Lueurs, c'est ma nouvelle émission long format d'entretiens ! Pour cet épisode pilote diffusé lors du Frames Festival, j'ai reçu Loïc Blondiaux, politologue et professeur de science politique à la Sorbonne pour discuter avec lui de la démocratie avec cette question : le régime démocratique n'est-il qu'un conte de fées ?
Actualités socialistes - Page 57
-
Clément Viktorovitch - Lueurs #01 : La démocratie n'est-elle qu'un conte de fées ? avec Loïc Blondiaux
-
Fondation Jean Jaurès - Catherine MacGregor, Gilles Finchelstein - Du défi à l’opportunité. Agir ensemble pour réussir la transition énergétique
La multiplication des événements climatiques extrêmes nous place face à une urgence politique : construire le consensus nécessaire à la réussite de la transition énergétique. Or ce consensus est d’autant plus difficile à trouver que se multiplient les discours « climato-relativistes » qui prônent un ralentissement de la transition énergétique. Mais qu’en pensent réellement les Européens ?
À la demande d’Engie et de la Fondation Jean-Jaurès, l’institut CSA a interrogé les citoyens de dix pays. À partir des résultats de cette grande enquête analysés par Gilles Finchelstein, Catherine MacGregor, directrice générale d’Engie, formule des recommandations en faveur d’une transition énergétique abordable et socialement juste.
Lire la suite
_____________________
_____________________ -
La campagne des européennes : sondages et revue de presse (mise à jour du 20 avril)
A LA UNE
Le défilé de candidats et représentants en vue des élections européennes se poursuit à la Réunion. La tête de liste PS et Place Publique entame trois jours de visite sur l'île de l'Océan indien.20 avril
À moins de deux mois du scrutin, la campagne de la majorité ne décolle pas. Emmanuel Macron a prévu de venir à la rescousse avec un discours prononcé le 25 avril à la Sorbonne.
« La campagne n’a pas encore commencé », jure Gabriel Attal. Pour tenter d’expliquer les mauvais sondages de la liste de la majorité présidentielle que conduit Valérie Hayer, le Premier ministre a dit jeudi 18 avril au soir sur BFMTV que les Français n’avaient pas encore la tête aux élections européennes......
Glucksmann vise la 2e place
Pour la majorité présidentielle, le scenario catastrophe serait un croisement des courbes avec l’actuel troisième homme du scrutin qui a la dynamique pour lui : Raphaël Glucksmann. Tête de liste du Parti socialiste pour la deuxième élection consécutive, le fondateur de Place Publique est crédité d’intentions de vote deux fois supérieures à son score de 2019 : 12,4 % contre 6,2 % obtenus il y a cinq ans.
TF1 - Élections européennes : découvrez les résultats de notre sondage quotidien du 19 avril
.... Raphaël Glucksmann non plus n'est pas vraiment en dynamique (11% le 8 avril, 11,5% à présent), mais sa place sur le podium semble solide. "Cette liste a pris l'avantage à gauche", commente Frédéric Dabi. "Elle est réceptacle du vote Mélenchon 2022", et s'affiche avec trois points d'avance sur la liste des Insoumis, mais aussi "d'une partie du vote Macron 2022", poursuit-il. Ce vendredi, six points séparent la liste de Valérie Hayer de celle de Raphaël Glucksmann, contre huit il y a deux semaines. "Les courbes ne se croisent pas, mais la liste PS-Place publique est bien installée."
La campagne des européennes s’accélère, et l’écart dans les sondages se rapproche entre Raphaël Glucksmann et Valérie Hayer. Dans une enquête réalisée par Harris Interactive, deux points séparent la candidate macroniste du candidat socialiste. Une double inquiétude gagne les rangs de la Macronie : celle de finir 3ème, mais aussi de voir ressurgir le clivage gauche/droite.
Les coûts liés à la transition écologique de l’UE devraient être répartis « collectivement » afin de ne pas accabler certains secteurs, selon un rapport de l’ancien Premier ministre italien Enrico Letta, qui désigne les agriculteurs comme un groupe résistant aux réformes.
