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  • Slate - L'union nationale n'existe pas? Tant mieux! Fabien Escalona

    le 19.11.2015

    Un débat démocratique vivant s’accommode mal de l’étouffement des différences d’opinion: l'essentiel est avant tout qu'il conserve sa civilité.

    La plupart des commentateurs l’ont remarqué: après les attentats commis à Paris et Saint-Denis vendredi 13 novembre, l’union ou même l’unité nationale n’auront guère tenu que quelques heures. Faut-il s’en étonner, ou même le déplorer?

    Remise en perspective historique, la situation ne présente en fait guère d’originalité. Envisagée sous l’angle de théories normatives sur la démocratie, c’est peut-être même le phénomène contraire qui serait alarmant. Il serait dommageable que l’émotion conduise à réduire la qualité et le périmètre du débat public.

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  • Bouillaud's Weblog – bloc-notes d'un politiste : Il ne faut pas chercher des explications (S. Royal)

    Publié le | 11 Commentaires

    Cette formule péremptoire, selon laquelle « Il ne faut pas chercher des explications » aux attentats du 13 novembre 2015, explications qui amèneraient à « culpabiliser », a été utilisée par Madame la Ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, lors de son entretien avec Europe 1, Le Monde et I-télé du dimanche 29 novembre 2015 (tel que retranscrit dans Le Monde du mardi 1er décembre 2015, p. 17, sous le titre « Ségolène Royal: ‘Pas question de culpabiliser la République' »). Elle précise d’ailleurs sa pensée en ajoutant : « Je me refuse à entrer dans ces logiques culpabilisantes dans un pays qui donne à tous ces enfants le droit à l’accès à l’école, même si des inégalités demeurent. (…) La France est un grand pays démocratique qui fait de l’éducation sa priorité, où tous les enfants vont à l’école gratuitement, où il y a un modèle social très protecteur, l’accès à la santé. Il n’est pas question en plus de culpabiliser les Français et de culpabiliser la République. »  Ces déclarations ne sont qu’un exemple du discours tenu par les autorités en place depuis les attentats du vendredi 13 novembre 2015 : l’idée générale reste la même, à savoir un refus radical de même penser les causalités qui sont à l’œuvre dans ces attentats. 

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  • OFCE - Quels sont les risques d’une extension du QE ?

    2 décembre 2015

    par Christophe Blot, Paul Hubert et Fabien Labondance

    A l’issue de la dernière réunion du Conseil des gouverneurs du 22 octobre, Mario Draghi a indiqué que la BCE réexaminerait, ce jeudi 3 décembre, l’orientation de sa politique monétaire à l’aune des développements économiques et financiers et des nouvelles prévisions du staff de l’Eurosystème qui seront divulguées à cette occasion. Le principal enjeu de cette réunion est de savoir si la BCE mettra en œuvre de nouvelles mesures de soutien à l’activité. Elle pourrait par exemple annoncer une nouvelle baisse du taux des facilités de dépôts ou une  extension du programme d’assouplissement quantitatif (QE). La BCE a jusqu’ici pris soin de montrer sa détermination à remplir son objectif premier de stabilité des prix, quitte à essuyer en retour certaines critiques arguant que ces vagues d’expansion monétaire n’ont que peu d’effet sur l’inflation mais alimentent des bulles de prix d’actifs.

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  • Martine Aubry prédit "la gueule de bois" si Marine Le Pen est élue


    Martine Aubry prédit "la gueule de bois" si... par BFMTV

  • Martine Aubry: "L'état d'urgence est nécessaire"


    Martine Aubry: "L'état d'urgence est nécessaire" par BFMTV

  • La question de la déchéance de nationalité n'est pas "réglée" selon Le Roux


    La question de la déchéance de nationalité n... par FranceInfo

  • Le président PS du Nord-Pas-de-Calais pour une "grande coalition" face au FN


    Le président PS du Nord-Pas-de-Calais pour une... par lejdd

  • OFCE - Chômage : la douche froide

    26 novembre 2015

    Département Analyse et Prévision (Équipe France)

    Après un mois de septembre encourageant sur le front du chômage (-24 000 inscrits en catégorie A), l’augmentation en octobre de 42 000 demandeurs d’emploi en catégorie A inscrits à Pole Emploi ressemble à une douche froide. C’est en effet le plus mauvais chiffre mensuel depuis 25 mois. Le basculement d’un certain nombre de chômeurs des catégories B (-6 800) et C (-22 100) vers la catégorie A confirme l’idée que la sortie de certains demandeurs d’emploi en catégorie A, par le biais de contrats de très courte durée, n’a été que provisoire : une part importante de ces contrats n’a a priori pas été renouvelée ou transformée en contrats de plus longue durée.

    Bien que les enquêtes de conjoncture sur les perspectives d’emploi soient en amélioration, notamment dans les services, cela montre combien la sortie de crise est fragile, les entreprises hésitant à s’engager dans un cycle d’embauches au sein d’un environnement macroéconomique encore très incertain. Eponger les surcapacités de production héritées de la crise prendra du temps et la timide reprise de la croissance (+0,3% au 3e trimestre et +0,4% attendu au 4e trimestre 2015) n’est pas encore suffisante pour inverser la courbe du chômage.

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  • Télérama - Attentats du 13 novembre Arthur Dreyfus, écrivain : “Notre sentiment de culpabilité est sans fondement”

    Sa génération a été la plus meurtrie par les attentats du 13 novembre. Alors que la vie reprend, le jeune écrivain met en garde contre tout esprit de mortification.

    Ecrivain précoce, remarqué en 2010 pour son premier roman, La Synthèse du camphre (2010, Gallimard) mais aussi documentariste, homme de radio pendant quatre ans sur France Inter, comédien, réalisateur..., Arthur Dreyfus est un intellectuel et artiste aux multiples talents. Né en 1986, il appartient à ce que l'on nomme, depuis vendredi 13 novembre, la « génération Bataclan ».

    « Grandir, ou finir de grandir, avec le terrorisme, dans cette peur latente, est une donnée qui existe pour ma génération. Oui, si j'ai un jour des enfants, des petits-enfants, je leur parlerai de Charlie et du Bataclan. Toutefois, je suis très frappé par la rapidité avec laquelle, malgré la violence du choc qu'ont constitué les attentats du 13 novembre, la vie a repris son cours — excepté, évidemment, pour ceux qui ont vécu un deuil personnel. Le lendemain des attaques, je ne pouvais pas sortir de chez moi. Mais le surlendemain, je me suis remis à marcher dans la rue. Un jour plus tard encore, j'ai repris le métro. C'est frappant, cette capacité obligatoire à reprendre la vie qui est la nôtre, et qu'on ne nous ôtera jamais.

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