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La Fondation Jean-Jaurès recueille les témoignages de celles et ceux qui furent les principaux acteurs de l’histoire du Parti socialiste, les réunissant sous un titre emprunté à Pierre Mauroy, "Héritiers de l’avenir". Cette collection constitue une source précieuse de compréhension des enjeux et des débats qui ont traversé la gauche depuis cinquante ans. Retrouvez l’entretien avec Marylise Lebranchu, ancienne ministre, ancienne Garde des Sceaux, par Émeric Bréhier, ancien député, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation.
Marylise Lebranchu est originaire de Bretagne nord, une région à la culture politique spécifique, marquée par une forte implantation du PSU dans les années 1960. Elle revient dans cet échange sur les origines de ses engagements politiques, au PSU, auquel elle adhère en 1972, et au Parti socialiste en 1977. Elle devient collaboratrice parlementaire de Marie Jacq, députée socialiste élue en 1978, seule femme du groupe socialiste. En 1986, elle est élue conseillère régionale et siège à la région jusqu’en 2015. Conseillère municipale d’opposition de Morlaix en 1983, elle devient maire de Morlaix en 1995 et députée du Finistère en 1997. Elle évoque sa relation avec le Parti socialiste, ses conceptions de la vie politique et militante. Proche de Martine Aubry, elle est appelée au gouvernement en 1997 par Lionel Jospin, et sera secrétaire d'État aux PME, au commerce, à l'artisanat et à la consommation de 1997 à 2000 ; elle devient ministre de la Justice de 2000 à 2002. Elle revient au gouvernement en 2012 comme ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique. Elle préside la Fédération nationale des élus socialistes et républicains entre juin 2010 et juin 2012.
Où en sommes-nous à deux mois du premier tour de l’élection présidentielle ? Quelles transformations électorales depuis 2017 ? Quels changements en termes de potentiel de participation et d’abstention ? Quelles évolutions des préoccupations ? Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, échange à ce sujet avec Henri de Grossouvre, administrateur du Cercle Colbert, observatoire des transformations territoriales et sociétales.
Mercredi, la publication du livre-enquête Les Fossoyeurs de Victor Castanet, pointant du doigt de graves défaillances dans les Ehpad appartenant au groupe privé Orpea, a suscité un véritable tollé. L’auteur y dénonce un système où les soins d'hygiène, la prise en charge médicale et les repas des résidents sont parfois "rationnés", du fait d'une "politique de réduction des coûts", visant à améliorer la rentabilité du groupe. La classe politique s’est très vite emparée du sujet, à commencer par le ministre de la Santé, Olivier Véran, qui a annoncé, avoir lancé une procédure pour obtenir d'Orpea "des réponses" sur ces "allégations graves". Les députés socialistes, eux, demandent que les parlementaires puissent disposer d'un droit de visite "à l'improviste" dans les Ehpad, sur le modèle de ce qui se pratique pour les lieux de privation de liberté. Alors, comment mettre fin aux maltraitances dans les Ehpad ? Et faut-il penser un nouveau système pour la dépendance ?
Ancien responsable scientifique de l’Agence des aires marines protégées, Pierre Watremez est aujourd’hui retraité mais actif concernant la protection des océans. Communication du gouvernement, aires marines protégées, exploitation minière des grands fonds... ce spécialiste nous répond.
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Alors que le premier sommet international sur les océans s'ouvre à Brest, certains dénoncent une imposture qui n'aboutira à rien, pendant que d'autres croient à une dynamique concrète et prometteuse.
La part des revenus perçue par le 1 % le plus riche a nettement baissé dans les pays occidentaux, depuis les années 1920 jusqu’aux Trente Glorieuses. Depuis 1975, les super-riches ont rattrapé une bonne part de ce qu’ils avaient perdu.
Au début du siècle dernier, dans les pays occidentaux, le 1 % le plus riche percevait environ 20 % du revenu global avant impôts selon les données de la World Inequality Database [1]. C’est l’âge d’or des rentiers, de ceux qui ont récolté les fruits de la seconde révolution industrielle et qui vivent des revenus de leur patrimoine industriel, foncier et immobilier.