Ce rapport très attendu, qui propose des réformes du marché unique de l’UE, a été publié mercredi (17 avril) et sera présenté aux chefs d’État et de gouvernement du bloc lors du deuxième jour du sommet européen à Bruxelles jeudi (18 avril).
19 avril
France Info - Les Français sont les Européens les plus pessimistes sur l'UE, selon un sondage
Selon l'Eurobaromètre, un grand sondage sur les élections européennes, les Français se distinguent par leur pessimisme et une image de l'UE plus négative que ses voisins.Les positions restent figées en ce qui concerne le trio de tête dans ce sondage paru ce vendredi. Loin derrière, les listes des Insoumis et du PCF sont les seules à progresser d’un point
La liste de la majorité, à 19 %, se situe toujours loin derrière celle du RN (29 %) mais garde une nette avance sur celle des socialistes (12 %), selon un sondage Opinionway sur les élections européennes du 9 juin publié vendredi.
18 avril
Challenges - Européennes : l’ascension de Raphaël Glucksmann étouffe les écologistes
SONDAGE EXCLUSIF - Avec 14 % des intentions de vote, la tête de liste socialiste confirme sa position de premier candidat à gauche aux Européennes et se situe à deux points de la macroniste Valérie Hayer. Un succès qui empêche l’écologiste Marie Toussaint de décoller.
Le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa a laissé entrevoir la possibilité que l’ancien Premier ministre socialiste Antonio Costa se rende à Bruxelles pour assumer le rôle de président du Conseil européen, alors que son procès pour corruption bat de l’aile devant les cours d’appel.
« J’ai le sentiment qu’il est de plus en plus probable qu’il y aura un membre portugais du Conseil européen cet automne à Bruxelles », a déclaré M. Rebelo de Sousa aux journalistes mercredi (17 avril).
Challenges - Raphael Glucksmann ciblé par une campagne de désinformation " pro-chinoise"
La tête de liste socialiste pour les élections européennes, Raphaël Glucksmann a été averti par les services de l’Etat d’une campagne de désinformation le visant, a fait savoir son entourage. Elle serait menée par des "acteurs pro-chinois"
17 avril
IPSOS le 13 avril : Européennes 2024 : le Rassemblement National en tête à deux mois du scrutin
Selon le sondage Ipsos réalisé les 10 et 11 avril pour Le Parisien et Radio France, la liste du Rassemblement National menée par Jordan Bardella rassemblerait 32% des intentions de vote, devant la liste Renaissance, LREM, Modem, Horizons et UDI de Valérie Hayer à 16% et la liste PS-Place Publique de Raphaël Glucksmann à 13%.
16 avril
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a tendu la main aux partis de gauche en vue des Européennes et de l'après-scrutin. Il s'en est pris à La France insoumise et notamment à Jean-Luc Mélenchon qu'il accuse de flatter sa base électorale "radicale", en dépit d'une union des partis.Invité de Questions politiques sur France Inter ce dimanche 14 avril, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, s'en est pris à La France insoumise, et particulièrement à Jean-Luc Mélenchon, qu'il accuse de diviser la gauche.
France Inter - Le débat des européennes, avec Jordan Bardella et Raphaël Glucksmann
Deux candidats aux élections européennes s’affrontent vendredi dans les studios de France Inter. Raphaël Glucksmann, qui mène la liste socialiste et Place publique, est opposé à Jordan Bardella, la tête de liste Rassemblement national.
Sud Radio - Élections Européennes 2024 : Rolling IFOP - Fiducial du 11 avril
FIGAROVOX/ENTRETIEN - Frédéric Dabi, directeur général du pôle Opinion de l'institut de sondages Ifop, analyse le resserrement, dans les sondages, entre la liste de Raphaël Glucksmann et celle portée par Valérie Hayer.
LE FIGARO. - La percée dans les sondages du candidat social-démocrate Raphaël Glucksmann, avec un nouveau sommet à 12,5%, selon la nouvelle étude «rolling» Ifop-Fiducial pour Le Figaro , LCI et Sud Radio, marque-t-il l'échec de la stratégie du président à transformer les élections européennes en référendum sur l'Ukraine ?
