INEGALITES
L'Obs - « Pour les milliardaires, la pandémie a été une aubaine », dénonce Oxfam
« S’ils se sont enrichis, ce n’est pas grâce à des choix stratégiques brillants, mais principalement en raison de l’argent public versé sans condition », critique l’ONG dans un nouveau rapport.
La ligne fiscale qui guide le gouvernement depuis cinq ans n’a pas varié d’un fil, et elle a été confirmée par le ministre de l’Economie lors de ses vœux : il est hors de question de taxer plus les Français ou de revenir sur la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF, remplacé par un impôt sur les fortunes immobilières). C’est même sur cette ligne que Bruno Le Maire s’engage pour les cinq à dix ans à venir s’il reste à Bercy.
COVID
Franceinfo a interrogé dix experts du Covid-19 qui, comme nous, conservent des questions sans réponses au sujet du virus, de son évolution, des vaccins ou encore de l'impact de cette maladie sur la société.
Le 24 janvier 2020, le terme Covid-19 n'existait même pas. C'est à cette date, il y a deux ans, que les trois premiers patients porteurs de la maladie ont été identifiés en France. Depuis, le monde a beaucoup appris sur le Sars-CoV-2, sa létalité, comment il se propage, les façons de s'en protéger. Surtout, le virus n'a pas cessé de surprendre et d'évoluer. Confrontés à deux variants aux profils très différents, Omicron et Delta, soumis à des règles changeantes et débattues, armés de vaccins dont l'efficacité comporte des inconnues, les Français ont de quoi être un peu perdus.
Les dernières annonces du gouvernement ont donné une lueur d’espoir aux organisateurs. Mais quelles sont leurs conséquences côté spectateurs ?
Jeudi 20 janvier, le gouvernement annonçait pour le 2 février la reprise des spectacles assis sans jauge, puis le 16 la reprise des concerts debout qui étaient interdits depuis trois semaines pour freiner la propagation du variant omicron. Une nouvelle rassurante pour les acteurs du secteur qui détaillent la forme que devraient prendre ces manifestations festives dans les mois à venir. Alors on se (re) lève et on s’éclate ? Oui, enfin presque car quelques incertitudes persistent.
AGRICULTURE
Reporterre - Plus de campagne ni d’agriculteur : bienvenue dans une ferme high-tech
Robots et ordinateurs font tout le travail, sauf la cueillette : dans cette ferme pilote gardoise, des salades poussent dans des tambours d’acier. La numérisation, une révolution ? Un pas de plus dans l’industrialisation de l’agriculture plutôt.
[3/4 L’agriculture numérique ou la fin des paysans] — Le gouvernement l’assure : la numérisation de l’agriculture, c’est l’avenir. Robots et applications la rendraient plus économe en eau, en pesticides, plus résistante au changement climatique... Vraiment ? Reporterre démonte ce mythe dans une enquête en quatre volets.
ELYZE
Reporterre - Elyze, l’application à succès qui veut revendre vos préférences politiques
Elyze est une application sur téléphone pour choisir son candidat à la présidentielle. Problème : ses jeunes fondateurs comptent bien revendre ces précieuses données.
Elle se fait appeler « le Tinder de la présidentielle ». Lancée il y a deux semaines, l’application Elyze entend redonner aux jeunes le goût de la politique, en reprenant les codes d’un célèbre site de rencontres. Sur l’écran s’affiche une proposition de campagne. Exemple : « Établir un impôt sur la fortune climatique ? » Trois possibilités s’offrent alors à vous : « aimer » cette proposition, la refuser ou s’abstenir. Répétez l’opération pour les quelque cinq cents mesures suivantes et Elyze finit par vous révéler l’identité de votre heureux « match ». Soit le candidat à l’élection présidentielle avec qui vous partagez le plus de propositions. En d’autres termes, l’application vous indique qui de Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Anne Hidalgo, Emmanuel Macron, Valérie Pécresse, Marine Le Pen ou Éric Zemmour est votre président de la République idéal.
