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  • La Vie des Idées - Vaccination contre Covid-19, unde venis ? quo vadis ?

    D’où vient, où va la vaccination anti-Covid ? Un an après, P. Sansonetti propose un bilan d’étape et des perspectives : succès indiscutable, avec des points faibles et des incertitudes qui imposent d’analyser objectivement ce qu’on peut désormais attendre des vaccins dans le contrôle de la pandémie.

    Un an après le début de la vaccination anti-Covid-19, il est temps de faire un bilan d’étape, de « sortir le nez du guidon », se projeter sur les mois à venir et si possible en réévaluer les objectifs. La politique engagée début 2020, tout au moins dans les pays nantis, avait un objectif essentiel : protéger les sujets âgés ou présentant des co-morbidités, donc à risque de complications graves, voire mortelles. Par voie de conséquence, cette politique visait à protéger l’Hôpital et son personnel d’une implosion annoncée. En France et dans les pays occidentaux, cet objectif a été largement atteint. Même si des personnes très âgées et isolées et une fraction d’irréductibles anti-vaccins passent encore entre les mailles du filet, on constate que neuf personnes sur dix hospitalisées actuellement en unités de soins intensifs sont des sujets non-vaccinés. Bien qu’ayant atteint cet objectif primaire et l’ayant même très largement dépassé en offrant progressivement la vaccination aux 12-65 ans sans co-morbidités, deux vagues télescopées de variants génotypiques de SARS-CoV-2 – Delta et Omicron – remettent sous tension l’hôpital et ses personnels fortement éprouvés.

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  • Revue de presse spéciale Primaire Populaire (mise à jour du 1er février)

    Les résultats de la Primaire Populaire

    Huffington Post - La Primaire populaire n'a pas légitimé Christiane Taubira - EXCLUSIF

    L'ancienne ministre de la Justice de François Hollande est à la recherche d'une dynamique après son triomphe à la Primaire populaire. Elle pourrait l'attendre un moment.

    Une impasse ou un rond-point? Avec son processus citoyen, la Primaire populaire avait l’ambition de rassembler la gauche dispersée et scotchée à un score historiquement bas dans les sondages. Remportée par Christiane Taubira, elle vient, au bout du compte, ajouter de la confusion à la division à moins de 70 jours du premier tour de l’élection présidentielle.

    France Culture - L'héritage de la primaire populaire

    Au-delà du résultat, que restera-t-il de ce scrutin ? 

    Si le résultat de la primaire populaire n'a pas été une surprise totale - disons-le avec cette litote -, il reste en tout cas des effets politiques de plus long terme sur lesquels il est utile de s'interroger.  

    Quels en seront les legs ? On peut déjà en discerner deux, me semble-t-il.

    D'abord, l'innovation du mode de scrutin. Ce n'était pas le vote classique à deux tours, mais le système du « jugement majoritaire ». C'est la première fois qu'il est utilisé en France à cette échelle.

    Charlie Hebdo - Primaire populaire : l’école des fans de la politique

    Fin du non suspense. Dimanche 30 janvier, Christiane Taubira a remporté avec les félicitations du jury le scrutin de la Primaire populaire. Cette drôle d’invention « citoyenne », censée révolutionner la politique et trouver le sauveur de la gauche n’aura réussi qu’à rajouter de la confusion et une candidate de plus. La gauche 2022, c’est déjà game over.

    L'éditorial du Monde - Après la Primaire populaire, la gauche dans l’impasse

    La victoire de Christiane Taubira, dimanche 30 janvier, à l’issue de la Primaire populaire, ne règle pas les problèmes de la gauche, qui est toujours aussi divisée à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle.

    Le Monde - Fabien Roussel refuse de se rallier à Christiane Taubira, qui dénonce le « manque de respect » de ses concurrents à gauche

    Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Jean-Luc Mélenchon ont déjà fermement écarté tout soutien à la gagnante de la Primaire populaire.

    Libé, Tribune :  A la présidentielle, nous voterons pour la personnalité investie par la Primaire populaire

    Ce dimanche à 19 heures sera connu le nom de celui ou celle qui aura remporté la consultation. Ses organisateurs et ses soutiens appellent les électeurs de gauche et écologistes à se rassembler derrière la ou le vainqueur pour sortir de l’impuissance politique et faire naître une «nouvelle Résistance».

    Le Monde - Christiane Taubira gagnante de la Primaire populaire, mais son appel à l’union à gauche rejeté... Revivez notre direct

    L’ancienne ministre de la justice a terminé première de la Primaire populaire qui a réuni plus de 390 000 votants. Elle a devancé Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon. Anne Hidalgo termine cinquième derrière Pierre Larrou

    ..... Christiane Taubira signe le « contrat de rassemblement » de la Primaire populaire

    Pour bénéficier du soutien de la Primaire populaire, le vainqueur devait signer un « contrat de rassemblement » et « inclure l’esprit du socle commun programmatique dans son programme ». Ce que Christiane Taubira a fait dès dimanche soir.

    « Je respecte les dispositions du contrat », a-t-elle déclaré devant les organisateurs de la primaire. En contrepartie, la Primaire populaire et ses quelque cinq mille bénévoles revendiqués feront campagne pour elle.

     
    Le maire de Marseille Benoît Payan n’a pas changé de plan: il parrainera bien Christiane Taubira
    L’édile socialiste confirme à «Libération» qu’il apportera son parrainage à Christiane Taubira, championne de la Primaire populaire. Mais cogne au passage contre une situation «pathétique» à gauche et balaie toute ambition nationale.
     
     
    Arrivée derrière Pierre Larroutourou, la candidate du Parti socialiste assure pourtant qu’elle n’abandonnera pas la course à l’Élysée avant le premier tour.
    C’est une gifle, voire une humiliation pour Anne Hidalgo. La candidate du Parti socialiste – dont de nombreux responsables avaient appelé leurs troupes à s’inscrire et à voter – arrive en cinquième position à la Primaire populaire, juste après un quasi inconnu, l’eurodéputé Pierre Larrouturou, héraut de « la semaine de quatre jours ».
     
    Les Echos - Présidentielle : Christiane Taubira remporte la Primaire populaire

    Annoncée comme la grande favorite, l'ancienne ministre de la Justice est arrivée en tête dimanche soir du scrutin organisé par un collectif citoyen plaidant pour une candidature unique à gauche en vue de l'élection présidentielle. Mais l'initiative, décriée par les autres candidats, a peu de chances d'atteindre son objectif.

    Huffington Post - Christiane Taubira remporte la primaire populaire

    L'ancienne ministre de la Justice va pouvoir maintenir sa candidature à la présidentielle, comme Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Anne Hidalgo qu'elle a devancés.

    Libé - Christiane Taubira, une victoire qui ne dissipe pas le brouillard

    Après s’être lancée tardivement dans la campagne, l’ancienne garde des Sceaux jouait son va-tout avec la Primaire populaire. Désormais championne de ce scrutin citoyen avec une mention «bien +», elle doit convaincre ses concurrents de se ranger derrière elle. Pas gagné.

    Le Monde - Christiane Taubira va appeler les autres candidats à gauche pour faire « l’union » après sa victoire à la Primaire populaire

    L’ancienne ministre de la justice a terminé première de cette consultation citoyenne qui a réuni plus de 390 000 votants. Elle devance Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon. Anne Hidalgo termine cinquième derrière Pierre Larrouturou.

    France Info - Présidentielle : la Primaire populaire enregistre 355 000 votants à 14 heures

    Le vote en ligne, qui doit départager sept candidats de gauche, a débuté jeudi et sera fermé à 17 heures, avant que le résultat ne soit connu, à partir de 19 heures. 

    L'Obs - La gauche en attente du verdict de la Primaire populaire

    Les résultats de la Primaire populaire, censée désigner un candidat unique pour la gauche mais qui n’est pas reconnue par tous les présidentiables, seront connus en fin de journée ce dimanche.