12 avril
Raphaël Glucksmann, tête de liste du Parti socialiste et de Place publique aux élections européennes, s'est exprimé sur France Inter au cours d'un débat face au candidat du RN.Le candidat PS-Place Publique pour les élections européennes, Raphaël Glucksmann multiplie les débats ces jours-ci et rêve d'un duel avec sa rivale macroniste Valérie Hayer, ce qu'elle et son équipe ne semblent pas vouloir lui accorder.
Parmi tous les candidats mesurés, Raphaël Glucksmann est le seul qui profite d’une pente ascendante et régulière depuis plusieurs semaines.
Ce sont quatre syllabes qui font saliver toutes les équipes de campagne : dy-na-mi-que. Les élections européennes 2024 n’échappent à cette règle : les mouvements sondagiers pris dans leur ensemble sont scrutés avec soin afin d’avoir une idée de la trajectoire prise par tel ou tel candidat. Et à deux mois du scrutin, il est manifestement permis de parler d’une « dynamique » concernant Raphaël Glucksmann.
10 avril
Le Progrès - Découvrez les 81 candidats de la liste Parti socialiste - Place publique
Pour le scrutin européen du dimanche 9 juin, la liste du Parti socialiste et de Place publique sera une nouvelle fois menée par Raphaël Glucksmann. Découvrez les 80 noms qui figurent derrière le député européen sortant.
Pour la deuxième fois de suite lors d’élections européennes, le Parti socialiste a fait alliance avec le jeune (et petit) parti de l’essayiste Raphaël Glucksmann, Place Publique, et c’est Glucksmann lui-même qui mène la liste. Les socialistes sortants Nora Mebarek (d’Arles) et Christophe Clegeau (de Loire-Atlantique, spécialiste des questions agricoles) sont 2e et 5e sur la liste. On trouve en 4e position la sortante Place publique Aurore Lalucq (ancienne de Génération. s), spécialiste des questions d’économie et militante pour une taxation des superprofits au niveau européen, l’un des points forts du programme de la liste, que les socialistes français ont déjà cherché à pousser pendant ce mandat.
Le Nouvel Obs - Raphaël Glucksmann réclame une commission d’enquête sur TikTok au Parlement européen
L’eurodéputé, tête de liste des socialistes au scrutin communautaire de juin, a fermé son compte sur le réseau social chinois. L’application, soupçonnée d’être un instrument d’espionnage et de propagande au service du régime de Pékin, est dans le collimateur de plusieurs pays.
France Info - le 8h30 franceinfo de Fabien Roussel
9 avril
[COMMUNIQUÉ DE PRESSE] Euro-Rolling Ifop – Fiducial 2024 pour LCI, Le Figaro et Sud Radio
“Le rendez-vous quotidien du scrutin européen“
CHAQUE JOUR À 17 HEURES DEPUIS LE LUNDI 8 AVRIL : LES INTENTIONS DE VOTE DES FRANÇAIS POUR LES ÉLECTIONS EUROPÉENNES
Sud Radio - Élections Européennes 2024 : Eurorolling IFOP - Fiducial du 9 avril
8 avril
La Tribune - Européennes : la majorité prise en tenaille
Dans le dernier sondage Elabe « La Tribune Dimanche », la liste macroniste patine. Le chef de l'État pourra-t-il redresser la barre ? Mardi soir, Valérie Hayer a convié tous les parlementaires de la majorité pour faire un point sur la campagne des européennes. La tête de liste macroniste aura fort à faire pour rassurer son camp. À deux mois du scrutin, tout va mal.
Dans le dernier sondage Elabe - La Tribune Dimanche, la liste de la majorité présidentielle est en effet au plus bas, avec 16,5%. Elle reflue d'un demi-point par rapport au mois précédent. Surtout, la tenaille se resserre autour d'elle. D'un côté, l'écart s'accroît avec la liste RN menée par Jordan Bardella, qui avec 30% (+0,5% en un mois) atteint désormais un niveau spectaculaire. De l'autre, il se réduit avec la liste PS conduite par Raphaël Glucksmann, qui récolte 12% et bondit de 3,5 points par rapport à mars.