DEMOCRATIE
À propos de : Laura Seguin, Apprentissages de la citoyenneté. Expériences démocratiques et environnement, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme
Comment le souci pour l’environnement affecte-t-il les modes de participation démocratique ? Comparant un dispositif délibératif dans le Poitou et une mobilisation citoyenne en Ardèche, une enquête ethnographique éclaire les rapports des citoyens au politique et à la conflictualité.
Alors qu’un large éventail d’acteurs – institutionnels, académiques ou militants – soutient qu’il est nécessaire de donner davantage de pouvoir aux citoyen·nes, au-delà du vote, les modalités de cette évolution de la démocratie demeurent floues. D’un côté, les citoyen·nes peuvent être considéré·es comme des acteurs centraux des contre-pouvoirs, contestant et protestant contre les actions et les dirigeants politiques à travers divers modes d’engagement, des plus techniques (contre-expertise) aux plus agonistiques (manifestations, désobéissance civile). De l’autre, la montée d’un « impératif délibératif » (Blondiaux et Sintomer, 2002) participe à la construction d’une figure de citoyen·ne capable de coproduire des politiques publiques, à travers des dispositifs au sein desquels, formé·es à des sujets parfois très complexes, des participant·es tiré·es au sort délibèrent sur un certain nombre de propositions ou de recommandations. La Convention Citoyenne pour le Climat, inaugurée en octobre 2019, a familiarisé les Français avec ces mini-publics délibérants, en contribuant à les présenter comme des outils crédibles permettant de répondre à la pluralité des crises démocratiques.
PRESIDENTIELLE
"Les socialistes ne se sont pas préparés comme ils auraient dû le faire à cette échéance" de la présidentielle, a déploré Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre et ancien ministre de l’Intérieur sous François Hollande, mercredi sur franceinfo. Cette "impréparation" explique pourquoi faire campagne "est plus difficile pour Anne Hidalgo [la candidate socialiste, qu'il soutient] que ça ne l'a été pour d'autres candidats socialistes, à d'autres époques", a-t-il estimé. "Pendant cinq ans, le travail sur le fond qui devait être fait, de réorganisation, de projection d'un projet, de mise en évidence de talents n'a pas été fait", a-t-il insisté.
Regards - Hidalgo 2022 : le baroud de déshonneur socialiste
Pourquoi Anne Hidalgo est-elle la candidate du Parti socialiste ? Pourquoi la débrancher si sa candidature est déjà morte ? Au nom de quoi, si ce n’est la survie du PS ? À ses risques et périls.
Dans son entourage, on l’appelle « La Candidate ». Une marque de déférence, une sorte de « president-elect », comme une étape avant d’être appelée « La Présidente ». Tous ceux qui l’ont côtoyée à Paris le disent : Anne Hidalgo est une femme politique « autoritaire » et qui n’a pas un grand talent pour se faire des amis. On la dit rancunière. Mieux vaut l’avoir avec soi. Elle a surtout un mental d’acier. Rien ne l’arrête et jamais elle ne doute dans ses capacités à influer le cours de l’histoire. La légende raconte que sans elle, les JO 2024 n’auraient jamais été parisiens. Là où son prédécesseur, Bertrand Delanoë, avait échoué en 2010.
CANCEL CULTURE
Non Fiction - « Wokisme », « cancel culture » : le passé est imprévisible
Existe-t-il un bloc homogčne, uni par le décolonialisme, le « wokisme » et la cancel culture ? Dans un court libelle, Laure Murat récuse cette vision de maničre nuancée.
De quoi est-il réellement question sous l’expression cancel culture ? De mise en cause de la liberté d’expression, comme cela est régulièrement déploré dans les médias conservateurs, ou, comme l’écrit Jodie Foster, interrogée par Télérama, de réparer des injustices flagrantes a posteriori ? On doit certes se préoccuper des atteintes à la libre circulation des idées, mais encore faut-il en avoir une juste estimation. Or, rien ne vient étayer la thèse selon laquelle se mettrait en place une sorte d’orthopédie mentale qui devrait être assimilée à la censure. Pour prendre une juste mesure du phénomène, la lecture du « Libelle » de l’historienne Laure Murat, professeur à Los Angeles (UCLA), est indispensable.
