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  • Témoignage Chrétien, Nov 2015 - Hervé Le Bras, Le vote FN décrypté (2/3)

    TC : Donc, au fond, on pourrait dire que les grands changements des années 1970 donnent un sentiment de gain en certains endroits, et de perte, de décomposition ou d’angoisse en d’autres. Et que c’est là que s’enracine le vote FN.

    Oui. Bien sûr, personne ne se dit: «Le problème, c’est le supermarché.» La perte de liens sociaux génère un sentiment d’insécurité. La force de Le Pen, c’est de faire admettre comme cause l’immigré, l’étranger puis l’insécurité. Or, il y avait des étrangers, et en grand nombre depuis très longtemps, dans les régions où il obtient ses meilleurs scores sans que cela génère un vote d’extrême droite. C’est à la fin du XIXe siècle que l’immigration se généralise dans ces régions (Est et Sud-Est). Au recensement de 1931, la proportion d’étrangers en France est plus forte qu’actuellement et on était alors beaucoup plus durs avec eux(1) . Traditionnellement aussi, la criminalité est plus élevée dans les régions de population groupée. Le Front national a façonné une obsession anti-immigration, une xénophobie, une peur et une fixation sur la sécurité alors que ce n’est pas le nouveau problème. Mais ça s’incruste dans l’esprit des gens et, à partir du moment où c’est dans la tête, ça rejoint autre chose qui est lié à la circulation des rumeurs. J’ai toujours une petite méfiance à l’égard des sondages mais, dans l’un d’eux, on voyait que, plus on était dans les campagnes, plus on avait peur pour la sécurité, alors que c’est là qu’il y a en fait le moins de problèmes: pas d’immigrés et une plus faible criminalité.

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  • Témoignage Chrétien, Nov 2015 - Le vote FN décrypté (3/3)

    Hervé Le Bras, démographe et historien, s’est penché sur le vote Front national. Une enquête passionnante et surprenante, qui bouleverse nombre d’idées reçues. Voici la 3e partie de l'interview.

    TC : Selon les sondages, les Français ont peur…

    Absolument, la France est un pays, avec l’Allemagne, où les gens ont le plus peur de ne pas avoir de retraite et, à la question: «Est-ce que vous pensez que vous pouvez tomber dans la pauvreté ?», ils sont les plus nombreux à répondre par l’affirmative. Ce n’est pas simplement la peur de la descente sociale, c’est la peur de la descente sociale pour les enfants, et pour soi le fait de ne pas progresser. Tout cela se conjugue et nourrit ce qu’on peut appeler le second Front national, celui d’après 2007. Il trouve une nouvelle clientèle, celle des périphéries. Le premier Front national recrutait des gens enracinés qui voyaient le monde se transformer trop vite et qui perdaient le lien avec ce monde. Le second s’adresse aux déracinés, des gens qui vont s’installer dans le périurbain, assez loin, qui n’arrivent pas à faire société, parce qu’ils sont relativement isolés, parce qu’ils ont des horaires contraints et occupés par les trajets journaliers pour aller au boulot. Et ils se tournent vers le Front national pour exprimer leur angoisse. C’est là que se situe le plus fort ressort actuel du FN.

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  • Paul Alliès - Napoléon le petit

    Les experts sont formels : François Hollande aurait fait un parcours sans faute depuis les attentats du 13 novembre et jusqu’à ce 2° tour des Régionales. En route donc avec lui comme guide pour les Présidentielles de 2017. Et si c’était le dernier soupir d’un présidentialisme exsangue et mortifère pour la gauche ?
     
    Victor Hugo tira un portrait fameux du second Bonaparte, le prince Louis-Napoléon : « Monsieur Louis Bonaparte se laisse volontiers entrevoir socialiste. Il sent qu’il y a là pour lui, une sorte de champ vague, exploitable à l’ambition. (…) Faire le mort, c’est là son art. Il reste muet et immobile en regardant d’un autre côté que son dessein, jusqu’à l’heure venue (…).Jusque là, le moins de mouvement possible. Il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c’est le mouvement perpétuel, mais hélas, cette roue tourne à vide. »  (Napoléon le petit. 1852).
     