« Réveiller l'Europe, c'est mettre fin à l'injustice fiscale ! »
Raphaël Glucksmann: "Nous voulons apporter un grand plan de financement pour cette transition"
3 avr. 2024 PARISNous avons eu l'opportunité d'interviewer Monsieur Raphaël Glucksmann, Député européen et tête de liste du Parti Socialiste et de Place publique aux élections européennes du 9 juin 2024, sur la transition énergétique, son financement et les défis environnementaux en Europe.
Challenges - Quand Raphaël Glucksmann fait flipper Macron et… Mélenchon !
EDITORIAL - Panique en macronie ! La liste de la majorité présidentielle risque de se retrouver en troisième place, derrière celle de Raphaël Glucksmann.
Le Figro - Européennes : Glucksmann dénonce «l’échec d’Emmanuel Macron» face au succès de Bardella
Alors qu’il conforte son statut de troisième homme du scrutin, le chef de file PS-Place Publique a également répliqué aux attaques de La France insoumise (LFI) sur le plateau du «Grand Jury-RTL-Le Figaro-M6-Paris Première».
5 avril
France Info - "Demain l'Europe" avec Marie Toussaint
Baromètre d’intentions de vote aux élections européennes 2024 – Vague 4
Enquête Toluna Harris Interactive pour Challenges, M6 et RTL 03.04.24
Enquête réalisée en ligne du 28 au 29 mars 2024. Échantillon de 2 220 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 1 976 personnes inscrites sur les listes électorales françaises. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et comportement électoral antérieur de l’interviewé(e).
4 avril
INFO RTL - Élections européennes : la liste RN creuse l'écart sur Renaissance selon notre sondage
Alors que la liste Renaissance accuse un léger coup d'arrêt, Jordan Bardella reste ancré à la tête des intentions de vote.
.... À gauche, Raphaël Glucksmann semble profiter de ce coup d'arrêt avec sa liste PS-Place Publique. Il consolide sa troisième place avec 13 % d'intentions de vote et se positionne comme la principale force de gauche dans les intentions de vote.
La cote de popularité de la Commission européenne est profondément divisée au sein de l'UE et alarmante dans une poignée d'États membres, selon un sondage, ce qui soulève des questions quant à la candidature d'Ursula von der Leyen à un second mandat à la tête de l'institution.
Une majorité d'électeurs (63 %) considère le travail de la Commission de manière négative ou n'a pas d'opinion. C’est ce qui ressort du sondage exclusif réalisé par Ipsos pour Euronews, ce qui suggère que l’institution ne parvient pas à toucher la plupart des Européens.
Les Echos - Européennes 2024 : le PS met temporairement ses désaccords de côté
Raphaël Glucksmann, qui mène la liste PS-Place publique pour les élections européennes, sera en meeting ce mercredi à Rouen avec le patron des socialistes Olivier Faure et son principal opposant Nicolas Mayer-Rossignol.
"L’Evénement, l’interview" - Européennes 2024. Avec Raphaël Glucksmann sur France 2 à 20h37
Le 2 avril, Raphaël Glucksmann, tête de liste Place publique-Parti socialiste pour les élections européennes, répond en direct aux questions de Caroline Roux.
Invité de France 2 mardi soir, la tête de liste PS-Place publique aux élections européennes a dénoncé les futures intrusions durant la campagne qui «favoriseront ceux qui servent les intérêts politiques de Poutine».
C’est son cheval de bataille. Tête de liste PS-Place publique pour les européennes, Raphaël Glucksmann continue de mener son combat contre l’influence des grandes puissances. Qu’elles soient chinoise, qatarie, et surtout russe. Invité mardi soir de France 2, l’essayiste, qui est devenu ces derniers jours le troisième homme de ce scrutin à en croire les sondages, l’a martelé : «Oui, il y aura des ingérences» pendant les élections de 2024, une «année de bascule». Et de mettre dans son viseur les probables actions cyber étrangères qui «favoriseront ceux qui servent les intérêts politiques de Poutine, c'est-à-dire les extrêmes droites européennes».
