le 19.11.2015
Un débat démocratique vivant s’accommode mal de l’étouffement des différences d’opinion: l'essentiel est avant tout qu'il conserve sa civilité.
La plupart des commentateurs l’ont remarqué: après les attentats commis à Paris et Saint-Denis vendredi 13 novembre, l’union ou même l’unité nationale n’auront guère tenu que quelques heures. Faut-il s’en étonner, ou même le déplorer?
Remise en perspective historique, la situation ne présente en fait guère d’originalité. Envisagée sous l’angle de théories normatives sur la démocratie, c’est peut-être même le phénomène contraire qui serait alarmant. Il serait dommageable que l’émotion conduise à réduire la qualité et le périmètre du débat public.
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