LES GILETS JAUNES
À propos de : Pierre Blavier, Gilets jaunes, la révolte des budgets contraints, Puf
L’enquête ethnographique menée par Pierre Blavier sur des ronds-points occupés par des Gilets jaunes éclaire ce qui a rendu possible l’émergence et la permanence de cette mobilisation. Le sentiment de voir son mode de vie directement menacé constitue une clé de compréhension du mouvement.
Le 17 novembre 2018, le mouvement des Gilets jaunes fait irruption et frappe par sa nouveauté. Initialement fondé sur l’opposition à une réforme de la taxe des carburants, il rassemble, sur l’ensemble du territoire national et durant près de deux années, des centaines de milliers de personnes, issues majoritairement des classes populaires, en dehors de toute organisation militante. Devant cette mobilisation labile, qui remet en question certains présupposés de la science politique, toute tentative d’explication totalisante semble vaine.
LES VOTES
La Vie des Idées - Le vote blanc et nul, « voix perdues » ou nouvelles voies ?
Alors que la participation électorale est en baisse constante, les chiffres des votes blancs et nuls ne cessent d’augmenter. Il faut y voir autant le reflet d’une déception à l’égard de l’offre politique que d’une distance, souvent sociale, envers le jeu politique lui-même.
Tandis qu’on assiste à une baisse constante de la participation électorale depuis le milieu des années 1980, les chiffres du vote blanc et nul, en parallèle, ne cessent d’augmenter. En 2017, celui-ci a même battu des records et atteint plus de 4 millions de voix (11,3 % des votants) au second tour de l’élection présidentielle et près de 2 millions (9,9 % des votants) à l’occasion du second tour des élections législatives. Objet peu légitime, ce comportement électoral est demeuré longtemps à l’écart des études sur le vote, apparaissant en quelque sorte comme inclassable dans les schèmes préexistants : vu comme trop stérile, voire irrationnel, pour être considéré comme un vote à part entière ; pas assez « radical » pour l’assimiler complètement à une forme de transgression électorale ; et trop composite pour en dégager une signification univoque.
La Vie des Idées - Extinction de vote ?
Les élections qui ont eu lieu en France en 2021 ont frappé les esprits par leur taux d’abstention record. Qu’en penser à l’approche des élections présidentielle et législatives ? Un nouveau volume de la collection Vie des idées / Puf fait le point sur la question : démobilisation, ou reconfiguration de la citoyenneté ?
Il aurait sans doute mieux fallu que cette audition ne soit jamais diffusée sur Public Sénat tant elle a été humiliante pour la représentation nationale. Le 20 janvier, dans le cadre de la commission d’enquête sur la concentration des médias, les sénateurs devaient interroger Vincent Bolloré pour savoir si son groupe représentait une menace pour la diversité culturelle et le fonctionnement démocratique.
Avis de tempête autour des piscines grenobloises. En cause, le règlement dictant la longueur des maillots pour se baigner dans ces équipements municipaux. Le sujet n’est pas anodin dans la capitale des Alpes, puisqu’il a conduit ce jeudi 20 janvier la conseillère municipale déléguée à l’Égalité Chloé Le Bret à démissionner de son mandat.
La barre est placée haut, même très haut. Dans l’esprit du maire de Lyon et de son équipe, atteindre la neutralité carbone en 2030 ne consiste pas à planter des arbres en Amazonie pour compenser les émissions lyonnaises mais à tendre vers zéro émission de CO2.
PRIMAIRE POPULAIRE
Malgré sa mise en place tardive et le risque d’ajouter une candidature supplémentaire, la Primaire populaire offre des raisons de se réjouir et montre la nécessité d’engager une réflexion sur la participation citoyenne.