3 avril
Invité par le groupe socialiste ce mardi 2 avril au Sénat, le candidat PS-Place Publique, Raphaël Glucksmann, est revenu sur son début de campagne réussi, marqué par une dynamique sondagière en hausse et des sorties médiatiques remarquées. Objectif du député européen sortant ? « Amplifier et garder cette flamme », comme il le raconte au micro de Public Sénat.La tête de liste PS-Place publique aux européennes Raphaël Glucksmann a affirmé mardi 2 février sur France 2 avoir quitté le réseau social chinois Tik Tok, par refus d'y "faire le mariole" tout en y dénonçant les ingérences étrangères. "C'est une question de cohérence. Ce réseau social, c'est une pompe (à fric, ndlr) à donner au service du parti communiste chinois. Donc, je ne me voyais pas faire le mariole sur Tik Tok tout en dénonçant les ingérences étrangères", a-t-il expliqué, invité de "L'Evènement, l'interview".
Face aux scores records du Rassemblement national ces dernières années et à l’approche des élections européennes en juin, nous nous demandons ce matin quel rôle a joué la gauche dans le développement exponentiel de l’extrême droite en France.
Ce matin Guillaume Erner reçoit Philippe Corcuff professeur de science politique à l’Institut d’études politiques de Lyon, auteur, avec Philippe Marlière de Les Tontons flingueurs de la gauche : lettres ouvertes à Hollande, Macron, Mélenchon, Roussel, Ruffin, Onfray (Textuel, 3 avril 2024).
Le Nouvel Obs - Face à la dynamique Glucksmann, les macronistes cherchent la parade
Coup de blues ? Signe de fébrilité ? Eclair de lucidité ? Sous cape, ce député cent pour cent acquis à la cause macroniste dit toute son inquiétude, à neuf semaines des européennes. Depuis des jours, il ne voit plus « que » ça : la bonne dynamique de la campagne de Raphaël Glucksmann et celle, sans grand relief, de la candidate Renaissance Valérie Hayer. Comme ses camarades, il a tiqué sur ce sondage Harris qui, le 20 mars dernier, créditait pour la première fois l’essayiste de 13 % des intentions de vote. A cinq petits points seulement de la liste de la majorité (18 %). Certes la campagne est encore longue. Mais notre élu s’alarme : « Glucksmann peut prendre tout le monde de court. S’il agrège des deux côtés, qu’il parvient à capter notre électorat proeuropéen de centre gauche et, dans le même temps, des électeurs mélenchonistes de 2022 qui aujourd’hui n’en peuvent plus de La France Insoumise, je crois qu’on ne peut plus exclure qu’il finisse par nous dépasser ».
.... Le social-démocrate, qui avait à plusieurs reprises tendu la main à François Ruffin, ne désespère pas de « le convaincre un jour que l’Europe n’est pas structurellement néolibérale ». Mais pour le moment, M. Ruffin juge sa conversion à la « régulation », « plutôt superficielle », « de circonstance ». A deux mois de l’élection européenne, chacun à gauche s’applique à jouer sa spécificité.
2 avril
Libé (abonnés) Thomas Legrand - Le vide au cœur de la gauche démocrate, la chance de Glucksmann
Le penchant sarkozyste de la macronie et la radicalité de la mélenchonie ouvrent un espace au candidat de Place publique, capable de séduire l’électorat orphelin du Parti socialiste. Jusqu’à reposer la question de l’équilibre des forces.
Le début d’effet Glucksmann dans les sondages en vue des européennes est-il la conséquence des insuffisances mélenchono-macroniennes ou la manifestation d’une ébauche de retour de la social-démocratie ? La masse des électeurs habituels de ce que l’on appelait autrefois «la gauche démocratique», c’est-à-dire du Parti socialiste et de ses satellites, existe toujours. Ces peu ou prou 20 % de Français qui n’ont pas cessé, ces dernières années, de réélire leurs maires socialistes, leurs conseillers départementaux et régionaux socialistes, qui ont, pour ceux qui sont salariés, placé la CFDT en tête de tous les syndicats, sont toujours vivants. Ils avaient, en bons républicains, été les fers de lance de la stratégie anti-FN, puis anti-RN en offrant, avec plus ou moins d’enthousiasme mais un grand sens des responsabilités, leurs voix, dès le premier tour à Emmanuel Macron en 2017 et 2022.
Les deux figures de la gauche souhaitent favoriser l’industrie locale mais divergent sur les moyens d’y parvenir, entre euroscepticisme d’un côté et volonté d’instaurer un « protectionnisme écologique européen » de l’autre.
