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  • Manuel Valls répond aux questions de Patrick Cohen


    Manuel Valls répond aux questions de Patrick Cohen par franceinter

  • Manuel Valls répond aux questions des auditeurs


    Manuel Valls répond aux questions des auditeurs par franceinter

  • Le FN au lendemain du premier tour des élections régionales

    Au lendemain du premier tour des élections régionales du 6 décembre 2015, l’Observatoire des radicalités politiques analyse à chaud le score élevé du Front national, arrivé en tête dans six régions. Retrouvez les interventions de Jean-Yves Camus, Sylvain Crépon, Nicolas Lebourg, Gaël Brustier et Joël Gombin.

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  • Marianne - Pourquoi "l'autre gauche" ne parvient pas à s'imposer

    Directeur du département Opinion de l'Ifop, Jérôme Fourquet revient sur les résultats des régionales de l'"autre gauche". Un bloc de gauche en dehors du PS qui, dans un débat d'idée axé sur l'identitaire et le sécuritaire, n'arrive pas à imposer ses idées et donc à s'imposer dans ce premier tour. Avec un FN qui confirme son implantation, un PS qui, s'il souffre, ne s'effondre pas, cette gauche de la gauche a très peu d'espace.

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  • Revue de la Régulation, Olivier Weinstein : Comment comprendre les « communs » : Elinor Ostrom, la propriété et la nouvelle économie institutionnelle

    L’objet de cet article est d’analyser la théorie institutionnaliste d’Elinor Ostrom, dans ses rapports à la « nouvelle économie institutionnelle », et plus particulièrement aux analyses qui, à la suite du papier de Coase sur les coûts sociaux, donnent une place privilégiée à la question de la propriété. Cela nous permettra de mettre en évidence des aspects essentiels de la théorisation d’Elinor Ostrom, et les questions qu’elle soulève. Nous procéderons en trois étapes. Nous rappellerons tout d’abord quelles sont les références théoriques principales qui sont à la base de ses analyses des ressources en pool commun (Common Pool Ressources), et qui marquent certaines de ses orientations. Nous nous attacherons ensuite à explorer les traits essentiels de l’institutionnalisme d’Elinor Ostrom, confrontés au nouvel institutionnalisme. Pour cela, nous considérerons tout d’abord ses analyses, originales et importantes, sur les règles et les normes, et sa conception des comportements économiques, puis sa théorisation des droits de propriété et des conditions de sélection des formes de propriété et des institutions, dans la perspective d’une confrontation à l’idée de « théorème de Coase généralisé ». Cela nous amènera, en conclusion, à des interrogations sur les conceptions d’Ostrom sur les institutions et les communs, et à des axes possibles de dépassement.

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  • Le Monde Diplomatique - Inventivité sociale et logique du partage : Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs par Hervé Le Crosnier, 15 juin 2012

    Première femme à obtenir un Prix Nobel d’économie (en 2009) pour ses développements sur la théorie des communs (1), Elinor Ostrom est décédée ce mardi 12 juin, à l’âge de 78 ans. Chercheuse politique infatigable et pédagogue ayant à cœur de transmettre aux jeunes générations ses observations et analyses, elle avait, malgré sa maladie, continué son cycle de conférences et la rencontre avec les jeunes chercheurs du domaine des communs au Mexique et en Inde. Récemment encore, elle exprimait son sentiment d’urgence à propos de la conférence Rio+20 qui se déroule actuellement (2). Une conférence durant laquelle le terme de « communs » devient un point de ralliement, jusqu’à figurer dans le titre du « Sommet des Peuples pour la justice sociale et environnementale en défense des biens communs ».