Les électeurs auront jusqu’à dimanche pour départager les sept candidats en lice, dont certains – Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot – ne reconnaissent pas ce scrutin.
Après plusieurs mois de préparation, c’est le jour J pour la Primaire populaire. Depuis 10 heures, jeudi 27 janvier, les quelque 467 000 inscrits à la désignation d’une candidate ou d’un candidat de la gauche pour l’élection présidentielle peuvent voter. Le scrutin est différent de celui habituellement choisi lors des élections politiques, puisque chaque électeur est invité à donner son avis sur tous les candidats.
Selon Rémi Lefebvre, politologue, professeur de sciences politiques à l'université de Lille 2 et chercheur au Centre d'études et de recherches administratives, politiques et sociales, la démarche de la primaire populaire est inédite et vient se heurter aux intérêts des appareils et des candidats engagés dans la campagne présidentielle.
La Primaire populaire, dont les votes sont ouverts jeudi, doit permettre l'union de la gauche espèrent ses bénévoles. Même si certains candidats en lice refusent de reconnaître le résultat de ce scrutin inédit.
Coup d’envoi de la Primaire populaire jeudi 27 janvier à 10 heures et jusqu'au dimanche 30 janvier à 17 heures. En tout, 466 895 personnes sont inscrites et vont devoir départager lors d’un scrutin majoritaire Christiane Taubira, Anne Hidalgo, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon mais aussi des candidats inconnus du grand public.
Souvent discréditée, la Primaire populaire a suscité un engouement inattendu en rassemblant 467 000 inscrits au terme du processus d’inscription. Ce succès peut-il ainsi appuyer la légitimité de l’initiative citoyenne dans cette campagne présidentielle ?
...... « C’est beaucoup », commente le politologue Bruno Cautrès, chercheur CNRS au CEVIPOF à Sciences Po. « Ce nombre augmente la légitimité de la Primaire populaire et dans ce type de mécanisme d’expression publique, il vaut toujours mieux avoir le plus de participants possible ».
Le nombre d’électeurs inscrits dépasse très largement les 22 000 militants PS de l’investiture socialiste, les 122 000 participants à la Primaire écologiste de septembre, les près de 140 000 du congrès des Républicains début décembre, et même les 260 000 parrainages militants de Jean-Luc Mélenchon, rappelle l’Agence France Presse
Les Echos - La primaire populaire, un piège pour qui ?
Parce qu'elle a des atours attrayants (antiparti, défendant l'union) mais un fonctionnement tout sauf innocent, la primaire populaire est un piège pour Mélenchon, Jadot et Hidalgo, qui l'ont bien compris.
Mais si ! A défaut d'union, il y a bien un trait d'union entre Jean-Luc Mélenchon , Anne Hidalgo et Yannick Jadot : leur rejet de la primaire populaire , à la fois imposture et opération politique, tentent-ils de démontrer. La consultation, qui doit avoir lieu du 27 au 30 janvier, se pare des mots du moment, « primaire », « citoyens », « rassemblement » ; elle surfe sur le rejet des partis ; elle sait les électeurs déprimés par la guerre des ego.
Slate - Avec l'intervention d'Anna Mouglalis, la Primaire populaire finit de discréditer la gauche
[Chronique #36] Primaire pour l'union ou prime à la division?
..... Ses formes de mobilisation ne visent ni à débattre ni à convaincre quiconque, elles se bornent à surfer sur le discrédit du politique et à brandir comme un talisman le slogan de l'union. À la dynamique de la délibération collective entre des programmes politiques, elle substitue la logique des préférences personnelles qui consiste à choisir un candidat dans un casting de noms. Loin des campagnes américaines en faveur du Green New Deal d'Alexandria Ocasio-Cortez et du Sunrise Movement dont la Primaire populaire prétend s'inspirer, son registre politique se limite à trois mots: data, casting, préférence.