Dès les années 1920, la part du 1 % le plus riche s’effondre en Allemagne et en Suède. Les pertes dues à la Première Guerre mondiale, l’hyperinflation et la crise économique réduisent fortement la valeur des patrimoines et les revenus qui en découlent. En France, aux États-Unis et en Grande-Bretagne, la crise de 1929, suivie de la Seconde Guerre mondiale, ont le même effet.
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FEUILLETONLes équipes de Christiane Taubira et de Yannick Jadot se sont rencontrées dimanche soir, mais l’idée d’un rassemblement à gauche n’a pas avancé d’un pouce
« On ne veut pas non plus feuilletonner le truc », assure Guillaume Lacroix, un des proches de Christiane Taubira. Bon, pour ça, au moins, c’est sûr que c’est raté : le roman de l’union de la gauche à la présidentielle a connu un nouvel épisode – on n’ose dire rebondissement – mardi avec la révélation par Le Monde et Politico d’une entrevue entre des émissaires de l’équipe de Yannick Jadot (son directeur de campagne Mounir Satouri et le patron d’EELV, Julien Bayou, tout de même) et de l’équipe de Christiane Taubira à Romainville, en banlieue parisienne, dimanche soir. La situation à gauche n’a pas avancé d’un iota, si on en croit Guillaume Lacroix, qui en était. Personne ne veut se retirer et/ou se rallier.
Les mauvais sondages autour de la candidate socialiste Anne Hidalgo sonnent-ils le glas du Parti socialiste ? Certains, au sein même du parti de François Mitterrand, le pensent, inquiets pour le financement et les législatives à venir. D’autres assurent qu’une remontée de la maire de Paris reste possible.
Tombée mercredi à 1,5 % des intentions de vote selon un sondage Elabe, Anne Hidalgo est à 3 % dans le baromètre Opinionway-Kéa Partners, et à moins de 3 % dans le sondage IFOP.
Certaines de ses positions, perçues comme transgressives à gauche, lui ont attiré les faveurs de la droite. Mais les chances pour que cet engouement se transforme en vote restent néanmoins très faibles.
La "bonne gastronomie", la défense du nucléaire, le droit à la sécurité… Les positions et les déclarations du candidat communiste Fabien Roussel surprennent à gauche et séduisent à droite. Qualifié dans les médias de "candidat communiste préféré de la droite", il a dernièrement fait l'objet de soutiens pour le moins surprenant. Jean-François Copé, le maire de Meaux, déclare lui trouver "une bonne tête", Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, le dit son "ami" et le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, le qualifie pour sa part de "très sympathique".
Dans un sondage publié ce mercredi, la candidate PS chute à 1,5% des intentions de vote. Ce niveau désastreux fait craindre à Julien Dray un «échec historique», tandis que Stéphane Le Foll questionne même l’avenir du parti à la rose.
Si les socialistes n’avaient qu’une chose à faire ce mercredi, sans doute devraient-ils se précipiter au cinéma. Le film-documentaire «La Disparition ?» - le point d’interrogation a son importance - sort en effet dans les salles obscures. On y voit le dessinateur de BD Mathieu Sapin mener son enquête sur le parti au poing et à la rose. En compagnie de grandes voix, dont Julien Dray et Gérard Colé, il retrace les grandes heures comme les périodes plus sombres traversées par le Parti socialiste depuis 1981. Pure coïncidence, c’est aussi ce mercredi que Stéphane Le Foll, ancien ministre de l’Agriculture de François Hollande, a choisi de s’exprimer. Et ce n’est pas pour brosser ses camarades dans le sens du poil. «La survie du PS est largement entamée», a-t-il déclaré sur France 2.
A l’entendre, la patronne socialiste de la capitale n’a qu’un véritable objectif : tendre la main aux classes populaires et favoriser la mixité sociale dans sa ville. Le problème, c’est qu’elle fait exactement l’inverse.
Les résultats du recensement publiés le 29 décembre dernier sont cruels pour Anne Hidalgo. Entre le moment où la maire de Paris s’est assise dans son fauteuil, en 2014, et la fin de l’année 2019 (juste avant le début de la crise sanitaire), sa ville, qui jusque-là se repeuplait, a perdu 64000 habitants. «Il est vrai que la natalité a baissé partout en France et que cela a des effets», a tenté de mettre en avant l’édile socialiste pour justifier ce retournement de tendance démographique. Malheureusement pour elle, ce n’est pas la bonne explication.
