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C’est dans une France sans gouvernail et sans budget que nous vous proposons une rencontre exceptionnelle en compagnie de Gabriel Zucman qui publie, Les milliardaires ne paient pas d’impôts sur le revenu et nous allons y mettre fin, aux éditions du Seuil (collection Libelle). Deuxième rencontre de notre cycle "Parlons Éco" en partenariat avec Alternatives Économiques l’échange sera animé par le journaliste et économiste Christian Chavagneux.
Les récentes politiques douanières des États-Unis signalent un changement de paradigme. Washington adopte un protectionnisme assumé, centré sur la relocalisation de la production et sur la promotion du « Made in America ». Ce tournant redéfinit les règles du jeu et contribue à une reconfiguration en profondeur de la mondialisation et des flux commerciaux internationaux.
Une lecture rapide de la mondialisation permet de retracer les étapes essentielles qui ont abouti à la situation actuelle et de mettre en lumière l’effacement de l’idéologie libérale au profit de l’interventionnisme stratégique aux États-Unis.
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Colloque de rentrée 2025 : Formes de l’intelligence : IA, connaissance, déduction, apprentissage Conférence du 17 octobre 2025 : (Dé)formations artificielles de l'esprit : l'IA, entre technologie intellectuelle et déraison computationnelle Intelligence, formalismes et création
Conférencière : Anne Alombert, maîtresse de conférence en philosophie, université Paris-VIII
À rebours des comparaisons entre esprits humains et machines informatiques, je propose de considérer ladite « intelligence artificielle » comme une « technologie intellectuelle », qui forme et déforme nos esprits. Si la révolution numérique constitue une mutation comparable à l’apparition de l’écriture alphabétique, comme l’affirmaient déjà Nora et Minc en 1978, et si l’écriture constitue une « technologie intellectuelle » qui transforme nos manières de penser, comme le montrait Goody dans les années 1970, alors le développement fulgurant de l’IA générative ne représente pas seulement une révolution technologique et industrielle, mais ouvre aussi une révolution psychique, cognitive et culturelle.
Ces nouvelles « machines d'écriture » amorcent une nouvelle étape dans l'automatisation du langage, qui soulève de nombreux enjeux. Si l'écriture alphabétique avait donné lieu à une « raison graphique », je soutiendrai que les IA génératives risquent de conduire à une « déraison computationnelle », en prenant de vitesse les activités d'interprétation et de réflexion par les calculs probabilistes. Pour faire face à ce risque, j'insisterai sur la nécessité de concevoir et de développer des technologies numériques herméneutiques et délibératives, permettant de soutenir les activités de pensée, et non de les court-circuiter. À travers plusieurs exemples, je montrerai qu’il est possible de mobiliser les technologies d’« intelligence artificielle » pour produire de nouveaux instruments spirituels, afin de mettre les automates numériques au service de nouvelles formes d'intelligences.
Les inégalités augmentent-elles ? Pour répondre à cette question, il faut s’interroger sur le point de départ de l’observation. Et aussi distinguer évolution des indicateurs et trajectoires individuelles. Les explications de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
« Les inégalités augmentent-elles ? » Cette question est très souvent posée à celui qui cherche à observer les inégalités [1], avec raison. L’évolution a au moins autant d’importance que le niveau des écarts, car on cherche à savoir où l’on va : est-ce que la dynamique nous porte vers plus d’égalité ou, au contraire, notre société se fracture-t-elle de plus en plus ?
Pour y répondre, il faut se demander « depuis quand ». Le jugement que l’on va pouvoir porter sur l’évolution des inégalités dépend beaucoup du point de départ de notre observation : s’agit-il du temps long, de décennies, ou bien des dernières années ?
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Se fondant sur les résultats d’une grande enquête empirique, le philosophe Theodor W. Adorno revient – en 1960 – sur les déterminants psychologiques du soutien au nationalisme autoritaire.
La carrière de Theodor W. Adorno, né en Allemagne en 1903, commencée brillamment, fut arrêtée nette par l’arrivée d’Hitler au pouvoir en 1933. Ce membre éminent de l’École de Francfort, avec son collègue Max Horkheimer, s’attache dès lors à comprendre comment les Lumières, leur promesse d’émancipation et de raison ont pu conduire à l’aliénation et au nazisme. Bien que philosophe de formation, la réflexion d’Adorno n’est pas seulement conceptuelle, comme le rappelle l’historien Johann Chapoutot, en préface de la traduction de la conférence Désir autoritaire, prononcée en 1960 en Allemagne à la suite de violences antisémites, traduite et éditée par Marie-Andrée Ricard.
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Convaincu·es qu’un projet de transformation de la société ne peut se construire qu’en impliquant les forces vives du pays, nous lançons une série d’auditions participatives Maintenant, le projet ! au cours desquelles nous échangerons avec des expert·es, des associations et organisations engagées dans la vie citoyenne.
