture - Pour en finir avec « l’islamo-gauchisme »

    La gauche est-elle vraiment divisée entre un camp "laïc" et un camp "islamo-gauchiste" prêt à toutes les compromissions avec l’islam politique ? Comment ces controverses autour de l’islam se sont-elles politisées ces dernières années ? Décryptage d’un débat miné avec l’islamologue Rachid Benzine
    __________________
    __________________

  • Fondation Jean Jaurès - Montée de la religion en entreprise : quelles solutions ?

    Face à la montée de l'emprise de la religion dans le monde du travail et aux malaises que cela suscite au sein de l'entreprise, Denis Maillard propose des solutions afin d'aider les dirigeants, les salariés et les syndicats à réagir sans stigmatiser, ni abandonner la laïcité. Il en parle lors d'une rencontre publique animée par Jérémie Peltier, directeur des études à la Fondation Jean-Jaurès. Denis Maillard, spécialiste des questions sociales et des mutations du travail dans un cabinet de conseil spécialisé dans la prévention des risques professionnels, est l'auteur de "Quand la religion s'invite dans l'entreprise" (Fayard, 2017).

  • Alternatives économiques - Pauvreté : La prime d’activité remplit ses objectifs

    La prime d’activité meilleure que le Smic ? C’est le message distillé par un rapport consacré au Salaire minimum interprofessionnel de croissance, remis le 5 décembre aux partenaires sociaux. La prime d’activité serait en effet, selon les auteurs de cette note, « plus efficace qu’une augmentation du Smic pour lutter contre la pauvreté ». Mais quel est le bilan de cette prime d’activité ? Créée, il y a bientôt deux ans, cette prestation fusionne et remplace deux dispositifs : le RSA activité et la Prime pour l’emploi (PPE). Comme ses prédécesseurs, la prime d’activité vise à encourager la reprise ou la poursuite d’une activité professionnelle en apportant un complément de revenu aux travailleurs pauvres. Calculée chaque trimestre, elle est versée mensuellement aux actifs adultes résidant en France et qui gagnent moins de 1 500 euros net par mois.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Alternatives économiques - Agir : Les jeunes privilégient l’engagement « post-it » Justin Delépine

    Les jeunes ne s’intéressent plus à la politique. Cette rengaine revient lors de chaque année électorale comme 2017. Les taux de participation aux deux tours de la présidentielle et des législatives de 2017 peuvent certes le laisser penser : 20 % seulement des 18-29 ans ont voté à l’ensemble de ces scrutins et leur taux d’inscription sur les listes électorales est au plus bas.

    Si cette faible participation électorale des jeunes n’est pas nouvelle, le phénomène s’amplifie. Sur les quatre dernières années combinant élections législatives et présidentielles, le vote systématique, c’est-à-dire à chaque scrutin, a baissé de 32,4 % en 2002 chez les 18-24 ans à 18 % en 2017. Pendant que l’abstention systématique augmentait, quant à elle, de 13,9 % à 19,4 %. Le comportement électoral le plus répandu chez les 18-24 ans est aujourd’hui le vote intermittent : il a concerné 62,7 % des inscrits de cette tranche d’âge - la plus touchée par ce comportement - en 2017. Ce constat ne traduit cependant pas forcément un désengagement global de la jeunesse : on observe plutôt une reconfiguration de leurs formes de mobilisation.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________