Stéphane Le Foll était l’invité de l’émission « Les 4 vérités » sur France 2 ce mercredi 9 février 2022. le maire du Mans, ancien ministre de François Hollande, dresse un constat sévère de la gauche à 60 jours du premier tour de l’élection présidentielle.
Invité ce mercredi 9 février sur France 2, le maire du Mans est sorti de son silence observé depuis un mois. Il parle de micmac en évoquant la rencontre secrète des équipes de campagne de Christiane Taubira et de Yannick Jadot. Regrettant encore l’absence de débat en amont de la campagne au sein du parti socialiste, il considère aujourd’hui que la survie de son parti est largement entamée. Quelques morceaux choisis.
La maire de Paris propose dans son programme de limiter les écarts de salaire de 1 à 20 au sein d'une entreprise. Une mesure au banc d'essai du 20 Heures.
Les rémunérations des patrons du CAC 40 ont augmenté en moyenne de 30% en un an. Pour freiner cette hausse, la candidate Anne Hidalgo a eu une proposition : limiter les écarts de salaire de 1 à 20. Au-delà de ce plafond, toute entreprise devra s'acquitter d'un impôt sur les plus hauts salaires. D'après la dernière étude publiée avant la crise sanitaire sur les entreprises du CAC 40, les grands patrons gagnent 110 fois plus que la moyenne des salaires de leur entreprise. Mais côté patrons, on estime que ces écarts sont justifiés.
Communistes et insoumis ne se font plus de cadeau à moins de 70 jours du premier tour de l'élection présidentielle. Au risque de ne plus pouvoir recoller les morceaux?
Un caillou -rouge- dans la chaussure. Fabien Roussel, le chef de file communiste pour la présidentielle 2022 est l’un des visages de ce début de campagne. Il a réussi son premier grand meeting, dimanche 6 février à Marseille, après avoir attiré la lumière sur sa candidature à coup de sorties médiatiques et autres prises de position clivantes au sein de son propre camp.
MEETINGLe candidat écologiste a pris la parole sur une place publique ce mardi pour tenter de faire décoller une campagne où l’urgence climatique a peu de place
Après la divulgation dans les médias de la réunion qui a rassemblé les équipes de Yannick Jadot et de Christiane Taubira, l’union est-elle encore possible à gauche ? Alexandre Peyrout, journaliste au service politique de franceinfo fait le point.
Les deux camps ont discuté ralliement et désistement, selon plusieurs médias. Mais l'ancienne ministre et son entourage se montrent bien plus tempérés.
“C’est comme cela que la République pète le feu”. Non, Christiane Taubira ne présentait pas le slogan de sa campagne, ce mardi 8 février au matin. L’ancienne ministre de la Justice de François Hollande avait donné rendez-vous à la presse pour dévoiler les priorités de son projet sur les questions environnementales.
.... De cadet, Roussel est-il en train de passer dans une autre division pour l’élection présidentielle ? Ce dimanche 6 février, au palais des congrès de Marseille, le candidat communiste tenait son premier meeting de campagne. Largement relayé dans les médias, ce rendez-vous, pensé pour dépasser les frontières du PCF, accompagne un frémissement sondagier : tout doucement, Fabien Roussel se rapproche de la barre symbolique des 5 %, faisant jeu égal, voire dépassant Anne Hidalgo et Christiane Taubira. Si la faiblesse de ces scores est bien sûr le premier argument pour ne parler qu’au conditionnel d’une « dynamique Roussel », le député du Nord aurait également, dans le cas où cette hypothèse se confirmerait, un certain nombre d’obstacles sur sa route pour espérer jouer un rôle majeur en avril. Voici les trois principaux.
Un rapport de la Chambre régionale des comptes pointe du doigt la dette de la municipalité. La candidate socialiste, lâchée par une partie de ses soutiens nationaux, fait face aux attaques de l'opposition à l'occasion du Conseil de Paris qui s'ouvre ce mardi.
