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  • OFCE - Après l’Accord de Paris, sortir de l’incohérence climatique Par Eloi Laurent

    S’il fallait résumer d’une formule la teneur des 32 pages de l’Accord de Paris (et des décisions afférentes) adopté le 12 décembre 2015 par la COP 21, on pourrait dire que jamais l’ambition n’a été aussi forte mais que jamais la contrainte n’a été aussi faible. C’est l’arbitrage fondamental du texte et sans doute était-ce la condition de son adoption par tous les Etats de la planète. On pensait que l’enjeu, à Paris, serait d’étendre aux pays émergents, à commencer par la Chine et l’Inde, les engagements contraignants acceptés à Kyoto voilà dix-huit ans par les pays développés. C’est exactement l’inverse qui s’est produit : sous l’impulsion du gouvernement américain, qui aura dominé de bout en bout et jusqu’à la dernière minute ce cycle de négociations (dont l’UE a été cruellement absente), tous les pays se trouvent désormais de fait hors de l’Annexe 1 du Protocole de Kyoto, libérés de toute contrainte juridique quant à la nature de leurs engagements dans la lutte contre le changement climatique, qui se résument à  des contributions volontaires qu’ils déterminent seuls et sans référence à un objectif commun.

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  • Attentats, vivre ensemble : Christine Angot répond aux auditeurs du 7/9


    Attentats, vivre ensemble : Christine Angot... par franceinter

  • Attentats, vivre ensemble : Christine Angot répond à Patrick Cohen


    Attentats, vivre ensemble : Christine Angot... par franceinter

  • Le duel éco : faut-il changer de politique économique ? Christophe Ramaux, membre du collectif des Economistes atterrés


    Le duel éco : faut-il changer de politique économique ?

  • La Croix, Hervé Le Bras - Le vote FN décrypté (1/3)

    Hervé Le Bras, démographe et historien, s’est penché sur le vote Front national. Une enquête passionnante et surprenante, qui bouleverse nombre d’idées reçues.

    TC: On lit votre livre un peu comme on déchiffrerait une énigme, le mystère du vote du Front national; et, comme les bons écrivains de thrillers, vous emmenez vos lecteurs sur de fausses pistes ou demi-fausses pistes.

    Hervé Le Bras: Effectivement, au départ, il faut écarter des fausses pistes. Mon projet n’était pas de partir des discours politiques, comme on le fait le plus souvent, mais de chercher pourquoi les électeurs votaient ainsi et le faisaient avec constance. C’est ce que j’ai montré avec les vingt et une cartes qui ouvrent le livre. Cette constance, on ne peut pas l’imputer à du «mécontentement», pas pendant trente ans! Première fausse piste. La deuxième serait d’imputer ce vote à une tradition plus ancienne de vote d’extrême droite. Or, si l’on observe deux moments électoraux particuliers – le vote boulangiste (même si le général Boulanger n’était certainement pas un fasciste) et, plus près de nous, le vote poujadiste –, on ne distingue pas de corrélation. Et pourtant, ce vote Le Pen à plus de 12% surgit comme de nulle part en 1984, alors qu’aux Européennes de 1978, Le Pen était à 0,2%. Voilà donc les termes de l’énigme.

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  • Slate, Fabien Escalona - Les gauches en panne face au nouvel ordre électoral

    Alors que la gauche de gouvernement attend le retour cyclique du beau temps, la gauche alternative est en faillite.

    Les deux tours des élections régionales des 6 et 13 décembre ont délivré quelques enseignements sur le niveau des gauches françaises et l’univers stratégique dans lequel elles vont évoluer jusqu’en 2017, année des prochains scrutins décisifs pour le pouvoir national.

    Rappelons tout d’abord que le total gauche enregistré lors du premier tour était de seulement 35,3%, un plus bas historique, proche des piètres scores cumulés des européennes de 2014 et des départementales de mars dernier. A cet égard, la satisfaction de Stéphane Le Foll de voir que «le total de la gauche en fait le premier parti de France» était mal placée pour deux raisons: parce qu’il ne s’agit justement pas d’un parti, et parce que l’ensemble de ces forces n’avait jamais été aussi faible à un tel scrutin. Les régionales ont ainsi confirmé une des caractéristiques du nouvel ordre électoral qui semble se mettre en place depuis l’élection de François Hollande, à savoir que la gauche y stagne à un étiage historiquement bas sous la Ve République (et même au-delà).  

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  • OFCE - La loi SRU et les quotas de logements sociaux : 15 ans après, quel bilan ?

    14 décembre 2015

    par Sandrine Levasseur

    Le 13 décembre 2015, la loi sur la solidarité et le renouvellement urbains, dite loi SRU, fête ses 15 ans. Son article le plus connu, l’article 55, est aussi le plus important et le plus ambitieux puisqu’il enjoint les « grandes » communes d’accueillir au moins 20 % de logements sociaux sur leur territoire à l’horizon de 2022. Cet article de loi, plutôt controversé, a fait l’objet de multiples tentatives de détricotage durant les années 2000. Il a finalement été renforcé dans le cadre de la loi ALUR, à la fois dans ses objectifs (les quotas ayant été portés à 25 %  à l’horizon 2025 dans un certain nombre de villes) et dans ses moyens (les communes contrevenantes perdant une partie de leurs prérogatives qui reviennent au préfet). Quinze ans plus tard, quel bilan peut-on tirer de la loi SRU et de ses quotas de logements sociaux ? La Note de l’OFCE (n° 54 du 14 décembre 2015) dresse un bilan mitigé de l’article 55 de la loi SRU.

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  • Observatoire des inégalités - Portrait social des classes

    4 décembre 2015 - Des revenus à l’éducation, en passant par le logement ou la santé, les inégalités entre classes sociales continuent à structurer notre société. Une synthèse des données qui séparent les cadres supérieurs des ouvriers.


    Salaires, niveaux de revenus, pratiques de loisirs, etc. : notre société demeure structurée par les écarts qui existent entre milieux sociaux. La « moyennisation » - mise en exergue dans les années 1990 et 2000 - a fait long feu. Le revenu, le diplôme, la profession ou l’histoire familiale continuent de façonner les pratiques.

    Le premier clivage qui sépare les catégories sociales est le niveau de vie. Avec un salaire mensuel net moyen de 4 072 euros en 2013, les cadres supérieurs touchent 2,4 fois plus que les ouvriers (1 686 euros). On ne mesure pas toujours très clairement l’ampleur d’un tel écart : chaque mois, les premiers peuvent dépenser ou épargner 2 386 euros de plus que les seconds, soit près de deux mois de travail d’un smicard (le Smic mensuel se monte actuellement à 1457.52 euros). Ces inégalités de niveaux de vie se retrouvent, en version amplifiée, en matière de patrimoine. La fortune médiane (la moitié possède plus, l’autre possède moins) d’un cadre supérieur est de 214 500 euros, contre 5 500 euros pour un ouvrier non qualifié. Près de 40 fois moins.

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  • Moscovici appelle à réfléchir "sur une coalition"


    Moscovici appelle à réfléchir "sur une coalition" par FranceInfo

  • La gauche du PS réclame des inflexions dans la politique gouvernementale


    La gauche du PS réclame des inflexions dans la... par LCP

  • "Après les régionales, quel espace pour la gauche ? " (L'Edito Politique)


    "Après les régionales, quel espace pour la... par franceinter