    Résumons : un Hollande totalement silencieux durant la séquence des élections régionales bien qu’à la manœuvre pour à la fois encourager Jean-Yves Le Drian à cumuler ses fonctions en Bretagne, Marie-Guite Dufay à se maintenir dans une triangulaire problématique en Bourgogne, pour enfin « décider en quatre minutes du retrait de trois listes PS. Il surfe sur ses vingt points de plus dans les sondages. » (source : Le Monde du 10 décembre -!-  2015). A l’évidence, c’est la stratégie du pire qui l’emporte pour tenter de garder la main jusqu’aux présidentielles: apparaître comme le seul candidat par défaut, pousser à des recompositions électoralistes au forceps devant la peur d’une victoire de Le Pen désignée adversaire principale. Ceux qui croient à un changement de ligne quelconque se trompent. Le refus d’un coup de pouce au SMIC dès ce lundi matin (voir l’article accablant de Laurent Mauduit) en est le signal spectaculaire. Il illustre ce propos de François Hollande (lors du diner de l’Association de la presse présidentielle du 27 juillet 2015) : « Les électeurs votent même quand il ne comprennent pas, et quand ils votent on ne les comprend pas toujours ». Voilà théorisée l’immobilisme et l’impuissance politique au lendemain de ces élections régionales. Les offres de service pour un replâtrage gouvernemental confortent au mieux les illusions sur le personnage; au pire elles accréditent l’idée que l’Elysée est le cabinet noir mais utile de toutes les opérations politiques possibles.
     
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  • Non Fiction : La philanthropie remplacera-t-elle l’État-providence ?

    Résumé : Une étude de l'action de la philanthropie sur la société américaine.

    Cet ouvrage a une double ambition. D’une part, il est descriptif dans sa vocation ethnographique de l’exploration d’un terrain mené auprès d’une fondation philanthropique de Boston ; de l’autre, explicatif dans sa tentative de théorisation des implications sociétales de l’action philanthropique dans une société américaine qui est stratifiée et inégalitaire.

    L’exploration des valeurs sociales présentes aux Etats-Unis dans les représentations associées aux pauvres dans le contexte d’un Etat fédéral est ici essentielle pour saisir la dynamique de la question sociale.
    Ainsi, le volontarisme est la valeur dominante : il combine l’individualisme à une importance conférée au groupe. Traduit dans les termes de l’aide sociale, ceci implique que les individus soient responsables d’eux-mêmes et qu’en même temps ils agissent en faveur de la communauté. Cette dernière est étroitement liée à la question urbaine, où la hiérarchie interne et externe en termes de réputation sociale est omniprésente.
    C’est dans cette articulation précise entre individus pauvres, la communauté confrontée à des difficultés économiques et sociales cumulatives (chômage, ségrégation, incarcération) et  un tissu associatif d’aide que se joue la vocation de la « FRA », Fondation pour le Rêve Américain, étudiée par l’auteur.

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  • Intervention de Marie-Noëlle Lienemann à la réunion Gauche Avenir Marseille 8/12/14


    Intervention de Marie-Noëlle Lienemann à la... par Gauche-Avenir

  • Communiqué AGPG : « Alliance populaire : attention au risque de dépolitisation, de confusion et d'illusion »

    Il aurait été préférable qu'au lendemain des élections régionales, les énergies se concentrent sur la recherche de politiques nouvelles pour lutter contre le chômage de masse, redonner confiance aux classes populaires et à la jeunesse, remailler avec un Plan République des territoires urbains et ruraux en sécession. C'est ainsi que nous devrons endiguer la nouvelle avancée du Front national et éviter l'irréparable. Nous ferons très prochainement des propositions.

    Mais dès cette semaine, il est plutôt question de nouvelles alliances.
    La tentation de coalition entre la droite et la gauche n'est pas née le 13 décembre ; elle connaît néanmoins une étonnante actualité. Nous la croyons dangereuse. Non pas qu'il soit impossible de trouver des points d'accord sur des sujets opérationnels, nous le faisons dans nos collectivités quand l'intérêt général l'exige. Mais chacun mesure le risque de dépolitisation, de confusion et d'illusion que cela implique. Au fond, seuls l'affaiblissement de la gauche et l'affadissement de son projet semblent donner corps à cette hypothèse.