Ouest-France - Présidentielle. Primaire populaire : « Avec 434 000 inscrits, tout peut arriver »
Alors que les inscriptions à la Primaire populaire seront clôturées dans quelques heures, ce processus de désignation d’un candidat unique pour la gauche comptabilise à 20 heures 434 000 inscriptions. Quelles sont les chances que ce mouvement inédit change la donne pour le scrutin présidentiel et pour quelle raison croit-il encore en ses chances malgré le désaveu de plusieurs de ses candidats ? On fait le point avec Samuel Grzybowski, porte-parole de la Primaire populaire.
Le Monde - La Primaire populaire revendique 467 000 inscrits en capacité de voter à son scrutin
Trois des sept candidats – Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Anne Hidalgo – ont refusé de reconnaître le résultat du vote qui se tiendra du 27 au 30 janvier.
Ils seront finalement 467 000 à pouvoir désigner celle ou celui qui doit rassembler la gauche pour espérer gagner l’élection présidentielle. Les organisateurs de la Primaire populaire ont revendiqué, lundi 24 janvier peu après minuit, ce chiffre définitif du nombre d’inscrits en capacité de voter au scrutin qui se tiendra en ligne du jeudi 27 au dimanche 30 janvier pour désigner, parmi sept personnalités de gauche, celle qui sera investie par le mouvement.
France Info - Présidentielle : la Primaire populaire revendique 467 000 inscrits
Les électeurs sont invités à voter du 27 au 30 janvier pour désigner, parmi sept personnalités de gauche, celle qui sera soutenue par l'organisation. Le nombre des inscrits pour voter s'est accéléré ces derniers jours.
Un engouement massif. La Primaire populaire, une initiative citoyenne visant à départager les candidats de gauche à la présidentielle, a revendiqué dimanche 23 janvier au soir un total de 467 000 inscrits, un chiffre largement supérieur aux autres primaires. Les électeurs, qui avaient jusqu'à dimanche minuit pour s'inscrire, sont invités à voter du 27 au 30 janvier pour désigner, parmi sept personnalités de gauche, celle qui sera soutenue par la primaire.
Avec 467 000 électeurs inscrits pour départager les candidats de gauche, la primaire populaire, une initiative citoyenne parfois décriée, a réussi son pari au-delà de ses espérances, et ne devrait pas laisser indifférents les candidats, même ceux qui ne veulent pas y être soumis.
Les électeurs avaient jusqu’à dimanche soir minuit pour s’inscrire et pouvoir voter en ligne du 27 au 30 janvier afin de désigner, parmi sept personnalités de gauche, celle qui sera soutenue.Avec ce chiffre inattendu, la primaire populaire, critiquée par la plupart des principaux candidats de gauche, dépasse très largement les quelque 22 000 militants PS de l’investiture socialiste, les 122 000 participants à la primaire écologiste de septembre, les près de 140 000 du congrès des Républicains début décembre, et même les 260 000 parrainages militants de Jean-Luc Mélenchon.
Au lendemain de la clôture de ses inscriptions, la Primaire populaire compte 467 000 inscrits mais n’est toujours pas reconnue par les principaux partis de gauche. Un rapport de force existant mais nuancé, selon Mathieu Gallard, directeur d’études pour l’institut Ipsos.
L’initiative citoyenne de la Primaire populaire a clos dimanche 23 janvier ses inscriptions et totalise 467 000 votants potentiels, soit quatre fois plus que pour les scrutins organisés par Europe Ecologie-les Verts et Les Républicains.
Une adhésion qui crée nécessairement de la légitimité, selon Mathieu Gallard, directeur d’études pour l’institut de sondages Ipsos, mais qui pourrait ne pas suffire pour peser dans la balance face à des partis de gauche déterminés à ne pas reconnaître cette initiative.
La Primaire populaire, une initiative qui plaide pour une candidature commune à gauche à la présidentielle, revendique plus de 400 000 votants.
Après la publication de cet article, la primaire populaire a souhaité préciser son propos indiquant ne pas soutenir les élus qui bloquent leurs parrainages mais ceux qui suspendent leurs parrainages. Le titre de l'article a donc été changé.