En janvier, les deux figures montantes de la gauche avaient mis en scène leurs divergences idéologiques à travers un échange épistolaire à fleurets mouchetés. Dans sa missive, le député La France insoumise (LFI) de la Somme François Ruffin avait comparé Raphaël Glucksmann à « une élite qui avance avec arrogance », « inconsciente », selon lui, des ravages de l’Union européenne sur l’industrie, incarnés par les délocalisations, de Whirlpool à Delsey en passant par Goodyear. L’eurodéputé, tête de liste du Parti socialiste (PS) pour l’élection européenne (UE) du 9 juin, lui avait répondu quelques jours plus tard, en lui reprochant ses « approximations » et ses « caricatures ». Deux mois plus tard, à vingt-quatre heures d’intervalle et à 200 kilomètres d’écart, le duo a livré un nouvel épisode de ce duel à distance, sur le terrain cette fois.
1er avril
Il est entre 11 et 13% dans les sondages. La tête de liste socialiste (PS-Place publique) cherche à se présenter comme le vote "utile" à gauche contre le RN et les macronistes. Mais le pari n'est pas gagné à en croire des militants de gauche. Le reportage de Victoria Koussa.
Trois jeunes autour d'un sirop à l'eau à quelques pas de l'Assemblée, trois jeunes déçus de la tournure que prend l'Union à gauche. Sirine milite chez Génération, le micro-parti de Benoît Hamon, elle en veut à Raphaël Glucksmann de ne pas avoir défendu une liste commune aux Européennes, elle est frustrée. "Frustrée qu'en fait, même s'il grimpe dans les sondages, on se grappille encore des miettes, le RN est très, très, très, très, très loin devant, alors qu'avec une liste unie, on aurait été la première liste. Moi, je suis frustrée de ça. Ça ne sera jamais la même chose qu'une liste unique qui était prévue à 35%. Et là, on se grappille des 8%, 7%, 5%. Moi, c'est ça qui me frustre et qui me met extrêmement en colère", explique Sirine.
31 mars
France Info, vidéo, le 29 mars - "Demain l'Europe" avec Raphaël Glucksmann
La liste Parti socialiste/Place publique menée par Raphaël Glucksmann est troisième dans les intentions de vote pour les élections européennes de juin 2024. Dans cette nouvelle analyse réalisée grâce aux données de notre Enquête électorale française 2024, Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation, identifie les profils des électeurs « switchers » de Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron et les raisons qui les font basculer dans le camp de Raphaël Glucksmann.
Au sein d’un espace politique tripolaire, le Parti socialiste (PS) semblait depuis 2017 être pris en étau entre d’un côté Emmanuel Macron et sa posture centriste et, de l’autre, Jean-Luc Mélenchon, capable de rassembler au moment de l’élection présidentielle de 2022 les électeurs de gauche radicale et au-delà, dans une logique de vote utile.
30 mars
BVA - Intentions de vote aux élections européennes – 29 Mars 2024
A gauche, un rapport de force inchangé, dominé par Raphaël Glucksmann
- Raphaël Glucksmann maintient son avance sur les autres forces de gauche, avec 11% d’intentions de vote en sa faveur (stable).
- Le vote à son égard est motivé aussi bien par ses propositions (32%) que par son étiquette politique (33%) ou sa personnalité (25%).
- A l’inverse, la liste de LFI (créditée de 7% des intentions de vote, comme le mois dernier) est avant tout un vote d’étiquette : 62% des électeurs potentiels de la liste se positionnent d’abord sur le nom du parti.
-
Européennes : la percée Glucksmann - Reportage #cdanslair 16.04.2024
-
Public Sénat - Un rapport du Sénat propose d’expérimenter la carte « famille monoparentale »
Dans un rapport consacré à la monoparentalité, la délégation sénatoriale aux droits des femmes alerte sur le manque de reconnaissance de ce modèle familial, qui concerne pourtant un quart des familles françaises. Les élus formulent différentes propositions, notamment pour améliorer les prestations sociales dont peuvent bénéficier les parents qui élèvent seuls leurs enfants. -
Euractiv - Européennes : une liste « Free Palestine party » en préparation dans plusieurs pays
L’Union des démocrates musulmans français (UDMF) compte se présenter aux élections européennes, au sein d’une coalition « Free Palestine party » réunissant plusieurs partis européens, a indiqué lundi l’UDMF confirmant une information de La Tribune dimanche (14 avril).