    L'initiative unilatérale et sans concertation du Premier Secrétaire interpelle. Sans débat préalable au Bureau National il tente d'engager notre Parti en oubliant que l'union ne se décrète pas et qu'un nouveau compromis politique à Gauche serait d'abord nécessaire. Sa première responsabilité devrait pourtant être d'ouvrir un dialogue constructif, dans un premier temps dans le Parti et ensuite dans notre camp, la Gauche. Sa seconde responsabilité devrait également être de faire respecter les positions du Parti ce qui n'a pas toujours été le cas sur le budget, sur la loi Macron, sur le droit du travail ou sur la déchéance de nationalité.

    Nous pensons, pour notre part, qu'il est plus que temps de renouer avec la « Grande Gauche », celle de la victoire de 2012 ou des municipales de Paris – et de nombreuses communes. Pour cela, il est essentiel de s'inscrire dans le fil des engagements de la présidentielle. Nous continuerons de démontrer que cette direction n'est pas vaine.


    D'ores-et-déjà, ce terrain est investi, par exemple, par Gauche Avenir et par le Mouvement commun, qui ont résolument pris le parti de s'adresser aux citoyens sans pour autant mépriser les partis politiques de toute la gauche.

    Au fond, depuis 2002, et encore ces derniers mois, nous rêvons tous d'un nouveau Parti socialiste. Est-ce le même ? Ce sera l'une des questions brûlantes de 2016.

    Car l'on éprouvera durant cette année notre capacité d'être ensemble au sein du PS, de voir émerger un seul candidat à l'élection présidentielle, de ne pas renoncer aux primaires. Et surtout, notre volonté de trouver le bon agenda politique.


    En attendant, l'initiative du Premier secrétaire pose plus de questions qu'elle n'en résout. Sur son opportunité immédiatement après les élections régionales qui appelaient une tout autre ambition pour le pays. Sur les orientation et les partenaires, pour ne pas diluer ce que nous sommes dans un rassemblement sans colonne vertébrale.

    Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d'année en attendant de nous retrouver dès la rentrée.

  • L'Observatoire des inégalités - Les classes sociales sont de retour !

    7 décembre 2015 - Les classes sociales, enterrées trop vite, continuent de structurer la société française. Refuser de le voir conduit au ras-le-bol social et au vote extrême. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.


    Après le ras-le-bol fiscal, place au ras-le-bol social des classes laborieuses. Les élections régionales ont été le théâtre de l’expression d’une exaspération des milieux populaires. Hausse de la pauvreté, inégalités scolaires, sur-chômage des ouvriers non qualifiés, inégalités d’accès aux soins, etc. A peine leur enterrement terminé, les classes sociales ressuscitent dans le débat public. Sous des appellations parfois différentes, « milieux », « couches » ou « catégories » sociales (voir notre encadré sur la vaine bataille des mots), un ensemble de données montre le poids de l’origine sociale (lire notre article Portrait social des classes). Faute de prendre en compte cette situation, l’action publique attise les tensions.

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  • L'actualité des socialistes du 14 au 20 décembre (mise à jour)

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    Le JDD - Une alliance PS-"progressistes" avant le mariage en 2017?

    Le PS prépare l'année 2016 et pourrait construire une alliance fédérant ses alliés ainsi que des formations centristes et écologistes. L'objectif? Recomposer la gauche avant la présidentielle.

    19 et 20 décembre

    Huffington Post, Guillaume Balas - Des propositions pour agir dès maintenant

    Les résultats des élections régionales peuvent conduire à de lourdes erreurs d’analyse. La relative bonne résistance de la Gauche et particulièrement du PS ne doivent pas masquer les terribles crises vécues par la société française et les risques de disqualification précoce de la Gauche à l’élection présidentielle.

    Le constat est clair, si les socialistes veulent encore être utiles au pays, ils doivent changer de politique et de stratégie0.

    Huffington Post - Nicolas Sarkozy éliminé au premier tour par François Hollande, selon un sondage pour 2017

    Mauvaise semaine pour Nicolas Sarkozy sur le front des sondages. Alors que son parti Les Républicains est sorti mathématiquement vainqueur des élections régionales, l'ancien chef de l'Etat est désormais devancé par son successeur François Hollande.