La primaire populaire revendique plus de 400 000 inscrits dimanche 23 janvier. Ils pourront voter entre le jeudi 27 et le dimanche 30 janvier pour désigner, parmi sept personnalités de gauche, celle qui sera soutenue pour la présidentielle. "Ça peut changer la donne pour une élection présidentielle en 2022", estime Mathilde Imer, une des porte-paroles de cette primaire qui ne fait plus rêver les militants de certains partis. Mathilde Imer indique "assumer un rapport de force avec les partis politiques".
Huffington Post - Comment Christiane Taubira a converti la Primaire populaire en arme politique
Alors que l'initiative compte plus de 400.000 inscrits, l'ancienne ministre est la seule à tenter le pari de la légitimité citoyenne.
Le chiffre donnerait le tournis à n’importe quelle formation politique. Ce dimanche 23 janvier, à la la clôture des inscriptions, la Primaire populaire faisait savoir que le seuil des 467.000 inscrits avait été franchi. Fustigée par les différentes formations de gauche ayant déjà investi leurs candidats, l’issue de l’initiative acceptée par Christiane Taubira pourra difficilement être ignorée par Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo ou Yannick Jadot le 30 janvier au soir.
LES SONDAGES DE LA SEMAINE
À 72 jours de la présidentielle 2022, plongez dans les résultats de 569 sondages et découvrez les tendances pour chaque candidat.
Marianne - Présidentielle 2022 : les banlieues voteraient… Marine Le Pen !
Selon un sondage Ifop pour la revue « Écran de veille », les électeurs des banlieues les plus défavorisées porteraient leurs voix sur Marine Le Pen, talonnée par Jean-Luc Mélenchon, qui a toutefois perdu beaucoup de terrain dans ces territoires.
C’est un sondage instructif que publie cette semaine Écran de veille, la revue du site GlobalWatchAnalysis. Pour ce mensuel, l’institut Ifop s’est penché sur le regard que portent les habitants des banlieues populaires sur l’élection présidentielle. Il en ressort un intérêt moins grand pour la campagne que l’ensemble de la population. Mais chez ceux qui comptent se rendre aux urnes, les candidats plébiscités s’appellent Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon… dans cet ordre.
Cluster 17 - Baromètre hebdomadaire S03 : Présidentielle 2022
..... A gauche, la situation se caractérise également par une forte stabilité. Jean-Luc Mélenchon oscille depuis plusieurs semaines entre 12% et 13% dans nos intentions de votes sans être, pour l’instant, parvenu à enclencher une réelle dynamique en sa faveur. Derrière, les divisions de l’espace social-démocrate et écologiste paraissent, elles aussi, entraver toute dynamique durable.
Enquête Harris Interactive pour Challenges 26.01.22
Baromètre d’intentions de vote pour l’élection présidentielle de 2022 – Vague 30
Comme la semaine passée, nous avons testé deux hypothèses à gauche : l’une avec la présence de Christiane Taubira, l’une sans. Dans le cas d’une candidature de Christiane Taubira, l’ancienne Garde des Sceaux recueillerait 5% des intentions de vote exprimées (+1) et se placerait au même niveau que Yannick Jadot (5%, -1), et devant Anne Hidalgo (3%, stable).
.... Anne Hidalgo continue dans la sinistrose, perdant 0,5, désormais ex- aequo avec le candidat communiste.
Si elle venait à confirmer sa candidature, l'ancienne Garde des Sceaux pourrait pour le moment envisager les 5%, à l'issue d'une hausse d'un point. Une augmentation qui joue à la marge sur les tendances de ses voisins immédiats: Jean-Luc Mélenchon glisse alors d'un point, mesuré à 9%, et Yannick Jadot de 0,5%, se rétablissant à 5,5%. Derrière eux, Fabien Roussel se situe autour de 2,5 points, tout comme la maire socialiste de Paris.
20 minutes - Présidentielle 2022 : Quelles tendances dans les sondages à 75 jours du premier tour ?