Il s’agit « de faire entendre la voix du peuple palestinien » et de « lutter contre la contamination des idées d’extrême droite visant les citoyens de confession musulmane », a expliqué à l’AFP le président et fondateur de l’UDMF, Nagib Azergui, qui compte déposer sa liste « début mai ».
Cette coalition réunira « des partis indépendants partageant la même éthique musulmane » en France, Espagne (Partido Andalusi), Allemagne (BIG Partei), Belgique (porté par Fouad Ahidar), Pays-Bas (Nida) et Suède (Partiet Nyans).
Lire la suite
________________________
________________________ -
Le Point le 28 mars - Candidat ou pas ? Ce que François Ruffin envisage pour la présidentielle de 2027
Le député de la Nupes n’a pas caché ses ambitions, ce jeudi, pour la prochaine présidentielle, tout en restant loyal à Jean-Luc Mélenchon.
Lire la suite
__________________________
__________________________ -
Anicet Le Pors « L'attaque de Guérini contre les fonctionnaires est méchante, infondée et indigne d'un ministre »
12 avr. 2024 #LaMidinaleAnicet Le Pors, ancien ministre de la Fonction publique et des réformes administratives (1981-1983), est l'invité de #LaMidinale.
-
Euractiv - Green Deal 2.0 : la vision de la ministre espagnole de l’Écologie pour la prochaine Commission
Renforcer l’action climatique et la justice sociale, restaurer la confiance dans la démocratie européenne et la « diplomatie verte », telle est la vision de la vice-présidente et ministre de la Transition écologique Teresa Ribera, pressentie pour devenir la prochaine commissaire espagnole à Bruxelles.
Par le passé, Mme Ribera a déjà affirmé qu’elle préfèrerait rester en Espagne. Cependant, elle semble désormais plus ouverte à la possibilité de rejoindre l’équipe de commissaires européens au sein de la prochaine Commission.
« Je suis toujours prête à me battre pour le climat, pour l’énergie propre, pour mon pays et pour l’Europe », a confié Mme Ribera à Euractiv lorsqu’elle a été interrogée sur ses perspectives de carrière.
Lire la suite
___________________________
___________________________ -
Fondation Jean Jaurès, Jérôme Fourquet, Sylvain Manternach - Course à la mer et poursuite de l’étalement urbain : la crise du Covid-19 a amplifié les mouvements de population déjà à l’œuvre
Départ des grandes métropoles, revanche des villes moyennes, attrait pour les campagnes et les littoraux seraient quelques-unes des dynamiques territoriales observées en conséquence de la pandémie de Covid-19. Quatre ans après, qu’en est-il vraiment ? Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop, s’appuie sur une série de cartes réalisées par le géographe Sylvain Manternach pour décrypter les tendances en cours dans les choix résidentiels des Français.
Départ des grandes métropoles, revanche des villes moyennes, attrait pour les campagnes et les littoraux : beaucoup de choses ont été entendues quant aux effets de la pandémie de Covid-19 et des confinements sur les choix résidentiels des Français. Mais qu’en est-il vraiment ? La pratique du télétravail (près de 25% des salariés y recourant à raison de deux jours ou plus par semaine, selon les données de l’Ifop) a-t-elle notamment modifié la donne ?
Lire la suite
_________________________
_________________________ -
Raphaël Glucksmann face aux étudiants de Sciences Po le 15 avril
Sciences Po, en tant qu’université de sciences humaines et sociales de rang mondial, œuvre résolument pour la défense des valeurs et de la construction européennes et constitue un lieu de réflexion sur l’avenir de l’Europe. Portée par l’ambition d’accompagner les citoyens dans leur compréhension des enjeux liés aux élections européennes en proposant du savoir, des éclairages scientifiques, des décryptages, des conférences et des débats, l’institution accueillent les têtes de liste à des temps d’échange avec les étudiants de Sciences Po.