    L'actuel président de la République est en mesure de se qualifier au second tour de la présidentielle 2017 face à Marine Le Pen, selon un sondage de l'Ifop-Fiducial pour Atlantico publié vendredi 18 décembre. Nicolas Sarkozy serait éliminé dès le premier tour.

    Les Inrocks - Pourquoi “l’alliance populaire” voulue par le PS ressemble toujours à une coquille vide

    Entre brouillage des partis et dispersion de son électorat, le Parti socialiste est à la recherche de renouveau. Il propose une “alliance populaire”, qui rassemblerait les forces républicaines et de gauche, dès le premier tour de l’élection présidentielle de 2017.

    18 décembre

    Lui Président - Cumul des fonctions : l’exception Le Drian à la règle de Hollande

    « Moi, président de la République, les ministres ne pourraient pas cumuler leurs fonctions avec un mandat local » Promesse brisée de François Hollande. Une promesse de campagne prononcée par François Hollande que le ministre de la défense s'apprête à briser. Après sa victoire avec 51,4% des voix au second tour des régionales, Jean-Yves Le Drian se retrouve à cumuler ses fonctions ministérielles avec celles, nouvelles, de président de la région Bretagne. Explication de l'intéressé sur RTL, lundi 14 décembre : « Il y a une situation dramatique, tendue et dans cette période d'état d'urgence, il était compliqué pour le président de se séparer du ministre de la défense. »

    L'Obs - "Le PS n’a jamais connu de vraie mutation culturelle"

    Alors que les régionales confrontent à nouveau le PS à la question de son identité, l'historien et socialiste Alain Bergounioux analyse pour "l'Obs" l'évolution idéologique du parti.

    Regards - Élus régionaux : un plus bas historique pour la gauche

    La gauche a perdu la moitié de ses sièges de 2010, le Front de gauche deux tiers. Le PCF est absent de sept assemblées quand le FN est présent dans toutes… Les élus régionaux, par formation et par région : récapitu

    Le Figaro - Régionales : la déroute du PS et de sa gauche détaillée en chiffres

    «Les régionales sont un 21 avril bis. Quand la gauche fait moins de 35% aux élections au premier tour, il y a urgence à se poser des questions», s'alarme le socialiste Laurent Grandguillaume, cité dans l'Express ce mercredi. Pourtant en gardant la main sur cinq régions métropolitaines, c'est plutôt une satisfaction d'avoir «sauvé les meubles» qui prévaut au gouvernement comme au PS, au lendemain des élections régionales. Mais au-delà du coloris des cartes, si l'on compare aux dernières élections régionales en 2010, l'ensemble des partis de gauche ont perdu la moitié de leurs élus régionaux, comme le rapporte la revue politique engagée à gauche Regards. La représentation des forces de gauche atteint son niveau le plus faible depuis que les conseils régionaux sont élus au suffrage universel (1986).

    Le Lab - Pourquoi François Hollande peut être réélu en 2017 (selon Jean-Christophe Cambadélis)

    Puisque les régionales n'ont pas été, pour la gauche, le désastre annoncé, certains au Parti socialiste se mettent à avoir quelques espoirs pour 2017. Oui, pour Jean-Christophe Cambadélis par exemple, François Hollande peut être réélu président de la République dans deux ans.

    16 et 17 décembre

    Le Point - Les frondeurs réclament un nouvel "agenda politique" début 2016

    Ils demandent un agenda axé sur les questions économiques et sociales qui pourrait permettre de rassembler à gauche, "comme en 2012".

    France Info - Les frondeurs préparent leur come-back

    Les députés PS organisent une riposte début janvier avec l’ensemble de la gauche.

    Christian Paul et Laurent Baumel sont encore abasourdis par l’attitude du Premier ministre devant le groupe PS mardi à l’Assemblée : "Un déni de défaite, Manuel Valls continue de surjouer la dramatisation." Car pour eux, c’est bien une défaite, la cinquième depuis le début du quinquennat de François Hollande. Et ils estiment que la réponse de l’exécutif est loin d’être à la hauteur. "Le sac est vide", se plaint le leader des frondeurs. Christian Paul regrette que le Premier ministre n’ait évoqué aucune mesure devant eux.