C'est une nouvelle arme pour les opposants à Anne Hidalgo. Alors que la candidate socialiste à la présidentielle 2022 voit certains de ses soutiens tentés de rejoindre la majorité,, un rapport de la Chambre régionale des comptes d'Ile-de-France met en cause la gestion financière de Paris, dont elle est la maire. Le niveau d'investissement est jugé trop élevé par rapport aux capacités financières de la ville avec une dette importante, aggravée par la crise sanitaire. De quoi alimenter les débats lors du Conseil de Paris qui s'ouvre mardi 8 février et va durer trois jours. Une sorte de mini Assemblée nationale présidée par la maire de Paris.
Paul Roche, le premier secrétaire fédéral PS de Corrèze, a annoncé dans un article du journal Le Monde qu’il refusait de prêter de l’argent pour la campagne d’Anne Hidalgo.
Le candidat communiste a présenté son programme lors d'une réunion publique au parc Chanot.
"Ce n'est plus la finance qui doit commander nos vies !" Pour son premier meeting national, dimanche 6 février, le candidat du Parti communiste français (PCF) à la présidentielle, Fabien Roussel a notamment proposé de nationaliser plusieurs banques et assurances, comme la BNP, la Société Générale et Axa. "Ces mesures fortes nous permettront de reprendre la main sur la finance", s'est-il justifié. Ce direct est désormais terminé.
La candidate socialiste, surnommée "la nuque raide", n'entend pas abandonner. Le PS est prié de ne pas jouer la "démobilisation".
Le décalage est immense. “Tout va bien. Tout va très bien”. Le sourire est large, les yeux presque rieurs. Ce 1er février, dans une brasserie parisienne, Anne Hidalgo ne montre aucun signe de découragement et ne fait pas mention, ni à voix haute ni à voix basse, d’un seul problème dans sa campagne qui est partie pour être l’une des plus difficiles de l’histoire du parti socialiste.
Invitée de l’émission « Dimanche en politique » sur France 3, à la mi-journée, la candidate socialiste a déploré que le chef de file de la France insoumise ne souhaite pas gouverner avec les sociaux-démocrates.
Les couteaux tirés ne sont toujours pas rangés. Après les échecs répétés pour tenter de faire émerger une candidature unique, certains semblent avoir fait une croix sur l’idée même d’un gouvernement d’union à gauche, dans l’hypothèse où l’un de ses candidats parviendrait à se hisser au second tour et à remporter l’élection présidentielle.
La candidate du Parti socialiste pour l’élection présidentielle 2022 est l’invitée du Dimanche en politique dimanche 6 février. Crise sanitaire, stratégie économique, pouvoir d’achat… Elle répond aux questions de Francis Letellier à quelque 60 jours du premier tour.
Anne Hidalgo est d’abord interrogée sur la crise sanitaire. Alors que les parlementaires socialistes défendent la vaccination obligatoire, Anne Hidalgo assure que si elle devient présidente, elle n’obligera pas à faire vacciner, mais promet "d’accompagner avec beaucoup de pédagogie pour qu’il y ait un maximum de personnes qui puissent le faire".
Le candidat communiste s’est prêté au jeu des questions-réponses des élèves du Cours bastide, vendredi en fin de journée, comme un échauffement avant le grand meeting de dimanche. Cette étape marseillaise pourrait être le tournant de sa campagne, alors que dynamique indéniable est enclenchée, sondage l’estime pour la première fois à 4 % des intentions de vote.
Dans les colonnes du « Journal du dimanche », la candidate à l’élection présidentielle de 2022 dit vouloir mettre en place une « démocratie moderne ».
« Je veux mettre la France, avec les Français, sur le chemin d’une nouvelle République, et en finir avec la monarchie présidentielle. » Fraîchement entrée en campagne, Christiane Taubira a listé, dimanche 6 février, les principales mesures démocratiques de son programme dans le Journal du dimanche.
Mais pas pour Marc Beaugé. Dévoilant les mesures phare de son programme, le candidat Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle était en meeting à Lyon le 29 janvier. Bien décidé à prendre son envol.
Fabien Roussel, qui a "honte" des positions de Jean-Luc Mélenchon sur le sujet, tire à boulets rouges sur ses concurrents.