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  • Mediapart , Nicolas Hulot et Pascal Canfin : La taxe sur les transactions financières, un outil pour la justice climatique

    Nicolas Hulot et Pascal Canfin, ancien ministre EELV, rappellent que le 8 décembre, les ministres des finances de onze pays européens doivent dessiner les contours de la taxe européenne sur les transactions financières. Ils soulignent les enjeux décisifs de cette taxe, levier possible et indispensable des financements de l'accord climat et de la solidarité internationale.
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    C’est le 8 décembre, que la taxe européenne sur les transactions financières doit devenir une réalité. Les ministres des finances des 11 pays européens qui ont donné leur accord de principe sur cette taxe doivent, le 8 décembre, en plein milieu de la COP21, faire un pas décisif pour en décider les contours précis.

    Trouver un accord sur la taxe sur les transactions financières (TTF) peut être une contribution significative au succès de l’accord climat. En effet, l’un des points de tensions les plus forts de la première semaine de négociation porte sur le financement, notamment de l’aide aux pays les plus vulnérables. 

    Même le récent rapport de l’OCDE sur les financements climat le constate : les besoins d’adaptation des pays les plus pauvres, qui sont à la fois les premières victimes du dérèglement climatique et les moins responsables, sont largement sous financés. Or, c’est le cœur de la solidarité climatique internationale que de financer des digues pour contrer la montée des eaux qui menace d’engloutir les métropoles littorales au Sénégal ou au Bengladesh. C’est le cœur de la solidarité climatique internationale que de financer l’arrêt de la progression du désert qui mange progressivement les zones agricoles d’Afrique subsaharienne et met en péril la sécurité alimentaire de millions de personnes. Et c’est aussi le cœur de la solidarité climatique internationale que de financer, dans les pays les plus vulnérables, des infrastructures résistantes aux événements climatiques extrêmes qui vont se multiplier.

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  • Mediapart - Crise de la “science économique” ? (1/2)

    Par Gaël Giraud, économiste en chef de l’Agence Française de Développement (AFD), directeur de la Chaire Energie et Prospérité, et directeur de recherche au CNRS.

    Plusieurs voix “autorisées” se sont récemment exprimées pour en appeler à une révision fondamentale des modèles utilisés en économie. Joseph Stiglitz, ancien économiste en chef de la Banque Mondiale, par exemple, estime que lesdits modèles sont radicalement erronés et qu’il faut tout réécrire[1]. Olivier Blanchard, ancien économiste en chef du Fonds Monétaire International (FMI) déclarait en 2013 qu’il convient de “changer de logiciels d’analyse”[2]. Thomas Piketty[3] enfin, reconnaît que l’analyse qui sous-tend son propre livre ---un best-seller mondial--- est largement à revoir : les “lois fondamentales du capitalisme” sur lesquelles l’ouvrage est construit ne sont pas des “lois”, n’ont pas de caractère fondamental et ne caractérisent pas le capitalisme.

    Il est vrai que de nombreux phénomènes contemporains remettent largement en cause les doctrines économiques conventionnelles. Ainsi, selon l’analyse traditionnelle, le déluge monétaire orchestré par presque toutes les Banques centrales de l’hémisphère nord –la quantité de monnaie émise par les Banques centrales double tous les trois ans en moyenne depuis 2007-- aurait dû provoquer de l’inflation. Rien de tel n’a été observé, au contraire. De même, l’explosion de la dette publique des Etats-Unis (supérieure à 125% du PIB américain) aurait dû induire une hausse des taux d’intérêt auxquels cet Etat emprunte sur les marchés : les taux ont baissé. Ou encore : l’augmentation depuis trois décennies de la part des profits dans le PIB de la plupart des pays industrialisés aurait dû provoquer une augmentation de l’investissement : celui-ci est constamment en baisse depuis lors. Enfin, les programmes d’austérité budgétaire dans les pays du sud de l’Europe auraient dû conduire à un assainissement de leurs finances publiques et donc à une reprise de la croissance : on constate, à l’inverse, que les pays qui sont allés le plus loin dans l’austérité (relativement à leur budget) sont exactement ceux dont le PIB a chuté le plus vite depuis 2008. Quant à l’explosion des inégalités de patrimoine dans les pays riches, elle provient essentiellement des bulles liées aux rentes immobilière et financière, et non pas d’une logique tragique, immanente au capitalisme.

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