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daech

  • Le meilleur de 2018/19 - Fondation jean Jaurès - Le jour d’après : la fin de l’État islamique au Levant ?

    Matthieu Rey, chargé de recherche au CNRS et chercheur associé à l’IFAS-recherche (Johannesburg), revient sur le processus de conquête territoriale de Daech et sur la stratégie et les alliances organisées en vue de la reconquête de ces territoires, et s’interroge, une fois la guerre « gagnée », sur la réponse politique apportée – si réponse politique il y a eu.

    Alors que le dernier réduit syrien appartenant à l’État islamique vient de tomber aux mains des Forces démocratiques syriennes[1], il convient de revenir sur ce que peut signifier pour l’Irak et la Syrie, le jour d’après. De prime abord, une conclusion s’impose. Si une vaste coalition s’était formée en vue de détruire cette entité politique, nul but de guerre ni surtout d’après-guerre n’avait été énoncé laissant donc aux dirigeants locaux et étrangers une grande latitude dans l’interprétation de leur possibilité d’agir. Plus encore, cette « victoire » révèle plus que jamais comment la lutte contre l’État islamique se résume à un « plein guerrier » et un « vide politique ». Finalement, ce fut le choix des armes, des dispositifs techniques terrestres et aériens et des acteurs répondant aux schémas militaires qui ont primé sur toute autre considération écrasant en retour toute expression du politique. Aussi, le jour d’après se décline de part et d’autre par la mise à jour de contradictions fortes. Quelques repères permettent peut-être de mieux comprendre les défis de cet après-Daech pour les deux pays.

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  • Fondation Jean Jaurès - Daech : comment sauver les jeunes de l'embrigadement ? Débat avec Émilie Frèche

    Alors que les « revenants » deviennent un enjeu sécuritaire majeur pour notre pays, il convient de s’interroger aussi sur la façon d’empêcher le départ d’adolescents en Syrie. De ce thème, Émilie Frèche en a fait un roman qu’elle a présenté à la Fondation Jean-Jaurès le 9 mars.

  • The Conversation - Morts et résurrections de l’État islamique en Irak

    Le 10 juillet 2017, le premier ministre irakien Haïdar al-Abadi annonçait, non sans un certain triomphalisme, une « victoire totale » à Mossoul, « pour l’Irak et l’ensemble des Irakiens ». De toute l’histoire du conflit irakien, cette bataille restera indiscutablement l’une des plus âpres et des plus sanglantes. Marque-t-elle toutefois la « défaite » de l’État islamique, comme s’aventurent à le conjecturer les plus optimistes ? Rien n’est moins sûr, et les raisons de cette incertitude sont multiples.

    Des ressources pour se régénérer

    L’organisation djihadiste dispose tout d’abord d’une assise solide en Irak, temporelle comme spatiale, et c’est dans ce pays que ses figures les plus influentes (dont un grand nombre disparu aujourd’hui) ont fait leurs armes dès la période d’occupation étrangère (2003-2011). Malgré de lourds revers essuyés au cours des derniers mois, ses membres conservent des convictions intactes, façonnées par une idéologie qui a déjà survécu à ses déboires passés et continuera de projeter son ambition panislamiste au-delà d’une matérialisation territoriale mise en défaut.

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  • Gilles Kepel : "La société française va détruire le défi djihadiste."


    Gilles Kepel : "La société française va... par franceinter

  • Gilles Kepel : "Dans la logique djihadiste, il faut sidérer l'adversaire."


    Gilles Kepel : "Dans la logique djihadiste, il... par franceinter

  • Fondation Jean Jaurès - Le piège Daech. L'État islamique ou le retour de l’Histoire, entretien avec Pierre-Jean Luizard

    Daech, inconnu il y a encore quelques mois, a fait une entrée fracassante et sanguinaire dans l’actualité internationale. Pierre-Jean Luizard, grand spécialiste de la région, explique pourquoi nous sommes aujourd’hui tombés dans le « piège Daech ».

  • "Il ne s’agit pas de la radicalisation de l’islam, mais de l’islamisation de la radicalité", Olivier Roy

    La France en guerre ! Peut-être. Mais contre qui ou contre quoi ? Daech n’envoie pas des Syriens commettre des attentats en France pour dissuader le gouvernement français de le bombarder. Daech puise dans un réservoir de jeunes Français radicalisés qui, quoi qu’il arrive au Moyen-Orient, sont déjà entrés en dissidence et cherchent une cause, un label, un grand récit pour y apposer la signature sanglante de leur révolte personnelle. L’écrasement de Daech ne changera rien à cette révolte.

    Le ralliement de ces jeunes à Daech est opportuniste : hier, ils étaient avec Al-Qaida, avant-hier (1995), ils se faisaient sous-traitants du GIA algérien ou pratiquaient, de la Bosnie à l’Afghanistan en passant par la Tchétchénie, leur petit nomadisme du djihad individuel (comme le « gang de Roubaix »). Et demain, ils se battront sous une autre bannière, à moins que la mort en action, l’âge ou la désillusion ne vident leurs rangs comme ce fut le cas de l’ultragauche des années 1970.

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  • Ça Vous Regarde - Le débat : Daech : un monstre indomptable ?


    Ça Vous Regarde - Le débat : Daech : un monstre... par LCP