    Quel candidat de gauche va l’emporter à la Primaire populaire ce dimanche 30 janvier ? Si Christiane Taubira est donnée favorite, une surprise n’est pas à exclure, y compris la victoire d’un candidat refusant de reconnaître le résultat. Les quelque 467 000 inscrits, qui ont commencé à voter en ligne depuis jeudi, ont jusqu’à 17 heures pour se prononcer. Le résultat devrait être connu à partir de 19 heures.

    Le Figaro - Primaire populaire : une majorité de Français souhaite que les candidats se soumettent aux résultats

    SONDAGE - Selon l'enquête Odoxa Backbone consulting pour Le Figaro, 56% des Français et 76% des sympathisants de gauche considèrent que ce scrutin est une «bonne idée».

    La primaire populaire serait-elle un recours au «naufrage» de la gauche ? Un sondage Odoxa Backbone-Consulting, réalisé pour Le Figaro, indique qu'une bonne partie des Français en sont convaincus. Selon 56% d'entre eux, ce scrutin qui se déroule en ce moment même et n'a toujours pas reçu l'approbation d'une partie de ses participants est une «bonne idée». Un avis partagé par 76% des sympathisants de gauche.

    Le Parisien - Présidentielle : pourquoi la Primaire populaire pourrait être fatale à Anne Hidalgo

    Après avoir proposé à ses concurrents une primaire à laquelle elle a finalement renoncé, Anne Hidalgo est désormais fragilisée par la possible irruption de Christiane Taubira, grande favorite de la Primaire populaire, qui se clôt ce dimanche soir.

    Ce n’est pas le moindre des paradoxes. Si la Primaire populaire s’est finalement imposée dans le paysage politique, c’est en grande partie grâce à Anne Hidalgo qui, le 8 décembre, a tenté un coup de poker en proposant une primaire à ses concurrents de gauche pour sortir de l’ornière. Or, devant leur refus d’y participer, notamment celui de Yannick Jadot, la candidate socialiste a fait machine arrière en début d’année, semant le trouble jusque dans ses troupes.

    France Info - Primaire populaire : "Si des candidats qui ne la reconnaissent pas finissent très mal classés, ça créera une situation chaotique à gauche", analyse Bruno Cautrès

    Selon le politologue, cette initiative est très contemporaine mais "a du mal à coexister avec le système des partis". Il prédit une situation plus complexe après les résultats qu'avant, et ce quel que soit le verdict.

    "Si des candidats qui ne reconnaissent pas la primaire populaire finissent très mal classés ce soir, ça créera une situation extrêmement chaotique à gauche", analyse ce dimanche sur franceinfo le politologue Bruno Cautrès. La gauche est suspendue dimanche au verdict de cette primaire populaire. 467 000 inscrits ont commencé à voter en ligne depuis jeudi, ils ont jusqu'à 17h ce dimanche pour se prononcer. Le résultat devrait être connu à partir de 19h00.

    Le Monde, 27 janvier - Primaire populaire : six questions pour tout comprendre au vote, des données collectées jusqu’aux résultats

    Les plus de 465 000 inscrits peuvent voter en ligne, de jeudi à dimanche, pour donner un avis sur sept candidats de gauche. Un scrutin novateur, mais aussi très critiqué.

    Critiquée par les partis mais rejointe par de nombreux partisans, la Primaire populaire a clos ses inscriptions dimanche 23 janvier avec plus de 465 000 inscrits au compteur. Les électeurs de cette primaire d’un nouveau genre, organisée par une association, peuvent voter en ligne depuis le jeudi 27 janvier à 10 heures jusqu’au dimanche 30 janvier à 17 heures afin de désigner, parmi sept personnalités, celle qui sera capable de faire émerger une candidature à gauche à même de gagner l’élection présidentielle.

    Le Figaro - Présidentielle 2022: la gauche suspendue au résultat de la Primaire populaire

    Tous sauf Christiane Taubira ont détourné la tête de la Primaire populaire. Mais tous ont un œil dans le dos rivé sur la moindre indication concernant le résultat de ce dimanche soir. Le résultat sera proclamé à 19 heures lors d’une soirée électorale, deux heures après la clôture d’un vote électronique ouvert jeudi matin.

    L’issue est très incertaine car on ignore qui sont les 466.895 inscrits, et plus encore en raison du scrutin au jugement majoritaire que de la méthode de vote choisie par les organisateurs. À chaque candidat doit être attribué une mention: Très bien», «Bien», «Assez bien», «Passable», «Insuffisant(e)», la même pouvant être utilisée pour plusieurs.

    Le Monde 26 janvier - Primaire populaire et union de la gauche : « Nous avons beaucoup plus de choses qui nous rassemblent que ce qui nous divise »

    La cofondatrice de la Primaire populaire, Mathilde Imer, et le député européen écologiste David Cormand ont répondu aux questions des lecteurs du « Monde » sur l’union de la gauche, à la veille de l’ouverture du vote de la Primaire populaire et à moins de trois mois de l’élection présidentielle.

    A la veille de l’ouverture du vote en ligne de la Primaire populaire, jeudi 27 janvier, la cofondatrice de l’initiative, Mathilde Imer, et le député européen écologiste David Cormand, ont répondu aux questions des lecteurs du Monde autour de l’union de la gauche.

    Reporterre - Primaire populaire : « Des citoyens ordinaires contestent le monopole des partis »

    Génération climat, Zad, Gilets jaunes mais aussi Printemps arabes ou Podemos : partout dans le monde, on refuse la « verticalité » du pouvoir, assure le sociologue Albert Ogien. Qui vante la Primaire populaire : un « bouleversement des règles de la vie politique ».

    Albert Ogien est sociologue, directeur de recherches émérite au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et membre du Centre d’études des mouvements sociaux de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il a publié plusieurs livres sur la désobéissance civile et l’expérience de la démocratie avec la philosophe Sandra Laugier, dont Antidémocratie (La Découverte, 2017). Son dernier livre, Politique de l’activisme — Essai sur les mouvements citoyens, est paru aux Presses universitaires de France en 2021.

  • Michaël Delafosse : "Une laïcité qui écrase ? La gauche doit se réveiller face aux concessions"

    Après les propos de Christiane Taubira réclamant une « laïcité qui n'écrase pas mais émancipe », le maire socialiste de Montpellier Michaël Delafosse estime que la candidate à la présidentielle 2022 a commis « une maladresse révélatrice de la situation dans laquelle la gauche se trouve » et estime que « le principe de laïcité n’admet pas de demi-mesure ».

    La laïcité n’écrase pas, mais nous protège, indistinctement de notre religion, de notre origine, de notre niveau social. Elle protège de ceux qui eux-mêmes écrasent les individus parce qu’ils sont femmes, homosexuels ou athées. Elle protège de ceux qui écrasent les valeurs de la République et les libertés fondamentales.

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  • Revue de presse : les sondages de la semaine (mise à jour du 3 février)

    Le Pollotron de Contexte

    À 65 jours de la présidentielle 2022, plongez dans les résultats de 620 sondages et découvrez les tendances pour chaque candidat.

    Elabe le 2 février

    Emmanuel Macron nettement en tête des intentions de vote. Marine Le Pen et Valérie Pécresse sont au coude-à-coude tandis qu’Eric Zemmour progresse

    ..... A gauche, J.-L. Mélenchon (9.5%, +0.5) conserve une avance sur C. Taubira en hausse (6%, +1) et Y. Jadot en baisse (4.5%, -1)

    Enquête Harris Interactive pour Challenges - Baromètre d’intentions de vote pour l’élection présidentielle de 2022 – Vague 31 du

    Enquête réalisée en ligne du 28 au 31 janvier 2022 2022 (en grande partie avant l’annonce des résultats de
    la Primaire populaire). A gauche, alors que la « Primaire populaire » a rendu son verdict et proclamé Christiane Taubira vainqueure, celle-ci recueillerait 5% des intentions de vote exprimées (stable) et se placerait juste derrière Yannick Jadot (6%, +1) et devant Anne Hidalgo (2%) qui perd 1 point cette semaine. L’enquête ayant été réalisée en majeure partie avant l’annonce des résultats de la « Primaire populaire », elle ne peut pas affirmer d’une dynamique ou d’absence de celle-ci de l’ancienne Garde des Sceaux. 