A gauche, le débat en devient presque radioactif. Le candidat communiste Fabien Roussel, qui s’attache depuis plusieurs semaines à mettre en lumière ce qui le sépare des autres candidats de son camp, remet une pièce dans l’accélérateur de particules.
Alors que la candidate du PS à la présidentielle doit se rendre à Lille dimanche, le premier secrétaire départemental, Benjamin Saint-Huile, a annoncé qu’il ne la parrainerait pas et quittait le parti.
Nouveau coup dur pour la campagne de la socialiste Anne Hidalgo. Et cette fois-ci, il vient de son propre parti. Alors qu’elle doit se rendre à Lille dimanche 6 février pour rencontrer notamment la maire de la ville, Martine Aubry, elle a été la cible d’une lourde charge vendredi de la part du premier secrétaire de la fédération du Nord du Parti socialiste (PS), Benjamin Saint-Huile.
Sa victoire à la Primaire populaire devait mettre la fusée Taubira sur orbite: c'est raté, pour l'instant.
.... Il faut dire que ce lancement de campagne ne s’est pas passé comme prévu. Plus délicat que ses appels à l’union infructueux, l’ancienne ministre de François Hollande a vécu un moment qui fera date dans cette campagne présidentielle.
La scène se déroule mercredi 2 février, lors d’un grand oral organisé par la Fondation Abbé Pierre. Interrogée sur le RSA et le seuil de pauvreté, Christiane Taubira passe de longues secondes à balbutier, hésiter, sans parvenir à formuler une proposition solide, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.
Parmi les nombreux candidats de gauche à l'Elysée, celui du Parti communiste français détonne par son programme et son franc-parler, même si cela se traduit peu dans les enquêtes d'opinion. Il espère profiter de son grand meeting dimanche à Marseille pour enclencher une dynamique.
Après quinze ans d'absence, le Parti communiste français (PCF) veut à nouveau peser lors d'une élection présidentielle. Son candidat, Fabien Roussel, se démène en tout cas pour se distinguer de ses très nombreux rivaux de gauche, même s'il peine pour l'instant à décoller dans les sondages. Il organisera ce dimanche un grand meeting à Marseille pour lancer la dernière ligne droite de sa campagne.
Yannick Jadot a participé pour la première fois à une émission sur la chaîne Twitch des Verts vendredi soir. Pendant un peu plus d'une heure, il a répondu aux questions des internautes sur son programme mais aussi sur sa jeunesse et son parcours.
En participant à cette émission de Cyril Hanouna, Jean-Luc Mélenchon a révélé la propension des responsables politiques à se mettre au service, malgré eux, d'une entreprise imposant des codes délétères pour le cadre démocratique.
.... A gauche, Jean-Luc Mélenchon est toujours le candidat le mieux placé, bien qu’en léger retrait cette semaine (10%, -1, soit un niveau peu ou prou inchangé depuis l’automne). Une semaine après le vote de la « Primaire Populaire » les positions sont toujours stables à gauche : Yannick Jadot (6%) et Christiane Taubira (5%) ne voient pas d’évolutions des intentions de vote à leur égard, tandis que Anne Hidalgo (3%, +1) et Fabien Roussel (3%, +1) bénéficient d’une légère progression en leur faveur, sans pour autant venir bouleverser les hiérarchies de ce côté de l’échiquier politique.
ELABE pour BFM le 9 février - E. Macron reste nettement en tête des intentions de vote. L’écart se resserre entre les 3 prétendants au 2nd tour : M. Le Pen, V. Pécresse et E. Zemmour
......A gauche, Jean-Luc Mélenchon (10%, +0.5 en une semaine) connait une bonne dynamique depuis 2 semaines (+1) et consolide sa nette avance sur les autres candidats. Yannick Jadot est crédité de 4.5% (stable cette semaine, -1.5 en en un mois). Christiane Taubira recule fortement cette semaine (3.5%, -2.5), Fabien Roussel progresse (4%, +1.5). Ces mouvements s’expliquent par une fuite d’électeurs de J.-L Mélenchon de 2017 dont le choix se portait pour C. Taubira dans notre dernière mesure et qui se remobilisent cette semaine pour leur candidat ou pour F. Roussel.