Michel Wieviorka est un sociologue Français renommé. Il a été directeur d’études à l’EHESS et a présidé l’Association internationale de sociologie. Il a développé une sociologie de l’action, tenant compte des nouveaux phénomènes culturels : mondialisation, subjectivité, individualisme. Il l’a appliquée à des sujets divers, connaissant une consécration pour ses travaux sur le terrorisme, la haine et la violence, ou encore le multiculturalisme.
À l’occasion de la parution de son nouvel essai "Cyberpunk", Asma Mhalla explore les contours d’un monde où la technologie devient le cœur battant du pouvoir. Dans une analyse saisissante, elle décrypte l’alliance explosive entre Donald Trump et Elon Musk, symbole d’une technopolitique à deux têtes mêlant divertissement, idéologie et contrôle total. Son ouvrage dévoile la montée d’un fascisme-simulacre, né au croisement de la Silicon Valley et des idéologies néo-réactionnaires, où l’État s’efface pour mieux gouverner à travers les réseaux, les algorithmes et les données. Lors de cette conférence animée par Sébastien Podevyn-Menant, codirecteur de l'Observatoire de l'économie de la Fondation Jean-Jaurès, Asma Mhalla interrogera ce basculement vers un empire cognitif qui reprogramme nos sociétés, nos corps et nos libertés — et proposera des pistes pour reprendre la main sur le futur avant qu’il ne soit trop tard.
Celui qui se définit comme socialiste l’emporte largement sur son rival, l’ancien gouverneur de New York Andrew Cuomo, qui avait reçu l’appui de Donald Trump. Le démocrate de 34 ans deviendra le 1ᵉʳ janvier le premier maire musulman de la plus grande ville des Etats-Unis.
Zohran Mamdani a séduit les New-Yorkais avec un programme social centré sur le logement, les transports et la garde d’enfants. Mais la faisabilité de ses mesures, chiffrées en milliards de dollars, reste largement débattue.
Encore inconnu il y a un an, cet élu local de 34 ans relativement inexpérimenté va diriger la mégalopole américaine de 8,5 millions d'habitants.
Son nom était encore inconnu du grand public il y a un an. Mais Zohran Mamdani, 34 ans, est devenu le nouveau maire de New York (Etats-Unis), mardi 4 novembre, à l'issue d'un scrutin qui a confirmé tous les sondages le donnant vainqueur. Ce représentant du quartier populaire d'Astoria s'était imposé à la surprise générale lors de la primaire démocrate en juin. Depuis, il faisait figure de grand favori. Cette personnalité issue de l'aile gauche du Parti démocrate a bâti sa campagne autour du coût de la vie.
L’élection du candidat « est une inspiration pour la gauche qui ne renonce ni à ses valeurs, ni à gouverner pour changer la vie des gens », a jugé la cheffe de file des écologistes, Marine Tondelier.
La victoire du démocrate aux élections municipales à New York s’accompagne d’autres déroutes pour le camp républicain, qui a perdu plusieurs scrutins très attendus.
Très discrète pendant la campagne de son mari, Rama Duwaji a ébloui le monde en montant sur scène au côté de Zohran Mamdani après sa victoire à la mairie de New York, mardi 4 novembre. Une exposition rare pour la jeune femme de 28 ans plus prompte à laisser son art parler pour elle.
Le Monde - Election à New York : après sa victoire, Zohran Mamdani défie Donald Trump 5 nov. 2025 Zohran Mamdani, un candidat démocrate socialiste d’à peine 34 ans, totalement inconnu il y a encore un an, a remporté l’élection municipale de la plus grande ville des Etats-Unis, la capitale financière de la planète, ce mercredi 5 novembre. Dans son discours, il s’est adressé directement à Donald Trump, au milieu d’une tirade sur les milliardaires, provoquant l’hilarité de la foule.
Un an après son accession au pouvoir, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum présente 79 % de popularité. Un pourcentage dont tous les chefs d’État rêvent. Cette nouvelle présidente, féministe, doit sa popularité à sa personnalité mais aussi à sa politique économique et celle de son prédécesseur, son mentor Andres Manuel Lopez Obrador. On en débat avec Hélène Combes, directrice de recherche au CNRS, spécialiste du Mexique, Romain Robinet, maître de conférence en histoire contemporaine, spécialiste du Mexique au XXe siècle, et Florian Louis, historien des relations internationales.
Contre la Chine, les États-Unis de Donald Trump ont besoin d’arsenaliser le FMI.
Cette année, les Réunions d’automne à Washington sont l’occasion d’introniser le nouveau numéro deux du Fonds : Dan Katz.
Protégé de Scott Bessent, il est le tenant d’une ligne dure face à Pékin, qu’il avait théorisé dans ce texte clef. Nous le publions avec une introduction contextuelle signée Shahin Vallée.
Cette année, aux Réunions de printemps du FMI, on craignait grandement que les États-Unis ne quittent le Fonds et la Banque mondiale.
Le Département d’État entreprenait alors une grande revue des engagements américains dans les institutions internationales et laissait planer le doute sur son engagement dans les deux organismes issus de Bretton Woods.
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