     

    Sud Ouest - Élection présidentielle : Pécresse s’effrite face à Le Pen et derrière Macron, selon un sondage

    Valérie Pécresse perd un point en une semaine (16 %) et passe derrière Marine Le Pen, stable à 17 %, dans la course au second tour de la présidentielle, derrière Emmanuel Macron (stable à 24 %), selon le baromètre OpinionWay publié jeudi

    Huffington Post - Christiane Taubira est-elle la mieux placée pour mener une candidature commune à gauche?

    Source : YouGov/Le HuffPost • L'enquête a été réalisée sur 1003 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France du 31 janvier au 1er février 2022.

    Et sur la gauche de l’échiquier? L’électorat est certes plus divisé, mais le plébiscite attendra encore pour Christiane Taubira. Au total, 49% des sympathisants de ce camp (toutes sensibilités confondues) estiment également que l’ancienne ministre n’est pas la meilleure pour cette tâche. Contre 43%. On a connu meilleure dynamique après un succès électoral. 

    Marianne et Cluster 17 - Présidentielle 2022 / sondage exclusif : statu quo dans la course au second tour

    .... À gauche, la prochaine enquête sera l'occasion de mesurer les effets de la victoire attendue de Christiane Taubira à la Primaire populaire. Pour l'instant, l'ex-Garde des sceaux reste à 6 %, ce qui lui permet tout de même de devancer Yannick Jadot (5 %) et Anne Hidalgo (2 %).

    Le compilateur de sondages du HuffPost

    Moyenne pondérée des intentions de vote dans les cinq dernières enquêtes d'opinion

    ..... Depuis qu’elle a annoncé son intention de se lancer, Christiane Taubira compte sur un socle compris entre 4 et 5% des intentions de vote. Un pécule qui a une conséquence négative pour deux candidats. Yannick Jadot d’abord, qui redescend à 5,7% en moyenne sur les cinq derniers sondages alors qu’il était à 7% jusqu’alors. Anne Hidalgo ensuite qui poursuit la longue descente aux enfers. Créditée d’environ 3,5% en moyenne début janvier, elle est à 2,8% en moyenne dans cette mouture du compilateur.

    Les sondages quotidiens

    Opinionway pour Les Echos L'IFOP

    Le Figaro - Primaire populaire : une majorité de Français souhaite que les candidats se soumettent aux résultats

    SONDAGE - Selon l'enquête Odoxa Backbone consulting pour Le Figaro, 56% des Français et 76% des sympathisants de gauche considèrent que ce scrutin est une «bonne idée».

    La primaire populaire serait-elle un recours au «naufrage» de la gauche ? Un sondage Odoxa Backbone-Consulting, réalisé pour Le Figaro, indique qu'une bonne partie des Français en sont convaincus. Selon 56% d'entre eux, ce scrutin qui se déroule en ce moment même et n'a toujours pas reçu l'approbation d'une partie de ses participants est une «bonne idée». Un avis partagé par 76% des sympathisants de gauche.

    RTL - Présidentielle 2022 : comment les candidats essayent de rattraper le vote jeune

    Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot : tous essaient d'attirer l'électorat jeune. Panorama de leur position dans les sondages chez les 18-24 ans.

    .... Selon le sondage BVA RTL en partenariat avec Orange,  Jean-Luc Mélenchon tire son épingle du jeu avec 13% des intentions de vote chez les 18-24 ans. Derrière, Yannick Jadot peine à atteindre les 10% d'intentions de vote dans cette tranche d'â

    CN News - Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron en tête, Valérie Pécresse devance de peu Marine Le Pen

    Emmanuel Macron est en tête des intentions de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle, d’après le sondage OpinionWay pour CNEWS publié ce vendredi 28 janvier.

    .... Le chef de file de la FI (9%) et l’ancienne ministre de la Justice (5%) conservent le même score que la semaine précédente quand l’écologiste gagne un point (6%). La maire de Paris, Anne Hidalgo, reste avec seulement 2% des intentions de vote.

    Orange - Les Français de moins en moins intéressés par l'élection présidentielle

    Selon la dernière enquête BVA pour RTL et Orange, 73% des Français déclarent s'intéresser à l'élection présidentielle, en baisse de deux points par rapport au 7 janvier, et seuls 71% d'entre sont certains d'aller voter au premier tour, contre 74% au début de mois, conséquences probable d'une campagne qui peine à démarrer et qui n'aborde pas leurs vrais sujets de préoccupation.

    ..... A gauche, seul l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon tire son épingle du jeu, avec 10% des intentions de vote (=), devant l'écologiste Yannick Jadot (6%, -2), l'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira (4%), la socialiste Anne Hidalgo (3%, -0,5) et le communiste Fabien Roussel (3%, +1,5%). 

    Le leader de La France insoumise est par ailleurs le candidat jugé le plus à même de rassembler à gauche (17%), devant Christiane Taubira (10%), Yannick Jadot (6%), Anne Hidalgo (5%) et Fabien Roussel (3%).

    Les sondages IFOP

    La présidentielle en temps réel

    Le regard des Français sur les bénéficiaires de la politique menée par Emmanuel Macron (27 janvier)

    Le regard des Français sur la défiscalisation des droits de succession (27 janvier)

    .... seuls les sympathisants du Parti socialiste (69%) et d’Europe Ecologie Les Verts (59%) affichent, dans une mesure limitée, une moins grande adhésion à la défiscalisation des droits de succession proposée par Valérie Pécresse – et donc une certaine mémoire de ce levier de redistribution.

    Les sondages BVA

    BVA - Observatoire de la politique nationale BVA-Orange-RTL : 21 Janvier 2022

    ..... Auprès des sympathisants PS, le flou est encore plus grand : seuls 31% d’entre eux souhaitent qu’Anne Hidalgo joue un rôle dans la vie politique française à l’avenir (au même niveau que Jean-Luc Mélenchon), contre 34% pour Yannick Jadot, 46% pour Christiane Taubira… et 50% pour François Hollande, en tête du classement.

    Les sondages Elabe*

    26 janvier : Emmanuel Macron progresse et reste en tête des intentions de vote. Marine Le Pen et Valérie Pécresse sont au coude-à-coude

    ..... Dans un contexte mouvementé à gauche avec une abondance de l’offre électorale, l’arrivée dans la campagne de Christiane Taubira et le déroulement de la « Primaire populaire », la sureté du choix est beaucoup plus fragile chez les potentiels électeurs des candidats de gauche : Jean-Luc Mélenchon (60% sûrs de leur choix), Yannick Jadot (49%) et plus particulièrement Christiane Taubira, dont seuls 35% de ses potentiels électeurs sont à ce jour sûrs de leur choix. C’est le signe d’une forte hésitation et d’une potentielle porosité entre ces électorats.

    Les Français restent profondément divisés sur l’Europe

    43% (-1 point par rapport au 7 octobre 2021*) des Français estiment que la France doit produire tout ce dont elle a besoin sur son territoire, pour ne plus dépendre des autres pays, 40% (+3) que la France doit s’entendre avec les pays de l’Union Européenne pour qu’ensemble, ils puissent produire tout ce dont ils ont besoin. Enfin, 17% (-1) d’entre eux considèrent que la France doit continuer de faire des échanges avec l’ensemble des pays du monde.

    Les sondages Opinionway :

  • La Revue de presse du 21 au 28 janvier

    INEGALITES

    L'Obs - « Pour les milliardaires, la pandémie a été une aubaine », dénonce Oxfam

    « S’ils se sont enrichis, ce n’est pas grâce à des choix stratégiques brillants, mais principalement en raison de l’argent public versé sans condition », critique l’ONG dans un nouveau rapport.

    La ligne fiscale qui guide le gouvernement depuis cinq ans n’a pas varié d’un fil, et elle a été confirmée par le ministre de l’Economie lors de ses vœux : il est hors de question de taxer plus les Français ou de revenir sur la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF, remplacé par un impôt sur les fortunes immobilières). C’est même sur cette ligne que Bruno Le Maire s’engage pour les cinq à dix ans à venir s’il reste à Bercy.