DécryptagesRetrouvez les intentions de vote pour chaque candidat, issues des enquêtes d’opinion agrégées chaque jour par « Le Monde » et accompagnées des marges d’erreur.
Depuis un an, plusieurs centaines d’enquêtes d’opinion sur la campagne présidentielle ont été menées et publiées par différentes entreprises de sondages et médias. Chacune d’entre elles donne une image, forcément incomplète, de l’opinion publique et des intentions de vote, à un instant donné.
L’agrégateur ci-dessous a pour objectif de donner une vision synthétique de ces centaines de sondages. Il permet de visualiser l’évolution des intentions de vote pour chacun des candidats à la présidentielle, depuis le printemps de 2021. Le résultat de chacun de ces sondages est matérialisé par un point ; la courbe et les marges d’erreur de chaque candidat sont le résultat d’un calcul agrégeant les différents sondages.
A près de 60 jours du premier tour de l'élection présidentielle 2022, notre sondage exclusif Ifop pour Femme Actuelle* révèle les attentes des Françaises sur les principaux thèmes de campagne.
.... Notre sondage est en effet marqué par l'effondrement spectaculaire de Christiane Taubira, qui perd 3 points pour se retrouver à 3 %. L'ancienne garde des Sceaux, qui n'avait pas disposé d'une quelconque dynamique après sa victoire prévisible à la Primaire populaire, semble pâtir de sa prestation calamiteuse lors de l'oral donné par la fondation Abbé-Pierre le 2 février.
.... La seule dynamique positive à gauche provient de Fabien Roussel (3,5 %) : le communiste, qui bénéficie enfin d'une certaine médiatisation grâce à sa campagne dynamique et largement saluée, gagne 1,5 point.
Retrouvez ici l'évolution de la moyenne des sondages réalisée avec les candidatures de Valérie Pécresse et d'Eric Zemmour, puis de Christiane Taubira. Sont recensées au total 73 enquêtes, parmi les 98 diffusées par les différents instituts de sondages* depuis avril 2021, un an avant le scrutin, et ayant testé diverses hypothèses. Cliquez sur les noms des candidats pour afficher ou masquer les courbes.Retrouvez ici l'évolution de la moyenne des sondages réalisée avec les candidatures de Valérie Pécresse et d'Eric Zemmour, puis de Christiane Taubira. Sont recensées au total 73 enquêtes, parmi les 98 diffusées par les différents instituts de sondages* depuis avril 2021, un an avant le scrutin, et ayant testé diverses hypothèses. Cliquez sur les noms des candidats pour afficher ou masquer les courbes.
Selon notre sondage Ipsos - Sopra Steria, samedi, le chef de l'État reste en tête dans les intentions de vote pour le premier tour de l'élection présidentielle.
.... "La Primaire populaire n'a clairement pas eu d'effet sur la candidature de Christiane Taubira", pointe Mathieu Gallard. Elle se situe à 4% d’intentions de vote (+1%), devant la candidate socialiste Anne Hidalgo stable à 3% et le communiste Fabien Roussel avec 3% (+1 point), et derrière l'écologiste Yannick Jadot qui recueille 8% (+1 point) et l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon stable à 9%.
À quelques mois de l’élection présidentielle, Harris Interactive a réalisé pour l’Institut Montaigne une enquête d’une ampleur inédite, visant à brosser un portrait de la jeunesse française. Grâce à un échantillon très large (plus de 8 000 individus âgés de 18 à 24 ans représentatifs de la population des jeunes en France métropolitaine), elle permet de mieux cerner les différentes composantes de la jeunesse et ainsi de pouvoir l’appréhender dans sa diversité.
Dans la perspective de l’élection présidentielle 2022, Harris Interactive et l’Etudiant ont réalisé une enquête portant sur la perception qu’ont les jeunes Français âgés de 16 à 25 ans de l’actualité politique, des candidats à l’élection présidentielle et de différentes mesures portées par ces candidats.
En quelques jours, le président de la République perd du terrain dans l'opinion, qui croit moins en ses chances de victoire. Lueur d'espoir pour lui, ses concurrents restent toujours derrière.