    Le Parisien - Cambadélis veut, dès 2016, fondre le PS dans une «Alliance populaire»

    Jean-Christophe Cambadélis a annoncé qu'un appel à la création de l'Alliance populaire sera lancé début février.

    Sud Ouest - PS: le vent de fronde ne souffle plus

    Au PS, les lendemains de défaite électorale portent encore et toujours sur la ligne politique. Mais ces débats semblent déjà mort-nés, pour plusieurs raisons. Un, ils ont été tranchés en juin au congrès de Poitiers. Deux, la défaite est beaucoup moins ample que prévu ; elle prend même parfois des airs de petite victoire. Trois, la gauche radicale s’effondre, ce que ne traduit donc pas une demande de politique plus à gauche dans la population. Quatre, chacun sait qu’à seize mois de l’élection présidentielle, Hollande et Valls ne peuvent plus changer de ligne. Même si le tournant sécuritaire de novembre s’est accompagné d’une mise entre parenthèses du « pacte de stabilité » européen.

    Huffington Post, G.Balas - Des propositions pour agir dès maintenant

    Les résultats des élections régionales peuvent conduire à de lourdes erreurs d'analyse. La relative bonne résistance de la Gauche et particulièrement du PS ne doivent pas masquer les terribles crises vécues par la société française et les risques de disqualification précoce de la Gauche à l'élection présidentielle.

    Le constat est clair, si les socialistes veulent encore être utiles au pays, ils doivent changer de politique et de stratégie

    Le Figaro - Sondage : Hollande absent du second tour de la présidentielle dans tous les cas

    Selon une étude TNS Sofres pour Le Figaro, RTL et LCI, la présidentielle de 2017 serait largement remportée par Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé

    Challenges - Derrière Julien Dray et le changement de nom du PS, la campagne Hollande 2017

    L'évocation par Julien Dray d'un changement de nom du PS est révélatrice de la nécessité pour François Hollande de se donner les moyens de rassembler la gauche et au-delà en contournant un PS devenu boulet.

    Boursorama - Le Roux (PS): "Les chômeurs n'ont rien à craindre"

    Le chef des députés PS, Bruno Le Roux, a assuré mardi que "les chômeurs n'ont rien à craindre" des nouvelles mesures sur l'emploi, alors que Manuel Valls a évoqué des "contreparties" pour les demandeurs d'emploi qui bénéficieraient du plan de formation en préparation.

    Le Monde - Duflot propose à Hollande une « coalition » avec les écologistes et les communistes

    Au lendemain des régionales, l’ex-ministre du logement et coprésidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, Cécile Duflot, propose à François Hollande de mettre sur pied « une coalition de transformation » dont elle définit les bases.
     

    Au lendemain des régionales, Julien Dray envisage un changement de nom du PS. Pour Laurent Bouvet, au lendemain des élections régionales, il est à craindre que tout change pour que rien ne change.

    LCP - PS : "l’Alliance populaire" voulue par Cambadélis devrait naître mi-février

    "L'Alliance populaire" souhaitée par le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis devrait être portée sur les fonts baptismaux à la mi-février au travers de la publication d'un texte fondateur, a affirmé lundi à l'AFP la porte-parole du PS Corinne Narassiguin.

    14 et 15 décembre

    Le Monde - Manuel Valls promet de nouvelles mesures pour l’emploi en janvier

    Au lendemain du second tour des élections régionales, qui a vu le Parti socialiste (PS) ne remporter que cinq des treize régions, le premier ministre, Manuel Valls, s’est exprimé, lundi 14 décembre, sur France 2, promettant des annonces de François Hollande sur l’emploi en janvier.

    « Il n’y a qu’une seule défaite : celle du Front national (FN), grâce à tous ces électeurs de gauche qui sont allés voter et je m’en réjouis », a-t-il d’abord dit. Le premier ministre a néanmoins insisté sur la nécessité de « redonner envie de voter pour et pas seulement contre ». « Il y a trop de division, trop de rejet, parfois de la haine, un climat que parfois la classe politique entretient et dont le Front national profite. Il nous appartient d’avancer. »

    Orange - Régionales : le patron du PS replace les frondeurs au centre de l'arène

    Le PS a certes réussi à conserver cinq régions métropolitaines et donc limité la casse au second tour des régionales. Mais le score historique du FN, la perte de l'Ile-de-France ou l'abandon du nord et du sud du pays a fait sortir du bois les frondeurs socialistes, qui ont trouvé un allié surprise en la personne du patron du PS.