    COVID

    France Info - Covid-19 : après deux ans de pandémie, dix scientifiques et médecins dévoilent les questions qu'ils continuent de se poser

    Franceinfo a interrogé dix experts du Covid-19 qui, comme nous, conservent des questions sans réponses au sujet du virus, de son évolution, des vaccins ou encore de l'impact de cette maladie sur la société.

    Le 24 janvier 2020, le terme Covid-19 n'existait même pas. C'est à cette date, il y a deux ans, que les trois premiers patients porteurs de la maladie ont été identifiés en France. Depuis, le monde a beaucoup appris sur le Sars-CoV-2, sa létalité, comment il se propage, les façons de s'en protéger. Surtout, le virus n'a pas cessé de surprendre et d'évoluer. Confrontés à deux variants aux profils très différents, Omicron et Delta, soumis à des règles changeantes et débattues, armés de vaccins dont l'efficacité comporte des inconnues, les Français ont de quoi être un peu perdus.

    Télérama - Passe vaccinal, masques, tournées… À quoi ressembleront les concerts et festivals en 2022 ?

    Les dernières annonces du gouvernement ont donné une lueur d’espoir aux organisateurs. Mais quelles sont leurs conséquences côté spectateurs ?

    Jeudi 20 janvier, le gouvernement annonçait pour le 2 février la reprise des spectacles assis sans jauge, puis le 16 la reprise des concerts debout qui étaient interdits depuis trois semaines pour freiner la propagation du variant omicron. Une nouvelle rassurante pour les acteurs du secteur qui détaillent la forme que devraient prendre ces manifestations festives dans les mois à venir. Alors on se (re) lève et on s’éclate ? Oui, enfin presque car quelques incertitudes persistent.

    AGRICULTURE

    Reporterre - Plus de campagne ni d’agriculteur : bienvenue dans une ferme high-tech

    Robots et ordinateurs font tout le travail, sauf la cueillette : dans cette ferme pilote gardoise, des salades poussent dans des tambours d’acier. La numérisation, une révolution ? Un pas de plus dans l’industrialisation de l’agriculture plutôt.

    [3/4 L’agriculture numérique ou la fin des paysans] Le gouvernement l’assure : la numérisation de l’agriculture, c’est l’avenir. Robots et applications la rendraient plus économe en eau, en pesticides, plus résistante au changement climatique... Vraiment ? Reporterre démonte ce mythe dans une enquête en quatre volets.

    ELYZE

    Reporterre - Elyze, l’application à succès qui veut revendre vos préférences politiques

    Elyze est une application sur téléphone pour choisir son candidat à la présidentielle. Problème : ses jeunes fondateurs comptent bien revendre ces précieuses données.

    Elle se fait appeler « le Tinder de la présidentielle ». Lancée il y a deux semaines, l’application Elyze entend redonner aux jeunes le goût de la politique, en reprenant les codes d’un célèbre site de rencontres. Sur l’écran s’affiche une proposition de campagne. Exemple : « Établir un impôt sur la fortune climatique ? » Trois possibilités s’offrent alors à vous : « aimer » cette proposition, la refuser ou s’abstenir. Répétez l’opération pour les quelque cinq cents mesures suivantes et Elyze finit par vous révéler l’identité de votre heureux « match ». Soit le candidat à l’élection présidentielle avec qui vous partagez le plus de propositions. En d’autres termes, l’application vous indique qui de Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Anne Hidalgo, Emmanuel Macron, Valérie Pécresse, Marine Le Pen ou Éric Zemmour est votre président de la République idéal.

    DEMOCRATIE

    À propos de : Laura Seguin, Apprentissages de la citoyenneté. Expériences démocratiques et environnement, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme

    Comment le souci pour l’environnement affecte-t-il les modes de participation démocratique ? Comparant un dispositif délibératif dans le Poitou et une mobilisation citoyenne en Ardèche, une enquête ethnographique éclaire les rapports des citoyens au politique et à la conflictualité.

    Alors qu’un large éventail d’acteurs – institutionnels, académiques ou militants – soutient qu’il est nécessaire de donner davantage de pouvoir aux citoyen·nes, au-delà du vote, les modalités de cette évolution de la démocratie demeurent floues. D’un côté, les citoyen·nes peuvent être considéré·es comme des acteurs centraux des contre-pouvoirs, contestant et protestant contre les actions et les dirigeants politiques à travers divers modes d’engagement, des plus techniques (contre-expertise) aux plus agonistiques (manifestations, désobéissance civile). De l’autre, la montée d’un « impératif délibératif » (Blondiaux et Sintomer, 2002) participe à la construction d’une figure de citoyen·ne capable de coproduire des politiques publiques, à travers des dispositifs au sein desquels, formé·es à des sujets parfois très complexes, des participant·es tiré·es au sort délibèrent sur un certain nombre de propositions ou de recommandations. La Convention Citoyenne pour le Climat, inaugurée en octobre 2019, a familiarisé les Français avec ces mini-publics délibérants, en contribuant à les présenter comme des outils crédibles permettant de répondre à la pluralité des crises démocratiques.

    PRESIDENTIELLE

    France Info - "Les socialistes ne se sont pas préparés comme ils auraient dû le faire" à la présidentielle : le "8h30 franceinfo" de Bernard Cazeneuve

    "Les socialistes ne se sont pas préparés comme ils auraient dû le faire à cette échéance" de la présidentielle, a déploré Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre et ancien ministre de l’Intérieur sous François Hollande, mercredi sur franceinfo. Cette "impréparation" explique pourquoi faire campagne "est plus difficile pour Anne Hidalgo [la candidate socialiste, qu'il soutient] que ça ne l'a été pour d'autres candidats socialistes, à d'autres époques", a-t-il estimé. "Pendant cinq ans, le travail sur le fond qui devait être fait, de réorganisation, de projection d'un projet, de mise en évidence de talents n'a pas été fait", a-t-il insisté. 

    Regards - Hidalgo 2022 : le baroud de déshonneur socialiste

    Pourquoi Anne Hidalgo est-elle la candidate du Parti socialiste ? Pourquoi la débrancher si sa candidature est déjà morte ? Au nom de quoi, si ce n’est la survie du PS ? À ses risques et périls.

    Dans son entourage, on l’appelle « La Candidate ». Une marque de déférence, une sorte de « president-elect », comme une étape avant d’être appelée « La Présidente ». Tous ceux qui l’ont côtoyée à Paris le disent : Anne Hidalgo est une femme politique « autoritaire » et qui n’a pas un grand talent pour se faire des amis. On la dit rancunière. Mieux vaut l’avoir avec soi. Elle a surtout un mental d’acier. Rien ne l’arrête et jamais elle ne doute dans ses capacités à influer le cours de l’histoire. La légende raconte que sans elle, les JO 2024 n’auraient jamais été parisiens. Là où son prédécesseur, Bertrand Delanoë, avait échoué en 2010.

    CANCEL CULTURE

    Non Fiction - « Wokisme », « cancel culture » : le passé est imprévisible

    Existe-t-il un bloc homogčne, uni par le décolonialisme, le « wokisme » et la cancel culture ? Dans un court libelle, Laure Murat récuse cette vision de maničre nuancée.

    De quoi est-il réellement question sous l’expression cancel culture ? De mise en cause de la liberté d’expression, comme cela est régulièrement déploré dans les médias conservateurs, ou, comme l’écrit Jodie Foster, interrogée par Télérama, de réparer des injustices flagrantes a posteriori ? On doit certes se préoccuper des atteintes à la libre circulation des idées, mais encore faut-il en avoir une juste estimation. Or, rien ne vient étayer la thèse selon laquelle se mettrait en place une sorte d’orthopédie mentale qui devrait être assimilée à la censure. Pour prendre une juste mesure du phénomène, la lecture du « Libelle » de l’historienne Laure Murat, professeur à Los Angeles (UCLA), est indispensable.