SONDAGES A 75 jours de l'élection présidentielle, 20 Minutes compile pour vous les résultats des derniers sondages du premier et du second tour
A noter la bonne dynamique ces derniers jours de Jean-Luc Mélenchon, qui passe pour la première fois au dessus de la barre symbolique des 10 % dans le dernier sondage d’Ifop-Fiducial.
À deux mois et demi du premier tour de l’élection présidentielle, quel regard portent les Françaises et les Français sur ce début de campagne ? Selon les résultats de notre sondage France Inter et Ipsos Sopra-Steria, la crise sociale, les inégalités et le pouvoir d’achat sont en tête de leurs préoccupations.
Radio Classique le 25 janvier - Eric Zemmour atteint son meilleur niveau, à 14% d’intentions de vote
..... Christiane Taubira est toujours à 5%, à égalité avec le candidat écologiste Yannick Jadot. Anne Hidalgo est à 3% d’intention de vote.
Paris Match - Sondage élection présidentielle : ce que révèle la deuxième semaine
Jérôme Fourquet et François Kraus, politologues de l'Ifop, analysent pour Paris Match la deuxième semaine de notre sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match-LCI-Sud-Radio. Ce vendredi, l'écart se resserrent entre Marine Le Pen (17,5%, - 0,5) et Valérie Pécresse (16,5%, +0,5), alors qu'Emmanuel Macron, toujours en tête, reste stable (25,5%).
;;;; L’autre principal enseignement de cette semaine est la progression lente mais quasi continue du leader de La France insoumise , qui bénéficie à la fois des très bons échos autour de son meeting « immersif » du dimanche 16 janvier, du retrait d’Arnaud Montebourg, dont il capte l’essentiel des anciens électeurs, et de la cacophonie à gauche suite à l’annonce de candidature de Christiane Taubira – laquelle n’enregistre aucun effet de souffle à la suite de cet événement, son score de 3% la plaçant à égalité avec Anne Hidalgo.
Tour d'horizon des principaux enseignements des résultats du baromètre quotidien OpinionWay-Kéa Partners pour « Les Echos » cette semaine.
.... Taubira devant Jadot
En une semaine, depuis l'annonce officielle de sa candidature , Christiane Taubira a su s'élever en deuxième position des intentions de vote à gauche : 6 % (+2 points depuis lundi 17 janvier). Elle devance ainsi Yannick Jadot qui n'est pas parvenu à rattraper la baisse de la semaine dernière (5 %, -3 points depuis le 11 janvier).
Emmanuel Macron reste en tête des intentions de vote pour le premier tour de l'élection présidentielle, selon le dernier baromètre OpinionWay pour CNEWS, publié ce vendredi 21 janvier.
..... A gauche, le candidat le mieux placé est pour l'instant Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise), avec 9% d'intentions de vote. Le candidat d'Europe Ecologie-Les Verts, Yannick Jadot (5%), et la candidate socialiste, Anne Hidalgo (2%), ont tous les deux régressé, avec respectivement trois points et deux points de moins qu'en décembre. Christiane Taubira, nouvelle candidate déclarée à gauche, surclasse désormais Anne Hidalgo et rassemble 5% des intentions de vote.
L'Internaute - Baromètre présidentielle 2022 : qui ferait un meilleur président qu'Emmanuel Macron ?
SONDAGE EXCLU. Le grand baromètre sur la présidentielle 2022 de Linternaute mesure chaque mois l'opinion des Français sur les rivaux d'Emmanuel Macron. Ce mois-ci, un zoom est fait sur la "primaire populaire".
Chaque mois et en exclusivité pour Linternaute.com, l'institut d'études international YouGov interroge un échantillon représentatif de la population française sur la prochaine élection présidentielle française. Quelles personnalités feraient mieux qu'Emmanuel Macron comme président de la République ? Quelles sont les attentes des citoyens pour cette campagne ? Découvrez les enseignements issus de la 13e vague de notre grand baromètre mensuel de la présidentielle 2022, menée du 18 au 19 janvier 2022.