    Benoît Hamon : "En Île-de-France, il y a eu un transfert de voix du FN vers la droite"

    Invité de France Info ce lundi, le colistier de Claude Bartolone défait par Valérie Pécresse (LR) a reproché à la candidate LR en Île-de-France d'avoir fait des œillades à l'extrême droite. Pour lui, elle a été "élue sur son programme par des électeurs du Front national".

    L'Obs - Au PS, la tentation d'un "grand parti de gauche réformateur" avant 2017

    Paris (AFP) - Au lendemain des élections régionales où il a un peu mieux résisté que prévu, le PS doit s'atteler à l'élargissement de la gauche réformiste et ambitionne de se "dépasser" pour espérer être présent au second tour de la présidentielle en 2017.

    Libé, L.Joffrin - Cette victoire est surtout une non-défaite

    Le sursaut a eu lieu. Face au danger, l’électorat républicain a surmonté son indifférence, sa déception ou sa colère, pour opposer au Front national une barrière démocratique qui le prive des succès espérés. Une nouvelle fois, ceux qui soupirent sur la décadence de l’esprit civique, sur le déclin des valeurs communes, se sont trompés. On le voit depuis le 13 Novembre, dans la tragédie ou dans l’affrontement politique, la culture républicaine résiste. Se sont trompés tout autant ceux qui prédisent depuis des années la mort de la gauche. Dépités, ils la voient survivre malgré les difficultés, pour offrir au PS un nombre de régions inespéré.

     
    Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du Parti socialiste, a fait part de sa satisfaction au terme du second tour des élections régionales. Il estime néanmoins que la défaite du Front national et le score de la gauche constituent « un succès sans joie (…) parce que l’abstention est encore trop forte. Sans joie parce que l’extrême droite est décidément trop haut. »

    L'Obs - Une réussite, la COP21 ? Mais oui, plutôt !

    La Conférence climatique de Paris n'a pas accouché d'un éléphant, mais certainement pas d'une souris. Et le pari n'était pas gagné, loin de là.

    L'Obs - COP21 : "Où sont les financements pour le Sud ?"

    C'est un grand oublié de l'accord final de la COP de Paris : les financements pour aider le Sud à se développer vert ne sont pérennisés que jusqu'en 2025. Mais ensuite ? Interview d'Armelle Le Comte, de l'ONG Oxfam.

    L'Obs - COP21 : les avancées et… ce qui a été oublié dans l'accord

    Alors, mi-chèvre mi-chou, la conférence climatique de Paris ? Il est vrai que beaucoup a été accompli, mais beaucoup reste à faire. Bilan

    Le Point - COP21 : un immense succès diplomatique, mais un échec climatique

    L'accord contre le réchauffement est réellement historique. Reste que pour y arriver, de nombreux compromis ont vidé le texte de sa substance.

  • Contre-courant : Le FN, vu par Jacques Rancière

    Après la nouvelle percée du FN aux élections régionales, Alain Badiou et Aude Lancelin reçoivent le philosophe Jacques Rancière.

  • Plate-forme paradis fiscaux et judiciaires - Une manœuvre à l’Assemblée nationale fait voler en éclats l’ambition de transparence fiscale des députés

    Mercredi 16 décembre 2015 -– Le gouvernement a montré un bien triste visage cette nuit à l’Assemblée nationale alors que se tenaient les discussions autour du reporting public pays par pays, une mesure essentielle dans la lutte contre l’évasion fiscale. Après un premier vote de l’Assemblée favorable à la transparence fiscale, le Gouvernement a manœuvré en coulisses, mobilisé des députés au milieu de la nuit pour un nouveau vote qui a finalement rejeté le reporting public pays par pays. Ce coup de force de l’exécutif ralentit dangereusement la lutte contre l’évasion fiscale.

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