    LES GILETS JAUNES

    À propos de : Pierre Blavier, Gilets jaunes, la révolte des budgets contraints, Puf

    L’enquête ethnographique menée par Pierre Blavier sur des ronds-points occupés par des Gilets jaunes éclaire ce qui a rendu possible l’émergence et la permanence de cette mobilisation. Le sentiment de voir son mode de vie directement menacé constitue une clé de compréhension du mouvement.

    Le 17 novembre 2018, le mouvement des Gilets jaunes fait irruption et frappe par sa nouveauté. Initialement fondé sur l’opposition à une réforme de la taxe des carburants, il rassemble, sur l’ensemble du territoire national et durant près de deux années, des centaines de milliers de personnes, issues majoritairement des classes populaires, en dehors de toute organisation militante. Devant cette mobilisation labile, qui remet en question certains présupposés de la science politique, toute tentative d’explication totalisante semble vaine.

    LES VOTES

    La Vie des Idées - Le vote blanc et nul, « voix perdues » ou nouvelles voies ?

    Alors que la participation électorale est en baisse constante, les chiffres des votes blancs et nuls ne cessent d’augmenter. Il faut y voir autant le reflet d’une déception à l’égard de l’offre politique que d’une distance, souvent sociale, envers le jeu politique lui-même.

    Tandis qu’on assiste à une baisse constante de la participation électorale depuis le milieu des années 1980, les chiffres du vote blanc et nul, en parallèle, ne cessent d’augmenter. En 2017, celui-ci a même battu des records et atteint plus de 4 millions de voix (11,3 % des votants) au second tour de l’élection présidentielle et près de 2 millions (9,9 % des votants) à l’occasion du second tour des élections législatives. Objet peu légitime, ce comportement électoral est demeuré longtemps à l’écart des études sur le vote, apparaissant en quelque sorte comme inclassable dans les schèmes préexistants : vu comme trop stérile, voire irrationnel, pour être considéré comme un vote à part entière ; pas assez « radical » pour l’assimiler complètement à une forme de transgression électorale ; et trop composite pour en dégager une signification univoque.

    La Vie des Idées - Extinction de vote ?

    Les élections qui ont eu lieu en France en 2021 ont frappé les esprits par leur taux d’abstention record. Qu’en penser à l’approche des élections présidentielle et législatives ? Un nouveau volume de la collection Vie des idées / Puf fait le point sur la question : démobilisation, ou reconfiguration de la citoyenneté ?

    Tristan Haute, Vincent Tiberj, dir., Extinction de vote ?, Puf 2022, 120 p., 9 €. Tristan Haute est maître de conférence en science politique à l’université de Lille et chercheur au CERAPS. Vincent Tiberj est professeur des universités à Sciences Po Bordeaux et chercheur au Centre Émile-Durkheim. Il a récemment publié aux Puf Les citoyens qui viennent. Comment le renouvellement générationnel transforme la politique en France (2017). Ont participé à cet ouvrage : Yves Déloye, Florence Faucher, Jérémie Moualek, Vincent Tiberj, Tristan Haute, Baptiste Coulmont, Marie Neihouser.
     
    CINEMA
     
     
    Un accord a été trouvé par l'industrie audiovisuelle française pour la nouvelle chronologie des médias. Moins d'attente pour Netflix, Disney+, Prime Video et consorts, qui pourront bientôt diffuser des films 15 à 17 mois après leur sortie en salles.
     
    Habemus chronologie des médias ! Après des mois d'attente et de tergiversations, l'industrie audiovisuelle française a enfin trouvé un compromis pour intégrer les plateformes de streaming de manière plus favorable qu'auparavant. Canal+ leur avait grillé la politesse il y a quelques semaines avec un premier accord, mais Netflix, Prime Video et Disney+ vont bientôt eux aussi bénéficier d'une meilleure fenêtre. On a désormais une vision d'ensemble sur ce nouveau calendrier, dont la durée de validité a été fixée à 3 ans. Attention toutefois, les informations ayant filtré proviennnent principalement de Canal+ et des organisations représentant l'audiovisuel français. Netflix, Prime Video et OCS, notamment, n'ont pas encore communiqué.
     
    BOLLORE
     
     
    Interrogé au Sénat par une commission d'enquête sur la concentration des médias, le milliardaire breton a pu orienter les débats comme il le souhaitait. Vincent Bolloré a minimisé le poids réel de son groupe tout en considérant que les biens culturels devaient avant tout être rentables, le tout sans contradiction ou presque.

    Il aurait sans doute mieux fallu que cette audition ne soit jamais diffusée sur Public Sénat tant elle a été humiliante pour la représentation nationale. Le 20 janvier, dans le cadre de la commission d’enquête sur la concentration des médias, les sénateurs devaient interroger Vincent Bolloré pour savoir si son groupe représentait une menace pour la diversité culturelle et le fonctionnement démocratique.

    BURKINI
     
     
    Jeudi 20 janvier, Chloé Le Bret, conseillère municipale de Grenoble déléguée à l’Égalité, a démissionné de son mandat avec fracas. La cause ? Des désaccords dans l'équipe d'Éric Piolle autour des « opérations burkini » dans les piscines de l’agglomération, menées par l'association Alliance citoyenne. Une énième illustration des déchirements à gauche face à l'islam politique.

    Avis de tempête autour des piscines grenobloises. En cause, le règlement dictant la longueur des maillots pour se baigner dans ces équipements municipaux. Le sujet n’est pas anodin dans la capitale des Alpes, puisqu’il a conduit ce jeudi 20 janvier la conseillère municipale déléguée à l’Égalité Chloé Le Bret à démissionner de son mandat.

    LYON
     
     
    Grégory Doucet l’annonce depuis cet automne : la Ville de Lyon veut emmener l’ensemble du territoire municipal vers le « zéro carbone » en 2030. Dans l’idée du maire écologiste, à cette date, ce n’est pas seulement la collectivité qui ne devra plus émettre de gaz à effet de serre mais aussi l’ensemble des activités humaines situées dans Lyon intra muros. Pour lancer cette démarche, la municipalité va déposer fin janvier sa candidature au programme européen des « 100 Villes climatiquement neutres ».

    La barre est placée haut, même très haut. Dans l’esprit du maire de Lyon et de son équipe, atteindre la neutralité carbone en 2030 ne consiste pas à planter des arbres en Amazonie pour compenser les émissions lyonnaises mais à tendre vers zéro émission de CO2.

    PRIMAIRE POPULAIRE

    L'édito de Libé - Pour rénover la gauche, démocratie représentative et démocratie participative doivent coexister

    Malgré sa mise en place tardive et le risque d’ajouter une candidature supplémentaire, la Primaire populaire offre des raisons de se réjouir et montre la nécessité d’engager une réflexion sur la participation citoyenne.

    L'édito de Libé - Le Monde - Primaire populaire : le scrutin a débuté, plus de 460 000 inscrits peuvent voter

    Les électeurs auront jusqu’à dimanche pour départager les sept candidats en lice, dont certains – Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot – ne reconnaissent pas ce scrutin.

    Après plusieurs mois de préparation, c’est le jour J pour la Primaire populaire. Depuis 10 heures, jeudi 27 janvier, les quelque 467 000 inscrits à la désignation d’une candidate ou d’un candidat de la gauche pour l’élection présidentielle peuvent voter. Le scrutin est différent de celui habituellement choisi lors des élections politiques, puisque chaque électeur est invité à donner son avis sur tous les candidats.

    France Info - Primaire populaire : un politologue prédit une "situation plus complexe qu'elle ne l'était au départ" après les résultats

    Selon Rémi Lefebvre, politologue, professeur de sciences politiques à l'université de Lille 2 et chercheur au Centre d'études et de recherches administratives, politiques et sociales, la démarche de la primaire populaire est inédite et vient se heurter aux intérêts des appareils et des candidats engagés dans la campagne présidentielle.

    France Info - Les bénévoles de la Primaire populaire veulent croire au succès de l’initiative : "Certains enjeux ne peuvent pas attendre 2027"

    La Primaire populaire, dont les votes sont ouverts jeudi, doit permettre l'union de la gauche espèrent ses bénévoles. Même si certains candidats en lice refusent de reconnaître le résultat de ce scrutin inédit. 

    Coup d’envoi de la Primaire populaire jeudi 27 janvier à 10 heures et jusqu'au dimanche 30 janvier à 17 heures. En tout, 466 895 personnes sont inscrites et vont devoir départager lors d’un scrutin majoritaire Christiane Taubira, Anne Hidalgo, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon mais aussi des candidats inconnus du grand public.

    Ouest France - Présidentielle. Avec 467000 inscrits, la Primaire populaire a-t-elle gagné en légitimité ?

    Souvent discréditée, la Primaire populaire a suscité un engouement inattendu en rassemblant 467 000 inscrits au terme du processus d’inscription. Ce succès peut-il ainsi appuyer la légitimité de l’initiative citoyenne dans cette campagne présidentielle ?

    ...... « C’est beaucoup », commente le politologue Bruno Cautrès, chercheur CNRS au CEVIPOF à Sciences Po. « Ce nombre augmente la légitimité de la Primaire populaire et dans ce type de mécanisme d’expression publique, il vaut toujours mieux avoir le plus de participants possible ».

    Le nombre d’électeurs inscrits dépasse très largement les 22 000 militants PS de l’investiture socialiste, les 122 000 participants à la Primaire écologiste de septembre, les près de 140 000 du congrès des Républicains début décembre, et même les 260 000 parrainages militants de Jean-Luc Mélenchon, rappelle l’Agence France Presse

    Les Echos - La primaire populaire, un piège pour qui ?

    Parce qu'elle a des atours attrayants (antiparti, défendant l'union) mais un fonctionnement tout sauf innocent, la primaire populaire est un piège pour Mélenchon, Jadot et Hidalgo, qui l'ont bien compris.

    Mais si ! A défaut d'union, il y a bien un trait d'union entre Jean-Luc Mélenchon , Anne Hidalgo et Yannick Jadot : leur rejet de la primaire populaire , à la fois imposture et opération politique, tentent-ils de démontrer. La consultation, qui doit avoir lieu du 27 au 30 janvier, se pare des mots du moment, « primaire », « citoyens », « rassemblement » ; elle surfe sur le rejet des partis ; elle sait les électeurs déprimés par la guerre des ego.

    Slate - Avec l'intervention d'Anna Mouglalis, la Primaire populaire finit de discréditer la gauche

    [Chronique #36] Primaire pour l'union ou prime à la division?

    ..... Ses formes de mobilisation ne visent ni à débattre ni à convaincre quiconque, elles se bornent à surfer sur le discrédit du politique et à brandir comme un talisman le slogan de l'union. À la dynamique de la délibération collective entre des programmes politiques, elle substitue la logique des préférences personnelles qui consiste à choisir un candidat dans un casting de noms. Loin des campagnes américaines en faveur du Green New Deal d'Alexandria Ocasio-Cortez et du Sunrise Movement dont la Primaire populaire prétend s'inspirer, son registre politique se limite à trois mots: data, casting, préférence.

    Ouest-France - Présidentielle. Primaire populaire : « Avec 434 000 inscrits, tout peut arriver »

    Alors que les inscriptions à la Primaire populaire seront clôturées dans quelques heures, ce processus de désignation d’un candidat unique pour la gauche comptabilise à 20 heures 434 000 inscriptions. Quelles sont les chances que ce mouvement inédit change la donne pour le scrutin présidentiel et pour quelle raison croit-il encore en ses chances malgré le désaveu de plusieurs de ses candidats ? On fait le point avec Samuel Grzybowski, porte-parole de la Primaire populaire.

    Le Monde - La Primaire populaire revendique 467 000 inscrits en capacité de voter à son scrutin

    Trois des sept candidats – Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Anne Hidalgo – ont refusé de reconnaître le résultat du vote qui se tiendra du 27 au 30 janvier.

    Ils seront finalement 467 000 à pouvoir désigner celle ou celui qui doit rassembler la gauche pour espérer gagner l’élection présidentielle. Les organisateurs de la Primaire populaire ont revendiqué, lundi 24 janvier peu après minuit, ce chiffre définitif du nombre d’inscrits en capacité de voter au scrutin qui se tiendra en ligne du jeudi 27 au dimanche 30 janvier pour désigner, parmi sept personnalités de gauche, celle qui sera investie par le mouvement.

    France Info - Présidentielle : la Primaire populaire revendique 467 000 inscrits

    Les électeurs sont invités à voter du 27 au 30 janvier pour désigner, parmi sept personnalités de gauche, celle qui sera soutenue par l'organisation. Le nombre des inscrits pour voter s'est accéléré ces derniers jours.

    Un engouement massif. La Primaire populaire, une initiative citoyenne visant à départager les candidats de gauche à la présidentielle, a revendiqué dimanche 23 janvier au soir un total de 467 000 inscrits, un chiffre largement supérieur aux autres primaires. Les électeurs, qui avaient jusqu'à dimanche minuit pour s'inscrire, sont invités à voter du 27 au 30 janvier pour désigner, parmi sept personnalités de gauche, celle qui sera soutenue par la primaire.

    Ouest France - La question du jour. Le résultat de la primaire populaire doit-il s’imposer à gauche ?

    Avec 467 000 électeurs inscrits pour départager les candidats de gauche, la primaire populaire, une initiative citoyenne parfois décriée, a réussi son pari au-delà de ses espérances, et ne devrait pas laisser indifférents les candidats, même ceux qui ne veulent pas y être soumis.

    Les électeurs avaient jusqu’à dimanche soir minuit pour s’inscrire et pouvoir voter en ligne du 27 au 30 janvier afin de désigner, parmi sept personnalités de gauche, celle qui sera soutenue.Avec ce chiffre inattendu, la primaire populaire, critiquée par la plupart des principaux candidats de gauche, dépasse très largement les quelque 22 000 militants PS de l’investiture socialiste, les 122 000 participants à la primaire écologiste de septembre, les près de 140 000 du congrès des Républicains début décembre, et même les 260 000 parrainages militants de Jean-Luc Mélenchon.

    Primaire populaire : « Le résultat du vote pourrait mettre un peu de pression sur certains candidats »

    Au lendemain de la clôture de ses inscriptions, la Primaire populaire compte 467 000 inscrits mais n’est toujours pas reconnue par les principaux partis de gauche. Un rapport de force existant mais nuancé, selon Mathieu Gallard, directeur d’études pour l’institut Ipsos.

    L’initiative citoyenne de la Primaire populaire a clos dimanche 23 janvier ses inscriptions et totalise 467 000 votants potentiels, soit quatre fois plus que pour les scrutins organisés par Europe Ecologie-les Verts et Les Républicains.

    Une adhésion qui crée nécessairement de la légitimité, selon Mathieu Gallard, directeur d’études pour l’institut de sondages Ipsos, mais qui pourrait ne pas suffire pour peser dans la balance face à des partis de gauche déterminés à ne pas reconnaître cette initiative.

    France Info - La Primaire populaire "assume une certaine forme de rapport de force avec les partis politiques"

    La Primaire populaire, une initiative qui plaide pour une candidature commune à gauche à la présidentielle, revendique plus de 400 000 votants. 

    Après la publication de cet article, la primaire populaire a souhaité préciser son propos indiquant ne pas soutenir les élus qui bloquent leurs parrainages mais ceux qui suspendent leurs parrainages. Le titre de l'article a donc été changé.


    La primaire populaire revendique plus de 400 000 inscrits dimanche 23 janvier. Ils pourront voter entre le jeudi 27 et le dimanche 30 janvier pour désigner, parmi sept personnalités de gauche, celle qui sera soutenue pour la présidentielle. "Ça peut changer la donne pour une élection présidentielle en 2022", estime Mathilde Imer, une des porte-paroles de cette primaire qui ne fait plus rêver les militants de certains partis. Mathilde Imer indique "assumer un rapport de force avec les partis politiques".

    Huffington Post - Comment Christiane Taubira a converti la Primaire populaire en arme politique

    Alors que l'initiative compte plus de 400.000 inscrits, l'ancienne ministre est la seule à tenter le pari de la légitimité citoyenne.

    Le chiffre donnerait le tournis à n’importe quelle formation politique. Ce dimanche 23 janvier, à la la clôture des inscriptions, la Primaire populaire faisait savoir que le seuil des 467.000 inscrits avait été franchi. Fustigée par les différentes formations de gauche ayant déjà investi leurs candidats, l’issue de l’initiative acceptée par Christiane Taubira pourra difficilement être ignorée par Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo ou Yannick Jadot le 30 janvier au soir. 

    LES SONDAGES DE LA SEMAINE

    Le Pollotron de Contexte 

    À 72 jours de la présidentielle 2022, plongez dans les résultats de 569 sondages et découvrez les tendances pour chaque candidat.

    Marianne - Présidentielle 2022 : les banlieues voteraient… Marine Le Pen !

    Selon un sondage Ifop pour la revue « Écran de veille », les électeurs des banlieues les plus défavorisées porteraient leurs voix sur Marine Le Pen, talonnée par Jean-Luc Mélenchon, qui a toutefois perdu beaucoup de terrain dans ces territoires.

    C’est un sondage instructif que publie cette semaine Écran de veille, la revue du site GlobalWatchAnalysis. Pour ce mensuel, l’institut Ifop s’est penché sur le regard que portent les habitants des banlieues populaires sur l’élection présidentielle. Il en ressort un intérêt moins grand pour la campagne que l’ensemble de la population. Mais chez ceux qui comptent se rendre aux urnes, les candidats plébiscités s’appellent Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon… dans cet ordre.

    Cluster 17 - Baromètre hebdomadaire S03 : Présidentielle 2022

    ..... A gauche, la situation se caractérise également par une forte stabilité. Jean-Luc Mélenchon oscille depuis plusieurs semaines entre 12% et 13% dans nos intentions de votes sans être, pour l’instant, parvenu à enclencher une réelle dynamique en sa faveur. Derrière, les divisions de l’espace social-démocrate et écologiste paraissent, elles aussi, entraver toute dynamique durable.

    Enquête Harris Interactive pour Challenges

    Baromètre d’intentions de vote pour l’élection présidentielle de 2022 – Vague 30

    Comme la semaine passée, nous avons testé deux hypothèses à gauche : l’une avec la présence de Christiane Taubira, l’une sans. Dans le cas d’une candidature de Christiane Taubira, l’ancienne Garde des Sceaux recueillerait 5% des intentions de vote exprimées (+1) et se placerait au même niveau que Yannick Jadot (5%, -1), et devant Anne Hidalgo (3%, stable).

    BFM - SONDAGE BFMTV - Macron progresse et reste en tête au 1er tour, Le Pen et Pécresse au coude-à-coude

    .... Anne Hidalgo continue dans la sinistrose, perdant 0,5, désormais ex- aequo avec le candidat communiste.

    Si elle venait à confirmer sa candidature, l'ancienne Garde des Sceaux pourrait pour le moment envisager les 5%, à l'issue d'une hausse d'un point. Une augmentation qui joue à la marge sur les tendances de ses voisins immédiats: Jean-Luc Mélenchon glisse alors d'un point, mesuré à 9%, et Yannick Jadot de 0,5%, se rétablissant à 5,5%. Derrière eux, Fabien Roussel se situe autour de 2,5 points, tout comme la maire socialiste de Paris.

    20 minutes - Présidentielle 2022 : Quelles tendances dans les sondages à 75 jours du premier tour ?

    SONDAGES A 75 jours de l'élection présidentielle, 20 Minutes compile pour vous les résultats des derniers sondages du premier et du second tour

    A noter la bonne dynamique ces derniers jours de Jean-Luc Mélenchon, qui passe pour la première fois au dessus de la barre symbolique des 10 % dans le dernier sondage d’Ifop-Fiducial.

    France Inter 23 janvier - Présidentielle : la crise sociale et le pouvoir d'achat au cœur des préoccupations, selon notre sondage

    À deux mois et demi du premier tour de l’élection présidentielle, quel regard portent les Françaises et les Français sur ce début de campagne ? Selon les résultats de notre sondage France Inter et Ipsos Sopra-Steria, la crise sociale, les inégalités et le pouvoir d’achat sont en tête de leurs préoccupations. 

    Radio Classique le 25 janvier - Eric Zemmour atteint son meilleur niveau, à 14% d’intentions de vote

    ..... Christiane Taubira est toujours à 5%, à égalité avec le candidat écologiste Yannick Jadot. Anne Hidalgo est à 3% d’intention de vote. 

    Paris Match - Sondage élection présidentielle : ce que révèle la deuxième semaine

    Jérôme Fourquet et François Kraus, politologues de l'Ifop, analysent pour Paris Match la deuxième semaine de notre sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match-LCI-Sud-Radio. Ce vendredi, l'écart se resserrent entre Marine Le Pen (17,5%, - 0,5) et Valérie Pécresse (16,5%, +0,5), alors qu'Emmanuel Macron, toujours en tête, reste stable (25,5%).

    ;;;; L’autre principal enseignement de cette semaine est la progression lente mais quasi continue du leader de La France insoumise , qui bénéficie à la fois des très bons échos autour de son meeting « immersif » du dimanche 16 janvier, du retrait d’Arnaud Montebourg, dont il capte l’essentiel des anciens électeurs, et de la cacophonie à gauche suite à l’annonce de candidature de Christiane Taubira – laquelle n’enregistre aucun effet de souffle à la suite de cet événement, son score de 3% la plaçant à égalité avec Anne Hidalgo. 

    Les Echos - Le duel Pécresse-Le Pen qui s'installe, Taubira qui double Jadot… le bilan hebdo de notre sondage Présidentielle 2022

    Tour d'horizon des principaux enseignements des résultats du baromètre quotidien OpinionWay-Kéa Partners pour « Les Echos » cette semaine.

    .... Taubira devant Jadot

    En une semaine, depuis l'annonce officielle de sa candidature , Christiane Taubira a su s'élever en deuxième position des intentions de vote à gauche : 6 % (+2 points depuis lundi 17 janvier). Elle devance ainsi Yannick Jadot qui n'est pas parvenu à rattraper la baisse de la semaine dernière (5 %, -3 points depuis le 11 janvier).

    CN News - Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron en tête, Valérie Pécresse au coude-à-coude avec Marine Le Pen

    Emmanuel Macron reste en tête des intentions de vote pour le premier tour de l'élection présidentielle, selon le dernier baromètre OpinionWay pour CNEWS, publié ce vendredi 21 janvier.

    ..... A gauche, le candidat le mieux placé est pour l'instant Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise), avec 9% d'intentions de vote. Le candidat d'Europe Ecologie-Les Verts, Yannick Jadot (5%), et la candidate socialiste, Anne Hidalgo (2%), ont tous les deux régressé, avec respectivement trois points et deux points de moins qu'en décembre. Christiane Taubira, nouvelle candidate déclarée à gauche, surclasse désormais Anne Hidalgo et rassemble 5% des intentions de vote.

    L'Internaute - Baromètre présidentielle 2022 : qui ferait un meilleur président qu'Emmanuel Macron ?

    SONDAGE EXCLU. Le grand baromètre sur la présidentielle 2022 de Linternaute mesure chaque mois l'opinion des Français sur les rivaux d'Emmanuel Macron. Ce mois-ci, un zoom est fait sur la "primaire populaire".

    Chaque mois et en exclusivité pour Linternaute.com, l'institut d'études international YouGov interroge un échantillon représentatif de la population française sur la prochaine élection présidentielle française. Quelles personnalités feraient mieux qu'Emmanuel Macron comme président de la République ? Quelles sont les attentes des citoyens pour cette campagne ? Découvrez les enseignements issus de la 13e vague de notre grand baromètre mensuel de la présidentielle 2022, menée du 18 au 19 janvier 2022.

     
  • Telos - Pourquoi le PS ne s’est-il pas relevé? Retour sur 2017, Alain Bergounioux, Gérard Grunberg

    Pour comprendre les raisons de l’affaiblissement spectaculaire du Parti socialiste et les risques de désagrégation qu’il court, il est nécessaire d’opérer un retour sur les élections de 2017 et sur les conclusions qu’en ont tirées alors les socialistes pour leur propre compte. La relecture de l’article publié cette année-là par Frédéric Sawicki dans la revue Pouvoirs (n°163) nous permet de comprendre comment, au diapason de la vision de notre collègue politologue, les socialistes ont analysé la situation du PS à l’époque.

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  • Reporterre - Guillaume Meurice : « Je suis optimiste, car le vieux monde est en train de crever »

    Parents militants à Greenpeace, Noël Mamère, combat contre les delphinariums... L’humoriste et chroniqueur Guillaume Meurice se présente à la présidentielle dans un nouveau spectacle. L’écologie, mêlée à l’humour, y occupe une place de choix.

    Guillaume Meurice est humoriste et chroniqueur de l’émission « Par Jupiter ! » sur France Inter. Il est actuellement en tournée dans toute la France pour présenter son nouveau spectacle « Meurice 2022 ». Il a également créé un podcast « Meurice recrute » où il fait passer des entretiens aux membres de son gouvernement idéal. Reporterre l’a rencontré pour parler d’écologie, de ses parents militants à Greenpeace, de son combat contre les delphinariums. Et de l’humour comme remède à la déprime !

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  • LVSL - Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise : ambition présidentielle et guerre de position

    Depuis début 2016 et sa création ex nihilo par Jean-Luc Mélenchon en vue de la présidentielle de 2017, La France insoumise est devenue un mouvement qui dépasse la seule figure de son leader, même si elle lui reste jusqu’à présent fortement dépendante. Cette formation occupe une position originale dans l’espace français, s’affirmant comme une force d’opposition dans ce que Gramsci appelait la « guerre de position », c’est-à-dire le travail de lutte largement idéologique préparatoire à la conquête du pouvoir. Si lors de la précédente campagne présidentielle, Jean-Luc Mélenchon avait opté pour une stratégie en deux temps, consolidant sa base de gauche en 2016 avant de tenter de l’élargir lors des quelques mois de 2017 avec une stratégie populiste plus poussée pour espérer la victoire finale, en sera-t-il de même pour la campagne en cours plus classiquement ancrée à gauche dans un climat général qui a évolué ? Au lendemain du premier meeting politique immersif, qui s’est tenu à Nantes ce 16 janvier, rétrospective sur six ans d’offensive insoumise.

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  • PS - Rapport de la fondation Abbé-Pierre : pour que le logement fasse (enfin) irruption dans le débat national !

     

    - Mercredi 2 février 2022 

    Nathalie Appéré, secrétaire nationale au Logement, Politique de la ville et Rénovation urbaine

    Cédric Van Styvendael, secrétaire national au Logement, Politique de la ville et Rénovation urbaine

    Thomas Chevandier, secrétaire national adjoint au Logement

    Camille Vielhescaze, secrétaire national adjoint à la Politique de la ville

    La fondation Abbé-Pierre publie ce jour son 27e rapport annuel sur la situation du mal-logement en France. Celui-ci met une nouvelle fois en lumière une crise sociale massive, touchant plus d’1 Français sur 5 :

    • 4 millions de Français mal-logés (c’est-à-dire sans domicile, ou en hôtel, chez un proche, en sur-occupation lourde) ;

    • 12 millions de Français en situation de fragilité dans leur propre logement (c’est-à-dire en incapacité de payer leur loyer, subissant des coupures de gaz ou d’électricité, en situation de sur-occupation légère) ;

    • 2,2 millions de ménages en attente d’un logement social ;

    • 5,7 millions de personnes subissent un effort financier excessif pour payer leur loyer.

    Le rapport juge très sévèrement l’action de la présidence Macron. À juste titre. Pendant 5 années, l’actuelle majorité a effectué près de 15 milliards de sombres coupes budgétaires, inventant l’impôt sur les HLM et fragilisant de manière inédite la situation du logement social, celle des bailleurs sociaux et celle des allocataires des APL. Baisse des aides au logement dès 2017 ; ponction sur les bailleurs sociaux ; hausse de la TVA sur la construction de logements sociaux… De mesures budgétaires jamais annoncées par le candidat de 2017 aux renoncements sur le logement étudiant ou à l’échec de la promesse présidentielle que « plus personne ne dorme dans la rue avant la fin 2017 », jamais depuis 1984, l’effort pour le logement n’aura été aussi faible dans le budget de l’État (1,4 % du PIB).

    L’inquiétude serait déjà suffisamment grande, si ne venaient pas s’y ajouter les réticences de nombreux maires aujourd’hui à continuer de construire puisqu’ils n’y sont pas assez financièrement incités, puisque la densité urbaine pourtant indispensable fait l’objet de contestations fortes. L’inquiétude serait déjà suffisamment importante si ne venaient pas s’y ajouter des postures politiques qui ne peuvent que conduire à amplifier cette crise, de la droite et son haro sur le logement social, à certains à gauche qui embolisent la situation en refusant constructions et densité au nom de mauvais prétextes écologiques qui servent de faux-nez aux conservatismes. Répondre aux besoins sans étaler la ville ne saurait se faire sans assumer avec courage le débat sur la sobriété foncière et des densités désirables.

    Dans cette situation mortifère, il faut d’urgence réhabiliter l’acte de construire. Face à cette crise sociale, il faut d’urgence réaffirmer la place centrale du logement, et du logement social en particulier, dans notre modèle sociétal.

    Après le rapport de la fondation Abbé-Pierre, avec le monde du logement qui ne cesse d’alerter depuis cinq ans, le Parti socialiste et sa candidate Anne Hidalgo appellent à l’irruption du logement dans le débat national et des présidentielles, et à une mobilisation nationale pour le logement :

    • Pour que soit réaffirmé l’effort de production nécessaire de logements, notamment sociaux, à hauteur d’au moins 150 000 par an (dont une part prépondérante de logements très sociaux) et l’exigence de solidarité nationale en la matière ;
    • Pour que soit pris à bras-le-corps l’enjeu de maîtrise des coûts (avec notamment la création de foncières publiques) et des prix (avec notamment l’encadrement des loyers) ;
    • Pour que soit engagée la lutte contre la précarité énergétique à travers un grand plan pluriannuel de rénovation des bâtiments et l’instauration d’un tiers payant qui permette de différer le remboursement des travaux au moment de la vente du bien ;
    • Pour en faire un enjeu de pouvoir d’achat par la mise en place d’un bouclier logement pour les locataires les plus fragiles.

    Réaffirmons dans le débat national que le logement est au cœur des préoccupations quotidiennes et du pouvoir d’achat des Français ! Réaffirmons avec Anne Hidalgo qu’il est avant tout un droit universel et un bien commun dans notre société, et qu’il nous faut bâtir une nouvelle sécurité sociale du logement.

  • Le Vie des idées - Critique de la belle équipe

    À propos de : Simon Cottin-Marx, C’est pour la bonne cause ! Les désillusions du travail associatif, les Éditions de l’Atelier

    Tiers-lieu entre le secteur privé à but lucratif et le secteur public, le milieu associatif est loin d’un monde du travail idéal. Le sociologue Simon Cottin-Marx met en évidence les relations complexes entre bénévoles et salariés, avant d’ébaucher quelques propositions régulatrices.

    Dans son récent livre, le sociologue Simon Cottin-Marx propose une étude des paradoxes du travail dans le monde associatif en explorant le décalage entre les valeurs prônées, ce qu’il nomme « la mythologie associative », et les conditions de travail réelles et souvent dégradées du secteur. Cet ouvrage synthétise, grâce à cette focale transversale sur le travail, des éléments clés de compréhension du monde associatif aussi éclaté et complexe qu’hétérogène en croisant de nombreux travaux scientifiques et témoignages de salariés associatifs.

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